1 1940, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Erreurs sur l’Allemagne (1er mai 1940)
1 causes. On voudrait rappeler qu’en telle matière, tout jugement massif manque de sérieux, et traduit quelque étourderie. 1.
2 nt, mais qu’il a triomphé d’abord dans une Russie tout orthodoxe, et dans une Italie toute catholique. Ce qui n’est pas sans
3 ans une Russie tout orthodoxe, et dans une Italie toute catholique. Ce qui n’est pas sans compliquer l’affaire… Qu’on recherc
4 hitlérien. L’un d’entre eux me déclarait même que tout en détestant les chefs nazis, « il se ferait tuer pour Hitler », car
5 e je connais, n’en ont pas encore démordu.) Après tout , les socialistes français que critique justement M. Muret, ne sont co
6 mythologie des Celtes, « l’idée de la mort domine tout , et tout la découvre »? On voit le danger d’aller chercher dans un pa
7 e des Celtes, « l’idée de la mort domine tout, et tout la découvre »? On voit le danger d’aller chercher dans un passé que l
8 es, solides et convaincantes. Ces causes sont, de toute évidence : la guerre, le traité de Versailles, la grande misère de l’
9 ait Hitler à titre de « rempart » contre Staline… Tout cela est plus gênant à alléguer que Luther et les vieux Germains, par
10 que Luther et les vieux Germains, parce que dans tout cela se trouvent impliquées des nations que l’on aime et de chères cr
2 1940, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). « À cette heure où Paris… » (17 juin 1940)
11 ne verra que d’aveugles façades. Il s’est privé à tout jamais de quelque chose d’irremplaçable, de quelque chose qu’on peut
12 force, et qui vaut plus, insondablement plus que tout ce que peuvent rafler dans le monde entier les servants des Panzerdiv
13 mpuissance tragique de ce conquérant victorieux : Tout ce qu’il veut saisir se change à son approche — Midas de l’ère prolét
3 1941, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). New York alpestre (14 février 1941)
14 u milieu, un parc de dix kilomètres carrés. C’est tout , c’est la cité de Manhattan… Mais les faubourgs, au-delà du fleuve et
4 1941, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). La route américaine (18 février 1941)
15 fort gigantesque se poursuit en silence à travers tout le continent. Personne n’en parle. On n’a pas eu besoin de changer de
16 s, l’enivrante continuité du déferlement général, tout cela vous donne après quelques minutes l’illusion d’une puissance imm
17 lé à bout portant par cent, par mille panneaux de toutes formes et couleurs. Sans relâche, ils croissent en gros plan et dispa
18 texte) dont les phrases fragmentées s’échelonnent tout au long des superhighways. « Perdez une minute, épargnez une vie !… G
5 1946, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Monsieur Denis de Rougemont, de passage en Europe, nous dit… [Entretien] (4 mai 1946)
19 ndonné au bout de deux ans. Ce qui fut sans doute tout bénéfice pour les lettres ? Je rapporte quatre manuscrits, dont trois
20 rché du livre ? Oui, peut-être même un peu trop : tout compte fait, j’aurai 18 publications cette année ! C’est beaucoup à l
21 te un pays si vaste, si mélangé et si divers, que tout y est toujours vrai quelque part. C’est un résumé de la planète. On s
22 plus connus en Europe qu’en Amérique. Ce qui est tout à notre honneur ! L’Europe reste le continent de la création. L’Améri
6 1947, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Consolation à Me Duperrier sur un procès perdu (5 décembre 1947)
23 are, mais alors il n’y a pas lieu de me dénoncer, tout ce discours retombe à plat, et notre avocat perd la face. 2. Mais où
24 are a parlé en faveur des nazis, ennemis jurés de toute démocratie, donc de la Suisse. J’écrivais contre les nazis, pour les
25 Et vous, lecteurs, vous gardez le droit de juger toute cette affaire, mon livre en main, selon votre conscience de citoyens
7 1949, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Les écrivains romands et Paris (10 septembre 1949)
26 embre 1949)j k Questions 1 et 2. — Nous avons tout ce qu’il faut, en Suisse romande, pour nourrir une littérature. Nous
27 anciers. Je ne sais trop s’il faut s’en plaindre. Tout cela se crée naturellement autour des « grands », et ils sont à Paris
28 r la situation des écrivains romands comme un cas tout à fait singulier. Je suis prêt à le croire. Mais enfin, cela ne va pa
8 1949, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’Europe est encore un espoir (8 décembre 1949)
