1 1940, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Erreurs sur l’Allemagne (1er mai 1940)
1 erreurs que Luther conduit à Hitler : il suffit, pour y arriver, d’oublier quelques faits importants. Il suffit d’oublier,
2 en détestant les chefs nazis, « il se ferait tuer pour Hitler », car l’ambition réelle du Führer, croyait-il, était d’appliq
3 le programme communiste. (Je donne cette opinion pour ce qu’elle vaut.) Le petit livre que j’ai écrit là-dessus m’a valu de
4 sait froidement d’être vendu au régime hitlérien, pour avoir soutenu que des communistes approuvaient Hitler. L’auteur de ce
2 1940, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). « À cette heure où Paris… » (17 juin 1940)
5 e quel badaud d’un soir de juin pouvait s’annexer pour toujours le bonheur d’un couchant sur Saint-Germain-des-Prés, le gris
6 omme et de cette Ville était peut-être nécessaire pour faire comprendre au monde entier qu’il est des victoires impossibles.
7 enfin, ils comprendront qu’aucun triomphe ne vaut pour eux la moindre des réalités humaines qu’ils ont tuées. « …car ils ne
3 1941, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). New York alpestre (14 février 1941)
8 emplons la chaîne, et qui leur servent de repères pour se diriger dans la ville. Le vent fou, l’air ozone, et la lumière écl
4 1941, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). La route américaine (18 février 1941)
9 nt : de la route américaine de la vie. Ce qui est pour nous concept, forme arrêtée, devient chez eux chemin, mouvement indéf
10 ureaux se vident au-dessus du cinquantième étage, pour peu que la pression baisse à Wall Street. Un grand malaise étreignait
11 parle. On n’a pas eu besoin de changer de régime pour le réaliser. Les autostrades américaines ne sont pas une réclame poli
12 t pas une réclame politique, ni même un expédient pour lutter contre le chômage. Elles sont le produit du rêve et de la vita
5 1946, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Monsieur Denis de Rougemont, de passage en Europe, nous dit… [Entretien] (4 mai 1946)
13 eul ouvrage que les Américains peuvent consulter, pour se renseigner sur notre pays, et il s’en vend encore régulièrement. J
14 de deux ans. Ce qui fut sans doute tout bénéfice pour les lettres ? Je rapporte quatre manuscrits, dont trois sont terminés
15 s à elle. Peut-on employer ce mot de civilisation pour un peuple si neuf ? Disons que leur conception de la vie est différen
16 i, comme au centre du monde. Et, ne serait-ce que pour mieux comprendre leur continent grâce à l’éloignement, il faudrait qu
17 s eussent l’occasion de quitter leur « province » pour s’y rendre. N’ont-ils donc rien à craindre de l’américanisme ? Pour c
18 ’ont-ils donc rien à craindre de l’américanisme ? Pour ce qui est du matérialisme, avec son culte du confort et de la machin
19 culte du confort et de la machine, son admiration pour le progrès technique, les Américains n’ont en somme pas grand-chose à
20 urs contribuent en ne faisant de gros tirages que pour les ouvrages médiocres. Quand un livre a du succès, on le refait cent
21 itique pourrait avoir d’assez graves conséquences pour l’Europe…1 1. L’entretien se termine par un commentaire conclusif
6 1947, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Consolation à Me Duperrier sur un procès perdu (5 décembre 1947)
22 comme Oltramare ? Nous avons tous les deux écrit pour la radio, hors de Suisse, sur la politique. Soit. Mais un avocat qui
23 , donc de la Suisse. J’écrivais contre les nazis, pour les démocraties, donc pour la Suisse. Il en résulte à l’évidence que
24 vais contre les nazis, pour les démocraties, donc pour la Suisse. Il en résulte à l’évidence que je faisais en Amérique exac
25 un peu. Son avocat garde le droit de me dénoncer pour avoir combattu l’hitlérisme, et Aragon le droit de me calomnier sous
7 1949, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Les écrivains romands et Paris (10 septembre 1949)
26 Nous avons tout ce qu’il faut, en Suisse romande, pour nourrir une littérature. Nous avons peut-être un peu plus que bien d’
27 rmanique. Mais nous n’avons rien de ce qu’il faut pour assurer le succès d’une œuvre : publicité, mouvement autour d’un livr
28 agine-t-on Chateaubriand se demandant s’il existe pour lui « une possibilité de salut » comme écrivain, « un public, des app
29 helvétique des éléments d’appréciation suffisants pour alimenter une littérature qui ne soit pas uniquement et strictement «
