1 1940, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Erreurs sur l’Allemagne (1er mai 1940)
1 s livres nous apportent chaque jour des jugements plus massifs sur l’hitlérisme et sur ses causes. On voudrait rappeler qu’e
2 tent à Luther, d’autres s’en vont chercher encore plus loin les racines de l’hitlérisme. M. Edmond Jaloux les trouve, pour s
3 nse de mentionner des causes prochaines, beaucoup plus claires, solides et convaincantes. Ces causes sont, de toute évidence
4 itre de « rempart » contre Staline… Tout cela est plus gênant à alléguer que Luther et les vieux Germains, parce que dans to
2 1940, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). « À cette heure où Paris… » (17 juin 1940)
5 i dans Paris. Il y entre, en effet, mais ce n’est plus Paris. Et telle est sa défaite irrémédiable devant l’esprit, devant l
6 f de guerre qui traverse aujourd’hui ces rues les plus émouvantes du monde : Il ne les connaîtra jamais. Il ne verra que d’a
7 qu’on ne peut conquérir par la force, et qui vaut plus , insondablement plus que tout ce que peuvent rafler dans le monde ent
8 ir par la force, et qui vaut plus, insondablement plus que tout ce que peuvent rafler dans le monde entier les servants des
9 ère, de sagesse, dont le visage de cette capitale plus douce et plus fière qu’aucune autre portait les traces pacifiées. N’i
10 e, dont le visage de cette capitale plus douce et plus fière qu’aucune autre portait les traces pacifiées. N’importe quel ba
11 le fracas du néant mécanique. Jusqu’au jour bien plus terrifiant que le jour de la pire vengeance où, s’arrêtant enfin, ils
3 1941, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). New York alpestre (14 février 1941)
12 forme d’un gratte-ciel couché. C’est la ville la plus simple du monde. Douze avenues parallèles, dans le sens de la longueu
13 entourent l’île, s’étendent sur des espaces bien plus vastes, îles et plaines reliées par un immense réseau de ponts, de tu
14 ostrades surélevées. Personne ne m’avait dit, non plus , que New York est une ville alpestre. Je l’ai senti le premier soir,
15 pées, c’est un climat que je connais. Mais il y a plus . Il y a le sol qui est alpestre dans sa profondeur. À Central Park, a
16 la moitié de l’île, et la moraine s’étendait bien plus avant. Voici l’un des secrets de la démesure de Manhattan : seules ce
17 laqués sur les façades et dans les vestibules des plus riches buildings, reliques scellées d’une antiquité souterraine. Bien
4 1941, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). La route américaine (18 février 1941)
18 nt rejoint les terres du Pacifique. On ne pouvait plus rien ajouter aux plus hauts gratte-ciel de New York, à ces grandiloqu
19 du Pacifique. On ne pouvait plus rien ajouter aux plus hauts gratte-ciel de New York, à ces grandiloquents témoins de la cri
5 1941, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Souvenir de la paix française (15 mars 1941)
20 sur les routes écartées, d’une ferme au marché le plus proche. Nulle part au monde la vie n’apparaît si discrète, si pacifiq
21 ait lourd et doux, le goudron de la route sentait plus fort que les champs de roses, et des nuages noirs traînaient sur les
6 1946, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Monsieur Denis de Rougemont, de passage en Europe, nous dit… [Entretien] (4 mai 1946)
22 la foule qui la peuple et que je ne reconnaissais plus  : des visages sans gaieté, des corps petits, comme affaissés… Un vrai
23 tte année ! C’est beaucoup à la fois. Vous n’êtes plus l’intellectuel en chômage… Au contraire, je vais maintenant pouvoir m
24 que ces derniers, quoi qu’on dise, sont beaucoup plus « sérieux ». L’Amérique est du reste un pays si vaste, si mélangé et
25 ntinent grâce à l’éloignement, il faudrait que le plus grand nombre possible d’Européens eussent l’occasion de quitter leur
26 ptions, les bons auteurs américains sont beaucoup plus connus en Europe qu’en Amérique. Ce qui est tout à notre honneur ! L’
7 1947, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Consolation à Me Duperrier sur un procès perdu (5 décembre 1947)
27 r Oltramare. Vous n’y comprenez rien ? Ni moi non plus . C’est que ce raisonnement n’en est pas un, mais combine deux absurdi
28 en main, selon votre conscience de citoyens de la plus vieille démocratie du monde. Jugez donc ! et dites avec moi que nous
8 1949, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Les écrivains romands et Paris (10 septembre 1949)
29 rrir une littérature. Nous avons peut-être un peu plus que bien d’autres provinces françaises : milieu intellectuel très den
