1
s livres nous apportent chaque jour des jugements
plus
massifs sur l’hitlérisme et sur ses causes. On voudrait rappeler qu’e
2
tent à Luther, d’autres s’en vont chercher encore
plus
loin les racines de l’hitlérisme. M. Edmond Jaloux les trouve, pour s
3
nse de mentionner des causes prochaines, beaucoup
plus
claires, solides et convaincantes. Ces causes sont, de toute évidence
4
itre de « rempart » contre Staline… Tout cela est
plus
gênant à alléguer que Luther et les vieux Germains, parce que dans to
5
i dans Paris. Il y entre, en effet, mais ce n’est
plus
Paris. Et telle est sa défaite irrémédiable devant l’esprit, devant l
6
f de guerre qui traverse aujourd’hui ces rues les
plus
émouvantes du monde : Il ne les connaîtra jamais. Il ne verra que d’a
7
qu’on ne peut conquérir par la force, et qui vaut
plus
, insondablement plus que tout ce que peuvent rafler dans le monde ent
8
ir par la force, et qui vaut plus, insondablement
plus
que tout ce que peuvent rafler dans le monde entier les servants des
9
ère, de sagesse, dont le visage de cette capitale
plus
douce et plus fière qu’aucune autre portait les traces pacifiées. N’i
10
e, dont le visage de cette capitale plus douce et
plus
fière qu’aucune autre portait les traces pacifiées. N’importe quel ba
11
le fracas du néant mécanique. Jusqu’au jour bien
plus
terrifiant que le jour de la pire vengeance où, s’arrêtant enfin, ils
12
forme d’un gratte-ciel couché. C’est la ville la
plus
simple du monde. Douze avenues parallèles, dans le sens de la longueu
13
entourent l’île, s’étendent sur des espaces bien
plus
vastes, îles et plaines reliées par un immense réseau de ponts, de tu
14
ostrades surélevées. Personne ne m’avait dit, non
plus
, que New York est une ville alpestre. Je l’ai senti le premier soir,
15
pées, c’est un climat que je connais. Mais il y a
plus
. Il y a le sol qui est alpestre dans sa profondeur. À Central Park, a
16
la moitié de l’île, et la moraine s’étendait bien
plus
avant. Voici l’un des secrets de la démesure de Manhattan : seules ce
17
laqués sur les façades et dans les vestibules des
plus
riches buildings, reliques scellées d’une antiquité souterraine. Bien
18
nt rejoint les terres du Pacifique. On ne pouvait
plus
rien ajouter aux plus hauts gratte-ciel de New York, à ces grandiloqu
19
du Pacifique. On ne pouvait plus rien ajouter aux
plus
hauts gratte-ciel de New York, à ces grandiloquents témoins de la cri
20
sur les routes écartées, d’une ferme au marché le
plus
proche. Nulle part au monde la vie n’apparaît si discrète, si pacifiq
21
ait lourd et doux, le goudron de la route sentait
plus
fort que les champs de roses, et des nuages noirs traînaient sur les
22
la foule qui la peuple et que je ne reconnaissais
plus
: des visages sans gaieté, des corps petits, comme affaissés… Un vrai
23
tte année ! C’est beaucoup à la fois. Vous n’êtes
plus
l’intellectuel en chômage… Au contraire, je vais maintenant pouvoir m
24
que ces derniers, quoi qu’on dise, sont beaucoup
plus
« sérieux ». L’Amérique est du reste un pays si vaste, si mélangé et
25
ntinent grâce à l’éloignement, il faudrait que le
plus
grand nombre possible d’Européens eussent l’occasion de quitter leur
26
ptions, les bons auteurs américains sont beaucoup
plus
connus en Europe qu’en Amérique. Ce qui est tout à notre honneur ! L’
27
r Oltramare. Vous n’y comprenez rien ? Ni moi non
plus
. C’est que ce raisonnement n’en est pas un, mais combine deux absurdi
28
en main, selon votre conscience de citoyens de la
plus
vieille démocratie du monde. Jugez donc ! et dites avec moi que nous
29
rrir une littérature. Nous avons peut-être un peu
plus
que bien d’autres provinces françaises : milieu intellectuel très den
30
ition normale du « bon écrivain » (j’entends : la
plus
fréquente et la plus bénéfique à la fois) n’est pas précisément de vi
31
n écrivain » (j’entends : la plus fréquente et la
