1
ste. Je vois bien quelles erreurs politiques l’on
peut
reprocher à Luther, avec 400 ans de recul. Je vois bien que, sur le p
2
ns de recul. Je vois bien que, sur le papier l’on
peut
déduire de ces erreurs que Luther conduit à Hitler : il suffit, pour
3
conduit à des conclusions fort différentes. J’ai
pu
constater que les bourgeois allemands considéraient le nouveau régime
4
que chose d’irremplaçable, de quelque chose qu’on
peut
tuer, mais qu’on ne peut conquérir par la force, et qui vaut plus, in
5
, de quelque chose qu’on peut tuer, mais qu’on ne
peut
conquérir par la force, et qui vaut plus, insondablement plus que tou
6
ui vaut plus, insondablement plus que tout ce que
peuvent
rafler dans le monde entier les servants des Panzerdivisionen. Quelqu
7
lépreuse. N’importe quel badaud d’un soir de juin
pouvait
s’annexer pour toujours le bonheur d’un couchant sur Saint-Germain-de
8
ls eussent rejoint les terres du Pacifique. On ne
pouvait
plus rien ajouter aux plus hauts gratte-ciel de New York, à ces grand
9
st une de ces voitures branlantes qui semblent ne
pouvoir
rouler que sur les routes écartées, d’une ferme au marché le plus pro
10
succès. C’est le seul ouvrage que les Américains
peuvent
consulter, pour se renseigner sur notre pays, et il s’en vend encore
11
tuel en chômage… Au contraire, je vais maintenant
pouvoir
me consacrer entièrement à mes livres. Quelques-unes de vos lettres s
12
ons enthousiastes. Savez-vous si les Soviets ont,
pu
s’emparer du secret de la bombe atomique ? Non, et nul ne le sait, je
13
tion que la nôtre, mais qui a ses valeurs à elle.
Peut
-on employer ce mot de civilisation pour un peuple si neuf ? Disons qu
14
nt d’avoir l’air impérialiste. Et cette politique
pourrait
avoir d’assez graves conséquences pour l’Europe…1 1. L’entretien s
15
la face. 2. Mais où est l’homme sain d’esprit qui
peut
admettre que j’aie vraiment agi comme Oltramare ? Nous avons tous les
16
t se prononcent de même, mais par ce procédé l’on
pourrait
accuser la ville de Lyon des méfaits d’un lion du désert, et Malherbe
17
des camps pour croire au sursaut de l’humain qui
pourrait
seul sauver l’Europe. Les autres dorment. Ils n’ont pas encore vu qu’
18
Europe n’existait plus, si c’était vrai, vous ne
pourriez
plus même le dire, et cela pour des raisons que vous avez bien connue
19
ensemble à distinguer les signes. Les Mages aussi
pouvaient
penser que l’Étoile était illusion. Elle les conduisait dans la nuit
20
es, mais « bien de chez nous », aux avantages que
pourrait
procurer une coopération sans réserve avec d’autres cantons ou pays.
