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le aux Français », retransmise par Londres. Il me
fallait
faire chaque jour 20 à 30 pages, soit un quart d’heure de nouvelles e
2
mprendre leur continent grâce à l’éloignement, il
faudrait
que le plus grand nombre possible d’Européens eussent l’occasion de q
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tramare encore. Les deux cas étant identiques, il
faut
donc condamner Rougemont, mais il faut acquitter Oltramare. Vous n’y
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tiques, il faut donc condamner Rougemont, mais il
faut
acquitter Oltramare. Vous n’y comprenez rien ? Ni moi non plus. C’est
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et l’avocat fait une drôle de figure. Ou bien il
faut
acquitter Oltramare, mais alors il n’y a pas lieu de me dénoncer, tou
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Questions 1 et 2. — Nous avons tout ce qu’il
faut
, en Suisse romande, pour nourrir une littérature. Nous avons peut-êtr
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de germanique. Mais nous n’avons rien de ce qu’il
faut
pour assurer le succès d’une œuvre : publicité, mouvement autour d’un
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x, politiques ou financiers. Je ne sais trop s’il
faut
s’en plaindre. Tout cela se crée naturellement autour des « grands »,
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ns poser la question dans son ampleur, à tous. Il
faut
vouloir maintenant la vraie fédération, dans sa totalité, non par piè
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n, dans sa totalité, non par pièces détachées. Il
faut
enfin se décider à expliquer l’Europe aux masses, avec franchise, en
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ution, la question qui se pose est de savoir s’il
faut
et s’il suffit, pour « faire l’Europe », que toutes les nations du co
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conomique puisse suffire à « faire l’Europe », il
faudrait
respecter dans cette hypothèse quelques conditions de succès qui me p
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e succès qui me paraissent absolument vitales. Il
faudrait
notamment exiger que cette unification économique ne détruise pas les
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Janus à deux fronts gouverne l’Amérique, mais il
faut
faire son choix entre l’ennui qui paie et l’imprévu révélateur, quitt
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nt, plus philosophique au sens large. Mais encore
faudrait
-il le créer. Où sont nos fondations, à quoi pensent les mécènes ?
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ai là par exemple un texte inédit de Teilhard. Il
faudra
que j’en parle à Lausanne. Voyez ce passage : le Père (qui d’ailleurs
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Il nous
faut
des hommes de synthèses (19-20 septembre 1964)aa Le mythe de la to
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à cette Tour du Savoir, tellement démesurée qu’il
faut
, pour l’édifier, diviser maîtres d’œuvre et ouvriers en équipes spéci
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ommun, et que les buts finaux s’obscurcissent, il
faut
bien voir que cela veut dire aussi, très concrètement, qu’il n’y a pl
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euses dont je tente de me faire ici l’interprète.
Faudrait
-il donc nous résigner à que l’accroissement même du savoir traîne pou
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oir humain. Dans le Temple même de la Science, il
faut
bien que les lévites, même sceptiques quant aux fins de leur religion
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toire, du Temps, de l’Évolution et du Progrès, il
faudrait
que le théologien soit capable de se référer non seulement aux concil
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i ont une portée métaphysique indiscutable. Et il
faudrait
que les physiciens qui en discutent sachent que la dialectique de leu
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qu’on ne peut chercher de solution en arrière, il
faut
donc la chercher en avant : accepter le mouvement de spécialisation,
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ité au sens le plus élevé du terme. Ce qu’il nous
faut
enfin, ce qui nous manque, ce sont des hommes de synthèse, un type no
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voir en langages spécialisés. Pour y répondre, il
faut
envisager la création d’instituts ou de centres de synthèse, établis
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de nos vies. aa. Rougemont Denis de, « Il nous
faut
des hommes de synthèses », Gazette de Lausanne (supplément littéraire
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elles à Hofmannsthal du cadet), mais plutôt qu’il
faut
l’attribuer à leur commune formation bâloise d’historiens scrupuleux
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cette longue aliénation parfois libératrice, il a
fallu
tout cela pour que celui qui avait été l’un des « phares » baudelairi
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êve. « Je pensais, me dit-il, à la religion qu’il
faut
absolument fonder, et pourquoi ne pas la fonder sur le culte d’une pi