plus
bénéfique à la fois) n’est pas précisément de vivre et de créer loin
32
t. Ils n’ont pas encore vu qu’on ne leur laissera
plus
le temps d’être prudents. Trop tard, dites-vous. « L’Europe n’existe
33
dents. Trop tard, dites-vous. « L’Europe n’existe
plus
». Les Russes et les Américains vont lui régler son compte, si ce n’e
34
is dans ce presque il y a tout notre espoir, bien
plus
, il y a le ressort de notre action. Je voudrais vous montrer que ce p
35
era simple, le voici : Si notre Europe n’existait
plus
, si c’était vrai, vous ne pourriez plus même le dire, et cela pour de
36
’existait plus, si c’était vrai, vous ne pourriez
plus
même le dire, et cela pour des raisons que vous avez bien connues… Or
37
rler nous est encore laissé, mais c’est qu’il n’a
plus
d’importance. La possibilité d’agir nous est ôtée. » Venez donc à Lau
38
e fer, nous sommes 300 millions : c’est deux fois
plus
que l’Amérique, autant que la Russie et tous ses satellites. Sur ces
39
raie. Cher ami, vous avez quelques raisons d’être
plus
pessimiste que d’autres. Tous ceux qui ont lu votre livre l’ont senti
40
oici dans le temps de l’Avent, dans les nuits les
plus
longues de l’année. Cherchons ensemble à distinguer les signes. Les M
41
i possible officielle, de nos particularismes les
plus
désuets. Il voudrait que chacune de nos cités se suffise à elle-même
42
ue de reconnaître que cela n’est pas possible, en
plus
d’un cas, il pousse à préférer des solutions médiocres, mais « bien d
43
talie, en Flandres ou en Bourgogne, étaient alors
plus
petites que nos villes romandes actuelles. Elles sont tout de même de
44
es activités dont ils s’occupent, pour les rendre
plus
économiques ou plus rentables. Mais la culture vivante vit d’impruden
45
s s’occupent, pour les rendre plus économiques ou
plus
rentables. Mais la culture vivante vit d’imprudence, et prospère dans
46
aisons d’être » ! C’est bien plutôt le fait de ne
plus
s’intéresser qu’au niveau de notre vie matérielle, de traiter la cult
47
acun connaît. Un fait de nature : l’Europe est le
plus
petit de tous les continents (4 % des terres du globe), et le plus pa
48
s les continents (4 % des terres du globe), et le
plus
pauvre en matières premières. Et un fait d’histoire : cette minuscule
49
des Européens, entendant par culture, au sens le
plus
large du terme, ce que l’esprit humain, le génie créateur dans tous l
50
er à la nature. L’Europe, c’est très peu de chose
plus
une culture. Quand on s’imagine que l’Europe, dont discutent aujourd’
51
s, et dans les tensions qui en naissent. D’autant
plus
nous sommes d’un canton, d’un pays, d’un climat religieux ou idéologi
52
s, d’un climat religieux ou idéologique, d’autant
plus
nous pouvons devenir de bons Européens. « D’autant plus nous connaiss
53
ous pouvons devenir de bons Européens. « D’autant
plus
nous connaissons les choses particulières, d’autant plus nous connais
54
us connaissons les choses particulières, d’autant
plus
nous connaissons Dieu », disait Spinoza. C’est là le vrai sens, et le
55
u de la construction européenne me semblent avoir
plus
de poids que les scrupules qui nous retiennent encore. Quand elle se
56
fui les nazis est devenu le penseur religieux le
plus
influent de l’Amérique. C’est qu’il prône une théologie qu’on pourrai
57
jourd’hui l’intelligentsia religieuse du tiers le
plus
religieux de l’Occident. Ce sont trois noms européens. Les Européens
58
rope, toutes vos maisons se touchent, vous n’êtes
plus
jamais seuls. » Je lui ai dit qu’il exagérait, qu’il y avait encore e
59
dérable des écrivains et des artistes américains,
plus
des deux tiers sans doute (de Faulkner aux plus jeunes compositeurs)
60
, plus des deux tiers sans doute (de Faulkner aux
plus
jeunes compositeurs) vit ainsi, quelques mois par an ou en permanence
61
parler de sentiment, bien entendu, ça ne se fait
plus
, mais l’horizon de cet art poétique me paraît aussi sec et gris que l