30 ition normale du « bon écrivain » (j’entends : la plus fréquente et la plus bénéfique à la fois) n’est pas précisément de vi
31 n écrivain » (j’entends : la plus fréquente et la plus bénéfique à la fois) n’est pas précisément de vivre et de créer loin
9 1949, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’Europe est encore un espoir (8 décembre 1949)
32 t. Ils n’ont pas encore vu qu’on ne leur laissera plus le temps d’être prudents. Trop tard, dites-vous. « L’Europe n’existe
33 dents. Trop tard, dites-vous. « L’Europe n’existe plus  ». Les Russes et les Américains vont lui régler son compte, si ce n’e
34 is dans ce presque il y a tout notre espoir, bien plus , il y a le ressort de notre action. Je voudrais vous montrer que ce p
35 era simple, le voici : Si notre Europe n’existait plus , si c’était vrai, vous ne pourriez plus même le dire, et cela pour de
36 ’existait plus, si c’était vrai, vous ne pourriez plus même le dire, et cela pour des raisons que vous avez bien connues… Or
37 rler nous est encore laissé, mais c’est qu’il n’a plus d’importance. La possibilité d’agir nous est ôtée. » Venez donc à Lau
38 e fer, nous sommes 300 millions : c’est deux fois plus que l’Amérique, autant que la Russie et tous ses satellites. Sur ces
39 raie. Cher ami, vous avez quelques raisons d’être plus pessimiste que d’autres. Tous ceux qui ont lu votre livre l’ont senti
40 oici dans le temps de l’Avent, dans les nuits les plus longues de l’année. Cherchons ensemble à distinguer les signes. Les M
10 1962, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Fédéralisme et culture (3-4 mars 1962)
41 i possible officielle, de nos particularismes les plus désuets. Il voudrait que chacune de nos cités se suffise à elle-même
42 ue de reconnaître que cela n’est pas possible, en plus d’un cas, il pousse à préférer des solutions médiocres, mais « bien d
43 talie, en Flandres ou en Bourgogne, étaient alors plus petites que nos villes romandes actuelles. Elles sont tout de même de
44 es activités dont ils s’occupent, pour les rendre plus économiques ou plus rentables. Mais la culture vivante vit d’impruden
45 s s’occupent, pour les rendre plus économiques ou plus rentables. Mais la culture vivante vit d’imprudence, et prospère dans
46 aisons d’être » ! C’est bien plutôt le fait de ne plus s’intéresser qu’au niveau de notre vie matérielle, de traiter la cult
11 1962, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’Europe est d’abord une culture (30 juin 1962)
47 acun connaît. Un fait de nature : l’Europe est le plus petit de tous les continents (4 % des terres du globe), et le plus pa
48 s les continents (4 % des terres du globe), et le plus pauvre en matières premières. Et un fait d’histoire : cette minuscule
49 des Européens, entendant par culture, au sens le plus large du terme, ce que l’esprit humain, le génie créateur dans tous l
50 er à la nature. L’Europe, c’est très peu de chose plus une culture. Quand on s’imagine que l’Europe, dont discutent aujourd’
51 s, et dans les tensions qui en naissent. D’autant plus nous sommes d’un canton, d’un pays, d’un climat religieux ou idéologi
52 s, d’un climat religieux ou idéologique, d’autant plus nous pouvons devenir de bons Européens. « D’autant plus nous connaiss
53 ous pouvons devenir de bons Européens. « D’autant plus nous connaissons les choses particulières, d’autant plus nous connais
54 us connaissons les choses particulières, d’autant plus nous connaissons Dieu », disait Spinoza. C’est là le vrai sens, et le
55 u de la construction européenne me semblent avoir plus de poids que les scrupules qui nous retiennent encore. Quand elle se
12 1963, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Universités américaines (12-13 janvier 1963)
56 fui les nazis est devenu le penseur religieux le plus influent de l’Amérique. C’est qu’il prône une théologie qu’on pourrai
57 jourd’hui l’intelligentsia religieuse du tiers le plus religieux de l’Occident. Ce sont trois noms européens. Les Européens
58 rope, toutes vos maisons se touchent, vous n’êtes plus jamais seuls. » Je lui ai dit qu’il exagérait, qu’il y avait encore e
59 dérable des écrivains et des artistes américains, plus des deux tiers sans doute (de Faulkner aux plus jeunes compositeurs)
60 , plus des deux tiers sans doute (de Faulkner aux plus jeunes compositeurs) vit ainsi, quelques mois par an ou en permanence
61 parler de sentiment, bien entendu, ça ne se fait plus , mais l’horizon de cet art poétique me paraît aussi sec et gris que l
62 nce d’un expert diplômé par l’un des collèges les plus « avancés » de l’Amérique. Pendant quatre ans, elles vivent ensemble