29 re preuve de l’urgence de notre congrès. Elle dit tout haut ce que pensent des millions. Et elle le dit sans précautions, av
30 avez presque raison. Mais dans ce presque il y a tout notre espoir, bien plus, il y a le ressort de notre action. Je voudra
31 rer que ce presque est une réalité, et qui change tout . Mon argument sera simple, le voici : Si notre Europe n’existait plus
32 ascinante qu’elle risque bien de provoquer, comme tout vertige, la chute qu’elle imagine. Cette illusion d’optique consiste
33 ine. Cette illusion d’optique consiste à voir une toute petite Europe ruinée entre deux colosses agressifs. Secouons-nous, dé
34 resse, autant qu’un procédé de construction. Dans toutes les choses humaines, elle est une illusion. Il est vrai que l’Amériqu
9 1953, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). « Ce qu’ils pensent de Noël… » [Réponse] (24 décembre 1953)
35 famine européenne, et de la guerre endémique dans tout l’Orient, et de la méfiance et de la peur réciproques qui président a
10 1962, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Fédéralisme et culture (3-4 mars 1962)
36 mars 1962)q r Deux erreurs de méthode menacent toute tentative de réveil culturel en Suisse romande : l’esprit de clocher
37 elle d’activités qui par essence, ne le sont pas. Tout le secret du fédéralisme réside dans l’art de distinguer, de cas en c
38 os réflexes jalousement égalitaires, décourageant toutes les initiatives hardies et protégeant en revanche trop de médiocrité
39 ssant, qu’une parodie du vrai fédéralisme — c’est tout cela qui mérite aujourd’hui d’inquiéter les amis de la culture, et c’
40 ’inquiéter les amis de la culture, et c’est aussi tout cela qui menace dans ses sources notre vitalité fédéraliste. On parle
11 1962, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Rectification (9 mars 1962)
41 qu’il s’agit de fédéralisme ! Me faire dire que «  tout le secret du fédéralisme » réside dans l’art de distinguer ce qui mar
42 reux de ne pas être l’auteur. Voici mon texte : «  Tout le secret du fédéralisme réside dans l’art de distinguer, de cas en c
12 1962, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’Europe est d’abord une culture (30 juin 1962)
43 les autres continents, et continue à rayonner sur toute la terre par la civilisation dont elle est l’origine et le cœur. Voil
44 ’imagine que l’Europe, dont discutent aujourd’hui toute la presse et tous les parlements, est essentiellement une réalité éco
45 inisme. Mais qu’est-ce que le chauvinisme ? C’est tout simplement le nationalisme des autres. Quand le nationalisme des autr
46 faut et s’il suffit, pour « faire l’Europe », que toutes les nations du continent s’intègrent dans le Marché commun, c’est-à-d
47 lle respecte nos diversités traditionnelles, dans toute la mesure où elles sont encore fécondes, et enfin qu’elle se subordon
48 nos diversités locales, régionales, idéologiques. Tout système centralisé ou institution qui aurait pour effet de déprimer l
49 ebré, ne pensait qu’à l’Europe des États, qui est tout à fait autre chose.) Les modes d’emploi Enfin, l’Europe unie ne
50 agrandi et transposé aux limites géographiques et toutes provisoires de l’Ouest du continent. L’Europe a découvert la Terre en
51 e doit d’en transmettre aussi les modes d’emploi. Toutes les cultures traditionnelles, y compris la nôtre, se voient en effet
52 le suisse, assurerait le degré d’union nécessaire tout en sauvegardant les autonomies et diversités qui ont fait notre cultu
53 t en découler : 1. Le Marché commun doit englober toutes les nations qui participent à l’unité de culture nommée Europe. 2. Ce
54 mercial, mais s’étendre aux problèmes immenses et tout nouveaux que posent le contact des cultures, la technique, l’expansio
55 e néo-colonialisme ! Et elle est mieux placée que tout autre pour faire valoir les avantages d’une union de type fédéral, co
13 1963, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Universités américaines (12-13 janvier 1963)
56 t le mieux couvé dans l’inconscient des hommes de toute race dont les pères ont conquis la Prairie. Hors des hauts murs en fa
57 res. Le « station-vagon » roule à 100, comme font toutes les autres voitures, pas un problème de dépassement, pas une injure,
58 nes et un carnet d’adresses d’amis anciens. (Mais tout bouge ici, où seront-ils ?) Harvard Déjeuner avec Paul Tillich.