62
nce d’un expert diplômé par l’un des collèges les
plus
« avancés » de l’Amérique. Pendant quatre ans, elles vivent ensemble
63
persés sur tout l’État. Ici, à Berkeley, ils sont
plus
de 25 000. Je vais y rencontrer une bonne trentaine de professeurs, e
64
ez-vous commence quelques secondes après, je n’ai
plus
le temps de m’inquiéter de rien. Tout occupé à satisfaire d’ardentes
65
ublie le New York Herald Tribune : on ne fait pas
plus
Européen.) Où sont les successeurs de l’Occident ? Je ne vois que des
66
s pleuvent : j’en reçois 42 par écrit. Rien n’est
plus
caractéristique de l’opinion actuelle des jeunes Américains. J’en rec
67
Américains. J’en recopie quelques exemples : « Le
plus
grand homme de notre temps était Gandhi. Pourquoi ne pas défendre nos
68
ches. Quarante-huit professeurs choisis parmi les
plus
brillants de tout le continent (il y a 3000 candidatures par an) comp
69
ferions sans nul doute un usage assez différent,
plus
philosophique au sens large. Mais encore faudrait-il le créer. Où son
70
lombay ou à Stratford sur l’Avon, est-ce vraiment
plus
facile à expliquer ? A-t-on vraiment de meilleures chances ? L’idée q
71
veticus dans le cas particulier, valdensis serait
plus
exact — cette idée m’est tellement étrangère que je crains de ne pouv
72
r exprimer ces thèmes rebattus ! Si cela ne donne
plus
rien, n’est-ce pas le signe qu’il serait temps de se tourner vers aut
73
ceux qui a fait, avec simplicité, les prises les
plus
sensationnelles. Quelque chose m’inquiète, dis-je. L’Amour et l’Occi
74
très « raisonnables ». Les arts mêmes ne veulent
plus
exprimer la part instinctive de l’homme, ce que j’appelle son animism
75
t de donner forme à l’irrationnel, ils ne veulent
plus
être poètes, ils calculent, ils cherchent de façon purement intellect
76
la morale et de la hiérarchie mondaine. Il n’y a
plus
d’obstacles que les mythes puissent tenter de vaincre. Pardon ! Il s’
77
lémentaires ; de complexes ignorés, mais d’autant
plus
actifs… » N’accueillons pas sans reconnaissance l’homme capable de no
78
Le mythe de la tour de Babel me paraît l’un des
plus
vivants, des plus actuels, et aussi des plus angoissants de ceux que
79
our de Babel me paraît l’un des plus vivants, des
plus
actuels, et aussi des plus angoissants de ceux que nous a légués l’An
80
des plus vivants, des plus actuels, et aussi des
plus
angoissants de ceux que nous a légués l’Antiquité proche-orientale, s
81
iques de la culture d’Europe. L’interprétation la
plus
éclairante de ce mythe me paraît avoir été donnée par Dante en son Tr
82
d’idiomes différents divisant le genre humain. Et
plus
ils excellaient dans leur activité spéciale, plus ils parlaient en ja
83
plus ils excellaient dans leur activité spéciale,
plus
ils parlaient en jargon barbare (tanto rudius nunc et barbarius loquu
84
s données initiales « naturelles » de la vie, non
plus
(comme on le faisait il y a quelques siècles) pour répondre à des bes
85
es spécialisées et qui bientôt ne se comprendront
plus
, je veux dire l’Université et ses diverses facultés, et les subdivisi
86
, Dante a posé implicitement le problème beaucoup
plus
général de ce qui divise les hommes depuis l’aube des temps : les lan
87
e sur toute la terre. Les langues elles-mêmes, ce
plus
ancien symbole des divisions de l’humanité, s’interpénètrent, et cert
88
est proprement babélique, ne me paraît nulle part
plus
visible et plus facile à observer, hélas, que dans nos universités. T
89
abélique, ne me paraît nulle part plus visible et
plus
facile à observer, hélas, que dans nos universités. Tout le monde sai
90
la nouvelle culture mondiale. Mais qu’il n’y ait
plus
, ou presque plus, de langage commun, et que les buts finaux s’obscurc
91
ure mondiale. Mais qu’il n’y ait plus, ou presque
plus
, de langage commun, et que les buts finaux s’obscurcissent, il faut b
92