8 1949, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’Europe est encore un espoir (8 décembre 1949)
30 us avez trop souffert la longue horreur des camps pour croire au sursaut de l’humain qui pourrait seul sauver l’Europe. Les
31 vrai, vous ne pourriez plus même le dire, et cela pour des raisons que vous avez bien connues… Or non seulement vous le dite
32 et tous ses satellites. Sur ces 300 millions, dix pour cent de communistes ? Mais sur les 100 millions de satellites, quatre
33 les 100 millions de satellites, quatre-vingt-dix pour cent qui ne sont pas communistes. Une Europe en partie ruinée ? Mais
9 1954, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Rejet de la CED : l’avis de Denis de Rougemont (20 septembre 1954)
34 les nations de l’Europe sont solidaires en fait, pour le meilleur quand elles le reconnaissent, et pour le pire quand elles
35 pour le meilleur quand elles le reconnaissent, et pour le pire quand elles le nient. Dans la confusion générale qui a suivi
36 se, en termes simples et concrets. La vraie lutte pour l’Europe commence. Elle ne sera pas gagnée dans ces lieux indécents q
10 1962, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Fédéralisme et culture (3-4 mars 1962)
37 vec d’autres cantons ou pays. Votre congrès ayant pour premier objectif de surmonter cette tendance défensive, faussement tr
38 ue. Il est clair que nos villes sont trop petites pour se payer chacune un laboratoire de recherches nucléaires, pour ne pre
39 chacune un laboratoire de recherches nucléaires, pour ne prendre que cet exemple. Mais qu’on ne dise pas qu’elles sont trop
40 de créations du premier ordre. Et cela, je crois, pour les deux raisons suivantes : premièrement, la passion créatrice un pe
41 des petits groupes qui ne craignent pas de passer pour extravagants ou excessifs. Les comités sont par définition prudents e
42 e rationaliser les activités dont ils s’occupent, pour les rendre plus économiques ou plus rentables. Mais la culture vivant
43 dies et protégeant en revanche trop de médiocrité pour peu qu’elles aient été un jour inscrites à quelque budget d’État, et
44 -ci du danger que le Marché commun représenterait pour notre Suisse fédéraliste. Mais ce n’est pas le fait de supprimer nos
45 nt exposé qu’il présentera aujourd’hui au congrès pour une collaboration culturelle romande, à Lausanne. »
11 1962, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’Europe est d’abord une culture (30 juin 1962)
46 ils ont en commun certains traits qu’ils tiennent pour essentiels : leur union consiste donc à restaurer ou à consolider par
47 . La seconde proposition n’est pas aussi évidente pour chacun. Cependant, il n’est pas difficile de l’établir. Quand je dis
48 i se pose est de savoir s’il faut et s’il suffit, pour « faire l’Europe », que toutes les nations du continent s’intègrent d
49 Tout système centralisé ou institution qui aurait pour effet de déprimer les autonomies locales et d’uniformiser nos coutume
50 sur une organisation fédérative de nos pays, aura pour mission essentielle d’orienter leur action commune à l’échelle mondia
51 cidentale et les responsabilités qui en résultent pour les Européens. La Suisse est aussi bien placée que n’importe quel aut
52 t aussi bien placée que n’importe quel autre pays pour faire valoir ces vues mondiales : on ne l’accusera jamais de néo-colo
53 ialisme ! Et elle est mieux placée que tout autre pour faire valoir les avantages d’une union de type fédéral, conforme à so
54 use ? Une union faite sans nous ne sera pas faite pour nous, c’est l’évidence. Mais nous aurons perdu le droit de nous en pl
12 1963, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Universités américaines (12-13 janvier 1963)
55 érique. Liberté Invité par la Fondation Ford pour me promener dans les États-Unis sans l’ombre d’une obligation — je ve
56 nt trois noms européens. Les Européens goguenards pour qui l’Amérique signifie Coca-Cola, twist et voitures géantes, sont en
57 « Toutes les personnes de mon espèce s’arrangent pour avoir des maisons, cabanes, pavillons, ce que vous voulez, à deux heu
58 Georges Mathieu. Tout en haut, notre appartement pour quelques jours. Une musique bien rythmée remplit l’étage. Je pousse d
59 n doyen de faculté. Une vingtaine de professeurs, pour la plupart auteurs connus, poètes, romanciers, critiques et sociologu