59 e. Un VIP2 de New York me disait l’autre jour : «  Toutes les personnes de mon espèce s’arrangent pour avoir des maisons, caban
60 je récupère. Je ne trouverais pas cela en Europe, toutes vos maisons se touchent, vous n’êtes plus jamais seuls. » Je lui ai d
61 et spacieuses. Au fond, l’église au clocher fin, toute blanche elle aussi, sur un tertre. Et subitement voici tomber de tout
62 t rouge sur un fond noir, signée Georges Mathieu. Tout en haut, notre appartement pour quelques jours. Une musique bien ryth
63 en additionnant les divers campuses dispersés sur tout l’État. Ici, à Berkeley, ils sont plus de 25 000. Je vais y rencontre
64 rches des divers halls. Beaucoup sont de couleur, toute nuance. Tous portent le même accoutrement si commode et si négligé, q
65 bruit, d’une côte à l’autre, mais c’est vraiment tout ce que j’en sais. La série de mes rendez-vous commence quelques secon
66 ès, je n’ai plus le temps de m’inquiéter de rien. Tout occupé à satisfaire d’ardentes curiosités sur l’union de l’Europe et
67 nos chères valeurs occidentales sont détruites de toute façon. » « Admettez-vous que l’État-nation est une conception archaïq
68 unions, piscine, en style champêtre ultramoderne. Tout autour, sur les pentes, des rangées de cabanes d’une seule pièce déno
69 t professeurs choisis parmi les plus brillants de tout le continent (il y a 3000 candidatures par an) composent l’écurie de
14 1963, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’éloge, l’élan, l’amour, le monde ouvert à ceux qui s’ouvrent, cela existe… (2-3 février 1963)
70 se romand qui veut écrire n’aurait-il pas besoin, tout simplement, de ce qu’on appelle en France la classe de rhétorique ? J
71 bale cultivée par l’école primaire et secondaire. Tout cela n’a rien à voir avec Calvin, spirituel de plein vent, et de lang
72 ste et pluraliste, qui lui permet de participer à tout un jeu de dimensions spirituelles et physiques, les unes très vastes
15 1963, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Les mythes sommeillent… ils vont se réveiller [Entretien] (9-10 février 1963)
73 s… Ils sommeillent. Ils attendent que nous soyons tout à fait sortis de cette période d’anarchie, que nous mettions en place
74 fester par quelques signes avant-coureurs ? C’est tout à fait possible. Ici s’est terminé notre entretien, ici commence la c
75 confusion proprement insensée de religions jamais tout à fait mortes, et rarement tout à fait comprises et pratiquées ; de m
76 religions jamais tout à fait mortes, et rarement tout à fait comprises et pratiquées ; de morales jadis exclusives, mais qu
16 1964, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Il nous faut des hommes de synthèses (19-20 septembre 1964)
77 rpasser son Créateur. Tant et si bien que presque tout le genre humain collabora à cette œuvre d’iniquité. Une partie d’entr
78 ais comme inspirés de créer une forme d’existence tout artificielle… » Au-delà de cette Europe décrite par Valéry, l’interpr
79 de Dante me paraît valable pour le monde moderne tout entier. Et, à l’intérieur de l’Europe, elle fait songer irrésistiblem
80 s encore, c’est la culture occidentale qui domine tout , unifie tout, uniformise les apparences de la vie quotidienne sur tou
81 st la culture occidentale qui domine tout, unifie tout , uniformise les apparences de la vie quotidienne sur toute la terre.
82 iformise les apparences de la vie quotidienne sur toute la terre. Les langues elles-mêmes, ce plus ancien symbole des divisio
83 formisation… Voilà le premier mouvement, mondial. Tout se rapproche, tout interfère, tout coopère ou tout se mêle, pour le m
84 le premier mouvement, mondial. Tout se rapproche, tout interfère, tout coopère ou tout se mêle, pour le meilleur et pour le
85 ment, mondial. Tout se rapproche, tout interfère, tout coopère ou tout se mêle, pour le meilleur et pour le pire. Arrêtons-n
86 out se rapproche, tout interfère, tout coopère ou tout se mêle, pour le meilleur et pour le pire. Arrêtons-nous quelques ins
87 — de l’esclavage. Le droit des gens valable pour toute race est une création de l’Europe, durant l’époque colonialiste et to
88 tion de l’Europe, durant l’époque colonialiste et tout d’abord en réaction à ses outrages : las Casas, Vitoria et Suárez, Gr
89 in l’Europe, par sa technique, a mis en relations toutes les parties du monde, devenu désormais unité théorique et système de
90 ions pratiques. L’Europe et l’Europe seule a fait tout cela, par sa religion, par ses grands philosophes et par ses sciences
91 le phénomène de Babel : la disparition rapide de toute langue commune, remplacée par une multiplicité de langages spéciaux d
92 t dans les nuées de l’inconcevable. Mais dire que tout langage commun se perd, entre les branches sans cesse multipliées du
93 nnées d’études, il y a 30 à 35 ans, avions appris toute la chimie et n’en avions rien oublié, nous ne saurions qu’un dixième
94 tres. Mais cette disparité n’a rien de rassurant, tout au contraire : elle accroît la séparation et les distances entre le s
