1
, que le Führer autrichien n’est pas né luthérien
mais
catholique ; que son mouvement s’est développé d’abord en Bavière, pa
2
ndinavie, n’a pas conduit au national-socialisme,
mais
plutôt au pacifisme et au désarmement (sauf en Finlande), ce qui est
3
uf en Finlande), ce qui est peut-être déplorable,
mais
ce qui n’est pas absolument pareil ; que l’Autriche catholique, bien
4
la seule Allemagne, à demi luthérienne seulement,
mais
qu’il a triomphé d’abord dans une Russie tout orthodoxe, et dans une
5
, l’orthodoxie au totalitarisme russe, fort bien.
Mais
qu’on ne dise pas : Luther mène à Hitler. C’est une sottise et une ma
6
cialistes français qui, eux, s’y trompent encore.
Mais
que penser alors de l’aveuglement des bourgeois qui s’obstinèrent jus
7
commençons par dénoncer non les erreurs d’autrui,
mais
bien les nôtres. Surtout s’il se trouve qu’en fait, ce sont exactemen
8
des nations que l’on aime et de chères croyances…
Mais
quoi, la guerre présente nous rappelle au sérieux. Et ce n’est pas ma
9
uin, j’entrerai dans Paris. Il y entre, en effet,
mais
ce n’est plus Paris. Et telle est sa défaite irrémédiable devant l’es
10
’irremplaçable, de quelque chose qu’on peut tuer,
mais
qu’on ne peut conquérir par la force, et qui vaut plus, insondablemen
11
tait les traces pacifiées. N’importe quel badaud,
mais
pas un conquérant. La confrontation stupéfiante de cet homme et de ce
12
s carrés. C’est tout, c’est la cité de Manhattan…
Mais
les faubourgs, au-delà du fleuve et du bras de mer qui entourent l’îl
13
emment découpées, c’est un climat que je connais.
Mais
il y a plus. Il y a le sol qui est alpestre dans sa profondeur. À Cen
14
norance, que c’est une ville trop « européenne »…
Mais
moi, je m’y sens contemporain de la préhistoire de quelque avenir dém
15
ci enfin un spectacle émouvant qui n’effraye pas,
mais
au contraire atteste une force paisible et utile. Trois pistes parall
16
e vastes paysages au gré d’une curiosité rêveuse.
Mais
soudain le regard est pris par un panneau rutilant sur la droite, pui
17
t des déboires : il entre, il ne trouve personne.
Mais
ses outils sont là, contre le mur. Il reprend le chemin de son champ.
18
t qu’un gouvernement mondial est devenu possible,
mais
doit émaner des peuples et non des États. Vos derniers ouvrages ont-i
19
lles ont causé du scandale dans certains milieux,
mais
aussi beaucoup d’approbations enthousiastes. Savez-vous si les Soviet
20
? Non, et nul ne le sait, je crois, en Amérique.
Mais
une polémique ardente, sur l’opportunité de le livrer, alimente encor
21
ment ; c’est une autre civilisation que la nôtre,
mais
qui a ses valeurs à elle. Peut-on employer ce mot de civilisation pou
22
idiens. Ils n’ont pas de culture proprement dite,
mais
bien une civilisation scientifique, non exempte d’un certain pédantis
23
ant identiques, il faut donc condamner Rougemont,
mais
il faut acquitter Oltramare. Vous n’y comprenez rien ? Ni moi non plu
24
plus. C’est que ce raisonnement n’en est pas un,
mais
combine deux absurdités. 1. Si l’on admet avec cet avocat que j’ai vr
25
ative est la suivante : ou bien je suis coupable,
mais
alors Oltramare l’est aussi, la plaidoirie devient un réquisitoire, e
26
e de figure. Ou bien il faut acquitter Oltramare,
mais
alors il n’y a pas lieu de me dénoncer, tout ce discours retombe à pl
27
retombe à plat, et notre avocat perd la face. 2.
Mais
où est l’homme sain d’esprit qui peut admettre que j’aie vraiment agi
28
la radio, hors de Suisse, sur la politique. Soit.
Mais
un avocat qui veut s’en tenir à la seule ressemblance des mots tombe
29
les deux cas s’énoncent et se prononcent de même,
mais
par ce procédé l’on pourrait accuser la ville de Lyon des méfaits d’u
30
le pend d’office. Fin de la douleur de Duperrier.
Mais
voilà !… les Américains ont gagné la guerre. La Suisse subsiste, inta
31
nalité religieuse, proximité du monde germanique.
Mais
nous n’avons rien de ce qu’il faut pour assurer le succès d’une œuvre
32
tout à fait singulier. Je suis prêt à le croire.