63 persés sur tout l’État. Ici, à Berkeley, ils sont plus de 25 000. Je vais y rencontrer une bonne trentaine de professeurs, e
64 ez-vous commence quelques secondes après, je n’ai plus le temps de m’inquiéter de rien. Tout occupé à satisfaire d’ardentes
65 ublie le New York Herald Tribune : on ne fait pas plus Européen.) Où sont les successeurs de l’Occident ? Je ne vois que des
66 s pleuvent : j’en reçois 42 par écrit. Rien n’est plus caractéristique de l’opinion actuelle des jeunes Américains. J’en rec
67 Américains. J’en recopie quelques exemples : « Le plus grand homme de notre temps était Gandhi. Pourquoi ne pas défendre nos
68 ches. Quarante-huit professeurs choisis parmi les plus brillants de tout le continent (il y a 3000 candidatures par an) comp
69 ferions sans nul doute un usage assez différent, plus philosophique au sens large. Mais encore faudrait-il le créer. Où son
13 1963, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’éloge, l’élan, l’amour, le monde ouvert à ceux qui s’ouvrent, cela existe… (2-3 février 1963)
70 lombay ou à Stratford sur l’Avon, est-ce vraiment plus facile à expliquer ? A-t-on vraiment de meilleures chances ? L’idée q
71 veticus dans le cas particulier, valdensis serait plus exact — cette idée m’est tellement étrangère que je crains de ne pouv
72 r exprimer ces thèmes rebattus ! Si cela ne donne plus rien, n’est-ce pas le signe qu’il serait temps de se tourner vers aut
14 1963, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Les mythes sommeillent… ils vont se réveiller [Entretien] (9-10 février 1963)
73 ceux qui a fait, avec simplicité, les prises les plus sensationnelles. Quelque chose m’inquiète, dis-je. L’Amour et l’Occi
74 très « raisonnables ». Les arts mêmes ne veulent plus exprimer la part instinctive de l’homme, ce que j’appelle son animism
75 t de donner forme à l’irrationnel, ils ne veulent plus être poètes, ils calculent, ils cherchent de façon purement intellect
76 la morale et de la hiérarchie mondaine. Il n’y a plus d’obstacles que les mythes puissent tenter de vaincre. Pardon ! Il s’
77 lémentaires ; de complexes ignorés, mais d’autant plus actifs… » N’accueillons pas sans reconnaissance l’homme capable de no
15 1964, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Il nous faut des hommes de synthèses (19-20 septembre 1964)
78 Le mythe de la tour de Babel me paraît l’un des plus vivants, des plus actuels, et aussi des plus angoissants de ceux que
79 our de Babel me paraît l’un des plus vivants, des plus actuels, et aussi des plus angoissants de ceux que nous a légués l’An
80 des plus vivants, des plus actuels, et aussi des plus angoissants de ceux que nous a légués l’Antiquité proche-orientale, s
81 iques de la culture d’Europe. L’interprétation la plus éclairante de ce mythe me paraît avoir été donnée par Dante en son Tr
82 d’idiomes différents divisant le genre humain. Et plus ils excellaient dans leur activité spéciale, plus ils parlaient en ja
83 plus ils excellaient dans leur activité spéciale, plus ils parlaient en jargon barbare (tanto rudius nunc et barbarius loquu
84 s données initiales « naturelles » de la vie, non plus (comme on le faisait il y a quelques siècles) pour répondre à des bes
85 es spécialisées et qui bientôt ne se comprendront plus , je veux dire l’Université et ses diverses facultés, et les subdivisi
86 , Dante a posé implicitement le problème beaucoup plus général de ce qui divise les hommes depuis l’aube des temps : les lan
87 e sur toute la terre. Les langues elles-mêmes, ce plus ancien symbole des divisions de l’humanité, s’interpénètrent, et cert
88 est proprement babélique, ne me paraît nulle part plus visible et plus facile à observer, hélas, que dans nos universités. T
89 abélique, ne me paraît nulle part plus visible et plus facile à observer, hélas, que dans nos universités. Tout le monde sai
90 la nouvelle culture mondiale. Mais qu’il n’y ait plus , ou presque plus, de langage commun, et que les buts finaux s’obscurc
91 ure mondiale. Mais qu’il n’y ait plus, ou presque plus , de langage commun, et que les buts finaux s’obscurcissent, il faut b
92 a veut dire aussi, très concrètement, qu’il n’y a plus d’Université aux deux sens primitifs de l’universitas, qui sont le se
93 hétique ou universalisée. Nos universités ne sont plus guère, en fait, que des agglomérats ou juxtapositions souvent fortuit
94 essionnelles et d’instituts de recherches n’ayant plus d’autres liens réels que ceux d’une administration en outre accablée
95 La juxtaposition de facultés étanches ne fait pas plus une université qu’une addition d’organes ne fait un corps vivant. Reg