a veut dire aussi, très concrètement, qu’il n’y a
plus
d’Université aux deux sens primitifs de l’universitas, qui sont le se
93
hétique ou universalisée. Nos universités ne sont
plus
guère, en fait, que des agglomérats ou juxtapositions souvent fortuit
94
essionnelles et d’instituts de recherches n’ayant
plus
d’autres liens réels que ceux d’une administration en outre accablée
95
La juxtaposition de facultés étanches ne fait pas
plus
une université qu’une addition d’organes ne fait un corps vivant. Reg
96
ne fait un corps vivant. Regardons cela d’un peu
plus
près. Sur l’explosion des effectifs, nous disposons d’une grande rich
97
vant les grands cours.) L’explosion du savoir est
plus
difficile à chiffrer. Robert Oppenheimer et d’autres savants américai
98
ner normalement quand les informations ne peuvent
plus
être échangées entre les branches du savoir, ou entre les rameaux d’u
99
soit originelle soit finale, ne peuvent dès lors
plus
s’exercer. Un exemple précis illustrera ce point : Supposons que la t
100
urd’hui, lisant l’œuvre d’un physicien, ne serait
plus
en mesure de le juger comme l’Église jugea Galilée, parce que, tout s
101
résentants des disciplines diverses n’ont souvent
plus
guère en commun que des platitudes quotidiennes ou des préjugés mutue
102
seurs, ils l’ont seulement abandonnée, ne sachant
plus
s’expliquer les uns aux autres pour quelles fins ils l’avaient entrep
103
reprise. Mais l’Université, dans nos pays, paraît
plus
florissante que jamais : loin d’être abandonnée, elle attire une foul
104
ravailleurs et de curieux. L’industrie et l’État,
plus
que jamais, ont besoin d’elle. Si elle est devenue trop petite pour s
105
elles-mêmes, acceptant ainsi de n’être peut-être
plus
tout à fait vraies — mais tant pis, cela ne se sait pas encore ! Cett
106
e créer en harmonie, ou seulement des producteurs
plus
efficaces, c’est-à-dire bien spécialisés ? Ou enfin tout cela à la fo
107
t exemple, c’est que l’Europe de l’esprit ne peut
plus
se présenter devant le monde qu’elle a réveillé, dans le désordre spi
108
sous la double pression que j’ai dite : toujours
plus
de matières à enseigner à un nombre toujours plus grand d’étudiants e
109
plus de matières à enseigner à un nombre toujours
plus
grand d’étudiants et de futurs enseignants. Puisqu’on ne peut cherche
110
n, mais le pousser jusqu’à ce point où l’étude la
plus
exigeante d’une discipline particulière va déboucher sur des problème
111
parfois connexes mais souvent très distantes, ou
plus
vastes et plus englobantes. Dans bien des cas célèbres, c’est l’avant
112
es mais souvent très distantes, ou plus vastes et
plus
englobantes. Dans bien des cas célèbres, c’est l’avant-garde de la re
113
célèbres, c’est l’avant-garde de la recherche la
plus
hautement spécialisée qui s’est vue conduite par les nécessités inter
114
arge, pour jeter les bases d’une science beaucoup
plus
compréhensive. Et chacun sait que c’est en poussant l’exigence de l’a
115
t l’exigence de l’analyse jusqu’aux anomalies les
plus
fines, que les savants contemporains ont créé la science nucléaire :
116
dans mon souvenir dès l’adolescence : « D’autant
plus
nous connaissons les choses particulières, d’autant plus nous connais
117
us connaissons les choses particulières, d’autant
plus
nous connaissons Dieu. » Si je la transpose au domaine moins sublime
118
leurs spécialistes, c’est-à-dire ceux qui vont le
plus
loin dans l’analyse de certains cas particuliers, qui nous conduisent
119
certains cas particuliers, qui nous conduisent le
plus
sûrement au général ou tout au moins au seuil des synthèses nécessair
120
ons humaines, ses mesures, son utilité au sens le
plus
élevé du terme. Ce qu’il nous faut enfin, ce qui nous manque, ce sont
121
titatifs irréversibles, serait de multiplier sans
plus
tarder le nombre des établissements d’enseignement supérieur. D’une p
122
’habitants d’un pays, de 1901 à 1960, ce sont les