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d’exacte obéissance aux signes devinés — ce qu’il
faut
bien que j’appelle ici d’un terme signifiant pour moi la relation d’u
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Peut-être suis-je plus chrétien que quiconque… Il
faudra
bien que je vous l’explique quand nous serons seuls. » C’était il y a
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ère systématique à toute idée de nationalisme. Il
faut
multiplier les communautés d’aires différentes qui n’ont pas les même
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ui se retrouve à tous les niveaux. Je pense qu’il
faut
maintenir dans un individu l’exigence spécifique, singulière, d’une v
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ses droits : avant d’emprunter l’autoroute, il me
faut
présenter ma carte d’identité au douanier ! L’Europe des politiciens
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Il
faut
réinventer l’Université (29 juin 1968)aj En Suisse (comme en Franc
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: une école, en effet, ne saurait se la poser. Il
faut
l’Université parce qu’un centre de contestation est indispensable à t
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la vie d’une Université digne du nom. 16. Il ne
faut
pas redouter qu’une tension s’institue entre écoles professionnelles
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e écoles professionnelles et Université. Ce qu’il
faut
redouter, c’est la subordination de la recherche aux besoins de la so
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bstine encore à nommer des universités. 18. Il ne
faut
pas détruire ce qui existe — les écoles professionnelles (ou facultés
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de la peur d’imaginer). Par-dessus tout cela, il
faut
réinventer une Université digne du nom. Car sans elle, les écoles pro
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en novembre 1964. aj. Rougemont Denis de, « Il
faut
réinventer l’université », Gazette de Lausanne (supplément littéraire
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et à l’événement, c’est de les créer. Et ce qu’il
faut
attendre du meilleur écrivain, c’est qu’il fasse converger dans son œ
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re qui ait jamais montré dans cet emploi ce qu’il
faut
appeler du génie. Et le plus libéral qu’on puisse imaginer ! La press
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, Héraclite écrivait cette phrase décisive, qu’il
faut
tenir pour la formule même de l’unité européenne : « Ce qui s’oppose
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d’un Lancelot et d’un Perceval, symbole mystique.
Faut
-il enfin rappeler l’apport arabe, qui ne se limite pas au zéro précéd
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nt qu’ils ne pourront jamais s’unir, même s’il le
faut
, du fait qu’ils n’ont en somme rien de commun ! Un jour, tandis que j
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ssemblons tous, c’est notre mal et notre bien, il
faut
en prendre son parti, et c’est là-dessus qu’il faut bâtir notre union
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ut en prendre son parti, et c’est là-dessus qu’il
faut
bâtir notre union, si l’on veut qu’elle mérite le nom d’Europe. Si l’
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ue, que tout exige, que tout le monde admet qu’il
faut
faire — et que pourtant personne ne fait ? Eh bien, chacun le sait, r
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lus concrètes et le culte prolongé d’un mythe, il
faut
choisir. Pour la première fois dans son histoire, l’homme se voit auj
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longuement délibérés, concertés à long terme : il
fallait
se battre pour survivre. Aujourd’hui que le nécessaire est assuré, on
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vie… D’une façon plus précise, en Europe, il nous
faut
décider si notre union aura pour but la puissance collective ou la li
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e collective ou la liberté des personnes. Il nous
faut
le décider, en toute conscience, et vite, car le choix de la fin impl
55
ipalement de tenir tête aux deux autres, alors il
faut
créer un super-État-nation continental, uniformisé, centralisé et agr
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et faire de nos États autant de départements. Il
faut
tout unifier par des lois inflexibles, sans égard aux diversités ethn
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étant qu’un des moyens de ces libertés), alors il
faut
reconnaître que l’État-nation n’est pas seulement un modèle périmé, m
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le avec les fins de l’Europe et de la liberté. Il
faut
adopter sans délai les méthodes les plus propres à réduire l’obstruct
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ufs pour une cité rendue à l’usage de l’homme. Il
faut
mettre en commun à l’échelle fédérale continentale, tout ce qui est n
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communales et personnelles, mais rien de plus. Il
faut
admettre la pluralité des allégeances, civiques, politiques, culturel
61
ntion de l’État-nation à leur monopole absolu. Il
faut
distribuer les pouvoirs étatiques aux différents niveaux de décision
