1 1946, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Monsieur Denis de Rougemont, de passage en Europe, nous dit… [Entretien] (4 mai 1946)
1 le aux Français », retransmise par Londres. Il me fallait faire chaque jour 20 à 30 pages, soit un quart d’heure de nouvelles e
2 mprendre leur continent grâce à l’éloignement, il faudrait que le plus grand nombre possible d’Européens eussent l’occasion de q
2 1947, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Consolation à Me Duperrier sur un procès perdu (5 décembre 1947)
3 tramare encore. Les deux cas étant identiques, il faut donc condamner Rougemont, mais il faut acquitter Oltramare. Vous n’y
4 tiques, il faut donc condamner Rougemont, mais il faut acquitter Oltramare. Vous n’y comprenez rien ? Ni moi non plus. C’est
5 et l’avocat fait une drôle de figure. Ou bien il faut acquitter Oltramare, mais alors il n’y a pas lieu de me dénoncer, tou
3 1949, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Les écrivains romands et Paris (10 septembre 1949)
6 Questions 1 et 2. — Nous avons tout ce qu’il faut , en Suisse romande, pour nourrir une littérature. Nous avons peut-êtr
7 de germanique. Mais nous n’avons rien de ce qu’il faut pour assurer le succès d’une œuvre : publicité, mouvement autour d’un
8 x, politiques ou financiers. Je ne sais trop s’il faut s’en plaindre. Tout cela se crée naturellement autour des « grands »,
4 1954, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Rejet de la CED : l’avis de Denis de Rougemont (20 septembre 1954)
9 ns poser la question dans son ampleur, à tous. Il faut vouloir maintenant la vraie fédération, dans sa totalité, non par piè
10 n, dans sa totalité, non par pièces détachées. Il faut enfin se décider à expliquer l’Europe aux masses, avec franchise, en
5 1962, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’Europe est d’abord une culture (30 juin 1962)
11 ution, la question qui se pose est de savoir s’il faut et s’il suffit, pour « faire l’Europe », que toutes les nations du co
12 conomique puisse suffire à « faire l’Europe », il faudrait respecter dans cette hypothèse quelques conditions de succès qui me p
13 e succès qui me paraissent absolument vitales. Il faudrait notamment exiger que cette unification économique ne détruise pas les
6 1963, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Universités américaines (12-13 janvier 1963)
14 Janus à deux fronts gouverne l’Amérique, mais il faut faire son choix entre l’ennui qui paie et l’imprévu révélateur, quitt
15 nt, plus philosophique au sens large. Mais encore faudrait -il le créer. Où sont nos fondations, à quoi pensent les mécènes ?
7 1963, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Les mythes sommeillent… ils vont se réveiller [Entretien] (9-10 février 1963)
16 ai là par exemple un texte inédit de Teilhard. Il faudra que j’en parle à Lausanne. Voyez ce passage : le Père (qui d’ailleurs
8 1964, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Il nous faut des hommes de synthèses (19-20 septembre 1964)
17 Il nous faut des hommes de synthèses (19-20 septembre 1964)aa Le mythe de la to
18 à cette Tour du Savoir, tellement démesurée qu’il faut , pour l’édifier, diviser maîtres d’œuvre et ouvriers en équipes spéci
19 ommun, et que les buts finaux s’obscurcissent, il faut bien voir que cela veut dire aussi, très concrètement, qu’il n’y a pl
20 euses dont je tente de me faire ici l’interprète. Faudrait -il donc nous résigner à que l’accroissement même du savoir traîne pou
21 oir humain. Dans le Temple même de la Science, il faut bien que les lévites, même sceptiques quant aux fins de leur religion
22 toire, du Temps, de l’Évolution et du Progrès, il faudrait que le théologien soit capable de se référer non seulement aux concil
23 i ont une portée métaphysique indiscutable. Et il faudrait que les physiciens qui en discutent sachent que la dialectique de leu
24 qu’on ne peut chercher de solution en arrière, il faut donc la chercher en avant : accepter le mouvement de spécialisation,
25 ité au sens le plus élevé du terme. Ce qu’il nous faut enfin, ce qui nous manque, ce sont des hommes de synthèse, un type no
26 voir en langages spécialisés. Pour y répondre, il faut envisager la création d’instituts ou de centres de synthèse, établis
27 de nos vies. aa. Rougemont Denis de, « Il nous faut des hommes de synthèses », Gazette de Lausanne (supplément littéraire
9 1965, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Un écrivain suisse (20-21 mars 1965)
28 elles à Hofmannsthal du cadet), mais plutôt qu’il faut l’attribuer à leur commune formation bâloise d’historiens scrupuleux
10 1966, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). André Breton à New York (8-9 octobre 1966)