Mais
enfin, cela ne va pas de soi. Question 3. – « Le départ vers Paris…
33
« Le départ vers Paris… » Il n’y a pas que Paris,
mais
c’est le départ qui importe. Combien de grandes œuvres ont-elles été
34
», la différence n’est pas de jugement politique,
mais
d’expérience humaine, et surtout de souffrance. Vous avez trop souffe
35
n’est pas déjà fait. Et vous avez presque raison.
Mais
dans ce presque il y a tout notre espoir, bien plus, il y a le ressor
36
… Or non seulement vous le dites, vous l’écrivez,
mais
encore on va l’imprimer, puisque votre lettre est « ouverte ». C’est
37
faits. Le droit de parler nous est encore laissé,
mais
c’est qu’il n’a plus d’importance. La possibilité d’agir nous est ôté
38
ces 300 millions, dix pour cent de communistes ?
Mais
sur les 100 millions de satellites, quatre-vingt-dix pour cent qui ne
39
nt pas communistes. Une Europe en partie ruinée ?
Mais
elle relève déjà ses industries ; et l’URSS n’a pas été traitée mieux
40
s’en souvienne. Une Europe entre deux colosses ?
Mais
gardons-nous des fausses symétries. La symétrie est une loi de la par
41
st indemne du reproche d’avoir vendu vos peuples.
Mais
je pense que vous avez tort de proposer qu’on choisisse un Grand Homm
42
hec de la CED n’est pas celui de l’idée fédérale,
mais
celui d’une diplomatie qui tentait de « faire l’Europe » à la sauvett
43
ux indécents que sont les couloirs de parlements,
mais
dans les esprits et les cœurs. Et le reste suivra — l’armée, l’économ
44
point au terme d’une mission brillamment réussie,
mais
plutôt pendant le cours d’un épuisant congrès, comme fut le Congrès e
45
as, il pousse à préférer des solutions médiocres,
mais
« bien de chez nous », aux avantages que pourrait procurer une coopér
46
e et autarcique, inutile d’insister sur ce point.
Mais
c’est une autre erreur, inverse de la première, qui ne cessera de vou
47
ches nucléaires, pour ne prendre que cet exemple.
Mais
qu’on ne dise pas qu’elles sont trop petites pour que s’y développent
48
ent faire, au mieux, que des choses raisonnables,
mais
la culture est faite par des passions individuelles et par des petits
49
ur les rendre plus économiques ou plus rentables.
Mais
la culture vivante vit d’imprudence, et prospère dans le gaspillage d
50
mun représenterait pour notre Suisse fédéraliste.
Mais
ce n’est pas le fait de supprimer nos douanes qui mettrait en danger
51
le matérialisme, mentionné dans une seule phrase,
mais
bien à insister sur la nécessité de sauvegarder à la fois et en prati
52
e pas son origine et sa vitalité de notre nature,
mais
bien de nos cerveaux, donc de notre culture. L’économie moderne est d
53
s Celtes et des Slaves. De cette culture commune,
mais
de ses sources variées, voire souvent contradictoires, proviennent à
54
aussi, d’origine culturelle en dernière analyse.
Mais
l’opinion publique et les élites responsables ont peine à prendre con
55
bon, tant qu’il ne s’exagère pas en chauvinisme.
Mais
qu’est-ce que le chauvinisme ? C’est tout simplement le nationalisme
56
économique ne détruise pas les bases de l’Europe,
mais
y puise au contraire ses meilleures énergies ; qu’elle respecte nos d
57
générale ou humaniste. C’est ce que fait l’URSS.
Mais
ce serait tuer la poule aux œufs d’or. La technique, inventée par l’E
58
durement acquises. Elle a inventé bien des maux,
mais
aussi leurs remèdes, bien des méthodes dangereuses, mais aussi les mo
59
ssi leurs remèdes, bien des méthodes dangereuses,
mais
aussi les moyens de les composer, de les équilibrer et de les rendre
60
Elle a inventé et pratiqué la libre concurrence,
mais
aussi la coopération, le nationalisme, mais aussi le fédéralisme, la
61
ence, mais aussi la coopération, le nationalisme,
mais
aussi le fédéralisme, la spécialisation technique, mais aussi la form
62
ussi le fédéralisme, la spécialisation technique,
mais
aussi la formation humaniste, le matérialisme, mais aussi les valeurs
63
is aussi la formation humaniste, le matérialisme,
mais
aussi les valeurs de liberté et de responsabilité, de justice sociale
64
t fournir les bases d’une organisation politique,
mais
seulement les moyens nécessaires d’une politique qu’il reste encore à
65
pas se limiter au plan économique et commercial,
mais
s’étendre aux problèmes immenses et tout nouveaux que posent le conta
66
uve défendre en fait une politique très légitime,
mais
liée au passé du continent, aux rivalités nationales que l’union, jus
67
us ne sera pas faite pour nous, c’est l’évidence.
