1 1940, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Erreurs sur l’Allemagne (1er mai 1940)
1 Hitler. C’est une sottise et une mauvaise action, si l’on songe que le pasteur Niemöller, vrai descendant de Luther, est e
2 fatale et prolongée des bourgeois de divers pays. Si nous prétendons défendre le christianisme, agissons d’abord en chréti
3 en fait, ce sont exactement les mêmes erreurs. 4. Si d’aucuns remontent à Luther, d’autres s’en vont chercher encore plus
4 ce n’est pas ma faute, ni celle des protestants, si l’axe Berlin-Rome passe justement par Rome, qui n’est pourtant pas lu
5 et d’avoir à les rappeler à l’attention d’esprits si distingués. a. Rougemont Denis de, « Erreurs sur l’Allemagne », Ga
2 1940, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). « À cette heure où Paris… » (17 juin 1940)
6 que nous sommes tous atteints. Quelqu’un disait : si Paris est détruit, j’en perdrai le goût d’être un Européen. La Ville
3 1941, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). New York alpestre (14 février 1941)
7 la vallée s’emplit d’une ombre froide, et j’étais si bien au fond d’une gorge, dans cette rue de briques noircies où circu
4 1941, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Souvenir de la paix française (15 mars 1941)
8 lus proche. Nulle part au monde la vie n’apparaît si discrète, si pacifique et séculaire. Ce pays-là n’est qu’amitié des t
9 ulle part au monde la vie n’apparaît si discrète, si pacifique et séculaire. Ce pays-là n’est qu’amitié des tons et des li
5 1946, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Monsieur Denis de Rougemont, de passage en Europe, nous dit… [Entretien] (4 mai 1946)
10 en Suisse. Et je serais rentré il y a un an déjà si les circonstances s’y étaient prêtées. Êtes-vous venu en Suisse direc
11 beaucoup d’approbations enthousiastes. Savez-vous si les Soviets ont, pu s’emparer du secret de la bombe atomique ? Non, e
12 on employer ce mot de civilisation pour un peuple si neuf ? Disons que leur conception de la vie est différente. C’est une
13 r qui leur plaît, et ils ne font que s’en amuser. Si on les compare aux Français, il est indéniable que ces derniers, quoi
14 plus « sérieux ». L’Amérique est du reste un pays si vaste, si mélangé et si divers, que tout y est toujours vrai quelque
15 ieux ». L’Amérique est du reste un pays si vaste, si mélangé et si divers, que tout y est toujours vrai quelque part. C’es
16 ique est du reste un pays si vaste, si mélangé et si divers, que tout y est toujours vrai quelque part. C’est un résumé de
17 a planète. On se sent à New York, en particulier, si cosmopolite aujourd’hui, comme au centre du monde. Et, ne serait-ce q
6 1947, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Consolation à Me Duperrier sur un procès perdu (5 décembre 1947)
18 n’en est pas un, mais combine deux absurdités. 1. Si l’on admet avec cet avocat que j’ai vraiment agi comme son client, l’
19 ique exactement le contraire d’Oltramare à Paris. Si Me Duperrier ne sent pas la différence, essayons de l’éclairer par un
20 lairer par une fable. Supposons que j’aie tant et si bien parlé à la radio américaine, qu’à la fin les nazis ont occupé la
7 1949, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Les écrivains romands et Paris (10 septembre 1949)
21 où leur auteur est né, où il a grandi ? J’en vois si peu, et je trouve en revanche tant d’exemples éclatants des bienfaits
22 l ou à James Joyce — que j’en viens à me demander si la condition normale du « bon écrivain » (j’entends : la plus fréquen
23 milieu et de sa province natale. Même et surtout si l’on doit tirer de ce milieu, de cette province, le meilleur de son i
24 distinguent la réponse de M. Denis de Rougemont. Si ce Suisse très cosmopolite reconnaît, à son tour, que notre pays manq
8 1949, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’Europe est encore un espoir (8 décembre 1949)
25 ses et les Américains vont lui régler son compte, si ce n’est pas déjà fait. Et vous avez presque raison. Mais dans ce pre
26 change tout. Mon argument sera simple, le voici : Si notre Europe n’existait plus, si c’était vrai, vous ne pourriez plus
27 mple, le voici : Si notre Europe n’existait plus, si c’était vrai, vous ne pourriez plus même le dire, et cela pour des ra
28 la désillusion. Elle est très répandue, elle est si fascinante qu’elle risque bien de provoquer, comme tout vertige, la c