21
ce sens du mécénat, nul comité de coordination ne
pourra
jamais remédier. Les comités ne peuvent faire, au mieux, que des chos
22
ination ne pourra jamais remédier. Les comités ne
peuvent
faire, au mieux, que des choses raisonnables, mais la culture est fai
23
3. Il en résulte que l’on ne doit et que l’on ne
peut
« faire l’Europe » qu’en conformité avec le génie même de sa culture,
24
⁂ Même en admettant que l’unification économique
puisse
suffire à « faire l’Europe », il faudrait respecter dans cette hypoth
25
donne à une grande politique commune, laquelle ne
peut
se développer qu’à l’échelle mondiale. Commentons brièvement ces cond
26
ales serait antieuropéen. Notre culture puise son
pouvoir
de rayonnement universel dans la pluralité de ses foyers créateurs, e
27
imat religieux ou idéologique, d’autant plus nous
pouvons
devenir de bons Européens. « D’autant plus nous connaissons les chose
28
économique appelle une union politique, qu’on ne
peut
souhaiter que fédérale. L’intégration totale et uniformisante détruir
29
conseils de Strasbourg et de Bruxelles, la Suisse
pourrait
montrer la voie d’un avenir authentiquement européen. Si elle s’y ref
30
l’Amérique. C’est qu’il prône une théologie qu’on
pourrait
nommer culturelle, et qui tient compte des arts et des religions de l
31
« Nous devons incarner nos valeurs. Mais comment
peut
-on faire cela, compte tenu des tensions politiques actuelles ? » « Co
32
» « Comment la nécessité de l’action individuelle
peut
-elle être présentée de telle manière qu’elle ne soit pas méprisée com
33
e, et que la tendance à créer des marchés communs
peut
conduire à la formation de communautés internationales permettant le
34
, les luttes internes du régime soviétique, ou le
pouvoir
des dictateurs. Les économistes appliquent les dernières théories mat
35
dée m’est tellement étrangère que je crains de ne
pouvoir
rendre justice à la problématique de M. Tauxe. Je sais bien que ce so
36
ondaine. Il n’y a plus d’obstacles que les mythes
puissent
tenter de vaincre. Pardon ! Il s’en crée maintenant d’énormes et d’in
37
istique aboutit à l’absurde (en 2500, personne ne
pourrait
s’asseoir sans écraser les pieds d’un autre), mais comment ne pas voi
38
it des éléments d’appréciation pour le xxie ? On
peut
tracer des perspectives. On ne peut pas prophétiser. Il y a un auteu
39
le xxie ? On peut tracer des perspectives. On ne
peut
pas prophétiser. Il y a un auteur d’anticipation qui a longuement pa
40
er leurs faux problèmes… Cette illusion touchante
peut
les aider à vivre, mais non pas à comprendre leur vie. Car tous, tant
41
grande richesse de statistiques. Un seul exemple
peut
suffire ici : le nombre des étudiants en France était de 42 000 en 19
42
0 000 dans une dizaine d’années. (Seules n’auront
pu
varier les dimensions des salles de la Sorbonne, où déjà les étudiant
43
rminologies incomparables. L’université, que l’on
pourrait
considérer comme un grand appareil distributeur d’informations, au se
44
fonctionner normalement quand les informations ne
peuvent
plus être échangées entre les branches du savoir, ou entre les rameau
45
le de conception, soit originelle soit finale, ne
peuvent
dès lors plus s’exercer. Un exemple précis illustrera ce point : Supp
46
point : Supposons que la théologie ait gardé ses
pouvoirs
régulateurs de l’ensemble de nos croyances : un théologien d’aujourd’
47
humain, et particulièrement l’esprit européen, ne
peut
se résoudre à ce que les routines et l’utilité immédiate suffisent à
48
rès grande majorité des Européens trouve que cela
peut
fort bien continuer ainsi, sans nul danger sérieux de catastrophe. Ap
49
t tributaire de disciplines forcément partielles,
pouvant
à tout instant être mises en question, radicalement, par d’autres dis
50
radicalement, par d’autres disciplines, et qui ne
peuvent
défendre leur « vérité » qu’en se fermant méthodiquement sur elles-mê
51
cherches particulières à l’aventure, advienne que
pourra
, et qu’on trouve ce que l’on trouvera, que cela soit compatible ou no
52
ar cet exemple, c’est que l’Europe de l’esprit ne
peut
plus se présenter devant le monde qu’elle a réveillé, dans le désordr
53
ralité n’est pas une matière enseignable. Elle ne
peut
vraiment consister que dans une attention en éveil permanent aux impl
54
Je la tiens également pour illusoire. Certes, on
peut