60 tés, religion, sciences, arts, musique et danse — pour 3 à 4000 dollars par an. Et ce seront elles qui domineront la société
61 éjeuner et dîner. J’arrive à 11 heures au campus, pour mon premier rendez-vous. Labyrinthe d’allées entre des bâtiments de s
62 s la Salle de Bal, D. de R., président du Congrès pour la liberté de la culture, et auteur de L’Amour et l’Occident donner
63 rouvons-le, c’est ce que le monde attend de nous, pour nous rejoindre en fin de compte, Russes compris. J’ai terminé, les qu
64 espère bien que vous n’attendez pas ma permission pour aimer les Russes ! » (la salle croule.) Un couvent laïque. — Près d
65 Fondation Ford a créé un Centre d’études avancées pour les sciences du comportement. Un club-house domine la colline : resta
66 s spécialités. Les historiens recourent aux maths pour évaluer les coalitions politiques, les luttes internes du régime sovi
13 1963, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’éloge, l’élan, l’amour, le monde ouvert à ceux qui s’ouvrent, cela existe… (2-3 février 1963)
67 eilleures chances ? L’idée que la littérature ait pour fonction d’exprimer l’homme en tant que national ou régional — homo h
68 l’on se plaint de manquer d’instruments adéquats pour exprimer ces thèmes rebattus ! Si cela ne donne plus rien, n’est-ce p
14 1963, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Les mythes sommeillent… ils vont se réveiller [Entretien] (9-10 février 1963)
69 civilisations, oui, sont épuisées. Elles ne font, pour l’essentiel, que prendre ce que nous leur donnons. Mais si nos mythes
70 est assez bien formé, assez puissant, assez rusé pour trouver soudain, quelles que soient les circonstances, de nouvelles p
71 siècle nous donnerait des éléments d’appréciation pour le xxie  ? On peut tracer des perspectives. On ne peut pas prophétise
15 1964, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Il nous faut des hommes de synthèses (19-20 septembre 1964)
72 diverses, et incapables de plus jamais s’entendre pour accomplir leur dessein. En effet, chacun des groupes exerçant une mêm
73 lus (comme on le faisait il y a quelques siècles) pour répondre à des besoins certains et à des nécessités limitées de cette
74 léry, l’interprétation de Dante me paraît valable pour le monde moderne tout entier. Et, à l’intérieur de l’Europe, elle fai
75 e Tour du Savoir, tellement démesurée qu’il faut, pour l’édifier, diviser maîtres d’œuvre et ouvriers en équipes spécialisée
76 rique d’égalité, au lendemain de l’ère coloniale. Pour le moment et pour des décennies encore, c’est la culture occidentale
77 u lendemain de l’ère coloniale. Pour le moment et pour des décennies encore, c’est la culture occidentale qui domine tout, u
78 he, tout interfère, tout coopère ou tout se mêle, pour le meilleur et pour le pire. Arrêtons-nous quelques instants pour nou
79 tout coopère ou tout se mêle, pour le meilleur et pour le pire. Arrêtons-nous quelques instants pour nous demander quelles s
80 et pour le pire. Arrêtons-nous quelques instants pour nous demander quelles sont les causes, le moteur et l’agent de ce mou
81 ècles — de l’esclavage. Le droit des gens valable pour toute race est une création de l’Europe, durant l’époque colonialiste
82 echniques et procédés, et l’on se réclame, fût-ce pour les retourner contre l’Europe, de ses doctrines politiques et sociale
83 ujourd’hui. Ces données numériques, que je prends pour images, sont probablement vraies en gros dans le domaine des sciences
84 igner à que l’accroissement même du savoir traîne pour conséquence la division de l’esprit et l’accroissement de l’ignorance
85 e, ne sachant plus s’expliquer les uns aux autres pour quelles fins ils l’avaient entreprise. Mais l’Université, dans nos pa
86 nt besoin d’elle. Si elle est devenue trop petite pour ses tâches immédiates, qu’on l’agrandisse ! Les crises de croissance
87 s crises de croissance n’ont jamais été mortelles pour les administrations : elles représentent an contraire leur régime nor
88 gênante — car nous voici de moins en moins armés pour y répondre. Le problème qu’on soulève ici, et qui est celui du princi
89 ements particuliers et divergents. L’originalité, pour elles, n’est pas vertu, mais atteinte à l’ordre sacré — ou simple err
90 air qu’une Asie qui tenait la matière et le corps pour essentiellement illusoires n’allait pas perdre à leur étude le meille
91 ds ici mon exemple du physicien et du théologien. Pour répondre à l’hindou qui interroge l’Occident sur son obsession de l’H