96 ne fait un corps vivant. Regardons cela d’un peu plus près. Sur l’explosion des effectifs, nous disposons d’une grande rich
97 vant les grands cours.) L’explosion du savoir est plus difficile à chiffrer. Robert Oppenheimer et d’autres savants américai
98 ner normalement quand les informations ne peuvent plus être échangées entre les branches du savoir, ou entre les rameaux d’u
99 soit originelle soit finale, ne peuvent dès lors plus s’exercer. Un exemple précis illustrera ce point : Supposons que la t
100 urd’hui, lisant l’œuvre d’un physicien, ne serait plus en mesure de le juger comme l’Église jugea Galilée, parce que, tout s
101 résentants des disciplines diverses n’ont souvent plus guère en commun que des platitudes quotidiennes ou des préjugés mutue
102 seurs, ils l’ont seulement abandonnée, ne sachant plus s’expliquer les uns aux autres pour quelles fins ils l’avaient entrep
103 reprise. Mais l’Université, dans nos pays, paraît plus florissante que jamais : loin d’être abandonnée, elle attire une foul
104 ravailleurs et de curieux. L’industrie et l’État, plus que jamais, ont besoin d’elle. Si elle est devenue trop petite pour s
105 elles-mêmes, acceptant ainsi de n’être peut-être plus tout à fait vraies — mais tant pis, cela ne se sait pas encore ! Cett
106 e créer en harmonie, ou seulement des producteurs plus efficaces, c’est-à-dire bien spécialisés ? Ou enfin tout cela à la fo
107 t exemple, c’est que l’Europe de l’esprit ne peut plus se présenter devant le monde qu’elle a réveillé, dans le désordre spi
108 sous la double pression que j’ai dite : toujours plus de matières à enseigner à un nombre toujours plus grand d’étudiants e
109 plus de matières à enseigner à un nombre toujours plus grand d’étudiants et de futurs enseignants. Puisqu’on ne peut cherche
110 n, mais le pousser jusqu’à ce point où l’étude la plus exigeante d’une discipline particulière va déboucher sur des problème
111 parfois connexes mais souvent très distantes, ou plus vastes et plus englobantes. Dans bien des cas célèbres, c’est l’avant
112 es mais souvent très distantes, ou plus vastes et plus englobantes. Dans bien des cas célèbres, c’est l’avant-garde de la re
113 célèbres, c’est l’avant-garde de la recherche la plus hautement spécialisée qui s’est vue conduite par les nécessités inter
114 arge, pour jeter les bases d’une science beaucoup plus compréhensive. Et chacun sait que c’est en poussant l’exigence de l’a
115 t l’exigence de l’analyse jusqu’aux anomalies les plus fines, que les savants contemporains ont créé la science nucléaire :
116 dans mon souvenir dès l’adolescence : « D’autant plus nous connaissons les choses particulières, d’autant plus nous connais
117 us connaissons les choses particulières, d’autant plus nous connaissons Dieu. » Si je la transpose au domaine moins sublime
118 leurs spécialistes, c’est-à-dire ceux qui vont le plus loin dans l’analyse de certains cas particuliers, qui nous conduisent
119 certains cas particuliers, qui nous conduisent le plus sûrement au général ou tout au moins au seuil des synthèses nécessair
120 ons humaines, ses mesures, son utilité au sens le plus élevé du terme. Ce qu’il nous faut enfin, ce qui nous manque, ce sont
121 titatifs irréversibles, serait de multiplier sans plus tarder le nombre des établissements d’enseignement supérieur. D’une p
122 ’habitants d’un pays, de 1901 à 1960, ce sont les plus petits pays d’Europe qui occupent les cinq premiers rangs, soit dans
123 utriche, les Pays-Bas et la Suède, tandis que les plus grands pays comme les États-Unis et l’URSS viennent loin derrière, ou
124 rière, ou même en queue de liste. Je n’en dis pas plus sur ce point : dans les petits pays, tout est petit, y compris les un
125 roblème de l’explosion du savoir, dont je vous ai plus longuement entretenu, il me tarde de vous proposer des conclusions pl
126 enu, il me tarde de vous proposer des conclusions plus personnelles et plus précises, qui vous apparaîtront peut-être comme
127 ous proposer des conclusions plus personnelles et plus précises, qui vous apparaîtront peut-être comme un rêve, mais rien ne
128 adués, d’une part ; responsables des domaines les plus variés de la vie publique, économique et sociale, d’autre part. Condi
129 d’intégrer l’expérience acquise dans un ensemble plus compréhensif. Les activités intellectuelles de cette communauté peuve
130 es. J’entends par là : les sujets qu’il serait le plus malaisé de traiter dans le cadre de nos facultés classiques. Voici qu
131 ni en Europe, de chaires d’études européennes, ou plus précisément d’européologie. Certes, l’on étudie un peu partout le Mar