soutenir que la spécialisation du savoir, loin de représenter un prog
55
’un organe aux dépens de l’équilibre du corps. On
peut
l’évaluer à son prix réel et trouver celui-ci exorbitant : perdre de
56
moins que la spécialisation dans l’Université ne
peut
aller qu’en croissant, sous la double pression que j’ai dite : toujou
57
’étudiants et de futurs enseignants. Puisqu’on ne
peut
chercher de solution en arrière, il faut donc la chercher en avant :
58
esquels et à partir desquels l’esprit de synthèse
pourrait
s’exercer. Le nombre optimum des participants de tels groupes me para
59
esprit, dans une personne, car là seulement elle
peut
trouver ses significations humaines, ses mesures, son utilité au sens
60
ême qu’ils auront pris conscience de ce qu’ils ne
peuvent
se contenter d’être seulement des spécialistes. Favoriser ou fomenter
61
sans doute le genre de solution concrète que nous
pourrions
préconiser, si nous voulons tenter de faire face au problème posé par
62
tre part les dimensions des universités nouvelles
pourraient
librement s’accorder aux optima que votre Conférence se préoccupe d’é
63
qui exige la proximité — mais aussi au maximum du
pouvoir
créateur d’un milieu donné, cité, pays ou université. Ce n’est pas du
64
tites dimensions qu’exige leur rendement optimum,
peut
freiner l’accroissement de l’entropie au niveau de l’enseignement, ma
65
Les activités intellectuelles de cette communauté
peuvent
être définies à grands traits comme suit. Quant à la forme : point de
66
elle. Deux meneurs de jeu par colloque, et ils ne
peuvent
appartenir à la même spécialité. Faire le monde Et quant au con
67
es sujets que, pour ma part, je serais heureux de
pouvoir
étudier et discuter, si j’étais jugé digne de participer aux activité
68
es rajeunis… Comment baptiser l’entreprise ? Elle
pourrait
se réclamer de beaucoup de noms illustres, d’hommes qui ont rêvé l’Ac
69
erses à un très haut niveau de précision. Mais on
peut
craindre que le langage mathématique, même une fois maîtrisé par nos
70
Burckhardt est le type même de l’écrivain qui ne
peut
séparer la pensée de l’action, ni la passion de la lucidité. Son expé
71
servir avec force en toute indépendance d’esprit,
peut
-on dire que ces traits composent une personnalité typiquement suisse
72
t été celui de son père. Il y est mort hier soir,
puisse-t
-il y reposer parmi les siens, « réuni à son peuple », comme dit la Bi
73
e que durant nos années parisiennes, nous n’ayons
pu
, ou cru pouvoir, nous rencontrer. « Ce sont de ces conneries ! Et que
74
t nos années parisiennes, nous n’ayons pu, ou cru
pouvoir
, nous rencontrer. « Ce sont de ces conneries ! Et que l’on expie ! »
75
e est devenu vrai : nous parlons certes de ce qui
peut
nous rapprocher, l’amour-passion, les troubadours, la psychanalyse, S
76
uelques jours de là, il me dit souhaiter que nous
puissions
désormais nous rencontrer « mécaniquement en quelque sorte ». L’OWI e
77
poètes, et plus encore de peintres, n’ont jamais
pu
vraiment s’approuver dans leur cœur, parce que Breton ne les avait pa
78
rocède chez eux de la griserie imaginative, on ne
peut
refuser d’accorder aux écrivains réformateurs de la première moitié d
79
r il n’a jamais cessé d’inventer un chemin qui ne
pouvait
exister que pour lui seul. De personne je ne suis à ce point sûr qu’i
80
6)ae La mémoire a ses caprices ; l’oubli même
peut
devenir, non sans mélancolie, une sagesse à peine voulue… Furtifs ret
81
issant à la seule logique des sentiments. D’où le
pouvoir
émouvant de tant de ces pages. À vrai dire, il y a là deux ou trois l
82
énergies aux dépens de l’œuvre personnelle, elle
pourra
tour à tour l’aliéner (comme on dit) ou le rassurer sur lui-même, mai
83
ici, mais beaucoup ne sont pas de celles que l’on
peut
désigner facilement, faites d’atmosphère, de sentiment, et d’un regar
84
étant bien passé, les délégués s’en vont. « Je ne
pus
me retenir de regarder, deux secondes par-dessus mon épaule : Mussoli
85
que les jeunes Français ne connaissaient pas. On
peut
d’ailleurs repérer un filon hölderlinien à travers plusieurs écrivain
86
s projets ne soient pas « sérieux », c’est-à-dire
puissent
paraître « nouveaux », et ne correspondent pas à un poste du budget c
87
chercher et de dire le Sens de la société. Il se
pourrait
qu’au nom du Sens, elle soit amenée à contester les finalités product