92 scures, un sujet qui demanderait de gros ouvrages pour être exposé sérieusement. Ce qu’il m’importe de marquer par cet exemp
93 sa forme fédéraliste, non unitaire, que je tiens pour la seule possible et désirable. Comment résoudre ce problème dans le
94 réfréner la spécialisation. Je la tiens également pour illusoire. Certes, on peut soutenir que la spécialisation du savoir,
95 actif avec, disons, la psychologie au sens large, pour jeter les bases d’une science beaucoup plus compréhensive. Et chacun
96 de la division du savoir en langages spécialisés. Pour y répondre, il faut envisager la création d’instituts ou de centres d
97 du Tout. Vraiment européenne, puisqu’elle aurait pour fin de recréer l’union dans la diversité, qui est la formule de notre
98 c’est très peu de chose plus une culture. Quatre pour cent des terres du globe multipliées par une culture qui a fait le Mo
99 tives qui se dessinent, aux États-Unis notamment, pour faire de la mathématique un substitut moderne au latin de jadis, la n
16 1965, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Un écrivain suisse (20-21 mars 1965)
100 t, tellement plus rare, tellement plus exemplaire pour l’humanité à venir que le « dictateur… ». (Mais j’allais oublier de d
17 1966, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Stampa, vieux village… (15-16 janvier 1966)
101 n plein travail — on ne devrait jamais faire ça — pour découvrir qu’avant, ailleurs, au Flore, chez Lipp, depuis vingt ans e
18 1966, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). André Breton à New York (8-9 octobre 1966)
102 e militais, cessât tout d’un coup d’être un mythe pour devenir du même coup mon ami, après un dîner tête-à-tête dans un peti
103 à paraître ces prochains jours. C’est que Breton, pour toute la haine vigilante qu’il n’a cessé de vouer sa vie durant aux m
104 André Breton dès son arrivée à New York. Il avait pour noyau quelques peintres qui allaient changer là-bas le cours des arts
105 tait alors son nouvel intercesseur : il insistait pour m’en lire des chapitres décrivant le travail et les plaisirs « réglés
106 u’on ne l’avait fait saint Augustin, qu’il tenait pour l’ancêtre des jansénistes. Nous lui dîmes qu’il y avait là-dessus des
107 é d’inventer un chemin qui ne pouvait exister que pour lui seul. De personne je ne suis à ce point sûr qu’il a toujours suiv
108 faut bien que j’appelle ici d’un terme signifiant pour moi la relation d’un homme au transcendant, sa vocation. ad. Roug
19 1966, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Jacques Chenevière ou la précision des sentiments (22-23 octobre 1966)
109 cite ces phrases choisies dans un bref liminaire pour leur cadence, leurs articulations déliées mais fort précises, car ell
110 ment elle n’aura pas contaminé son art d’écrire «  pour le plaisir ». Je pense à des récits comme Valets, Reines, Rois, Daphn
111 ève des familles de soldats disparus. « À Genève, pour trouver mon fils » porte une enveloppe, en guise d’adresse. Et une au
112 e mondiale, une délégation du CICR se rend à Rome pour essayer de sauver les blessés bombardés par les Italiens en Éthiopie.
113 a Pitoëff, d’Adolphe Appia et de Jaques-Dalcroze, pour lequel Chenevière a écrit le livret des Premiers Souvenirs. Et le pas
114 obes que leur composait Worth trente ans plus tôt pour un bal de la Cour (« Avouez que nous étions un peu rivales… »), s’élè
115 s de tendresse, de scrupules et d’humour, et qui, pour moins griffer, d’autant mieux charme. Aux jeunes gens et jeunes fille
20 1967, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). J. Robert Oppenheimer (25 février 1967)
116 puleux, par bonté, il voyait tout, pensait à tout pour ses amis, et savait écouter comme personne, tout en vous enveloppant
117 ureux qu’il portait avec juste assez de gaucherie pour une impeccable élégance… af. Rougemont Denis de, « J. Robert Oppen
21 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Entretien avec Denis de Rougemont (6-7 avril 1968)
118 nements les plus importants de la vie littéraire. Pour l’élaboration de ce dense recueil, qui groupe Le Paysan du Danube ,
119 hes, notamment à la guerre : faire la révolution, pour nous, signifiait refaire un ordre, là où menaçait la guerre, qui résu
120 ue, l’opposition du fascisme et de la démocratie, pour des jeunes gens qui voulaient faire la révolution, n’était pas nette.