plus
petits pays d’Europe qui occupent les cinq premiers rangs, soit dans
123
utriche, les Pays-Bas et la Suède, tandis que les
plus
grands pays comme les États-Unis et l’URSS viennent loin derrière, ou
124
rière, ou même en queue de liste. Je n’en dis pas
plus
sur ce point : dans les petits pays, tout est petit, y compris les un
125
roblème de l’explosion du savoir, dont je vous ai
plus
longuement entretenu, il me tarde de vous proposer des conclusions pl
126
enu, il me tarde de vous proposer des conclusions
plus
personnelles et plus précises, qui vous apparaîtront peut-être comme
127
ous proposer des conclusions plus personnelles et
plus
précises, qui vous apparaîtront peut-être comme un rêve, mais rien ne
128
adués, d’une part ; responsables des domaines les
plus
variés de la vie publique, économique et sociale, d’autre part. Condi
129
d’intégrer l’expérience acquise dans un ensemble
plus
compréhensif. Les activités intellectuelles de cette communauté peuve
130
es. J’entends par là : les sujets qu’il serait le
plus
malaisé de traiter dans le cadre de nos facultés classiques. Voici qu
131
ni en Europe, de chaires d’études européennes, ou
plus
précisément d’européologie. Certes, l’on étudie un peu partout le Mar
132
rrogance, à l’heure où elle s’interroge elle-même
plus
qu’elle n’a jamais fait dans son histoire. Cette liste de thèmes, vou
133
erait idéalement ce dont on parle un peu partout,
plus
ou moins bien, depuis 1957, date du traité de Rome instituant l’Eurat
134
seul possible. L’Europe, c’est très peu de chose
plus
une culture. Quatre pour cent des terres du globe multipliées par une
135
ure qui a fait le Monde, et qui doit aujourd’hui,
plus
que jamais, faire des hommes. 3. Je n’ignore pas les tentatives qu
136
mmerce des esprits supérieurs des disciplines les
plus
diverses à un très haut niveau de précision. Mais on peut craindre qu
137
esprit de la cité et cosmopolitisme, et qui rend
plus
sensibles à l’oreille intérieure les arythmies annonciatrices d’accid
138
où l’homme complet devient un phénomène tellement
plus
important, tellement plus rare, tellement plus exemplaire pour l’huma
139
un phénomène tellement plus important, tellement
plus
rare, tellement plus exemplaire pour l’humanité à venir que le « dict
140
nt plus important, tellement plus rare, tellement
plus
exemplaire pour l’humanité à venir que le « dictateur… ». (Mais j’all
141
illeurs, au Flore, chez Lipp, depuis vingt ans et
plus
qu’on se rencontrait, je ne l’avais jamais vu dans sa réalité et nous
142
irrésistible de bas en haut, rien à faire, c’est
plus
fort que moi… » Là-dessus des théories bien saugrenues, et nous somme
143
selon le journal que je tenais alors.) Deux jours
plus
tôt, je l’avais rencontré à l’Office of War Information, où je venais
144
dans la vénération de l’artisan lui semblait des
plus
exaltants. Or, il n’est rien de commun aux deux doctrines hors le gra
145
et le disciple flatté hier encore au-delà de ses
plus
folles espérances, s’en allait subitement dégonflé. (Combien de poète
146
llait subitement dégonflé. (Combien de poètes, et
plus
encore de peintres, n’ont jamais pu vraiment s’approuver dans leur cœ
147
ton ne les avait pas admis et célébrés !) J’ai vu
plus
d’une scène de ce genre aux réunions du groupe, d’ailleurs variable e
148
nt à grands pas dans son studio : « L’Européen le
plus
moderne, c’est vous pape Pie X ! », criait-il en déclamant Zone. Ce p
149
cteur. Je sais bien les images que je n’oublierai
plus
, que j’aimerais évoquer ici, mais beaucoup ne sont pas de celles que
150
cette vision. Je rappellerai donc quelques scènes
plus
faciles à identifier historiquement. La création de l’Agence des pris
151
ins jours où l’Agence recevra 40 000 documents !)
Plus
de mille volontaires travaillent bientôt. Un jour on annonce à Chenev
152
de dos, était arrêté devant la table officielle.
