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, par exemple, que le Führer autrichien n’est pas
né
luthérien mais catholique ; que son mouvement s’est développé d’abord
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au lieu même et dans le milieu où leur auteur est
né
, où il a grandi ? J’en vois si peu, et je trouve en revanche tant d’e
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oderne est dominée par la technique, laquelle est
née
du mariage de nos sciences spéculatives et de notre volonté de transf
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volonté de transformer la nature, lesquelles sont
nées
de nos philosophies et de notre religion dominante, lesquelles nous s
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ses foyers créateurs, et dans les tensions qui en
naissent
. D’autant plus nous sommes d’un canton, d’un pays, d’un climat religi
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iologie plutôt que de la littérature. Si l’on est
né
à Tubingue, à Eboli, à Collombay ou à Stratford sur l’Avon, est-ce vr
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au xiiie siècle — à l’époque justement qui a vu
naître
les premières universités européennes, en Italie puis à Paris. (Quant
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préromain au milieu du val Bregaglia. Il y était
né
comme ses ancêtres, il y avait passé les 14 premières années de sa vi
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ques jeunes femmes assez fantasques qu’on eût dit
nées
des comédies de Shakespeare. On se rencontrait chez l’un ou l’autre,
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respecter ne sont pas celles de ces États-nations
nés
d’hier : elles les traversent et les divisent tous également, et ne c
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s approches du Gothard. La Suisse n’est nullement
née
comme on le croit trop souvent (et pas seulement à l’étranger) de l’u
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ope de Churchill ou de Gaulle était censée devoir
naître
de l’alliance impossible des quelque vingt-cinq États nationaux du co
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s’instruire et de s’entraider. Pour lui, l’homme
naît
bon, et l’école le corrompt. Or je crains que, livrés à eux-mêmes, le