121 à un public français qui ne les connaissait pas. Pour marquer une différence, je dirai que l’on trouvait, chez Esprit plus
122 i que l’on trouvait, chez Esprit plus de méfiance pour les réalités scientifiques et techniques, qui nous intéressaient, à
123 ntinomiques, valables l’une et l’autre, telle est pour moi la formule de base du fédéralisme. Maintenir les contraires, sans
124 ne œuvre comme celle de Denis de Rougemont est là pour nous aider à ne pas désespérer complètement de l’esprit. ag. Roug
22 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Il faut réinventer l’Université (29 juin 1968)
125 ’avait toujours dit… Sans plus de précautions, et pour faire court, je condenserai en quelques thèses des réflexions parfois
126 a méthode scolastique du sic et non (le débat des pour et des contre) mise à la mode par le maître à penser des jeunes gens
127 ienter les esprits et les activités : elle aurait pour fonction de chercher et de dire le Sens de la société. Il se pourrait
128 s, elles aussi, sont différentes, voire opposées. Pour les écoles ou facultés : acquisition, apprentissage, initiation corre
129 ssage, initiation correcte aux savoirs existants. Pour l’Université véritable : évaluation critique, recherche, initiative c
130 nnaissance. 6. Celui qui veut apprendre un métier pour en vivre n’a que faire de la contestation. Et celui qui entend contes
131 ants. Une école de médecine peut être trop grande pour tel canton, une école polytechnique pour tel autre : elles exigent la
132 p grande pour tel canton, une école polytechnique pour tel autre : elles exigent la coopération de plusieurs cantons, ou la
133 même, les recherches nucléaires sont trop grandes pour la Suisse, exigent la dimension continentale, etc. Tous les problèmes
134 able à toute société de type européen, d’une part pour faire progresser le savoir (recherches au-delà de l’usage prévisible
135 mpte des « besoins de l’économie »), d’autre part pour orienter la société, c’est-à-dire formuler ses options fondamentales,
136 n poussera les spécialisations au plus haut degré pour chaque discipline ; dans l’autre, on se livrera à une perpétuelle mis
137 es d’un studium médiéval : dix à quinze étudiants pour un maître. Ces groupes pouvant se combiner librement et de manières v
138 sique, chimie, astronomie, etc., sont trop chères pour une ville, un canton : la concentration des moyens au niveau national
23 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’écrivain et l’événement (7-8 septembre 1968)
139 nts modes de relations entre l’œuvre et l’époque. Pour simplifier, je distinguerai trois types d’auteurs qui se définissent
24 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Vers l’Europe des régions [Entretien]
140 coopération au niveau culturel. Nous avons réuni pour la première fois les directeurs d’administration d’agences atomiques
141 tomiques de six pays avec le concours de l’Unesco pour créer un laboratoire européen de recherches nucléaires. Le CERN a été
142 d mouvement qui vient d’être appuyé par de Gaulle pour diviser le pays en un certain nombre de régions. Je pense qu’on finir
143 se qu’on finira par se mettre d’accord assez vite pour la France sur une dizaine de régions, plus Paris. Notre idée de fédér
144 aulle a annoncé sa décision de dissoudre le Sénat pour le remplacer par une assemblée élue par les régions. Il y a à ce suje
25 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Jean Paulhan (19-20 octobre 1968)
145 t nous, qui pourrait être nous. Bien trop curieux pour être autoritaire, il n’avait de goût que pour nos singularités (que d
146 eux pour être autoritaire, il n’avait de goût que pour nos singularités (que d’autres nommeraient vocations) et il les respe
147 ère que je suis seul à connaître. Je m’arrangerai pour y faire figurer les questions qu’il me soumettra (c’est sa manière de
148 moitié de Penser avec les mains a été composée pour prévenir les objections qu’il avait faites à la seconde, dont je croy
149 an P. (comme il signait ses brefs billets) a joué pour moi le rôle du lecteur idéal dont on suppute et redoute les exigences
150 ures de l’œuvre entière : Victor Hugo se prenait pour un pape, Lamartine pour un homme d’État et Barrès pour un général. Pa
151 : Victor Hugo se prenait pour un pape, Lamartine pour un homme d’État et Barrès pour un général. Paul Valéry attend des Let
152 un pape, Lamartine pour un homme d’État et Barrès pour un général. Paul Valéry attend des Lettres ce qu’un philosophe n’ose
153 le crime et la merveille. « La poésie, dit-il, a pour cela ses moyens, dont les hommes sous-estiment l’efficacité. » Il sem
154 r et à l’idée. Mais non pas perdu tout à fait ni pour toujours, puisque ce « je ne sais quoi de libre, de joyeux et peut-êt
26 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Témoignage sur Bernard Barbey (7-8 février 1970)
155 n oublie son intrigue et la justesse de l’analyse pour ne plus évoquer que des visions où se condense le sentiment du récit.