132 rrogance, à l’heure où elle s’interroge elle-même plus qu’elle n’a jamais fait dans son histoire. Cette liste de thèmes, vou
133 erait idéalement ce dont on parle un peu partout, plus ou moins bien, depuis 1957, date du traité de Rome instituant l’Eurat
134 seul possible. L’Europe, c’est très peu de chose plus une culture. Quatre pour cent des terres du globe multipliées par une
135 ure qui a fait le Monde, et qui doit aujourd’hui, plus que jamais, faire des hommes. 3. Je n’ignore pas les tentatives qu
136 mmerce des esprits supérieurs des disciplines les plus diverses à un très haut niveau de précision. Mais on peut craindre qu
16 1965, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Un écrivain suisse (20-21 mars 1965)
137 esprit de la cité et cosmopolitisme, et qui rend plus sensibles à l’oreille intérieure les arythmies annonciatrices d’accid
138 où l’homme complet devient un phénomène tellement plus important, tellement plus rare, tellement plus exemplaire pour l’huma
139 un phénomène tellement plus important, tellement plus rare, tellement plus exemplaire pour l’humanité à venir que le « dict
140 nt plus important, tellement plus rare, tellement plus exemplaire pour l’humanité à venir que le « dictateur… ». (Mais j’all
17 1966, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Stampa, vieux village… (15-16 janvier 1966)
141 illeurs, au Flore, chez Lipp, depuis vingt ans et plus qu’on se rencontrait, je ne l’avais jamais vu dans sa réalité et nous
142 irrésistible de bas en haut, rien à faire, c’est plus fort que moi… » Là-dessus des théories bien saugrenues, et nous somme
18 1966, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). André Breton à New York (8-9 octobre 1966)
143 selon le journal que je tenais alors.) Deux jours plus tôt, je l’avais rencontré à l’Office of War Information, où je venais
144 dans la vénération de l’artisan lui semblait des plus exaltants. Or, il n’est rien de commun aux deux doctrines hors le gra
145 et le disciple flatté hier encore au-delà de ses plus folles espérances, s’en allait subitement dégonflé. (Combien de poète
146 llait subitement dégonflé. (Combien de poètes, et plus encore de peintres, n’ont jamais pu vraiment s’approuver dans leur cœ
147 ton ne les avait pas admis et célébrés !) J’ai vu plus d’une scène de ce genre aux réunions du groupe, d’ailleurs variable e
148 nt à grands pas dans son studio : « L’Européen le plus moderne, c’est vous pape Pie X ! », criait-il en déclamant Zone. Ce p
19 1966, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Jacques Chenevière ou la précision des sentiments (22-23 octobre 1966)
149 cteur. Je sais bien les images que je n’oublierai plus , que j’aimerais évoquer ici, mais beaucoup ne sont pas de celles que
150 cette vision. Je rappellerai donc quelques scènes plus faciles à identifier historiquement. La création de l’Agence des pris
151 ins jours où l’Agence recevra 40 000 documents !) Plus de mille volontaires travaillent bientôt. Un jour on annonce à Chenev
152 de dos, était arrêté devant la table officielle. Plus du tout cambré, il piquait des raisins avec une surprenante prestesse
153 mile Henriot, Edmond Jaloux, Valéry Larbaud ; et, plus lointains, quelques aînés, René Boylesve, Anna de Noailles, Marcel Pr
154 le et vraie princesse — est l’un des épisodes les plus proustiens du livre. Mais voici beaucoup mieux encore dans cette vein
155 ent des robes que leur composait Worth trente ans plus tôt pour un bal de la Cour (« Avouez que nous étions un peu rivales… 
156 on de guêtre, et les ellipses un peu nippones des plus récents recueils de Jacques Chardonne, voici un art qui exprime son t
157 hardonne, voici un art qui exprime son temps avec plus de tendresse, de scrupules et d’humour, et qui, pour moins griffer, d
20 1967, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). J. Robert Oppenheimer (25 février 1967)
158 ainsi l’histoire du Nouveau Monde par un éclat «  plus clair que mille soleils », cet homme était d’Europe par les mesures e
159 n de représenter parmi nous quelque chose de bien plus ancien. Parfois, en l’écoutant, en le voyant de près, méditatif, je s
160 murer, avec un demi-sourire : « Peut-être suis-je plus chrétien que quiconque… Il faudra bien que je vous l’explique quand n
161 ns seuls. » C’était il y a deux ans, je ne devais plus le revoir. Il aimait citer la Bhagavad-Gita, qu’il lisait en sanscrit
21 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Entretien avec Denis de Rougemont (6-7 avril 1968)
162 constitue, actuellement, l’un des événements les plus importants de la vie littéraire. Pour l’élaboration de ce dense recue