Mais
nous aurons perdu le droit de nous en plaindre. t. Rougemont Deni
68
ion : ce Janus à deux fronts gouverne l’Amérique,
mais
il faut faire son choix entre l’ennui qui paie et l’imprévu révélateu
69
léphones et un carnet d’adresses d’amis anciens. (
Mais
tout bouge ici, où seront-ils ?) Harvard Déjeuner avec Paul Til
70
tériens la notion d’une orthodoxie traditionnelle
mais
offensive et politiquement « progressiste ». Ces trois noms dominent
71
ore en Europe des refuges à peu près comparables.
Mais
j’ai dû dire : encore. D’ici vingt ans… New England Williamstow
72
isine regardant par la fenêtre une fin d’automne.
Mais
le réalisme du sujet — apparemment imposé — disparaît dans le traitem
73
r de sentiment, bien entendu, ça ne se fait plus,
mais
l’horizon de cet art poétique me paraît aussi sec et gris que l’autom
74
semble avoir fait du bruit, d’une côte à l’autre,
mais
c’est vraiment tout ce que j’en sais. La série de mes rendez-vous com
75
pas défendre nos valeurs en étant prêts à mourir,
mais
non pas à tuer, en leur nom ? » « Nous devons incarner nos valeurs. M
76
leur nom ? » « Nous devons incarner nos valeurs.
Mais
comment peut-on faire cela, compte tenu des tensions politiques actue
77
ricains intelligents se mettent à aimer (pas Éros
mais
Agapè) tous les Russes du commun peuple ? » À la dernière question, j
78
isine de San Francisco, 9000 étudiants seulement,
mais
un très haut niveau intellectuel, la Fondation Ford a créé un Centre
79
ssez différent, plus philosophique au sens large.
Mais
encore faudrait-il le créer. Où sont nos fondations, à quoi pensent l
80
. Un seul en a tiré une œuvre forte, c’est Ramuz.
Mais
il ne croyait pas à l’Helvetia et à l’homo helveticus. Il ne croyait
81
aux « préjugés spiritualistes » qu’il se heurte,
mais
plutôt au matérialisme néo-bourgeois, réaliste et moralisant, et à un
82
ec éclat par de récents travaux d’érudition. Bon.
Mais
vous tentiez aussi d’expliquer l’homme contemporain. Et lui, depuis q
83
c à l’amour-passion, un coup mortel ? Pas mortel.
Mais
dur. J’ai provisoirement modifié ma perspective. Quand j’écrivais mon
84
’essentiel, que prendre ce que nous leur donnons.
Mais
si nos mythes sont morts… Ils sommeillent. Ils attendent que nous soy
85
nouveau l’envie de nous libérer de quelque chose.
Mais
la société européenne n’a jamais été moins asservie par les impératif
86
ait s’asseoir sans écraser les pieds d’un autre),
mais
comment ne pas voir le problème ? Aujourd’hui déjà, notre vie est bal
87
rchétype de la Femme a gardé son rôle primordial.
Mais
oui. Les troubadours ne l’avaient pas inventé. Ils lui avaient donné
88
Cette illusion touchante peut les aider à vivre,
mais
non pas à comprendre leur vie. Car tous, tant que nous sommes, sans l
89
ises et pratiquées ; de morales jadis exclusives,
mais
qui se superposent ou se combinent à l’arrière-plan de nos conduites
90
os conduites élémentaires ; de complexes ignorés,
mais
d’autant plus actifs… » N’accueillons pas sans reconnaissance l’homme
91
e l’homme capable de nous dire savamment, certes,
mais
avec une fougue et une simplicité devenues rares, de quelle manière,
92
passer par ses artifices non seulement la Nature,
mais
le Naturant, qui est Dieu, et il entreprit d’édifier une tour à Senna
93
er le Ciel : tentant ainsi non seulement d’égaler
mais
de surpasser son Créateur. Tant et si bien que presque tout le genre
94
oupe spécialisé (et sic de singulis operantibus).
Mais
autant d’activités variées, autant d’idiomes différents divisant le g
95
et à des nécessités limitées de cette même vie —
mais
comme inspirés de créer une forme d’existence tout artificielle… » Au
96
mes depuis l’aube des temps : les langues certes,
mais
aussi les distances, les races, les nations, les cultures, les savoir
97
un certain nombre de conflits peut-être atroces,
mais
dont l’issue n’est pas douteuse. Les cultures entrent en dialogue, su
98
aboutir à la condamnation puis à la suppression —
mais
après combien de siècles — de l’esclavage. Le droit des gens valable
99
lture, qui a fait littéralement le tour du monde.