156 ières qu’il a connues avec de si constants succès pour ceux qui savent — dans l’armée, la diplomatie, et la vie internationa
27 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). La cité européenne (18-19 avril 1970)
157 obert Schuman, qu’il est possible d’unir nos pays pour cette raison littéralement fondamentale qu’une unité de base existe,
158 réveillés, mis en mouvement, fût-ce contre nous, pour le meilleur et pour le pire. Et de là viennent aussi nos divisions mo
159 ouvement, fût-ce contre nous, pour le meilleur et pour le pire. Et de là viennent aussi nos divisions mortelles, nos efforts
160 ennent aussi nos divisions mortelles, nos efforts pour les surmonter par le recours à des instances universelles, et toutes
161 écrivait cette phrase décisive, qu’il faut tenir pour la formule même de l’unité européenne : « Ce qui s’oppose coopère, et
162 se contredisent avec passion ne se détruisent pas pour autant : entre leurs triomphes alternés, elles durent dans l’ombre de
28 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’Europe et le sens de la vie (25-26 avril 1970)
163 sités et de l’instauration d’une force suffisante pour garantir leur concurrence féconde, dans la paix. Je ne vois pas d’aut
164 s : s’unir, au-delà de nos fausses souverainetés, pour préserver nos vraies diversités — créer un pouvoir fédéral pour la sa
165 nos vraies diversités — créer un pouvoir fédéral pour la sauvegarde de nos autonomies. Car ces autonomies seront perdues un
166 e notre temps, puisqu’il est à la fois trop petit pour agir à l’échelle mondiale ; trop grand pour permettre une participati
167 petit pour agir à l’échelle mondiale ; trop grand pour permettre une participation civique réelle ; et sans correspondance a
168 et le culte prolongé d’un mythe, il faut choisir. Pour la première fois dans son histoire, l’homme se voit aujourd’hui en si
169 és, concertés à long terme : il fallait se battre pour survivre. Aujourd’hui que le nécessaire est assuré, on se bat pour le
170 jourd’hui que le nécessaire est assuré, on se bat pour le contrôle de zones d’influence plus idéologiques que commerciales (
171 commerciales (voir le Vietnam) et l’on travaille pour le profit, qui est en somme du superflu. Mais dès lors que ce choix d
172 vivante ? Et quel prix sommes-nous prêts à payer pour cela ? Le prix de certaines libertés, ou le prix d’un confort toujour
173 Europe, il nous faut décider si notre union aura pour but la puissance collective ou la liberté des personnes. Il nous faut
174 oici donc le dilemme présent : Si nous attribuons pour finalité à la Cité européenne de demain la puissance, c’est-à-dire la
175 , mais dont la réalisation ne saurait être exclue pour autant. Au contraire, si nous donnons pour finalité à la Cité europée
176 exclue pour autant. Au contraire, si nous donnons pour finalité à la Cité européenne la liberté, c’est-à-dire les plus grand
177 sement à la tâche de construire des modèles neufs pour une cité rendue à l’usage de l’homme. Il faut mettre en commun à l’éc
178 fédérale continentale, tout ce qui est nécessaire pour garantir les autonomies de tous ordres, régionales, communales et per
179 jecter en ce point que la politique a toujours eu pour fin réelle la puissance ; et je crois bien que toutes les civilisatio
180 surdes. Elles sont encore efficaces, il est vrai, pour gêner ce qu’il faudrait aider : les échanges culturels, les mouvement
181 gricoles. Mais elles ne servent absolument à rien pour arrêter ce qui devrait l’être : les tempêtes et les épidémies, la pol
182 nt pas économiste, si nos États-nations délimités pour la plupart au xixe et au xxe siècle, se trouvent vraiment former, c
183 seulement nous ferons l’Europe, et nous la ferons pour toute l’humanité, nous lui devons cela ! Une Europe qui ne sera pas n
184 t le 15 avril en recevant le prix Robert Schuman. Pour l’orateur, seul le fédéralisme peut structurer l’Europe. »
29 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Une réflexion sur le mode de vie plutôt que sur le niveau de vie (2 juin 1970)
185  fric ». Or ce motif est le même des deux côtés : pour eux, gagner vite et rentrer, pour nous, produire plus grâce à eux et
186 es deux côtés : pour eux, gagner vite et rentrer, pour nous, produire plus grâce à eux et les renvoyer au plus vite. Il semb
187 tranger contre cinq ou six Suisses représenterait pour notre mode de vie — notre « helvéticité », comme vous osez l’écrire !
