1 , pays catholique ; que la doctrine de Luther, là où elle a triomphé sans résistance notable, c’est-à-dire en Scandinavie,

2 « À cette heure où Paris… » (17 juin 1940)b À cette heure où Paris exsangue voile sa

3 eure où Paris… » (17 juin 1940)b À cette heure où Paris exsangue voile sa face d’un nuage, et se tait, que son deuil so

4 plus terrifiant que le jour de la pire vengeance où , s’arrêtant enfin, ils comprendront qu’aucun triomphe ne vaut pour eu

5 n 1940. b. Rougemont Denis de, « À cette heure où Paris… », Gazette de Lausanne, Lausanne, 17 juin 1940, p. 1.

6 d d’une gorge, dans cette rue de briques noircies où circulait un vent âpre et salubre. La mer et la montagne se ressemble

7 à ces grandiloquents témoins de la crise de 1929, où les affaires périssent et les bureaux se vident au-dessus du cinquant

8 ressent l’approche d’une limite infranchissable. Où s’élancer encore ? Comment sortir de cet embouteillage de richesses m

9 haque sens, séparées par une large bande gazonnée où l’on s’est ingénié à conserver, ici ou là, un grand arbre isolé, témo

10 s le cours de votre voyage. Puis-je vous demander où vous aviez vos assises en Amérique et quelles furent vos occupations

11 et quelles furent vos occupations durant le temps où la Suisse vous avait en quelque sorte perdu de vue ? J’ai surtout hab

12 u ministère américain de l’information de guerre, où j’étais chargé de l’émission « La voix de l’Amérique parle aux França

13 tige incroyable d’Hollywood, qui donne le ton, et où l’Amérique semble copier l’image qu’elle s’y fait d’elle-même ; par l

14 e, l’écrivain ayant laissé sa famille en Amérique où il la retrouvera cet automne. Il a bien voulu nous accorder la primeu

15 mbe à plat, et notre avocat perd la face. 2. Mais où est l’homme sain d’esprit qui peut admettre que j’aie vraiment agi co

16 belle ! Et que le désordre tolérable et tolérant où nous voici tout de même encore vivants et libres, vaut mieux que leur

17 vivants et libres, vaut mieux que leur « ordre » où nous serions des morts, ou je ne sais quels esclaves honteux de vivre

18 ites, et publiées, au lieu même et dans le milieu où leur auteur est né, où il a grandi ? J’en vois si peu, et je trouve e

19 ieu même et dans le milieu où leur auteur est né, où il a grandi ? J’en vois si peu, et je trouve en revanche tant d’exemp

20 e Ramuz appelle “le train-train d’une vie moyenne où l’exception, n’a point de part” ? Après les réponses de J.-E. Chable,

21 peu d’Europe vivante. L’Europe existe encore, là où le cri des hommes n’est pas étouffé dans leur bouche, ou dans les sou

22 nous en discuterons. (L’Europe existe encore, là où le dialogue existe.) Vous parlez de la « dernière illusion de l’Europ

23 diversités traditionnelles, dans toute la mesure où elles sont encore fécondes, et enfin qu’elle se subordonne à une gran

24 d’adresses d’amis anciens. (Mais tout bouge ici, où seront-ils ?) Harvard Déjeuner avec Paul Tillich. Je ne l’avais

25 ations infinies, dernier pays du monde occidental où dominent encore l’espace, la distance et la solitude. Un VIP2 de New

26 s, le Vermont, sur la mer, dans des lieux déserts où nous allons passer le week-end, du vendredi après-midi au lundi matin

27 lier les continents et en formulant les valeurs d’ où résulte le concept de genre humain. Je leur rappelle aussi que le com

28 k Herald Tribune : on ne fait pas plus Européen.) Où sont les successeurs de l’Occident ? Je ne vois que des imitateurs. L

29 Bref, c’est notre latin moderne. » Je me demande où l’on trouve en Europe rien qui ressemble à ce concours des meilleurs

30 au sens large. Mais encore faudrait-il le créer. Où sont nos fondations, à quoi pensent les mécènes ? 2. VIP : Very im

31 s que cette culture se mondialise, dans la mesure où partout on exige ses produits, on imite ses techniques et procédés, e