88
ulté doit donc précéder l’Université, et l’une ne
peut
se désintéresser des problèmes de l’autre. 7. Je propose que l’on tr
89
munautaires correspondants. Une école de médecine
peut
être trop grande pour tel canton, une école polytechnique pour tel au
90
aque discipline par les autres (et c’est ce qu’on
peut
nommer : recherche interdisciplinaire). 12. Les dimensions optimales
91
ix à quinze étudiants pour un maître. Ces groupes
pouvant
se combiner librement et de manières variables, en départements, selo
92
nédites qu’un maître est en train de faire et qui
peuvent
intéresser beaucoup d’étudiants. Une fois la recherche terminée et «
93
s) sont peu coûteuses, demandent peu d’espace, et
peuvent
s’organiser n’importe où, à la campagne, dans un village ou dans une
94
de création et de rayonnement culturel. Ce que ne
peuvent
être, bien évidemment, ces encombrants conglomérats d’écoles professi
95
Est-il encore praticable ? Autrement dit : quelle
peut
être aujourd’hui, au fait et au prendre, la responsabilité de l’écriv
96
rivain dans la cité ? ⁂ Responsable est celui qui
peut
dire, dans une situation donnée : j’en réponds ! Mais de quoi l’écriv
97
j’en réponds ! Mais de quoi l’écrivain comme tel
peut
-il répondre, sinon de son œuvre elle-même, de sa pensée et de son sty
98
côté et l’événement de l’autre, deux objets qu’on
pourrait
isoler, séparer ou rapprocher à volonté. Nul événement social ou poli
99
ité qu’il croit décrire quand il l’écrit… ⁂ On ne
peut
donc parler que de différents modes de relations entre l’œuvre et l’é
100
père d’en avoir les moyens, ou nie que ces moyens
puissent
même exister. La plupart des conteurs et romanciers du xixe et du xx
101
conteurs et romanciers du xixe et du xxe siècle
peuvent
être rangés dans cette catégorie très vaste, dont la limite inférieur
102
type de société, ou de toute société humaine. On
peut
contester comme Érasme et Voltaire, ou comme d’Aubigné et Chesterton,
103
écrivain, par les moyens propres à l’écrivain. On
peut
aussi contester comme Trotski, Romain Rolland, Koestler, Sartre ou Ma
104
, mais le meilleur écrivain dans chaque catégorie
peut
se reconnaître au fait qu’il participe peu ou prou des deux autres :
105
r une communauté Finalement, ce que la société
peut
attendre de l’écrivain confronté à sa crise et à l’événement, c’est l
106
au nom d’un autre régime qui ferait pire s’il le
pouvait
. Cela comporte : donner réponse, dire la réalité du monde nouveau que
107
é existe ou n’existe pas. L’union est ce que l’on
peut
bâtir. Non pas une uniformité mais un certain mode de contacts organi
108
ux-mêmes l’obstacle à toute espèce d’union. On ne
peut
bâtir une union de l’Europe sur les obstacles à toute union ! Notre e
109
l faut appeler du génie. Et le plus libéral qu’on
puisse
imaginer ! La presse, depuis vingt ans, s’obstine à le traiter d’émin
110
ne fût ce qu’il avait senti, bien avant nous, qui
pourrait
être nous. Bien trop curieux pour être autoritaire, il n’avait de goû
111
tes à la seconde, dont je croyais d’abord qu’elle
pouvait
se suffire. Longtemps, Jean P. (comme il signait ses brefs billets) a
112
Que dirai-je de plus aujourd’hui ? J’aurais aimé
pouvoir
parler de l’écrivain et pas seulement du grand patron en maïeutique d
113
érer de la philosophie : il veut connaître ce que
peut
l’homme. Et Gide, ce qu’il est. Il suffirait à Claudel de reformer su
114
l’esprit que les Lettres ne leur doivent. Et qui
pourrait
tolérer, se demande un jeune homme, de n’être pas écrivain ? Cet éta
115
ttérature n’autorise pas trop d’optimisme. Il se
peut
que les hommes soient devenus plus exigeants. Il se peut aussi que le
116
e les hommes soient devenus plus exigeants. Il se
peut
aussi que les Lettres soient devenues moins donnantes. Tout se passe
117
tion souriante et merveilleusement attentive. Que
pouvait
-on refuser à quelqu’un que l’on sentait si naturellement prêt à s’oub
118
s amis (mais avons-nous su le lui dire assez…) de
pouvoir
admirer, en lui, la parfaite élégance du courage secret, du talent et
119
suis comme tout le monde ? » À ses yeux — et cela
peut
servir à le définir — « se distinguer » ou « être distingué » est syn
120
qu’ils en viennent à penser sincèrement qu’ils ne
pourront
jamais s’unir, même s’il le faut, du fait qu’ils n’ont en somme rien
121
’Europe. Si l’on me demande maintenant comment on