188 s’engage pas à les réaliser, alors je dis : votez pour , votez contre, dans les deux cas vous aurez tort, car l’enjeu véritab
30 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Le testament de Tristan (14-15 novembre 1970)
189 cesse des contes ou la madone des fresques… créée pour des succès achevés ou des malheurs exemplaires ». Il l’a longtemps ai
31 1971, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Pourquoi j’écris (30-31 janvier 1971)
190 vaise foi protectrice, ou de « rationalisations » pour parler le jargon freudien. Ils ont trouvé trente-six raisons d’écrire
191 rouvé trente-six raisons d’écrire. Ils ont milité pour des causes. Ils ont même inventé la notion de l’engagement, dans les
192 i elle veut devenir institutrice, elle répond : «  Pour faire chier les mômes ! » Ces mauvais sentiments animent aussi, je le
193 ins, certains de ceux qui prétendent n’écrire que pour le salut de leurs lecteurs. En fait, on commence à écrire vers 16 ou
194 écrire vers 16 ou 17 ans, sans savoir pourquoi ni pour quoi. Et quand beaucoup plus tard, essayant de répondre à l’attente d
195 ne pensée, vient d’éveiller en vous une émotion : pour la prolonger, la faire vôtre, et rejoindre l’auteur qui vous l’a révé
196 tre, et rejoindre l’auteur qui vous l’a révélée — pour devenir aussi admirable aux yeux des autres qu’il est admiré par vous
197 s’inventera de belles et bonnes raisons d’écrire pour exposer, pour convaincre ou émouvoir, pour dire quelque chose à quelq
198 e belles et bonnes raisons d’écrire pour exposer, pour convaincre ou émouvoir, pour dire quelque chose à quelqu’un, au publi
199 écrire pour exposer, pour convaincre ou émouvoir, pour dire quelque chose à quelqu’un, au public d’une revue littéraire ou à
200 téraire ou à toute une nation par la TV. C’est le pour quoi qui devient alors le vrai pourquoi, la cause finale qui agit com
201 crit d’abord sans cause, je ne saurais pas écrire pour une cause. Si l’on n’a pas d’abord écrit pour rien, pour le plaisir,
202 ire pour une cause. Si l’on n’a pas d’abord écrit pour rien, pour le plaisir, à cause de la démangeaison, on ne deviendra ja
203 e cause. Si l’on n’a pas d’abord écrit pour rien, pour le plaisir, à cause de la démangeaison, on ne deviendra jamais un écr
204 n, on ne deviendra jamais un écrivain en écrivant pour tel usage bien défini, pour tel objet tout extérieur à l’écriture, et
205 écrivain en écrivant pour tel usage bien défini, pour tel objet tout extérieur à l’écriture, et qui ne dépend nullement du
206 ien ajouter à quelque ouvrage obscurément jailli, pour l’achever. (Ainsi j’écris cela parce que F. J. m’a demandé d’écrire p
207 d’écrire pourquoi j’écris.) Mais surtout, j’écris pour mouvoir : ma cause finale devient ma vraie motivation, et me libère d
208 e, l’autre m’engage. a) J’écris par pure envie et pour savoir pourquoi. Pour aller ainsi je ne sais où, en quête obscure et
209 ) J’écris par pure envie et pour savoir pourquoi. Pour aller ainsi je ne sais où, en quête obscure et fascinante, selon ce v
210 non pas l’événement. Je cherche un sens. J’écris pour chercher le sens au bout du compte. Un sens qui ne peut être défini q
211 uge sur la remorque, veuillez donc lire : J’écris pour vous. az. Rougemont Denis de, « Pourquoi j’écris », Gazette de Lau
32 1971, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Au défi de l’Europe, la Suisse (31 juillet-1er août 1971)
212 a Suisse, et qui répondait : « Le fédéralisme est pour votre pays une bonne solution. Ce qui ne veut pas dire qu’elle soit g
213 être une « solution » aux problèmes de la Suisse, pour la simple raison qu’il l’a faite et que seul il la définit en tant qu
214 mise en commun des tâches publiques trop lourdes pour chacun mais réalisables par tous — et de celles-là seules. Chargé d’e
215 e fédéralisme, est au contraire la seule possible pour les Européens qui éprouvent le besoin de s’associer librement par-des
33 1971, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Une dimension nouvelle (11-12 septembre 1971)
216 une reprise, l’occasion d’exprimer mon admiration pour « C. J. B. » me fut offerte, toujours saisie avec reconnaissance. Mai
217 jours saisie avec reconnaissance. Mais je gardais pour cet anniversaire un éloge dont tout me faisait craindre qu’il fût de
218 ergie grande et en partie secrète. Trop passionné pour se montrer jamais sentimental, trop pessimiste pour moraliser, et ave
219 ur se montrer jamais sentimental, trop pessimiste pour moraliser, et avec trop de distance naturelle pour avoir à jouer la h