Mais
en même temps que cette culture se mondialise, dans la mesure où part
100
intellectuelles non seulement entre les facultés
mais
entre les spécialités qui prolifèrent dans une même faculté tendent à
101
qui se perdent dans les nuées de l’inconcevable.
Mais
dire que tout langage commun se perd, entre les branches sans cesse m
102
s esprits créateurs et de la jeunesse européenne,
mais
aussi des hommes d’outre-mer qui viennent chez nous en pèlerinage aux
103
ux sources vives de la nouvelle culture mondiale.
Mais
qu’il n’y ait plus, ou presque plus, de langage commun, et que les bu
104
théologie et la philosophie, ni dans les lettres.
Mais
cette disparité n’a rien de rassurant, tout au contraire : elle accro
105
tuels hérités de conflits dès longtemps périmés3.
Mais
il y a le point de vue de l’esprit, qui est différent. L’esprit humai
106
utres pour quelles fins ils l’avaient entreprise.
Mais
l’Université, dans nos pays, paraît plus florissante que jamais : loi
107
nsi de n’être peut-être plus tout à fait vraies —
mais
tant pis, cela ne se sait pas encore ! Cette espèce de résignation in
108
, administrent les rites et donnent leurs cours…
Mais
quel dieu servent-ils encore ? À quelle idée de l’homme, divine ou id
109
fectent tout l’ensemble de la culture européenne.
Mais
c’est par l’Université que les hommes d’outre-mer viennent au contact
110
ents. L’originalité, pour elles, n’est pas vertu,
mais
atteinte à l’ordre sacré — ou simple erreur d’exécution. Mutatis muta
111
non seulement aux conciles et aux textes sacrés,
mais
aux fondements de la doctrine physique du Temps, aux discussions qui
112
ersité n’est pas seulement celui de l’Université,
mais
celui de notre politique d’intégration européenne, dans sa forme fédé
113
sation qui lui vaudrait sans doute le prix Nobel,
mais
au prix de son ambition maîtresse. b) Une deuxième solution concevabl
114
avant : accepter le mouvement de spécialisation,
mais
le pousser jusqu’à ce point où l’étude la plus exigeante d’une discip
115
i relèvent d’autres disciplines, parfois connexes
mais
souvent très distantes, ou plus vastes et plus englobantes. Dans bien
116
t au moins au seuil des synthèses nécessaires. c)
Mais
ces synthèses ne tomberont pas du Ciel, elles n’apparaîtront pas obje
117
efficacité pédagogique — qui exige la proximité —
mais
aussi au maximum du pouvoir créateur d’un milieu donné, cité, pays ou
118
pays, tout est petit, y compris les universités.
Mais
sur le problème de l’explosion du savoir, dont je vous ai plus longue
119
s, qui vous apparaîtront peut-être comme un rêve,
mais
rien ne devient jamais réel qui n’ait été d’abord rêvé. La multiplica
120
sement de l’entropie au niveau de l’enseignement,
mais
ne répondra pas au défi de la division du savoir en langages spéciali
121
lac, ou d’une large rivière, en pleine campagne,
mais
pas trop loin d’une ville de moyenne grandeur et de vie culturelle et
122
it. Quant à la forme : point de cours magistraux,
mais
seulement des colloques restreints, groupant au maximum 20 personnes,
123
s dès 1625, puis Leibniz et son Ars Combinatoria.
Mais
surtout, et c’est la conclusion que je souhaite que vous tiriez de me
124
gue de communication non seulement internationale
mais
interdisciplinaire, propre à permettre de nouveau le commerce des esp
125
plus diverses à un très haut niveau de précision.
Mais
on peut craindre que le langage mathématique, même une fois maîtrisé
126
rs 1965)ab Qu’il n’y ait pas une patrie suisse
mais
deux douzaines, point de grands centres ni de marché intellectuel, et
127
Preen de l’aîné, celles à Hofmannsthal du cadet),
mais
plutôt qu’il faut l’attribuer à leur commune formation bâloise d’hist
128
commune formation bâloise d’historiens scrupuleux
mais
sûrs artistes, héritiers d’une longue tradition humaniste où se mêlen
129
ce qui vient, de notre monde moderne en général,
mais
son goût puissant de la vie et son sens du service de la cité n’ont c
130
tures ou les grands intérêts, juger sans illusion
mais
servir avec force en toute indépendance d’esprit, peut-on dire que ce
131
e pour l’humanité à venir que le « dictateur… ». (
Mais
j’allais oublier de dire que « C.J.B. », l’homme dont la stature est
132
ns presque rien dit qui vaille entre deux hommes.