29 cette longue aliénation parfois libératrice, il a fallu tout cela pour que celui qui avait été l’un des « phares » baudelairi
30 êve. « Je pensais, me dit-il, à la religion qu’il faut absolument fonder, et pourquoi ne pas la fonder sur le culte d’une pi
31 d’exacte obéissance aux signes devinés — ce qu’il faut bien que j’appelle ici d’un terme signifiant pour moi la relation d’u
11 1967, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). J. Robert Oppenheimer (25 février 1967)
32 Peut-être suis-je plus chrétien que quiconque… Il faudra bien que je vous l’explique quand nous serons seuls. » C’était il y a
12 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Entretien avec Denis de Rougemont (6-7 avril 1968)
33 ère systématique à toute idée de nationalisme. Il faut multiplier les communautés d’aires différentes qui n’ont pas les même
34 ui se retrouve à tous les niveaux. Je pense qu’il faut maintenir dans un individu l’exigence spécifique, singulière, d’une v
35 ses droits : avant d’emprunter l’autoroute, il me faut présenter ma carte d’identité au douanier ! L’Europe des politiciens
13 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Il faut réinventer l’Université (29 juin 1968)
36 Il faut réinventer l’Université (29 juin 1968)aj En Suisse (comme en Franc
37 : une école, en effet, ne saurait se la poser. Il faut l’Université parce qu’un centre de contestation est indispensable à t
38 la vie d’une Université digne du nom. 16. Il ne faut pas redouter qu’une tension s’institue entre écoles professionnelles
39 e écoles professionnelles et Université. Ce qu’il faut redouter, c’est la subordination de la recherche aux besoins de la so
40 bstine encore à nommer des universités. 18. Il ne faut pas détruire ce qui existe — les écoles professionnelles (ou facultés
41 de la peur d’imaginer). Par-dessus tout cela, il faut réinventer une Université digne du nom. Car sans elle, les écoles pro
42 en novembre 1964. aj. Rougemont Denis de, « Il faut réinventer l’université », Gazette de Lausanne (supplément littéraire
14 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’écrivain et l’événement (7-8 septembre 1968)
43 et à l’événement, c’est de les créer. Et ce qu’il faut attendre du meilleur écrivain, c’est qu’il fasse converger dans son œ
15 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Jean Paulhan (19-20 octobre 1968)
44 re qui ait jamais montré dans cet emploi ce qu’il faut appeler du génie. Et le plus libéral qu’on puisse imaginer ! La press
16 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). La cité européenne (18-19 avril 1970)
45 , Héraclite écrivait cette phrase décisive, qu’il faut tenir pour la formule même de l’unité européenne : « Ce qui s’oppose
46 d’un Lancelot et d’un Perceval, symbole mystique. Faut -il enfin rappeler l’apport arabe, qui ne se limite pas au zéro précéd
47 nt qu’ils ne pourront jamais s’unir, même s’il le faut , du fait qu’ils n’ont en somme rien de commun ! Un jour, tandis que j
48 ssemblons tous, c’est notre mal et notre bien, il faut en prendre son parti, et c’est là-dessus qu’il faut bâtir notre union
49 ut en prendre son parti, et c’est là-dessus qu’il faut bâtir notre union, si l’on veut qu’elle mérite le nom d’Europe. Si l’
17 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’Europe et le sens de la vie (25-26 avril 1970)
50 ue, que tout exige, que tout le monde admet qu’il faut faire — et que pourtant personne ne fait ? Eh bien, chacun le sait, r
51 lus concrètes et le culte prolongé d’un mythe, il faut choisir. Pour la première fois dans son histoire, l’homme se voit auj
52 longuement délibérés, concertés à long terme : il fallait se battre pour survivre. Aujourd’hui que le nécessaire est assuré, on
53 vie… D’une façon plus précise, en Europe, il nous faut décider si notre union aura pour but la puissance collective ou la li
54 e collective ou la liberté des personnes. Il nous faut le décider, en toute conscience, et vite, car le choix de la fin impl
55 ipalement de tenir tête aux deux autres, alors il faut créer un super-État-nation continental, uniformisé, centralisé et agr
56 et faire de nos États autant de départements. Il faut tout unifier par des lois inflexibles, sans égard aux diversités ethn
57 étant qu’un des moyens de ces libertés), alors il faut reconnaître que l’État-nation n’est pas seulement un modèle périmé, m
58 le avec les fins de l’Europe et de la liberté. Il faut adopter sans délai les méthodes les plus propres à réduire l’obstruct
59 ufs pour une cité rendue à l’usage de l’homme. Il faut mettre en commun à l’échelle fédérale continentale, tout ce qui est n