Plus
du tout cambré, il piquait des raisins avec une surprenante prestesse
153
mile Henriot, Edmond Jaloux, Valéry Larbaud ; et,
plus
lointains, quelques aînés, René Boylesve, Anna de Noailles, Marcel Pr
154
le et vraie princesse — est l’un des épisodes les
plus
proustiens du livre. Mais voici beaucoup mieux encore dans cette vein
155
ent des robes que leur composait Worth trente ans
plus
tôt pour un bal de la Cour (« Avouez que nous étions un peu rivales…
156
on de guêtre, et les ellipses un peu nippones des
plus
récents recueils de Jacques Chardonne, voici un art qui exprime son t
157
hardonne, voici un art qui exprime son temps avec
plus
de tendresse, de scrupules et d’humour, et qui, pour moins griffer, d
158
ainsi l’histoire du Nouveau Monde par un éclat «
plus
clair que mille soleils », cet homme était d’Europe par les mesures e
159
n de représenter parmi nous quelque chose de bien
plus
ancien. Parfois, en l’écoutant, en le voyant de près, méditatif, je s
160
murer, avec un demi-sourire : « Peut-être suis-je
plus
chrétien que quiconque… Il faudra bien que je vous l’explique quand n
161
ns seuls. » C’était il y a deux ans, je ne devais
plus
le revoir. Il aimait citer la Bhagavad-Gita, qu’il lisait en sanscrit
162
constitue, actuellement, l’un des événements les
plus
importants de la vie littéraire. Pour l’élaboration de ce dense recue
163
fférence, je dirai que l’on trouvait, chez Esprit
plus
de méfiance pour les réalités scientifiques et techniques, qui nous i
164
’évolution d’une sensibilité européenne, beaucoup
plus
que des positions idéologiques. Cette sensibilité est assez fréquente
165
s thèses des réflexions parfois anciennes5 sur le
plus
actuel des sujets. 1. Qu’est-ce que l’Université ? À sa naissance, au
166
ot que je viens de définir, l’Université n’existe
plus
. Ce qu’on persiste à décorer de ce nom n’est que la juxtaposition d’u
167
des professeurs ou des pasteurs. Ces écoles n’ont
plus
en commun que leur location dans une même ville, leurs services admin
168
nancière d’un même État. À part cela, elles n’ont
plus
rien à se dire, ni au fond rien à faire ensemble. 3. L’Université au
169
on. Dans l’un, on poussera les spécialisations au
plus
haut degré pour chaque discipline ; dans l’autre, on se livrera à une
170
t du même coup d’être une Université, et n’aurait
plus
qu’à disparaître. 17. Une Université digne du nom, dont le rôle serai
171
e le ludion) dans la mesure où il la refuse (bien
plus
radicalement que le contestateur) mais s’il la juge et la refuse, c’e
172
pression de modes de sentir qui donnent « un sens
plus
pur aux mots de la tribu », et instaurent ou restaurent une communaut
173
z vite pour la France sur une dizaine de régions,
plus
Paris. Notre idée de fédéralistes européens est que ces régions, défi
174
— quoique cela soit moins sûr. Mais le fait de ne
plus
être maîtres de notre destinée économique entraînerait une quantité d
175
portante littérature en France qui est le pays le
plus
concerné par la centralisation, grand nombre de jeunes sociologues et
176
Elles constitueront de proche en proche un tissu
plus
solide que leurs liens avec les États-nations ; ceux-ci peu à peu tom
177
rselle : « Désormais, disait saint Paul, il n’y a
plus
ni Juifs ni Grecs. » Cette responsabilité de l’Europe s’oppose aux ra
178
erres d’extermination de races. Les problèmes les
plus
importants sont à la racine d’ordre philosophique ou religieux. Il s’
179
sser cette porte ? Le jour où moi, je ne sentirai
plus
cela, je me ferai honte. » Posons ces deux phrases en couronne sur le
180
cet emploi ce qu’il faut appeler du génie. Et le
plus
libéral qu’on puisse imaginer ! La presse, depuis vingt ans, s’obstin
181
ci devant Paulhan : comme il est grand ! C’est le
plus
grand écrivain que j’aie jamais connu : 1 m 90 je pense, larges épaul
182
d’honnêtes gens. (Ils le disaient du moins.) Les
plus
modestes de nous attendent une religion, une morale, et le sens de la
183
imisme. Il se peut que les hommes soient devenus
plus
exigeants. Il se peut aussi que les Lettres soient devenues moins don
184
sais tout ce qui paraissait aux deux enseignes du
plus
sûr prestige, en cette haute époque littéraire : les Éditions de la N
185
autour de ces êtres dont la détresse est d’autant
plus
cruelle qu’elle est contenue sous des dehors trop polis. Une fois fer
186
son intrigue et la justesse de l’analyse pour ne
plus
évoquer que des visions où se condense le sentiment du récit. Dans Le
187