Mais
ce jour-là, il triturait une mince colonne de terre et se plaignait —
133
dolescence loin de Paris, puis un symbole (refusé
mais
sacré) de la révolte inefficace, aux yeux sévères des jeunes mouvemen
134
s troubadours, la psychanalyse, Saint-John Perse,
mais
aussi de ce qui doit nous opposer de front : nos options politiques,
135
on fascinée, une rébellion furieuse et permanente
mais
selon sa règle à lui, bien entendu, une rigueur folle dans le défi qu
136
e le gênait pas : c’était un vers d’Apollinaire. (
Mais
tout de même, la litanie du Christ aviateur, dans le même poème…) C’e
137
re pour leur cadence, leurs articulations déliées
mais
fort précises, car elles nous disent très bien de quoi parle ce livre
138
les nous disent très bien de quoi parle ce livre4
mais
aussi comment il en parle. Et c’est cela qui nous intéresse : Jacques
139
de justifications, comme ceux d’un homme public,
mais
d’images curieusement fixées et restituées après un long développemen
140
le dispute au scrupule), de visions « furtives »
mais
aiguës, d’oublis révélateurs peut-être, obéissant à la seule logique
141
iéner (comme on dit) ou le rassurer sur lui-même,
mais
finalement elle n’aura pas contaminé son art d’écrire « pour le plais
142
ing dans l’armée suisse de 1914. Sans transition,
mais
non sans art : après une scène nocturne d’un comique insidieux et dig
143
première phrase du chapitre suivant : Le Tanébeau
mais
le Vanéfort ! criée par le garde-chasse du mas de Campuget (près de N
144
! ce vent-là risque d’emporter même le soleil ! »
Mais
après le monde des enfances, entre le monde des lettres et celui de l
145
je n’oublierai plus, que j’aimerais évoquer ici,
mais
beaucoup ne sont pas de celles que l’on peut désigner facilement, fai
146
es. Il tient le menton haut… L’œil est impérieux,
mais
impérieux dans le vide, semble-t-il, car il fixe on ne sait quel obje
147
là, et qui se multiplient vers la fin du recueil (
mais
souvent trop rapides à mon gré, par excès de pudeur peut-être, ou com
148
décrites dans le registre d’un comique assez vif,
mais
l’amitié ou l’émotion président seules aux évocations de Copeau, de L
149
t l’un des épisodes les plus proustiens du livre.
Mais
voici beaucoup mieux encore dans cette veine : un des rares longs cha
150
pe par les mesures et les affinités de sa pensée,
mais
il me donnait l’impression de représenter parmi nous quelque chose de
151
devons être absolument séculiers » insistait-il.
Mais
une fois je l’entendis murmurer, avec un demi-sourire : « Peut-être s
152
n chômage : « La pensée doit conduire l’action :
mais
sans agir, elle n’est pas vraie pensée. » ⁂ Quittant Ferney-Voltaire,
153
ois moderne et profonde, d’un maître authentique.
Mais
la réalité reprend vite ses droits : avant d’emprunter l’autoroute, i
154
ticiens n’est pas encore celle des intellectuels,
mais
une œuvre comme celle de Denis de Rougemont est là pour nous aider à
155
la révolution, selon le tempérament des peuples.
Mais
subitement, après les nuits de mai du Quartier latin, ce qui était ut
156
riser une meilleure connaissance des débouchés ».
Mais
le rôle d’une Université digne du nom serait plutôt de favoriser de m
157
le et des bruits. » Définition courante en Suisse
mais
fausse : le micronationalisme cantonal. Définition juste : l’adaptati
158
nsiste pas à vouloir tout partout et à tout prix,
mais
à répartir les activités selon leurs dimensions aux étages communauta
159
rendre deux genres ou ordres d’activité distincts
mais
reliés : les recherches et la contestation. Dans l’un, on poussera le
160
pas être jugé sur ses seuls titres universitaires
mais
sur sa valeur comme praticien, s’il enseigne dans une école, et comme
161
ste — les écoles professionnelles (ou facultés) —
mais
éliminer ce qui empêche d’exister bien (le micronationalisme cantonal
162
abilité pleine et entière — non seulement publiée
mais
assumée, non seulement frondeuse mais aimante et, à l’extrême, sacrif
163
ent publiée mais assumée, non seulement frondeuse
mais
aimante et, à l’extrême, sacrificielle — d’une personne et de sa pens
164
et à soi-même conjointement », disais-je en 1932.
Mais
on a glissé depuis lors à un sens partisan ou militaire du terme. Mon
165
dire, dans une situation donnée : j’en réponds !