163 fférence, je dirai que l’on trouvait, chez Esprit plus de méfiance pour les réalités scientifiques et techniques, qui nous i
164 ’évolution d’une sensibilité européenne, beaucoup plus que des positions idéologiques. Cette sensibilité est assez fréquente
22 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Il faut réinventer l’Université (29 juin 1968)
165 s thèses des réflexions parfois anciennes5 sur le plus actuel des sujets. 1. Qu’est-ce que l’Université ? À sa naissance, au
166 ot que je viens de définir, l’Université n’existe plus . Ce qu’on persiste à décorer de ce nom n’est que la juxtaposition d’u
167 des professeurs ou des pasteurs. Ces écoles n’ont plus en commun que leur location dans une même ville, leurs services admin
168 nancière d’un même État. À part cela, elles n’ont plus rien à se dire, ni au fond rien à faire ensemble. 3. L’Université au
169 on. Dans l’un, on poussera les spécialisations au plus haut degré pour chaque discipline ; dans l’autre, on se livrera à une
170 t du même coup d’être une Université, et n’aurait plus qu’à disparaître. 17. Une Université digne du nom, dont le rôle serai
23 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’écrivain et l’événement (7-8 septembre 1968)
171 e le ludion) dans la mesure où il la refuse (bien plus radicalement que le contestateur) mais s’il la juge et la refuse, c’e
172 pression de modes de sentir qui donnent « un sens plus pur aux mots de la tribu », et instaurent ou restaurent une communaut
24 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Vers l’Europe des régions [Entretien]
173 z vite pour la France sur une dizaine de régions, plus Paris. Notre idée de fédéralistes européens est que ces régions, défi
174 — quoique cela soit moins sûr. Mais le fait de ne plus être maîtres de notre destinée économique entraînerait une quantité d
175 portante littérature en France qui est le pays le plus concerné par la centralisation, grand nombre de jeunes sociologues et
176 Elles constitueront de proche en proche un tissu plus solide que leurs liens avec les États-nations ; ceux-ci peu à peu tom
177 rselle : « Désormais, disait saint Paul, il n’y a plus ni Juifs ni Grecs. » Cette responsabilité de l’Europe s’oppose aux ra
178 erres d’extermination de races. Les problèmes les plus importants sont à la racine d’ordre philosophique ou religieux. Il s’
25 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Jean Paulhan (19-20 octobre 1968)
179 sser cette porte ? Le jour où moi, je ne sentirai plus cela, je me ferai honte. » Posons ces deux phrases en couronne sur le
180 cet emploi ce qu’il faut appeler du génie. Et le plus libéral qu’on puisse imaginer ! La presse, depuis vingt ans, s’obstin
181 ci devant Paulhan : comme il est grand ! C’est le plus grand écrivain que j’aie jamais connu : 1 m 90 je pense, larges épaul
182 d’honnêtes gens. (Ils le disaient du moins.) Les plus modestes de nous attendent une religion, une morale, et le sens de la
183 imisme. Il se peut que les hommes soient devenus plus exigeants. Il se peut aussi que les Lettres soient devenues moins don
26 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Témoignage sur Bernard Barbey (7-8 février 1970)
184 sais tout ce qui paraissait aux deux enseignes du plus sûr prestige, en cette haute époque littéraire : les Éditions de la N
185 autour de ces êtres dont la détresse est d’autant plus cruelle qu’elle est contenue sous des dehors trop polis. Une fois fer
186 son intrigue et la justesse de l’analyse pour ne plus évoquer que des visions où se condense le sentiment du récit. Dans Le
187 bassadeur de France, d’un général, et de l’un des plus jeunes élus de l’Académie. Mais là n’était pas son souci ! Et il nous
27 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). La cité européenne (18-19 avril 1970)
188 coopère, et de la lutte des contraires procède la plus belle harmonie. » ⁂ De ce temps jusqu’au nôtre, tout concourt à nourr
189 in, au culte du succès le sens du sacrifice. Bien plus , il porte la contradiction au cœur de l’être, et la traduit dans l’én
190 et en structures variées à l’infini, mais dont la plus fréquente, de très loin, est le couple d’antinomies inséparables : au
191 conteste ? On ne changera pas cela, ce ne serait plus l’Europe. Le goût furieux de différer, par lequel nous nous ressemblo
28 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’Europe et le sens de la vie (25-26 avril 1970)
192 défi que l’Histoire nous pose dans les termes les plus précis et sans échappatoire possible désormais : s’unir, au-delà de n