32 ue nous décrivent les astronomes contemporains. D’ où résultent les deux conséquences qui définissent le phénomène de Babel

33 varier les dimensions des salles de la Sorbonne, où déjà les étudiants s’écrasent une heure avant les grands cours.) L’ex

34 aissance de la réalité de la matière et du corps, où Dieu se manifeste) et le développement des sciences physiques et natu

35 spécialisation, mais le pousser jusqu’à ce point où l’étude la plus exigeante d’une discipline particulière va déboucher

36 ères spécifiques de notre civilisation, à l’heure où elle se répand d’une manière anarchique sur tous les continents de la

37 sur tous les continents de la planète, à l’heure où le tiers-monde l’interroge avec une anxiété mêlée d’arrogance, à l’he

38 oge avec une anxiété mêlée d’arrogance, à l’heure où elle s’interroge elle-même plus qu’elle n’a jamais fait dans son hist

39 istes, héritiers d’une longue tradition humaniste où se mêlent intimement germanisme et latinité, esprit de la cité et cos

40 l’existence autonome de ce pays, dans une époque où l’homme complet devient un phénomène tellement plus important, tellem

41 e ses aspects variés et insolites, de l’Appenzell où Alberto avait fait son service et gagné un galon de bon tireur — moi

42 yeux sévères des jeunes mouvements personnalistes où je militais, cessât tout d’un coup d’être un mythe pour devenir du mê

43 l’avais rencontré à l’Office of War Information, où je venais de prendre un poste. J’écrivais deux longs textes par jour 

44 is Breton ne s’est mieux défini. Je pense au soir où il déclara qu’il était temps d’aller regarder de plus près qu’on ne l

45 parfums d’une maison rustique ; une rue de Paris où l’on se hâte vers l’école ; le travail, et au fil des années, sa long

46 intérieur (non sans certains repentirs ici ou là, où l’art le dispute au scrupule), de visions « furtives » mais aiguës, d

47 e, obéissant à la seule logique des sentiments. D’ où le pouvoir émouvant de tant de ces pages. À vrai dire, il y a là deux

48 cturne d’un comique insidieux et digne du modèle, où l’on voit Proust lunaire, distrait et intense à la fois, paraître au

49 aison de campagne à vendre ; à travers un paysage où « l’orage de mai, proche et grondant de foudres mauves, laisse dans l

50 Seconde Guerre mondiale, il y aura certains jours où l’Agence recevra 40 000 documents !) Plus de mille volontaires travai

51 « Il est dressé, les mains au bord de la table — où je remarque soudain une coupe emplie de beaux raisins pâles. Il tient

52 ne homme amusé dans un château près de Strasbourg où l’accueillent gentiment Mélanie et Pauline — comtesse de Pourtalès et

53 anscrit. Il connaissait à fond notre littérature, où il préférait à tout François Villon. Jeune homme, il avait rêvé un so

54 ectuels de ma génération, j’ai découvert la crise où se trouvait la société. Des mouvements comme Esprit, L’Ordre nouveau

55 ction de notre sort. Nous pensions que la société où nous vivions était fichue, qu’on allait à des catastrophes, notamment

56 ution, pour nous, signifiait refaire un ordre, là où menaçait la guerre, qui résume toutes les injustices. Nous étions fra

57 it à traduire. En ce qui concerne L’Ordre nouveau où je retrouvais Arnaud Dandieu, Robert Aron et Alexandre Marc, le mouve

58 tion avec Réaction, un mouvement d’extrême droite où se trouvait Thierry Maulnier. En décembre 1932, la Nouvelle Revue fr

59 faisait paraître un Cahier de revendications , où s’exprimaient tous les mouvements partisans d’une révolution. En repr

60 ’ai jamais senti la moindre gêne à être d’un pays où j’ai des racines et à me sentir européen. La seule chose inadmissible

61 t pas vraie pensée. » ⁂ Quittant Ferney-Voltaire, où des êtres humains, semblables à des millions d’autres, terminent calm

62 nt peu d’espace, et peuvent s’organiser n’importe où , à la campagne, dans un village ou dans une ville. Cependant les unes

63 ’époque (bien mieux que le ludion) dans la mesure où il la refuse (bien plus radicalement que le contestateur) mais s’il l