95 cts de la personne totale, jadis but et module de tout l’effort de l’Université au plein sens de son nom (Univers, universit
96 ère à Claudel, veut dire « version à l’unité »…). Toute l’évolution que j’ai dite conduit inévitablement à la confusion des l
97 le juger comme l’Église jugea Galilée, parce que, tout simplement, il ne comprendrait pas de quoi parle le physicien, et a f
98 si, sans nul danger sérieux de catastrophe. Après tout , la tour de Babel ne s’est pas écroulée sur ses bâtisseurs, ils l’ont
99 re de disciplines forcément partielles, pouvant à tout instant être mises en question, radicalement, par d’autres discipline
100 s-mêmes, acceptant ainsi de n’être peut-être plus tout à fait vraies — mais tant pis, cela ne se sait pas encore ! Cette esp
101 ficaces, c’est-à-dire bien spécialisés ? Ou enfin tout cela à la fois, sans choix bien motivé sur lequel on se soit accordé 
102 ul domaine de l’Université, et qu’elles affectent tout l’ensemble de la culture européenne. Mais c’est par l’Université que
103 ment spécifique de l’Europe. Seule en effet parmi toutes les grandes cultures qui ont fait l’histoire de l’humanité, l’Europe
104 u de l’Amérique précolombienne. Dans ces cultures tout est sacré. La distinction sacré-profane n’existe pas, en ce sens que
105 ste se récuse méthodiquement et met dans ce refus tout son sérieux. Et je vois peu de généralistes qui aient osé relever, pa
106 e générale, un studium generale, aux étudiants de toutes les facultés et instituts spécialisés. Je n’y crois pas. La presque t
107 ui nous conduisent le plus sûrement au général ou tout au moins au seuil des synthèses nécessaires. c) Mais ces synthèses ne
108 des résultats en soi acquis par les spécialistes. Toute synthèse est un acte créateur, intervenant au carrefour de plusieurs
109 e vide, ou au ciel des Idées, — car là sans doute toutes les synthèses imaginables existent déjà en puissance — et pas non plu
110 e module des relations personnelles, condition de toute existence communautaire et de tout bon travail en commun, l’on sera c
111 condition de toute existence communautaire et de tout bon travail en commun, l’on sera conduit à préférer la multiplication
112 donné, cité, pays ou université. Ce n’est pas du tout par hasard que dans le tableau qu’a établi le sociologue belge Léo Mo
113 dis pas plus sur ce point : dans les petits pays, tout est petit, y compris les universités. Mais sur le problème de l’explo
114 t ces « hommes de synthèse » dont je vous parlais tout à l’heure : professeurs de tous âges et de toutes spécialités, et fut
115 s tout à l’heure : professeurs de tous âges et de toutes spécialités, et futurs professeurs déjà gradués, d’une part ; respons
116 férence, le soir, c’est à ses risques et périls : toute déclaration publique est obligatoirement suivie d’une discussion régl
117 d’entretenir ou de former une image cohérente du Tout . Vraiment européenne, puisqu’elle aurait pour fin de recréer l’union
17 1965, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Un écrivain suisse (20-21 mars 1965)
118 ns une de ces super-provinces qu’on nomme nations toutes leurs cités, tous leurs pays. Pourtant je vois cette possibilité s’il
119 ts, juger sans illusion mais servir avec force en toute indépendance d’esprit, peut-on dire que ces traits composent une pers
120 s chez quelques-uns des hommes les mieux liés par toutes leurs fibres aux traditions civiques et culturelles des Suisses. Voil
18 1966, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Stampa, vieux village… (15-16 janvier 1966)
121 aussi, je l’ai eu ! m’écriai-je — jusqu’à Soglio tout proche et ses palais alpestres. Et quel paysage autour de nous ! Le c
122 sur des pentes bosselées et semées de rochers, et tout en haut les futs très effilés du Piz Duan, des pics de la Sciora. Vol
19 1966, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). André Breton à New York (8-9 octobre 1966)
123 longue aliénation parfois libératrice, il a fallu tout cela pour que celui qui avait été l’un des « phares » baudelairiens d
124 mouvements personnalistes où je militais, cessât tout d’un coup d’être un mythe pour devenir du même coup mon ami, après un
125 entends au mieux avec tel homme, telle femme dont tout me sépare en fait, ou avec qui j’ai rompu sans retour. Ce soir-là, au
126 aître ces prochains jours. C’est que Breton, pour toute la haine vigilante qu’il n’a cessé de vouer sa vie durant aux manifes
127 , et il poursuit : « À travers leurs outrances et tout ce qui procède chez eux de la griserie imaginative, on ne peut refuse
128 t exemplaire à tant d’égards, c’est qu’il voulait tout à la fois changer la vie par une sédition passionnelle (« la beauté s
20 1966, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Jacques Chenevière ou la précision des sentiments (22-23 octobre 1966)
129 croyaient dur comme fer à « l’unité », l’unité à tout prix, fût-ce au prix de l’ennui — un peu comme dans le Nouveau Roman.