193 lle qu’une union fédérale. Ce qui paraît beaucoup plus difficile à expliquer, c’est que rien n’ait encore été fait dans ce s
194 rdire toute allégeance des citoyens à des entités plus petites (comme les régions) ou plus vastes (comme une fédération cont
195 à des entités plus petites (comme les régions) ou plus vastes (comme une fédération continentale). À l’intérieur de ses fron
196 tions sacralisés, entre une nécessité humaine des plus concrètes et le culte prolongé d’un mythe, il faut choisir. Pour la p
197 , on se bat pour le contrôle de zones d’influence plus idéologiques que commerciales (voir le Vietnam) et l’on travaille pou
198 oissantes sur le sens même de la vie… D’une façon plus précise, en Europe, il nous faut décider si notre union aura pour but
199 à la Cité européenne la liberté, c’est-à-dire les plus grandes possibilités d’épanouissement des personnes, de participation
200 erté. Il faut adopter sans délai les méthodes les plus propres à réduire l’obstruction des stato-nationalismes, et se consac
201 s, leurs dimensions et celles de la communauté la plus apte à les administrer. En un mot, il faut appliquer la méthode du fé
202 e, la paix, la liberté — étant manières de parler plus ou moins nobles, ou pure et simple captatio démagogique. Mais je vois
203 L’État n’est pas un dieu, ce n’est qu’un appareil plus ou moins efficace, qui doit être mis au service des citoyens et de le
204 e ses travaux, elle ajouterait l’étude on ne peut plus positive de la renaissance des régions. Il faut défaire et dépasser l
205 resque comblés à cet égard. Ce qui leur manque le plus durement, c’est un but transcendant, c’est un sens de la vie, mainten
206 un sens de la vie, maintenant que la guerre n’est plus leur exutoire, l’alibi des raisons de vivre inexistantes. La réponse
207 la ! Une Europe qui ne sera pas nécessairement la plus puissante ou la plus riche, mais bien ce coin de la planète indispens
208 e sera pas nécessairement la plus puissante ou la plus riche, mais bien ce coin de la planète indispensable au monde de dema
209 ommes de toutes races pourront trouver non pas le plus de bonheur, peut-être, mais le plus de saveur, le plus de sens à la v
210 er non pas le plus de bonheur, peut-être, mais le plus de saveur, le plus de sens à la vie. at. Rougemont Denis de, « Le
211 de bonheur, peut-être, mais le plus de saveur, le plus de sens à la vie. at. Rougemont Denis de, « Le discours de l’Unive
29 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Une réflexion sur le mode de vie plutôt que sur le niveau de vie (2 juin 1970)
212 rangers sont venus chez eux depuis des siècles en plus grand nombre relatif que partout ailleurs, touristes, convalescents,
213 eux, gagner vite et rentrer, pour nous, produire plus grâce à eux et les renvoyer au plus vite. Il semblerait que tout le m
214 ous, produire plus grâce à eux et les renvoyer au plus vite. Il semblerait que tout le monde « gagne » à ce jeu : l’industri
215 lui-même : car dans une Europe intégrée, il n’y a plus « d’économie suisse », il y a seulement une économie européenne. Mais
216 des hommes suivent leurs coutumes et leurs rêves plus que l’argent. (J’ai là-dessus quelques statistiques.) Quelle est l
217 ectif qu’a déclenché le député zurichois sera des plus utiles aux Suisses s’il les amène à se poser — bien au-delà du 7 juin
218 ogiques notamment ? — Le « niveau de vie » est-il plus important que le mode de vie ? — La philanthropie qu’invoquent à just
219 présence des travailleurs étrangers nous coûtait plus qu’elle ne rapporte ? — La pire menace contre notre mode de vie suiss
220 ion de notre environnement au nom de valeurs bien plus matérialistes que celles des marxistes redoutés ou des Américains env
30 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Le testament de Tristan (14-15 novembre 1970)
221 e national contre les réalités du monde naissant. Plus chevalier que militaire, plus efficace à lui tout seul par la passion
222 du monde naissant. Plus chevalier que militaire, plus efficace à lui tout seul par la passion et le mépris que tous les aut
223 , c’est la France, et il est près de le dire dans plus d’une page de ses Mémoires, et pas seulement dans ces célèbres premiè
224 défaut. Entre la France et lui, quand il était le plus fort — Tristan plus fort que le roi Marc —, n’a-t-il pas déposé une é
225 nce et lui, quand il était le plus fort — Tristan plus fort que le roi Marc —, n’a-t-il pas déposé une épée symbolique ? » J
31 1971, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Pourquoi j’écris (30-31 janvier 1971)
226 ne continue d’agir dans mes écrits, mais il n’est plus seul discernable, tout mêlé qu’il se trouve à des courants violents c