29 s de nous forcer à l’union ou de nous abandonner, si nous n’arrivons pas, d’ici deux ans, à nous fédérer librement. Il ne
30 l nous reste deux ans. Nous perdrons ces deux ans si l’Europe dès maintenant se croit perdue, si elle cède au vertige, à l
31 x ans si l’Europe dès maintenant se croit perdue, si elle cède au vertige, à l’illusion d’urne impuissance qui alors seule
9 1962, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Fédéralisme et culture (3-4 mars 1962)
32 de la diversité avec la sauvegarde organisée, et si possible officielle, de nos particularismes les plus désuets. Il voud
10 1962, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’Europe est d’abord une culture (30 juin 1962)
33 rer la voie d’un avenir authentiquement européen. Si elle s’y refuse, qui va plaider sa cause ? Une union faite sans nous
11 1963, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Universités américaines (12-13 janvier 1963)
34 , toute nuance. Tous portent le même accoutrement si commode et si négligé, que la jeunesse européenne semble avoir adopté
35 . Tous portent le même accoutrement si commode et si négligé, que la jeunesse européenne semble avoir adopté depuis quinze
36 e » et dont plusieurs se demandent, m’a-t-on dit, si l’URSS ne détient pas les clés de l’avenir du monde uni, je leur rapp
12 1963, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’éloge, l’élan, l’amour, le monde ouvert à ceux qui s’ouvrent, cela existe… (2-3 février 1963)
37 l, de la sociologie plutôt que de la littérature. Si l’on est né à Tubingue, à Eboli, à Collombay ou à Stratford sur l’Avo
38 ents adéquats pour exprimer ces thèmes rebattus ! Si cela ne donne plus rien, n’est-ce pas le signe qu’il serait temps de
13 1963, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Les mythes sommeillent… ils vont se réveiller [Entretien] (9-10 février 1963)
39 ’Europe est épuisée ? Absolument pas. D’ailleurs, si elle l’était, qui reprendrait le flambeau ? Les autres civilisations,
40 ntiel, que prendre ce que nous leur donnons. Mais si nos mythes sont morts… Ils sommeillent. Ils attendent que nous soyons
41 me, rappelez-vous les prévisions des démographes. Si l’humanité se développe au même rythme, en 2260 il y aura 700 milliar
14 1964, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Il nous faut des hommes de synthèses (19-20 septembre 1964)
42 x que nous a légués l’Antiquité proche-orientale, si étroitement mêlée aux origines helléniques et bibliques de la culture
43 déo-chrétienne a conçu la notion de genre humain, si longtemps étrangère, voire répugnante, à l’Asie brahmanique ou chinoi
44 aujourd’hui. Et Louis Armand me disait un jour : si vous et moi, dans nos années d’études, il y a 30 à 35 ans, avions app
45 parle le physicien, et a fortiori ne saurait pas si le rapport entre les conclusions du physicien et la dogmatique de l’É
46 ’ajoute que le physicien ne saurait pas davantage si sa démarche est conforme ou non à la théologie, et fort probablement
47 ie et l’État, plus que jamais, ont besoin d’elle. Si elle est devenue trop petite pour ses tâches immédiates, qu’on l’agra
48 lle en vue, veut-elle former ? Je crains bien que si l’on tentait de le déduire d’une observation attentive de nos univers
49 question, et c’est pourquoi sans doute on la pose si rarement. Notre enseignement vise-t-il à former des personnes réelles
50 eur étude le meilleur de son temps de méditation. Si les Européens voulaient vraiment répondre aux Asiatiques, aux Africai
51 lité des expériences tentées dans cette intention si louable ont échoué, et les raisons de ces échecs répétés me paraissen
52 iculières, d’autant plus nous connaissons Dieu. » Si je la transpose au domaine moins sublime que j’essaie aujourd’hui d’e
53 solution concrète que nous pourrions préconiser, si nous voulons tenter de faire face au problème posé par l’accroissemen
54 -il, les rapports d’experts qui vous sont soumis. Si l’on garde à l’esprit la règle d’or de la culture européenne, qui n’e
55 u maximum 20 personnes, à l’optimum une douzaine. Si quelqu’un désire absolument donner une conférence, le soir, c’est à s
56 je serais heureux de pouvoir étudier et discuter, si j’étais jugé digne de participer aux activités de la commune. 1. Les
57 ntes, on les imaginera sans peine. L’introduction si désirable dans nos mœurs universitaires d’une année sabbatique de typ
15 1966, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). André Breton à New York (8-9 octobre 1966)