Mais
de quoi l’écrivain comme tel peut-il répondre, sinon de son œuvre ell
166
agit passivement à l’époque : il n’est pas engagé
mais
immergé en elle, il en révèle les courants locaux et superficiels ou
167
me et Voltaire, ou comme d’Aubigné et Chesterton,
mais
aussi comme Kierkegaard ou Rozanov, Unamuno ou Gombrowicz, Malraux ou
168
Marcuse : non par le style lui-même, indifférent,
mais
par le contenu idéologique d’un discours dont l’efficacité immédiate
169
e à Dante, de Hölderlin à Nietzsche et à Rimbaud,
mais
c’est aussi toute l’imagination de la « vraie vie », de Thomas More e
170
fuse (bien plus radicalement que le contestateur)
mais
s’il la juge et la refuse, c’est au nom d’une vision meilleure — qu’i
171
qu’il annonce, illustre, anticipe… Bien entendu —
mais
l’ai-je assez laissé entendre — il y a de tout dans chaque catégorie,
172
ns chaque catégorie, cela va du pire au meilleur,
mais
le meilleur écrivain dans chaque catégorie peut se reconnaître au fai
173
e d’unir les Européens. Non seulement nous-mêmes,
mais
les Américains aussi, avions besoin de cette union, c’est-à-dire du g
174
st ce que l’on peut bâtir. Non pas une uniformité
mais
un certain mode de contacts organisés. Cette base commune de culture
175
idéologie marxiste — quoique cela soit moins sûr.
Mais
le fait de ne plus être maîtres de notre destinée économique entraîne
176
t que Paulhan détenait les clefs et les mesures. (
Mais
c’était justement ce qu’il cherchait, comme nous l’apprirent beaucoup
177
en, bien entendu, il ne récrivait pas nos textes,
mais
le style de chacun des auteurs de la revue n’eût pas été tout à fait
178
r lui, c’était la preuve, pas toujours suffisante
mais
nécessaire, qu’on avait quelques chances d’exister. J’ai retrouvé la
179
s : Je n’ai pas vingt ans et mon tiroir est vide,
mais
je verrai… Quelques années plus tard, me voici devant Paulhan : comme
180
grande tête rectangulaire aux très grands yeux6.
Mais
c’est une voix étrangement légère et gaie, réchauffée par une pointe
181
d’assent qui me lance, à peine passé la porte : «
Mais
il me semble que depuis des années je vous supplie de nous donner des
182
s où je retrouve l’étonnante liberté de jugement,
mais
les scrupules, la fraîcheur de l’attaque mais la précision du trait,
183
nt, mais les scrupules, la fraîcheur de l’attaque
mais
la précision du trait, l’énergie bien menée mais l’humour amusé (pas
184
mais la précision du trait, l’énergie bien menée
mais
l’humour amusé (pas du tout noir) qui restent les vertus majeures de
185
nt l’efficacité. » Il semble à Maurras suffisant,
mais
nécessaire, que l’écrivain maintienne au-dessus de l’eau toute une ci
186
ous aurions perdu jusqu’au souvenir et à l’idée.
Mais
non pas perdu tout à fait ni pour toujours, puisque ce « je ne sais q
187
oujours de la littérature, si bonne qu’elle soit.
Mais
l’aventure militaire de Barbey est singulière. Assurer la liaison ult
188
l, et de l’un des plus jeunes élus de l’Académie.
Mais
là n’était pas son souci ! Et il nous suffisait, nous ses amis (mais
189
son souci ! Et il nous suffisait, nous ses amis (
mais
avons-nous su le lui dire assez…) de pouvoir admirer, en lui, la parf
190
de nivellement et d’exclusion de ce qui diffère,
mais
qui au contraire englobe, et compose largement, dans une communauté d
191
xe des citoyens à la fois libres et responsables,
mais
elle invente aussi l’analyse critique, elle la conduit à ses dernière
192
ucianistes, bouddhistes, ou sans croyance aucune…
Mais
ce n’est pas tout. Avec les trois sources classiques d’Athènes, de Ro
193
imite pas au zéro précédant la suite des nombres,
mais
qui est l’une des sources principales de la poésie amoureuse, donc de
194
e en figures et en structures variées à l’infini,
mais
dont la plus fréquente, de très loin, est le couple d’antinomies insé
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si nous refusons l’union qui ferait leur force ;
mais
en retour, cette union ne saurait être acquise au prix des libertés q
196
lle pour le profit, qui est en somme du superflu.
Mais
dès lors que ce choix de notre avenir est libre, nous voici contraint
197
n implique évidemment celui des moyens adéquats ;
mais
à l’inverse, si vous vous trompez de moyens, ils risquent bien de vou
198
le sans nul doute de créer une Europe très forte,
mais
qui serait très peu européenne. Sans compter qu’un super-État-nation
199
buts. Il s’agit donc d’une utopie catastrophique,
mais
dont la réalisation ne saurait être exclue pour autant. Au contraire,
200
État-nation n’est pas seulement un modèle périmé,
mais
qu’il est en fait aujourd’hui radicalement incompatible avec les fins
201
s ordres, régionales, communales et personnelles,
mais
rien de plus. Il faut admettre la pluralité des allégeances, civiques
202
s nobles, ou pure et simple captatio démagogique.