220 our moraliser, et avec trop de distance naturelle pour avoir à jouer la hauteur, affable mais non sans malice, et ce qu’il f
34 1972, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Il faut dénationaliser l’enseignement [Entretien] (8 décembre 1972)
221 n] (8 décembre 1972)bc bd Certains pédagogues, pour ne pas parler des autorités scolaires, n’ont apprécié qu’à demi la ré
222 regrette infiniment, car j’ai beaucoup de respect pour les maîtres, et ils ont toute mon amitié. J’ai reçu une lettre, récem
223 nationaliser l’enseignement. Quel sens peut avoir pour un enfant l’histoire suisse, s’il ignore celle de sa région ? À Couve
224 t bien que rien n’y justifie les frontières. Idem pour l’écologie, où la perception des enfants, déjà très jeunes, est imméd
225 ie lourde de l’URSS. Exactement ce qu’est la Ruhr pour l’Allemagne. Côté « asiatique » ou côté « européen », c’est exactemen
226 nt s’arrêter, sortir de l’urgent et du quotidien, pour pouvoir tout reconsidérer. Pour en sortir, il faut une véritable révo
227 et du quotidien, pour pouvoir tout reconsidérer. Pour en sortir, il faut une véritable révolution. L’impossible révoluti
228 des occasions… Aucune place ne lui est faite — et pour cause — dans nos programmes. Moi, j’ai appris à lire hors de l’école,
229 herche à institutionnaliser le travail collectif, pour développer le sens social. Dans le premier cas, comme vous le dites,
230 possible, c’est-à-dire le droit de différer. Ceci pour le premier terme de votre « alternative »… qui n’en est pas une. Car
231 de besoin inné de s’instruire et de s’entraider. Pour lui, l’homme naît bon, et l’école le corrompt. Or je crains que, livr
232 t trouver leur point d’équilibre dynamique. Ainsi pour le fédéralisme, qui est si mal compris, même en Suisse. Il s’agit de
233 e : la femme et l’homme doivent exister à la fois pour soi et pour l’autre, sans qu’il y ait confusion des deux, ni subordin
234 et l’homme doivent exister à la fois pour soi et pour l’autre, sans qu’il y ait confusion des deux, ni subordination de l’u
235 n peu de l’école… Comment changer l’école ? Pour y revenir, et pour terminer : comment changer l’école ? Par le biais
236 Comment changer l’école ? Pour y revenir, et pour terminer : comment changer l’école ? Par le biais de la Campagne d’éd
237 ez ingénieuse, celle de me faire inventer le grec pour l’apprendre. Il me proposa de nous faire à nous deux une langue qui n
238 i ne serait connue que de nous ; je me passionnai pour cette idée. Nous formâmes d’abord un alphabet, où il introduisait les
239 ême un collégien lausannois, bien connu chez nous pour avoir prononcé un discours inconvenant lors d’une cérémonie de promot
240 e l’homme, estime-t-il, que d’aligner les esprits pour la commodité des pouvoirs établis. »
35 1972, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Merveilleux Lavaux (23-24-25 décembre 1972)
241 retrouvé le contact avec la nature, et ce contact pour lui vital s’est révélé mortel pour la nature. C’est l’histoire d’un a
242 et ce contact pour lui vital s’est révélé mortel pour la nature. C’est l’histoire d’un amour fatal : dès qu’un touriste déc
243 détruire les raisons de vivre. Mais que tient-on pour nécessaire ? Les maxima contradictoires, toujours à l’œuvre dans tout
244 nsensibles de l’usage, usure et patine à la fois. Pour garder le Lavaux que nous aimons, faudrait-il qu’ils renoncent à le v
245 uvent un intérêt vital, et non pas archéologique. Pour sauver Venise, il faudra la changer. Inaliénable, oui, inaltérable, n
36 1984, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Philosophie et énergie nucléaire : une mise au point (28 juin 1984)
246 un directeur qui n’a dit que ce qu’il devait dire pour défendre les intérêts de sa compagnie ; mais votre rédacteur a jugé b
247 anvier 1979, en prononçant au Palais de Beaulieu, pour introduire les « Rencontres internationales d’urbanisme »12, une conf
248 survivants de mon auditoire d’alors, devenus PDG pour la plupart et qui n’ont rien appris depuis vingt ans, alors oui, ces
249 seraient de nature à me disqualifier radicalement pour traiter le sujet de l’énergie en général, et de ses rapports avec l’a
250 par des équipes organisées de manière rigoureuse… Pour moi, il est essentiel que les centrales nucléaires soient peu nombreu
251 rxiste omnipotent, il faut n’avoir rien lu de moi pour oser le répéter à longueur de colonnes. Est-il pensable qu’une cause