58 iction qui a tendu l’arc d’une existence poétique si hautement exemplaire à tant d’égards, c’est qu’il voulait tout à la f
16 1966, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Jacques Chenevière ou la précision des sentiments (22-23 octobre 1966)
59 Presque rien n’eût été enregistré par l’objectif ( si bien nommé) et pourtant quelque chose s’est passé puisque en demeure
60 N’importe quoi qui soit utile. Et dès aujourd’hui si vous voulez. » C’était Romain Rolland. Il venait de publier Au-dessus
61 mon gré, par excès de pudeur peut-être, ou comme si l’auteur redoutait de s’exposer trop longtemps aux rayons du souvenir
62 s de l’écriture qui anime ainsi tant d’images, et si variées ? Allons les rechercher dans les enfances et surtout les adol
63 itule par-devers moi la précision des sentiments. Si vous croyez qu’un sentiment, c’est vague, lisez Jacques Chenevière, v
17 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’écrivain et l’événement (7-8 septembre 1968)
64 litaire du terme. Mon sens était plutôt poétique, si j’ose dire, moral, philosophique et religieux. De l’intime à l’ultime
65 e nouveau que la révolte obscurément postule, car si elle le concevait elle le susciterait au lieu de simplement « contest
18 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Vers l’Europe des régions [Entretien]
66 gne. Le problème n° 1 de l’Europe, c’est l’union. Si l’union de l’Europe ne se fait pas, nous serons colonisés par le doll
67 tions ; ceux-ci peu à peu tomberont en désuétude. Si les problèmes mondiaux dépendent en grande partie de la solution des
19 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Jean Paulhan (19-20 octobre 1968)
68 ention. Il était à lui seul notre air de parenté, si différents ou opposés que nous fussions. C’est le seul directeur de r
69 ne dis rien d’Alerte : la poésie lui semble chose si grave qu’il a pris le parti de se taire. Je ne sais s’il est vrai que
20 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Témoignage sur Bernard Barbey (7-8 février 1970)
70 assion. Cette fureur admirable, dont la brutalité si longtemps désirée délivre le héros d’un passé obsédant, d’une trop pl
71 ou trois autres carrières qu’il a connues avec de si constants succès pour ceux qui savent — dans l’armée, la diplomatie,
72 oujours, fait presque toujours de la littérature, si bonne qu’elle soit. Mais l’aventure militaire de Barbey est singulièr
73 e pouvait-on refuser à quelqu’un que l’on sentait si naturellement prêt à s’oublier lui-même ? C’est sans nul doute à la t
21 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). La cité européenne (18-19 avril 1970)
74 t pense toujours : « Quelle est ma raison d’être, si je suis comme tout le monde ? » À ses yeux — et cela peut servir à le
75 use. Le goût de différer, si peu que ce soit, est si cher aux Européens qu’il les porte à exagérer d’une manière tout à fa
76 et c’est là-dessus qu’il faut bâtir notre union, si l’on veut qu’elle mérite le nom d’Europe. Si l’on me demande maintena
77 ion, si l’on veut qu’elle mérite le nom d’Europe. Si l’on me demande maintenant comment on peut traduire en termes de stru
78 politiques cette unité de culture non unitaire et si hautement diversifiée, je répondrai que la solution se trouve dans le
22 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’Europe et le sens de la vie (25-26 avril 1970)
79 ies. Car ces autonomies seront perdues une à une, si nous refusons l’union qui ferait leur force ; mais en retour, cette u
80 çon plus précise, en Europe, il nous faut décider si notre union aura pour but la puissance collective ou la liberté des p
81 ent celui des moyens adéquats ; mais à l’inverse, si vous vous trompez de moyens, ils risquent bien de vous conduire où vo
82 ouliez pas aller… Voici donc le dilemme présent : Si nous attribuons pour finalité à la Cité européenne de demain la puiss
83 ne saurait être exclue pour autant. Au contraire, si nous donnons pour finalité à la Cité européenne la liberté, c’est-à-d
84 pter sur lui. Je ne sais, n’étant pas économiste, si nos États-nations délimités pour la plupart au xixe et au xxe siècl
85 des entités économiques intelligibles. Je ne sais si les problèmes profonds que pose leur balance commerciale (laquelle ne
86 sondages d’opinion montrent qu’on vous suivrait, si vous osiez marcher. Je propose la convocation d’une conférence du dés