Mais
je vois aussi que seuls, des Européens, rares mais exemplaires, ont o
203
ais je vois aussi que seuls, des Européens, rares
mais
exemplaires, ont osé proclamer, d’Aristote à Rousseau et de William P
204
puissance ou liberté comme finalités de l’union.
Mais
je ne crois pas qu’il y ait un tiers parti tenable. Je ne crois pas à
205
nelle des productions industrielles et agricoles.
Mais
elles ne servent absolument à rien pour arrêter ce qui devrait l’être
206
onales, qui ne correspondent à rien d’économique.
Mais
ce que je sais de science certaine, c’est que les États-nations n’exi
207
e l’on s’incline devant la « majesté de l’État ».
Mais
non ! L’État n’est pas un dieu, ce n’est qu’un appareil plus ou moins
208
r des œufs, nous le voyons depuis vingt-cinq ans.
Mais
il l’est moins parce qu’il demande qu’on dépasse les États-nations qu
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écessairement la plus puissante ou la plus riche,
mais
bien ce coin de la planète indispensable au monde de demain, où les h
210
nt trouver non pas le plus de bonheur, peut-être,
mais
le plus de saveur, le plus de sens à la vie. at. Rougemont Denis d
211
ttirés par nos paysages, notre air, nos libertés.
Mais
le problème actuel se trouve posé par la soudaineté d’un afflux qui p
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pas d’admirer nos lacs ni de fuir des dictatures,
mais
de faire du « fric ». Or ce motif est le même des deux côtés : pour e
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isse », il y a seulement une économie européenne.
Mais
si « s’ouvrir à l’Europe » signifie seulement importer autant de trav
214
ue ce n’est pas sérieux. L’argument ne vaut rien,
mais
en cache un meilleur. À part beaucoup d’irritations, quelques bagarre
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de le décapiter, ou seulement de voter son exil.
Mais
j’ai tort de dire France : il s’agit des Français, et de Gaulle a tou
216
s, il est revenu à son appel, et c’est en 1958. «
Mais
la vraie passion tristanienne se nourrit de retraits et d’obstacles,
217
t. Un suicide politique, dirent les observateurs.
Mais
ici le personnage prend ses vraies dimensions qui sont celles d’une g
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« intégrée », était en réalité un fédéraliste ! (
Mais
le mot ne peut passer le gosier d’un Français héritier de Louis XIV,
219
ymbole même de l’ère nouvelle, qui est la région.
Mais
dans la page si belle qui règle ses obsèques, c’est Tristan qui revie
220
gagement, dans les années 1930… Elle était vraie,
mais
elle n’expliquait rien. Quand on demande à Zazie pourquoi elle veut d
221
la cause finale qui agit comme vraie motivation.
Mais
si je n’avais pas écrit d’abord sans cause, je ne saurais pas écrire
222
ote des femmes ou guerre du Vietnam, par exemple,
mais
pas l’Europe, puisque l’Europe est une création continue de la pensée
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à l’état brut ne continue d’agir dans mes écrits,
mais
il n’est plus seul discernable, tout mêlé qu’il se trouve à des coura
224
rmais sur commande non seulement de mes émotions,
mais
d’un discours, d’un livre, d’un article qu’il s’agit de donner à date
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que F. J. m’a demandé d’écrire pourquoi j’écris.)
Mais
surtout, j’écris pour mouvoir : ma cause finale devient ma vraie moti
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ue je n’y sois plus seulement un moi contre elle,
mais
que [je] m’y perde et m’y donne. Quand je saurai pourquoi, j’aurai fi
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er. Nous savons que la Suisse, c’est autre chose.
Mais
quoi ? Combien de nos compatriotes interrogés au hasard dans la rue s
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éralisme appliqué à ce pays plutôt qu’à d’autres,
mais
l’inverse. Sans unité géographique, ethnique, linguistique, religieus
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dit du Grütli, qui ne porte que trois signatures.
Mais
alors, si nous fêtons aujourd’hui le 680e anniversaire de la Confédér
230
mun des tâches publiques trop lourdes pour chacun
mais
réalisables par tous — et de celles-là seules. Chargé d’exécuter ces
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édéral n’est nullement une émanation des cantons,
mais
le collège de chefs des Agences fédérales spécialisées par leur fonct
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de l’histoire », bornées par le hasard des armes.
Mais
alors, me dit-on, si la fédération s’étend de proche en proche à l’Eu
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fut offerte, toujours saisie avec reconnaissance.