130 opique. (Ils ravissaient Valéry Larbaud, et c’est tout dire.) Cette suite d’une quarantaine de portraits-souvenirs, de renco
131 isage presque sans couleur, posé sur un col haut, tout droit, empesé. Le regard ne me quittait pas. — Quel travail préféreri
132 quoique l’attention soit évidente, concentrée. » Tout s’étant bien passé, les délégués s’en vont. « Je ne pus me retenir de
133 était arrêté devant la table officielle. Plus du tout cambré, il piquait des raisins avec une surprenante prestesse. » Plus
134 re de la phrase, le sérieux de la littérature. Et tout le reste est linguistique, dirait Verlaine s’il revenait parmi nous.
21 1967, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). J. Robert Oppenheimer (25 février 1967)
135 e regard rayonnant et ce sens mystique étranger à toute espèce de religion des prêtres. « Nous devons être absolument séculie
136 ssait à fond notre littérature, où il préférait à tout François Villon. Jeune homme, il avait rêvé un sonnet en français : i
137 Horn. Infiniment scrupuleux, par bonté, il voyait tout , pensait à tout pour ses amis, et savait écouter comme personne, tout
138 scrupuleux, par bonté, il voyait tout, pensait à tout pour ses amis, et savait écouter comme personne, tout en vous envelop
139 pour ses amis, et savait écouter comme personne, tout en vous enveloppant d’un regard bleu qui allait interroger au-delà de
22 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Entretien avec Denis de Rougemont (6-7 avril 1968)
140 re un ordre, là où menaçait la guerre, qui résume toutes les injustices. Nous étions frappés par l’anarchie des pays dits démo
141 communauté spirituelle le protestantisme. Rien de tout cela n’a les mêmes frontières et il se produit là un jeu complexe d’e
142 usions, qui s’oppose d’une manière systématique à toute idée de nationalisme. Il faut multiplier les communautés d’aires diff
143 nt leur journée sous le soleil, je me sens encore tout imprégné de la sagesse, à la fois moderne et profonde, d’un maître au
23 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Il faut réinventer l’Université (29 juin 1968)
144 hampions étudient les sept arts, et réussissent à tout savoir.) En fonction d’un certain sens de la vie 2. Au sens du m
145 nationalisme cantonal, ne consiste pas à vouloir tout partout et à tout prix, mais à répartir les activités selon leurs dim
146 onal, ne consiste pas à vouloir tout partout et à tout prix, mais à répartir les activités selon leurs dimensions aux étages
147 qu’un centre de contestation est indispensable à toute société de type européen, d’une part pour faire progresser le savoir
148 t, sans parler de la peur d’imaginer). Par-dessus tout cela, il faut réinventer une Université digne du nom. Car sans elle,
149 coles professionnelles, l’économie, et la société tout entière sont menacées de perdre le sens, en même temps que les moyens
24 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’écrivain et l’événement (7-8 septembre 1968)
150 ition publique. L’engagement supposait à mon sens tout le contraire : responsabilité pleine et entière — non seulement publi
151 t de négation d’un certain type de société, ou de toute société humaine. On peut contester comme Érasme et Voltaire, ou comme
152 écation lyrique ou le masochisme transcendantal : tout cela, en tant qu’écrivain, par les moyens propres à l’écrivain. On pe
153 prophète, que certains nomment l’utopiste, c’est toute la grande poésie d’Isaïe à l’Apocalypse, d’Eschyle à Dante, de Hölder
154 derlin à Nietzsche et à Rimbaud, mais c’est aussi toute l’imagination de la « vraie vie », de Thomas More et Tommaso Campanel
155 — mais l’ai-je assez laissé entendre — il y a de tout dans chaque catégorie, cela va du pire au meilleur, mais le meilleur
156 elairien de son époque, la révolte contre elle de tout homme qui se veut tel, et l’annonce admirable d’un monde équilibré.