64 m’établissant avec honneur, j’augure bien du sol où j’ai fondé ma loi. » (Saint-John Perse.) Paroles de poète, paroles de

65 à un congrès de fédéralistes européens à Montreux où j’ai prononcé un discours inaugural : j’étais engagé. Puis j’ai accep

66 battre au moment de passer cette porte ? Le jour où moi, je ne sentirai plus cela, je me ferai honte. » Posons ces deux p

67 moins de recopier cette page des Fleurs de Tarbes où je retrouve l’étonnante liberté de jugement, mais les scrupules, la f

68 at des sentiments et celui des campagnes désolées où il se développe. Paysages tristes et sans violence, autour de ces êtr

69 de l’analyse pour ne plus évoquer que des visions où se condense le sentiment du récit. Dans Le Cœur gros un parc avant l’

70 phie occidentale, dans l’une de ces cités d’Ionie où prit naissance la dialectique de notre histoire, Héraclite écrivait c

71 ainsi l’idée de l’atome et celle de l’individu, d’ où les excès de l’individualisme hellénistique qui ne manqueront pas d’a

72 e manifeste comme Européen dans la mesure précise où il doute qu’il le soit, et prétend au contraire s’identifier soit ave

73 pez de moyens, ils risquent bien de vous conduire où vous ne vouliez pas aller… Voici donc le dilemme présent : Si nous at

74 i touche à l’État-nation : néfaste dans la mesure où il est encore réel, inexistant quand on voudrait compter sur lui. Je

75 épartir l’État aux différents niveaux de décision où il peut servir une entité vivante, civique, économique ou culturelle,

76 n de la planète indispensable au monde de demain, où les hommes de toutes races pourront trouver non pas le plus de bonheu

77 nt de le découvrir. Ils nous disent : « À l’heure où il n’est question que de s’ouvrir à l’Europe, pourquoi nous fermer de

78 suivraient avant tout les routes du gain maximal, où qu’elles aillent, est fausse et irréelle, quoique matérialiste. La pl

79 pas seulement dans ces célèbres premières phrases où il l’a peinte « telles la princesse des contes ou la madone des fresq

80 du chapeau suivant : « De Gaulle est mort le jour où la Suisse se préparait à discuter avec le Marché commun. Ce hasard ma

81 pour savoir pourquoi. Pour aller ainsi je ne sais où , en quête obscure et fascinante, selon ce vers d’Hugo qui m’amusera s

82 ers d’Hugo qui m’amusera sans fin : Vous dites : Où vas-tu ? Je l’ignore et j’y vais ! J’y vais par l’écriture, qui es

83 ée vécue dans l’écriture. Au terme de mes livres, où figure le mot fin et juste au-dessous de ce feu rouge sur la remorque

84 sse est une authentique fédération dans la mesure où elle s’est formée par la libre association de communes rurales et urb

85 La réalité proprement suisse Dans la mesure où j’adhère à cette formule d’union je me considère comme Suisse et je l

86 plus de frontières tangibles, plus de douaniers, où sera la Suisse, gémissent nos « patriotes » désorientés. Or il est sa

87 qu’aux idées et aux situations qu’aux systèmes, d’ où son sens politique intuitif et ses vues parfois prophétiques : — Carl

88 oute mon amitié. J’ai reçu une lettre, récemment, où une dame me reproche mon mépris à l’égard des instituteurs. Or rien n

89 iennent-elles vraiment à la Confédération suisse, où l’instruction publique est du ressort des cantons ? Mais en 1929 je p

90 ’y justifie les frontières. Idem pour l’écologie, où la perception des enfants, déjà très jeunes, est immédiate : les fron

91 u intelligents, mais on peut leur offrir un cadre où leur bonté et leur intelligence aient au moins la possibilité de s’ex

92 ur cette idée. Nous formâmes d’abord un alphabet, où il introduisait les lettres grecques. Puis nous commençâmes un dictio

93 nt selon sa loi. Il est d’autres centres du monde où les problèmes de la survie d’un lieu sublime se posent en des termes

94 mer ma description de l’état d’innocence générale où nous étions à peu près tous. […] Je ne pense pas avoir à m’excuser d’