87 de nos activités communautaires et personnelles. Si sérieux que soient les problèmes de prix du lait, du blé ou du vin, i
88 t fédérées du continent peut en offrir le modèle. Si l’on me dit maintenant que c’est une utopie que de vouloir dépasser l
23 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Une réflexion sur le mode de vie plutôt que sur le niveau de vie (2 juin 1970)
89 — La notion d’« helvéticité » existe-t-elle ? Et si oui, dans le cas particulier qui nous préoccupe, cette « helvéticité 
90 ndre deux sens bien différents de « s’ouvrir à… » Si s’ouvrir à l’Europe signifie supprimer les frontières économiques et
91 », il y a seulement une économie européenne. Mais si « s’ouvrir à l’Europe » signifie seulement importer autant de travail
92 nous respirons, et à la longue nos sensibilités. Si notre industrie suisse refuse de calculer le prix humain de son essor
93 giques et hygiéniques, écologiques et politiques, si elle n’établit pas ses plans en conséquence et ne s’engage pas à les
94 des frères humains ») serait-elle encore invoquée si la présence des travailleurs étrangers nous coûtait plus qu’elle ne r
24 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Le testament de Tristan (14-15 novembre 1970)
95 re nouvelle, qui est la région. Mais dans la page si belle qui règle ses obsèques, c’est Tristan qui revient dans sa plein
25 1971, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Pourquoi j’écris (30-31 janvier 1971)
96 ause finale qui agit comme vraie motivation. Mais si je n’avais pas écrit d’abord sans cause, je ne saurais pas écrire pou
97 s cause, je ne saurais pas écrire pour une cause. Si l’on n’a pas d’abord écrit pour rien, pour le plaisir, à cause de la
98 op intimes. ⁂ Arrivé aux deux tiers de ma course ( si je l’estime à l’envergure de mes projets), je me vois deux raisons d’
26 1971, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Au défi de l’Europe, la Suisse (31 juillet-1er août 1971)
99 elle soit généralisable. » Réponse plutôt comique si l’on s’avise que le fédéralisme n’a jamais été ni pu être une « solut
100 i, qui ne porte que trois signatures. Mais alors, si nous fêtons aujourd’hui le 680e anniversaire de la Confédération helv
101 s par le hasard des armes. Mais alors, me dit-on, si la fédération s’étend de proche en proche à l’Europe tout entière, la
102 ont un jour destinés à assurer la paix en Europe… Si cet idéal de l’avenir se réalise, la nationalité suisse de caractère
103 e communauté : celle des gardiens de l’idée mère. Si nous le désirons vraiment, si nous le voulons. C’est ce qu’il reste à
104 ens de l’idée mère. Si nous le désirons vraiment, si nous le voulons. C’est ce qu’il reste à savoir, et c’est ce qui nous
105 i nous restons ensemble. Personne ne peut prédire si , à bulletin secret, en connaissance de cause et en majorité nous choi
27 1971, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Une dimension nouvelle (11-12 septembre 1971)
106 nt tout me faisait craindre qu’il fût de nature — si plus tôt exprimé, sans précaution — à desservir la bonne réputation d
28 1972, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Il faut dénationaliser l’enseignement [Entretien] (8 décembre 1972)
107 ous les sens… Cette idée de l’Oural-frontière est si absurde, et si répandue, que j’ai mis deux de mes étudiants sur le pr
108 ette idée de l’Oural-frontière est si absurde, et si répandue, que j’ai mis deux de mes étudiants sur le problème. Ils ont
109 sur moi-même à l’Université : je ne creuse jamais si bien un problème que quand je dois le présenter à mes étudiants. «
110 bre dynamique. Ainsi pour le fédéralisme, qui est si mal compris, même en Suisse. Il s’agit de mettre en relation des élém
111 s, les efforts individuels ne suffisent pas. Mais si le problème est attaqué par les deux bouts à la fois, alors peut-être
29 1972, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Merveilleux Lavaux (23-24-25 décembre 1972)
112 ieux. Mais vous ne le sauverez pas sans héroïsme. Si Lavaux doit faire son salut, ce sera par la grâce de quelques fous as
30 1984, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Philosophie et énergie nucléaire : une mise au point (28 juin 1984)
113 ’humanité entière serait apparemment sans espoir, si la culture élaborée par notre Europe n’avait pas découvert une fois d
114 plus loin qu’eux. Je pense que ces déclarations, si je les répétais aujourd’hui, comme le font la plupart des survivants