peut
traduire en termes de structures politiques cette unité de culture no
122
, pour préserver nos vraies diversités — créer un
pouvoir
fédéral pour la sauvegarde de nos autonomies. Car ces autonomies sero
123
de notre unité est une culture pluraliste, on ne
peut
fonder sur elle qu’une union fédérale. Ce qui paraît beaucoup plus di
124
tat-nation ? C’est soumettre toute une nation aux
pouvoirs
absolus de l’État. C’est vouloir faire coïncider sur un même territoi
125
ropéenne. Sans compter qu’un super-État-nation ne
pourrait
être imposé à tous nos peuples qu’à la faveur d’une guerre générale —
126
on à leur monopole absolu. Il faut distribuer les
pouvoirs
étatiques aux différents niveaux de décision — le communal, le région
127
politiques d’union, dont je crains bien qu’on ne
puisse
pas impunément continuer à mêler les moyens. On ne manquera pas de m’
128
e vos États-nations ! Vous savez bien que vous ne
pourrez
pas unir l’Europe en proclamant votre attachement aux causes mêmes de
129
tif de ses travaux, elle ajouterait l’étude on ne
peut
plus positive de la renaissance des régions. Il faut défaire et dépas
130
r l’État aux différents niveaux de décision où il
peut
servir une entité vivante, civique, économique ou culturelle, et être
131
ope des marchandages entre économies étatiques ne
peut
pas entraîner d’adhésions enthousiastes. Les jeunes gens d’aujourd’hu
132
es et les régions librement fédérées du continent
peut
en offrir le modèle. Si l’on me dit maintenant que c’est une utopie q
133
au monde de demain, où les hommes de toutes races
pourront
trouver non pas le plus de bonheur, peut-être, mais le plus de saveur
134
bert Schuman. Pour l’orateur, seul le fédéralisme
peut
structurer l’Europe. »
135
e fédérée telle que vous la concevez, chaque État
peut
-il conserver son intégrité spirituelle et culturelle malgré la libre
136
conomie concertée à l’échelle continentale (comme
peuvent
le faire les cinquante États des USA), alors, l’argument de la concur
137
nce étrangère à laquelle « l’économie suisse » ne
pourrait
« résister » que grâce à l’appoint des travailleurs étrangers, cet ar
138
« nationale », par définition non intégrée. On ne
peut
pas avoir le beurre et l’argent du beurre. On ne peut pas invoquer à
139
pas avoir le beurre et l’argent du beurre. On ne
peut
pas invoquer à la fois l’intégration de l’Europe et les lois de la co
140
ions. (Sans compter que tous les États-nations ne
peuvent
pas avoir en même temps une balance commerciale positive !) De fait,
141
rez tort, car l’enjeu véritable est au-delà et ne
peut
être atteint par ce choix. La question qu’a soulevée M. James Schwarz
142
Schwarzenbach dépasse très largement tout ce qui
peut
résulter d’un refus ou d’une acceptation de l’initiative. Le fabuleux
143
te titre les adversaires de l’initiative (« on ne
peut
pas chasser des frères humains ») serait-elle encore invoquée si la p
144
était en réalité un fédéraliste ! (Mais le mot ne
peut
passer le gosier d’un Français héritier de Louis XIV, des jacobins et
145
nent, y trouvent appuis et encouragements. On ne
peut
mieux définir le régime général d’union dans la diversité qu’il admir
146
ions a choisi délibérément de se faire écarter du
pouvoir
en liant son sort au symbole même de l’ère nouvelle, qui est la régio
147
tère brut, la réalité. Nietzsche a dit cela on ne
peut
mieux dans Aurore : « Toutes les choses qui vivent longtemps sont peu
148
hercher le sens au bout du compte. Un sens qui ne
peut
être défini que par le tout — que pas un scientifique n’appréhende et
149
l’on s’avise que le fédéralisme n’a jamais été ni
pu
être une « solution » aux problèmes de la Suisse, pour la simple rais
150
e, ne serait-ce pas le sort le plus beau que nous
puissions
souhaiter en tant que Suisse ? Dans l’Europe des régions que j’appell
151
à, et pourquoi nous restons ensemble. Personne ne
peut
prédire si, à bulletin secret, en connaissance de cause et en majorit
152
à Neuchâtel. Ensuite, par le biais européen, j’ai
pu
voir ce qui se faisait ailleurs. Et j’ai constaté qu’ailleurs, notamm
153
Il faut dénationaliser l’enseignement. Quel sens
peut
avoir pour un enfant l’histoire suisse, s’il ignore celle de sa régio
154
école a rendu les hommes qui sont actuellement au
pouvoir
en Europe, incapables de saisir ce que pourrait être une fédération.