25 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Vers l’Europe des régions [Entretien]
157 des festivals de musique européens que je préside tout à fait par hasard. Nous avons coordonné les instituts d’études europé
158 même l’Allemagne fédérale, afin de faire repartir toute l’affaire européenne sur la base des régions, puisque vingt ans de te
159 té absolue, devenant ainsi eux-mêmes l’obstacle à toute espèce d’union. On ne peut bâtir une union de l’Europe sur les obstac
160 t bâtir une union de l’Europe sur les obstacles à toute union ! Notre espoir réside dans une politique des régions. Par exemp
161 s sur une base économique, historique, ethnique — tout cela mêlé à doses variables — qui seront de plus en plus les vrais ce
162 intellectuelle et auront entre elles des liens de toutes natures. Elles constitueront de proche en proche un tissu plus solide
26 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Jean Paulhan (19-20 octobre 1968)
163 cela dans la littérature dont il nous paraissait tout à fait évident que Paulhan détenait les clefs et les mesures. (Mais c
164 e de chacun des auteurs de la revue n’eût pas été tout à fait le même sans sa présence et sans son attention. Il était à lui
165 traiter d’éminence grise de nos lettres. Il était tout le contraire : un maître socratique, indemne de toute secrète volonté
166 t le contraire : un maître socratique, indemne de toute secrète volonté de puissance, attentif à ne rien nous imposer qui ne
167 e la revue : c’était toujours vif et pressant, et tout à trac ; comme la reprise d’un entretien interrompu par un coup de té
168 re du manuscrit, et je m’efforcerai d’y répondre. Toute la première moitié de Penser avec les mains a été composée pour pré
169 l’énergie bien menée mais l’humour amusé (pas du tout noir) qui restent les vertus majeures de l’œuvre entière : Victor Hu
170 ire, que l’écrivain maintienne au-dessus de l’eau toute une civilisation qui sombre. Je ne dis rien d’Alerte : la poésie lui
171 que les Lettres soient devenues moins donnantes. Tout se passe comme s’il y avait à leur endroit je ne sais quoi de libre,
172 usqu’au souvenir et à l’idée. Mais non pas perdu tout à fait ni pour toujours, puisque ce « je ne sais quoi de libre, de jo
173 libre, de joyeux et peut-être d’insensé », c’est toute son œuvre, justement, qui nous en restitue mieux que l’idée : la prés
174 rit Paulhan comme « ce petit homme sec et ridé ». Tout le reste à l’avenant. La presse est allergique à tout ce qui n’est pa
175 le reste à l’avenant. La presse est allergique à tout ce qui n’est pas « le petit fait faux » qui seul intéressera, croit-e
27 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Témoignage sur Bernard Barbey (7-8 février 1970)
176 o Je n’avais pas encore vingt ans et je lisais tout ce qui paraissait aux deux enseignes du plus sûr prestige, en cette h
28 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). La cité européenne (18-19 avril 1970)
177 r par le recours à des instances universelles, et toutes les créations qui ne cessent de jaillir de cette discorde permanente.
178 s belle harmonie. » ⁂ De ce temps jusqu’au nôtre, tout concourt à nourrir ce paradoxe qui paraît bien être la loi constituti
179 , et dans l’inconscient collectif. Elles agissent toutes , sans exception, dans la vie des hommes d’aujourd’hui. Un seul exempl
180 istes, ou sans croyance aucune… Mais ce n’est pas tout . Avec les trois sources classiques d’Athènes, de Rome et de Jérusalem
181 ain et le jazz nègre américain au xxe siècle ? ⁂ Tout cela dure, agit et vit en nous de mille manières. Tout cela se combin
182 cela dure, agit et vit en nous de mille manières. Tout cela se combine en figures et en structures variées à l’infini, mais
183 eurs, originalité qui les conteste et les rénove. Tout cela préforme, dès avant notre naissance, nos sensibilités et nos jug
184 nos réflexes sociaux et nos besoins économiques. Tout cela nous incite aussi à remettre en question ces déterminations, et
185 erminations, et nous en fournit les moyens. Enfin tout cela dénote l’Europe comme patrie de la diversité. L’Européen moyen d
186 uropéens qu’il les porte à exagérer d’une manière tout à fait extravagante l’importance de ce qui les distingue. C’est ainsi
187 nsi formulé : car l’unité différenciée se traduit tout naturellement par l’union dans la diversité, et cette forme d’union p
188 dans l’histoire des régimes politiques, c’est de toute évidence : fédéralisme.as aq. Rougemont Denis de, « Le discours d
29 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’Europe et le sens de la vie (25-26 avril 1970)
189 r. Rien de plus limpide que la déduction qui fait toute ma thèse : étant donné que la base de notre unité est une culture plu
190 tacle apparemment insurmontable à cette union que tout indique, que tout exige, que tout le monde admet qu’il faut faire — e
191 insurmontable à cette union que tout indique, que tout exige, que tout le monde admet qu’il faut faire — et que pourtant per
192 sait, rien n’est moins mystérieux : l’obstacle à toute union possible de l’Europe (donc à toute union fédérale) n’est autre
193 stacle à toute union possible de l’Europe (donc à toute union fédérale) n’est autre que l’État-nation, tel que Napoléon en a
194 e, grands et petits, ont imité l’un après l’autre tout au long du xixe siècle, suivis de nos jours par le reste du monde, n