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uté la plus apte à les administrer. En un mot, il
faut
appliquer la méthode du fédéralisme. Puissance ou liberté : ces deux
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ncore efficaces, il est vrai, pour gêner ce qu’il
faudrait
aider : les échanges culturels, les mouvements de personnes, la conce
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t plus positive de la renaissance des régions. Il
faut
défaire et dépasser l’État-nation. En instaurant les régions en deçà,
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les régions en deçà, et la fédération au-delà. Il
faut
distribuer et répartir l’État aux différents niveaux de décision où i
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u d’affaires étrangères : c’est un mot qu’il nous
faut
bannir du vocabulaire politique dans une Europe fédérale, au seuil de
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mporter autant de travailleurs étrangers qu’il en
faut
pour que nos exportations continuent à croître, cela revient, paradox
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elle une obligation sacrée, donc indiscutable, ou
faut
-il la subordonner à d’autres impératifs, écologiques notamment ? — Le
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’agit de donner à date fixe — et de tout ce qu’il
faut
bien ajouter à quelque ouvrage obscurément jailli, pour l’achever. (A
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auteur, affable mais non sans malice, et ce qu’il
faut
d’arbitraire dans les jugements, lucide avec plus de mélancolie que d
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Il
faut
dénationaliser l’enseignement [Entretien] (8 décembre 1972)bc bd C
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lent à l’extérieur. Mais l’école doit changer. Il
faut
dénationaliser l’enseignement. Quel sens peut avoir pour un enfant l’
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in le monde, réalité biologique et écologique. Il
faut
étudier l’histoire, la géographie, l’écologie, l’économie — l’économi
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s de la nature. Elles n’arrêtent rien de ce qu’il
faudrait
arrêter : les nuages, les tempêtes, l’eau polluée ; et elles empêchen
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us ramène au problème de la poule et de l’œuf… Il
faut
agir aux deux niveaux à la fois. Que faire au niveau des États ? Dans
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ls ne peuvent jamais faire face à ce problème. Il
faudrait
qu’ils puissent s’arrêter, sortir de l’urgent et du quotidien, pour p
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our pouvoir tout reconsidérer. Pour en sortir, il
faut
une véritable révolution. L’impossible révolution Qu’entendez-v
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st pratiquement impossible dans notre culture. Il
faudrait
, au minimum, une volonté générale de sortir du cercle vicieux dont no
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rogrammes, bride sur le cou ». Dans le second, il
faudra
bien que l’élève le plus rapide attende que le plus lent de son group
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c’est à mes yeux la chose la plus importante — il
faut
interdire la phrase : « Ici, tous doivent faire la même chose ! » Ça,
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tort de ne tolérer qu’un des deux termes. Car il
faut
que l’un existe pour que l’autre vive, et vice versa. L’éducation ser
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solitude, action-repos, permanence-changement. Il
faut
trouver leur point d’équilibre dynamique. Ainsi pour le fédéralisme,
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Dieu, soit à le limiter à son essence humaine. Il
faut
reconnaître que l’existence simultanée du divin et de l’humain dans l
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, la bonne volonté des maîtres ne suffira pas. Il
faut
modifier les structures. Les structures nouvelles étant censées sécré
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que je vous ai dit, c’est ceci, je le répète : il
faut
apprendre à penser par antinomies. Lier solitude et compagnie, rigueu
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a mère de toute chose. » Plutôt que « guerre » il
faudrait
dire « conflit ». À quoi je préfère encore le mot « tension », car on
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enève. bc. Rougemont Denis de, « [Entretien] Il
faut
dénationaliser l’enseignement », Gazette de Lausanne, Lausanne, 8 déc
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à la fois. Pour garder le Lavaux que nous aimons,
faudrait
-il qu’ils renoncent à le vivre, à en vivre ? Sauver Lavaux, oui, mais
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ges de palais sur le Grand Canal à des riches. Il
faut
d’abord que Venise soit peuplée, animée, habitée par des gens du pays
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et non pas archéologique. Pour sauver Venise, il
faudra
la changer. Inaliénable, oui, inaltérable, non. Ensuite, « faire son
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e mon idéal serait l’État marxiste omnipotent, il
faut
n’avoir rien lu de moi pour oser le répéter à longueur de colonnes. E