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tion. L’échec de la CED n’est pas celui de l’idée
fédérale
, mais celui d’une diplomatie qui tentait de « faire l’Europe » à la s
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une union politique, qu’on ne peut souhaiter que
fédérale
. L’intégration totale et uniformisante détruirait les bases mêmes de
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ur faire valoir les avantages d’une union de type
fédéral
, conforme à son essence, comme à celle de l’Europe. Ces motifs d’entr
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d’exterritorialité : c’est une sorte de district
fédéral
de l’Europe intellectuelle. Là vivent ces « hommes de synthèse » dont
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pagne, l’Angleterre, l’Italie et même l’Allemagne
fédérale
, afin de faire repartir toute l’affaire européenne sur la base des ré
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réserver nos vraies diversités — créer un pouvoir
fédéral
pour la sauvegarde de nos autonomies. Car ces autonomies seront perdu
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uraliste, on ne peut fonder sur elle qu’une union
fédérale
. Ce qui paraît beaucoup plus difficile à expliquer, c’est que rien n’
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te union possible de l’Europe (donc à toute union
fédérale
) n’est autre que l’État-nation, tel que Napoléon en a posé le modèle,
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de l’homme. Il faut mettre en commun à l’échelle
fédérale
continentale, tout ce qui est nécessaire pour garantir les autonomies
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iveaux de décision — le communal, le régional, le
fédéral
— indiqués par la nature des tâches, leurs dimensions et celles de la
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égions jusqu’au niveau européen ; là, des agences
fédérales
, du type de la Communauté de Bruxelles, seront chargées de la concert
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t bannir du vocabulaire politique dans une Europe
fédérale
, au seuil de l’ère du monde uni. Voilà donc le modèle fédéraliste de
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des cantons, mais le collège de chefs des Agences
fédérales
spécialisées par leur fonction : finances, économie, justice, transpo