60 communales et personnelles, mais rien de plus. Il faut admettre la pluralité des allégeances, civiques, politiques, culturel
61 ntion de l’État-nation à leur monopole absolu. Il faut distribuer les pouvoirs étatiques aux différents niveaux de décision
62 uté la plus apte à les administrer. En un mot, il faut appliquer la méthode du fédéralisme. Puissance ou liberté : ces deux
63 ncore efficaces, il est vrai, pour gêner ce qu’il faudrait aider : les échanges culturels, les mouvements de personnes, la conce
64 t plus positive de la renaissance des régions. Il faut défaire et dépasser l’État-nation. En instaurant les régions en deçà,
65 les régions en deçà, et la fédération au-delà. Il faut distribuer et répartir l’État aux différents niveaux de décision où i
66 u d’affaires étrangères : c’est un mot qu’il nous faut bannir du vocabulaire politique dans une Europe fédérale, au seuil de
18 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Une réflexion sur le mode de vie plutôt que sur le niveau de vie (2 juin 1970)
67 mporter autant de travailleurs étrangers qu’il en faut pour que nos exportations continuent à croître, cela revient, paradox
68 elle une obligation sacrée, donc indiscutable, ou faut -il la subordonner à d’autres impératifs, écologiques notamment ? — Le
19 1971, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Pourquoi j’écris (30-31 janvier 1971)
69 ’agit de donner à date fixe — et de tout ce qu’il faut bien ajouter à quelque ouvrage obscurément jailli, pour l’achever. (A
20 1971, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Une dimension nouvelle (11-12 septembre 1971)
70 auteur, affable mais non sans malice, et ce qu’il faut d’arbitraire dans les jugements, lucide avec plus de mélancolie que d
21 1972, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Il faut dénationaliser l’enseignement [Entretien] (8 décembre 1972)
71 Il faut dénationaliser l’enseignement [Entretien] (8 décembre 1972)bc bd C
72 lent à l’extérieur. Mais l’école doit changer. Il faut dénationaliser l’enseignement. Quel sens peut avoir pour un enfant l’
73 in le monde, réalité biologique et écologique. Il faut étudier l’histoire, la géographie, l’écologie, l’économie — l’économi
74 s de la nature. Elles n’arrêtent rien de ce qu’il faudrait arrêter : les nuages, les tempêtes, l’eau polluée ; et elles empêchen
75 us ramène au problème de la poule et de l’œuf… Il faut agir aux deux niveaux à la fois. Que faire au niveau des États ? Dans
76 ls ne peuvent jamais faire face à ce problème. Il faudrait qu’ils puissent s’arrêter, sortir de l’urgent et du quotidien, pour p
77 our pouvoir tout reconsidérer. Pour en sortir, il faut une véritable révolution. L’impossible révolution Qu’entendez-v
78 st pratiquement impossible dans notre culture. Il faudrait , au minimum, une volonté générale de sortir du cercle vicieux dont no
79 rogrammes, bride sur le cou ». Dans le second, il faudra bien que l’élève le plus rapide attende que le plus lent de son group
80 c’est à mes yeux la chose la plus importante — il faut interdire la phrase : « Ici, tous doivent faire la même chose ! » Ça,
81 tort de ne tolérer qu’un des deux termes. Car il faut que l’un existe pour que l’autre vive, et vice versa. L’éducation ser
82 solitude, action-repos, permanence-changement. Il faut trouver leur point d’équilibre dynamique. Ainsi pour le fédéralisme,
83 Dieu, soit à le limiter à son essence humaine. Il faut reconnaître que l’existence simultanée du divin et de l’humain dans l
84 , la bonne volonté des maîtres ne suffira pas. Il faut modifier les structures. Les structures nouvelles étant censées sécré
85 que je vous ai dit, c’est ceci, je le répète : il faut apprendre à penser par antinomies. Lier solitude et compagnie, rigueu
86 a mère de toute chose. » Plutôt que « guerre » il faudrait dire « conflit ». À quoi je préfère encore le mot « tension », car on
87 enève. bc. Rougemont Denis de, « [Entretien] Il faut dénationaliser l’enseignement », Gazette de Lausanne, Lausanne, 8 déc
22 1972, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Merveilleux Lavaux (23-24-25 décembre 1972)
88 à la fois. Pour garder le Lavaux que nous aimons, faudrait -il qu’ils renoncent à le vivre, à en vivre ? Sauver Lavaux, oui, mais
89 ges de palais sur le Grand Canal à des riches. Il faut d’abord que Venise soit peuplée, animée, habitée par des gens du pays
90 et non pas archéologique. Pour sauver Venise, il faudra la changer. Inaliénable, oui, inaltérable, non. Ensuite, « faire son
23 1984, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Philosophie et énergie nucléaire : une mise au point (28 juin 1984)
91 e mon idéal serait l’État marxiste omnipotent, il faut n’avoir rien lu de moi pour oser le répéter à longueur de colonnes. E