195 mme qu’instituer un État-nation ? C’est soumettre toute une nation aux pouvoirs absolus de l’État. C’est vouloir faire coïnci
196 e barbelés électrifiés. C’est livrer sans recours toute l’existence humaine aux seules décisions de bureaux installés dans un
197 x installés dans une seule capitale, et interdire toute allégeance des citoyens à des entités plus petites (comme les régions
198 e ses frontières, qu’il déclare naturelles contre toute évidence, l’État-nation n’admet aucune autonomie, aucune diversité ré
199 aucune diversité réelle. À l’extérieur, il refuse toute union, alléguant une indépendance et une souveraineté absolues aussi
200 ait au xxe siècle. Rien, donc, de plus hostile à toute espèce d’union tant soit peu sérieuse ou sincère, que cet État-nation
201 ire : c’est sur la base de cet obstacle radical à toute union que l’on s’efforce depuis vingt-cinq ans d’unir l’Europe ! Voil
202 plans en conséquence. Voulons-nous par exemple à tout prix notre niveau de vie, quantitatif — ou plutôt voulons-nous sauveg
203 de de vie, qualitatif ? Voulons-nous contribuer à tout prix à l’accroissement indéfini du PNB (produit national brut) — ou p
204 iberté des personnes. Il nous faut le décider, en toute conscience, et vite, car le choix de la fin implique évidemment celui
205 aire de nos États autant de départements. Il faut tout unifier par des lois inflexibles, sans égard aux diversités ethniques
206 ttre en commun à l’échelle fédérale continentale, tout ce qui est nécessaire pour garantir les autonomies de tous ordres, ré
207 ur fin réelle la puissance ; et je crois bien que toutes les civilisations que nous connaissons ont choisi la puissance comme
208 res, doublement déficient, est caractéristique de tout ce qui touche à l’État-nation : néfaste dans la mesure où il est enco
209 des manuels scolaires, il n’y a que des divisions tout arbitraires opérées dans l’ensemble vivant de la culture européenne.
210 ment nous ferons l’Europe, et nous la ferons pour toute l’humanité, nous lui devons cela ! Une Europe qui ne sera pas nécessa
211 ndispensable au monde de demain, où les hommes de toutes races pourront trouver non pas le plus de bonheur, peut-être, mais le
30 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Une réflexion sur le mode de vie plutôt que sur le niveau de vie (2 juin 1970)
212 « argyrotropisme », c’est-à-dire suivraient avant tout les routes du gain maximal, où qu’elles aillent, est fausse et irréel
213 vée M. James Schwarzenbach dépasse très largement tout ce qui peut résulter d’un refus ou d’une acceptation de l’initiative.
31 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Le testament de Tristan (14-15 novembre 1970)
214 Plus chevalier que militaire, plus efficace à lui tout seul par la passion et le mépris que tous les autres par le calcul et
215 des Français, et de Gaulle a toujours distingué. Toute ma vie, je me suis fait une certaine idée de la France… vouée à une d
32 1971, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Pourquoi j’écris (30-31 janvier 1971)
216 zsche a dit cela on ne peut mieux dans Aurore : «  Toutes les choses qui vivent longtemps sont peu à peu tellement imbibées de
217 quelqu’un, au public d’une revue littéraire ou à toute une nation par la TV. C’est le pour quoi qui devient alors le vrai po
218 rivant pour tel usage bien défini, pour tel objet tout extérieur à l’écriture, et qui ne dépend nullement du processus de la
219 mes écrits, mais il n’est plus seul discernable, tout mêlé qu’il se trouve à des courants violents chargés de matériaux lit
220 rticle qu’il s’agit de donner à date fixe — et de tout ce qu’il faut bien ajouter à quelque ouvrage obscurément jailli, pour
221 nale devient ma vraie motivation, et me libère de toutes les causes intimes, trop intimes. ⁂ Arrivé aux deux tiers de ma cours
222 ompte. Un sens qui ne peut être défini que par le tout — que pas un scientifique n’appréhende et par suite ne saurait nier,
223 par suite ne saurait nier, et qui est au-delà de tout — comme le corps transcendant aux organes. Je cherche Dieu. b) J’écri
33 1971, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Au défi de l’Europe, la Suisse (31 juillet-1er août 1971)
224 ce qui empêcherait de généraliser cette formule à toute l’Europe. Autant il devient clair aux yeux de tous que la formule de
225 l’État-nation napoléonien s’oppose radicalement à toute union de l’Europe, et que sa généralisation ne conduirait qu’à la gue
226 fédération s’étend de proche en proche à l’Europe tout entière, la Suisse ne va-t-elle pas s’y perdre ? — C’est oublier ce q
34 1971, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Une dimension nouvelle (11-12 septembre 1971)
227 is je gardais pour cet anniversaire un éloge dont tout me faisait craindre qu’il fût de nature — si plus tôt exprimé, sans p
35 1972, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Il faut dénationaliser l’enseignement [Entretien] (8 décembre 1972)
228 beaucoup de respect pour les maîtres, et ils ont toute mon amitié. J’ai reçu une lettre, récemment, où une dame me reproche
229 en 1929 je parlais de mon expérience. Elle était tout à fait suisse, puisque j’ai fait l’école primaire, jusqu’à l’âge de 1
230 et contre la famille. Cet état de fait nous vient tout droit de Napoléon, qui a légué au monde entier, à peu près, l’école m
231 me Illich. On dresserait contre soi, par exemple, toutes les femmes qui travaillent à l’extérieur. Mais l’école doit changer.