bassadeur de France, d’un général, et de l’un des
plus
jeunes élus de l’Académie. Mais là n’était pas son souci ! Et il nous
188
coopère, et de la lutte des contraires procède la
plus
belle harmonie. » ⁂ De ce temps jusqu’au nôtre, tout concourt à nourr
189
in, au culte du succès le sens du sacrifice. Bien
plus
, il porte la contradiction au cœur de l’être, et la traduit dans l’én
190
et en structures variées à l’infini, mais dont la
plus
fréquente, de très loin, est le couple d’antinomies inséparables : au
191
conteste ? On ne changera pas cela, ce ne serait
plus
l’Europe. Le goût furieux de différer, par lequel nous nous ressemblo
192
défi que l’Histoire nous pose dans les termes les
plus
précis et sans échappatoire possible désormais : s’unir, au-delà de n
193
lle qu’une union fédérale. Ce qui paraît beaucoup
plus
difficile à expliquer, c’est que rien n’ait encore été fait dans ce s
194
rdire toute allégeance des citoyens à des entités
plus
petites (comme les régions) ou plus vastes (comme une fédération cont
195
à des entités plus petites (comme les régions) ou
plus
vastes (comme une fédération continentale). À l’intérieur de ses fron
196
tions sacralisés, entre une nécessité humaine des
plus
concrètes et le culte prolongé d’un mythe, il faut choisir. Pour la p
197
, on se bat pour le contrôle de zones d’influence
plus
idéologiques que commerciales (voir le Vietnam) et l’on travaille pou
198
oissantes sur le sens même de la vie… D’une façon
plus
précise, en Europe, il nous faut décider si notre union aura pour but
199
à la Cité européenne la liberté, c’est-à-dire les
plus
grandes possibilités d’épanouissement des personnes, de participation
200
erté. Il faut adopter sans délai les méthodes les
plus
propres à réduire l’obstruction des stato-nationalismes, et se consac
201
s, leurs dimensions et celles de la communauté la
plus
apte à les administrer. En un mot, il faut appliquer la méthode du fé
202
e, la paix, la liberté — étant manières de parler
plus
ou moins nobles, ou pure et simple captatio démagogique. Mais je vois
203
L’État n’est pas un dieu, ce n’est qu’un appareil
plus
ou moins efficace, qui doit être mis au service des citoyens et de le
204
e ses travaux, elle ajouterait l’étude on ne peut
plus
positive de la renaissance des régions. Il faut défaire et dépasser l
205
resque comblés à cet égard. Ce qui leur manque le
plus
durement, c’est un but transcendant, c’est un sens de la vie, mainten
206
un sens de la vie, maintenant que la guerre n’est
plus
leur exutoire, l’alibi des raisons de vivre inexistantes. La réponse
207
la ! Une Europe qui ne sera pas nécessairement la
plus
puissante ou la plus riche, mais bien ce coin de la planète indispens
208
e sera pas nécessairement la plus puissante ou la
plus
riche, mais bien ce coin de la planète indispensable au monde de dema
209
ommes de toutes races pourront trouver non pas le
plus
de bonheur, peut-être, mais le plus de saveur, le plus de sens à la v
210
er non pas le plus de bonheur, peut-être, mais le
plus
de saveur, le plus de sens à la vie. at. Rougemont Denis de, « Le
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de bonheur, peut-être, mais le plus de saveur, le
plus
de sens à la vie. at. Rougemont Denis de, « Le discours de l’Unive
212
rangers sont venus chez eux depuis des siècles en
plus
grand nombre relatif que partout ailleurs, touristes, convalescents,
213
eux, gagner vite et rentrer, pour nous, produire
plus
grâce à eux et les renvoyer au plus vite. Il semblerait que tout le m
214
ous, produire plus grâce à eux et les renvoyer au
plus
vite. Il semblerait que tout le monde « gagne » à ce jeu : l’industri
215
lui-même : car dans une Europe intégrée, il n’y a
plus
« d’économie suisse », il y a seulement une économie européenne. Mais
216
des hommes suivent leurs coutumes et leurs rêves
plus
que l’argent. (J’ai là-dessus quelques statistiques.) Quelle est l
217
ectif qu’a déclenché le député zurichois sera des
plus
utiles aux Suisses s’il les amène à se poser — bien au-delà du 7 juin
218
ogiques notamment ? — Le « niveau de vie » est-il
plus
important que le mode de vie ? — La philanthropie qu’invoquent à just
219
présence des travailleurs étrangers nous coûtait
plus
qu’elle ne rapporte ? — La pire menace contre notre mode de vie suiss
220
ion de notre environnement au nom de valeurs bien
plus
matérialistes que celles des marxistes redoutés ou des Américains env
221
e national contre les réalités du monde naissant.