227 ’elle devrait être une autre pour que je n’y sois plus seulement un moi contre elle, mais que [je] m’y perde et m’y donne. Q
32 1971, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Au défi de l’Europe, la Suisse (31 juillet-1er août 1971)
228 à leurs yeux notre image ? Ils nous renvoient le plus souvent celle de nos erreurs sur nous-mêmes. Tel ce professeur au Col
229 que vingt-cinq États nationaux du continent, tous plus souverains les uns que les autres. La Suisse est une authentique fédé
230 formule d’union en fécondant des unions toujours plus nombreuses ? Ceux qui ont peur que la Suisse se perde dans une Europe
231 notre raison d’être, ne serait-ce pas le sort le plus beau que nous puissions souhaiter en tant que Suisse ? Dans l’Europe
232 savoir, et c’est ce qui nous inquiète. S’il n’y a plus de frontières tangibles, plus de douaniers, où sera la Suisse, gémiss
233 nquiète. S’il n’y a plus de frontières tangibles, plus de douaniers, où sera la Suisse, gémissent nos « patriotes » désorien
33 1971, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Une dimension nouvelle (11-12 septembre 1971)
234 dimension nouvelle (11-12 septembre 1971)bb À plus d’une reprise, l’occasion d’exprimer mon admiration pour « C. J. B. »
235 tout me faisait craindre qu’il fût de nature — si plus tôt exprimé, sans précaution — à desservir la bonne réputation de not
236 s un pays égalitaire. Aujourd’hui je ne reculerai plus , les jeux sont faits et sa gloire établie. Du prince en soi, archétyp
237 faut d’arbitraire dans les jugements, lucide avec plus de mélancolie que de cynisme, plus de sensibilité aux êtres qu’aux id
238 s, lucide avec plus de mélancolie que de cynisme, plus de sensibilité aux êtres qu’aux idées et aux situations qu’aux systèm
239 joute à notre Suisse la dimension qui manquait le plus à ce pays, celle que j’aime à nommer la dimension princière. bb. R
34 1972, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Il faut dénationaliser l’enseignement [Entretien] (8 décembre 1972)
240 mépris à l’égard des instituteurs. Or rien n’est plus faux : j’en veux au système scolaire, dont les instituteurs sont vict
241 ue a été jusqu’à présent le moyen de formation le plus fort. Elle a prétendu à un monopole de l’éducation, contre l’Église e
242  ». Dans le second, il faudra bien que l’élève le plus rapide attende que le plus lent de son groupe le rejoigne. Comment ré
243 ra bien que l’élève le plus rapide attende que le plus lent de son groupe le rejoigne. Comment résoudre cette alternative ?
244 ative ? D’abord — et c’est à mes yeux la chose la plus importante — il faut interdire la phrase : « Ici, tous doivent faire
245 avoir à souffrir de travailler avec des camarades plus faibles. Au contraire : en les aidant, ils apprendraient d’autant mie
246 ai vu des exemples très proches : aux États-Unis. Plus d’autorité du maître Il se forme spontanément des groupes, autour d’u
247 es élèves rapides et les élèves lents ensemble le plus longtemps possible, tandis qu’à droite on donnera la priorité à l’ind
248 une dizaine d’années, nous essayons de toucher le plus grand nombre possible d’enseignants, du degré secondaire surtout : ce
249 10. « … une classe unique, les aînés aidant les plus jeunes à apprendre à lire, à compter, à écrire en calligraphie, à par
35 1972, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Merveilleux Lavaux (23-24-25 décembre 1972)
250 vociférant (la TV l’a fait voir), de la haine la plus injuste — ou l’adhésion d’une ferveur déconcertante. Je voudrais essa
251 e donne l’indignation active. Lavaux est beaucoup plus défiguré que les autres vignobles de La Côte, de Begnins à Vufflens p
252 egnins à Vufflens par exemple. On y voit beaucoup plus de maisons neuves et laides, beaucoup plus de routes, de viaducs et d
253 aucoup plus de maisons neuves et laides, beaucoup plus de routes, de viaducs et d’énormes tranchées bétonnées, beaucoup plus
254 iaducs et d’énormes tranchées bétonnées, beaucoup plus d’autos, de camions, de garages, de stations d’essence au service de
36 1984, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Philosophie et énergie nucléaire : une mise au point (28 juin 1984)
255 e place, au mois de juin 1958, il y a donc un peu plus de vingt ans, devant le premier congrès de l’Union internationale des
256 réparait mal à venir vous parler ce matin. J’irai plus loin qu’eux. Je pense que ces déclarations, si je les répétais aujour
257 euse. Il embrouille tout, décidément, et beaucoup plus encore qu’on ne le croirait : car l’expression « exploitée de façon q