Mais
je gardais pour cet anniversaire un éloge dont tout me faisait craind
234
t la prestance et la sagacité profonde du regard,
mais
la simplicité et la maîtrise de soi, l’élocution aisée et sans éclat,
235
naturelle pour avoir à jouer la hauteur, affable
mais
non sans malice, et ce qu’il faut d’arbitraire dans les jugements, lu
236
instruction publique est du ressort des cantons ?
Mais
en 1929 je parlais de mon expérience. Elle était tout à fait suisse,
237
toutes les femmes qui travaillent à l’extérieur.
Mais
l’école doit changer. Il faut dénationaliser l’enseignement. Quel sen
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is de gauche. Rocard, Mitterrand. Des exceptions.
Mais
comment pourrait-il en aller autrement ? Prenez le Petit Littré, qui
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pète : « Tout ce que vous dites là est bien beau,
mais
on voit que vous n’avez pas affaire à la réalité. » Or que font-ils ?
240
tion. La réalité, c’est tout le système scolaire.
Mais
ils ne peuvent jamais faire face à ce problème. Il faudrait qu’ils pu
241
volution Qu’entendez-vous par « révolution » ?
Mais
… ce qu’on entend généralement par ce terme : une mutation, un changem
242
a-t-elle lieu à la révolution que vous souhaitez.
Mais
on en distingue déjà deux développements possibles, et contradictoire
243
seignement individualisé et le travail collectif,
mais
bien une complémentarité. Je ne crois pas que des élèves doués puisse
244
n ne peut nier que l’homme a besoin de compagnie,
mais
aussi besoin d’être seul ; besoin de communiquer avec ses semblables,
245
seul ; besoin de communiquer avec ses semblables,
mais
aussi de se retrouver face à lui-même. Lui imposer la société permane
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être est difficile, voire impossible à concevoir.
Mais
cela nous éloigne un peu de l’école… Comment changer l’école ?
247
de mon dernier article dans Civisme européen 11.
Mais
il est clair que, seule, la bonne volonté des maîtres ne suffira pas.
248
eront pas automatiquement une meilleure pédagogie
mais
pourront permettre à des talents paralysés par les structures actuell
249
pas forcer les gens à être bons ou intelligents,
mais
on peut leur offrir un cadre où leur bonté et leur intelligence aient
250
it pas, les efforts individuels ne suffisent pas.
Mais
si le problème est attaqué par les deux bouts à la fois, alors peut-ê
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onie ou d’équilibre. Et c’est parfois inévitable.
Mais
c’est la condition même de la vie. 9. Benjamin Constant, dans le C
252
artout, la théorie de la relativité l’a démontré.
Mais
, que le centre du monde se situe réellement quelque part dans les air
253
tte et le supprime. L’homme a besoin de solitude.
Mais
la plupart n’osant aimer que ce qui par d’autres est aimé, ils détrui
254
e la vie tendent à détruire les raisons de vivre.
Mais
que tient-on pour nécessaire ? Les maxima contradictoires, toujours à
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me les dieux, qui ne sont de gauche ni de droite,
mais
toujours d’en haut, rayonnants. Il y a le paysage mais aussi le paysa
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toujours d’en haut, rayonnants. Il y a le paysage
mais
aussi le paysan. Entre les dieux sereins et la terre labourée, la te
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ils l’ont aimé. Or, ses habitants l’aiment aussi,
mais
ils en usent, c’est-à-dire le transforment chaque jour par les retouc
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cent à le vivre, à en vivre ? Sauver Lavaux, oui,
mais
vivant non pas figé. Et vivant, c’est-à-dire changeant selon sa loi.
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non. Ensuite, « faire son salut » suppose la foi,
mais
chacun sait que la foi sans les œuvres est morte. Sauver Lavaux ne su
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avaux, vous habitez un pays ravissant et radieux.
Mais
vous ne le sauverez pas sans héroïsme. Si Lavaux doit faire son salut
261
ttent dans la pollution au nom de la rentabilité,
mais
ceux qui font passer avant le profit d’argent — cette chose abstraite
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Ramuz ou Denis de Rougemont, tous y contribuent.
Mais
, parallèlement, les images prennent la parole. L’objectif de Michèle
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dire pour défendre les intérêts de sa compagnie ;
mais
votre rédacteur a jugé bon de mettre en exergue, à la suite de son co
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de ses rapports avec l’autonomie en particulier.
Mais
j’ai changé, qu’on se rassure, et même à 180°, comme on a cru pouvoir
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est pas de moi et ne traduit en rien notre idéal,
mais
formule l’exigence « essentielle » du grand patron des centrales nucl
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meules aurait-il mal compris ? Ce n’est pas nous,
mais
ceux de son bord qui ont dit cela. Quant à prétendre que mon idéal se