Plus
chevalier que militaire, plus efficace à lui tout seul par la passion
222
du monde naissant. Plus chevalier que militaire,
plus
efficace à lui tout seul par la passion et le mépris que tous les aut
223
, c’est la France, et il est près de le dire dans
plus
d’une page de ses Mémoires, et pas seulement dans ces célèbres premiè
224
défaut. Entre la France et lui, quand il était le
plus
fort — Tristan plus fort que le roi Marc —, n’a-t-il pas déposé une é
225
nce et lui, quand il était le plus fort — Tristan
plus
fort que le roi Marc —, n’a-t-il pas déposé une épée symbolique ? » J
226
ne continue d’agir dans mes écrits, mais il n’est
plus
seul discernable, tout mêlé qu’il se trouve à des courants violents c
227
’elle devrait être une autre pour que je n’y sois
plus
seulement un moi contre elle, mais que [je] m’y perde et m’y donne. Q
228
à leurs yeux notre image ? Ils nous renvoient le
plus
souvent celle de nos erreurs sur nous-mêmes. Tel ce professeur au Col
229
que vingt-cinq États nationaux du continent, tous
plus
souverains les uns que les autres. La Suisse est une authentique fédé
230
formule d’union en fécondant des unions toujours
plus
nombreuses ? Ceux qui ont peur que la Suisse se perde dans une Europe
231
notre raison d’être, ne serait-ce pas le sort le
plus
beau que nous puissions souhaiter en tant que Suisse ? Dans l’Europe
232
savoir, et c’est ce qui nous inquiète. S’il n’y a
plus
de frontières tangibles, plus de douaniers, où sera la Suisse, gémiss
233
nquiète. S’il n’y a plus de frontières tangibles,
plus
de douaniers, où sera la Suisse, gémissent nos « patriotes » désorien
234
dimension nouvelle (11-12 septembre 1971)bb À
plus
d’une reprise, l’occasion d’exprimer mon admiration pour « C. J. B. »
235
tout me faisait craindre qu’il fût de nature — si
plus
tôt exprimé, sans précaution — à desservir la bonne réputation de not
236
s un pays égalitaire. Aujourd’hui je ne reculerai
plus
, les jeux sont faits et sa gloire établie. Du prince en soi, archétyp
237
faut d’arbitraire dans les jugements, lucide avec
plus
de mélancolie que de cynisme, plus de sensibilité aux êtres qu’aux id
238
s, lucide avec plus de mélancolie que de cynisme,
plus
de sensibilité aux êtres qu’aux idées et aux situations qu’aux systèm
239
joute à notre Suisse la dimension qui manquait le
plus
à ce pays, celle que j’aime à nommer la dimension princière. bb. R
240
mépris à l’égard des instituteurs. Or rien n’est
plus
faux : j’en veux au système scolaire, dont les instituteurs sont vict
241
ue a été jusqu’à présent le moyen de formation le
plus
fort. Elle a prétendu à un monopole de l’éducation, contre l’Église e
242
». Dans le second, il faudra bien que l’élève le
plus
rapide attende que le plus lent de son groupe le rejoigne. Comment ré
243
ra bien que l’élève le plus rapide attende que le
plus
lent de son groupe le rejoigne. Comment résoudre cette alternative ?
244
ative ? D’abord — et c’est à mes yeux la chose la
plus
importante — il faut interdire la phrase : « Ici, tous doivent faire
245
avoir à souffrir de travailler avec des camarades
plus
faibles. Au contraire : en les aidant, ils apprendraient d’autant mie
246
ai vu des exemples très proches : aux États-Unis.
Plus
d’autorité du maître Il se forme spontanément des groupes, autour d’u
247
es élèves rapides et les élèves lents ensemble le
plus
longtemps possible, tandis qu’à droite on donnera la priorité à l’ind
248
une dizaine d’années, nous essayons de toucher le
plus
grand nombre possible d’enseignants, du degré secondaire surtout : ce
249
10. « … une classe unique, les aînés aidant les
plus
jeunes à apprendre à lire, à compter, à écrire en calligraphie, à par
250
vociférant (la TV l’a fait voir), de la haine la
plus
injuste — ou l’adhésion d’une ferveur déconcertante. Je voudrais essa
251
e donne l’indignation active. Lavaux est beaucoup
plus
défiguré que les autres vignobles de La Côte, de Begnins à Vufflens p
252
egnins à Vufflens par exemple. On y voit beaucoup
plus
de maisons neuves et laides, beaucoup plus de routes, de viaducs et d
253
aucoup plus de maisons neuves et laides, beaucoup
plus
de routes, de viaducs et d’énormes tranchées bétonnées, beaucoup plus
254
iaducs et d’énormes tranchées bétonnées, beaucoup
plus
d’autos, de camions, de garages, de stations d’essence au service de
255
e place, au mois de juin 1958, il y a donc un peu
plus
de vingt ans, devant le premier congrès de l’Union internationale des
256
réparait mal à venir vous parler ce matin. J’irai
plus
loin qu’eux. Je pense que ces déclarations, si je les répétais aujour
257
euse. Il embrouille tout, décidément, et beaucoup
plus
encore qu’on ne le croirait : car l’expression « exploitée de façon q