155
au pouvoir en Europe, incapables de saisir ce que
pourrait
être une fédération. Or c’est la seule formule possible. En France, l
156
Rocard, Mitterrand. Des exceptions. Mais comment
pourrait
-il en aller autrement ? Prenez le Petit Littré, qui est encore le dic
157
lité, c’est tout le système scolaire. Mais ils ne
peuvent
jamais faire face à ce problème. Il faudrait qu’ils puissent s’arrête
158
mais faire face à ce problème. Il faudrait qu’ils
puissent
s’arrêter, sortir de l’urgent et du quotidien, pour pouvoir tout reco
159
arrêter, sortir de l’urgent et du quotidien, pour
pouvoir
tout reconsidérer. Pour en sortir, il faut une véritable révolution.
160
nous parlions tout à l’heure. Une école nouvelle
pourrait
exploiter des possibilités d’apprentissage totalement négligées aujou
161
eignement au maximum, de manière que chaque élève
puisse
travailler à son rythme propre, d’autre part on cherche à institution
162
Dans le premier cas, comme vous le dites, l’élève
pourra
« trotter à son pas, galoper s’il le peut à travers les programmes, b
163
élève pourra « trotter à son pas, galoper s’il le
peut
à travers les programmes, bride sur le cou ». Dans le second, il faud
164
lémentarité. Je ne crois pas que des élèves doués
puissent
avoir à souffrir de travailler avec des camarades plus faibles. Au co
165
pes, autour d’un chef, fanatiquement obéi, et qui
peut
ordonner aux membres de son groupe n’importe quoi… À l’autorité défai
166
admette que l’un et l’autre sont nécessaires, on
peut
imaginer, grosso modo, qu’à gauche on aura tendance à insister sur le
167
nte d’une tension dynamique entre les deux. On ne
peut
nier que l’homme a besoin de compagnie, mais aussi besoin d’être seul
168
pas automatiquement une meilleure pédagogie mais
pourront
permettre à des talents paralysés par les structures actuelles de s’e
169
par les structures actuelles de s’exprimer. On ne
peut
pas forcer les gens à être bons ou intelligents, mais on peut leur of
170
cer les gens à être bons ou intelligents, mais on
peut
leur offrir un cadre où leur bonté et leur intelligence aient au moin
171
re meurtrière. Parfois, effectivement, la tension
peut
devenir conflit, dans ce sens-là, par manque d’harmonie ou d’équilibr
172
, que d’aligner les esprits pour la commodité des
pouvoirs
établis. »
173
déjà leurs longues blessures. Tout cela — nul n’y
peut
rien — aux dépens du paysage. Les « nécessités » de la vie tendent à
174
qu’on se rassure, et même à 180°, comme on a cru
pouvoir
me le reprocher dans la presse de cette ville. Et c’est cela, précisé
175
au premier rang de l’opposition au nucléaire. Ils
pourront
confirmer ma description de l’état d’innocence générale où nous étion