232 , s’il ignore celle de sa région ? À Couvet, j’ai tout appris sur les Waldstätten (y compris, beaucoup de choses fausses), r
233 urope avec les ministres d’aujourd’hui, parce que toute leur manière de penser est prisonnière des schémas nationaux. Souvene
234 toujours étonné. Pourquoi donc à l’Oural ? C’est tout , sauf une séparation : une petite chaîne de collines, traversée par u
235 x à la fois. Que faire au niveau des États ? Dans toutes les discussions que j’ai avec les officiels, on me répète : « Tout ce
236 ons que j’ai avec les officiels, on me répète : «  Tout ce que vous dites là est bien beau, mais on voit que vous n’avez pas
237 x prises avec l’administration. La réalité, c’est tout le système scolaire. Mais ils ne peuvent jamais faire face à ce probl
238 sortir de l’urgent et du quotidien, pour pouvoir tout reconsidérer. Pour en sortir, il faut une véritable révolution. L’
239 le de sortir du cercle vicieux dont nous parlions tout à l’heure. Une école nouvelle pourrait exploiter des possibilités d’a
240 és à eux-mêmes, les enfants ne tombent en proie à toutes les modes successives diffusées par les mass médias, ou sous la coupe
241 totale solitude sont deux tortures équivalentes. Toute la vie est fondée sur une série de couples antinomiques : communicati
242 différents, séparés et unis. C’est la formule de tout fédéralisme. Tension entre deux pôles. Vous retrouvez cela à tous les
243 u niveau des cellules, des molécules, des atomes, toute vie résulte d’une tension permanente entre des forces d’attraction et
244 un équilibre statique s’installe : c’est la mort. Tout ce système est cohérent. Vous en trouverez les racines dans la théolo
245 ts à la fois, alors peut-être… Le principal, dans tout ce que je vous ai dit, c’est ceci, je le répète : il faut apprendre à
246 lle est mal traduite : « La guerre est la mère de toute chose. » Plutôt que « guerre » il faudrait dire « conflit ». À quoi j
247 chaque mot français était traduit d’un mot grec. Tout cela se gravait merveilleusement dans ma tête, parce que je m’en croy
248 aître l’Évangile. La communauté des amish produit tout ce dont elle a besoin et refuse le tracteur et l’auto. » 11. « Le so
249 Et l’auteur de retrouver dans une série d’écrits tout récents l’essentiel de ses critiques quadragénaires. Il cite Ivan Ill
36 1972, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Merveilleux Lavaux (23-24-25 décembre 1972)
250 vraiment venu, n’avez jamais existé dans ce lieu. Tout ce qui touche à un centre et tout ce qui respire dans la grâce de son
251 é dans ce lieu. Tout ce qui touche à un centre et tout ce qui respire dans la grâce de son rayonnement revêt une importance
252 l’autoroute y font déjà leurs longues blessures. Tout cela — nul n’y peut rien — aux dépens du paysage. Les « nécessités »
253 s maxima contradictoires, toujours à l’œuvre dans toute chose humaine, sont ici comme ailleurs la qualité de la vie et les co
37 1984, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Philosophie et énergie nucléaire : une mise au point (28 juin 1984)
254 manière arbitraire et calomnieuse. Il embrouille tout , décidément, et beaucoup plus encore qu’on ne le croirait : car l’exp