1
causes. On voudrait rappeler qu’en telle matière,
tout
jugement massif manque de sérieux, et traduit quelque étourderie. 1.
2
nt, mais qu’il a triomphé d’abord dans une Russie
tout
orthodoxe, et dans une Italie toute catholique. Ce qui n’est pas sans
3
ans une Russie tout orthodoxe, et dans une Italie
toute
catholique. Ce qui n’est pas sans compliquer l’affaire… Qu’on recherc
4
hitlérien. L’un d’entre eux me déclarait même que
tout
en détestant les chefs nazis, « il se ferait tuer pour Hitler », car
5
e je connais, n’en ont pas encore démordu.) Après
tout
, les socialistes français que critique justement M. Muret, ne sont co
6
mythologie des Celtes, « l’idée de la mort domine
tout
, et tout la découvre »? On voit le danger d’aller chercher dans un pa
7
e des Celtes, « l’idée de la mort domine tout, et
tout
la découvre »? On voit le danger d’aller chercher dans un passé que l
8
es, solides et convaincantes. Ces causes sont, de
toute
évidence : la guerre, le traité de Versailles, la grande misère de l’
9
ait Hitler à titre de « rempart » contre Staline…
Tout
cela est plus gênant à alléguer que Luther et les vieux Germains, par
10
que Luther et les vieux Germains, parce que dans
tout
cela se trouvent impliquées des nations que l’on aime et de chères cr
11
ne verra que d’aveugles façades. Il s’est privé à
tout
jamais de quelque chose d’irremplaçable, de quelque chose qu’on peut
12
force, et qui vaut plus, insondablement plus que
tout
ce que peuvent rafler dans le monde entier les servants des Panzerdiv
13
mpuissance tragique de ce conquérant victorieux :
Tout
ce qu’il veut saisir se change à son approche — Midas de l’ère prolét
14
u milieu, un parc de dix kilomètres carrés. C’est
tout
, c’est la cité de Manhattan… Mais les faubourgs, au-delà du fleuve et
15
fort gigantesque se poursuit en silence à travers
tout
le continent. Personne n’en parle. On n’a pas eu besoin de changer de
16
s, l’enivrante continuité du déferlement général,
tout
cela vous donne après quelques minutes l’illusion d’une puissance imm
17
lé à bout portant par cent, par mille panneaux de
toutes
formes et couleurs. Sans relâche, ils croissent en gros plan et dispa
18
texte) dont les phrases fragmentées s’échelonnent
tout
au long des superhighways. « Perdez une minute, épargnez une vie !… G
19
ndonné au bout de deux ans. Ce qui fut sans doute
tout
bénéfice pour les lettres ? Je rapporte quatre manuscrits, dont trois
20
rché du livre ? Oui, peut-être même un peu trop :
tout
compte fait, j’aurai 18 publications cette année ! C’est beaucoup à l
21
te un pays si vaste, si mélangé et si divers, que
tout
y est toujours vrai quelque part. C’est un résumé de la planète. On s
22
plus connus en Europe qu’en Amérique. Ce qui est
tout
à notre honneur ! L’Europe reste le continent de la création. L’Améri
23
are, mais alors il n’y a pas lieu de me dénoncer,
tout
ce discours retombe à plat, et notre avocat perd la face. 2. Mais où
24
are a parlé en faveur des nazis, ennemis jurés de
toute
démocratie, donc de la Suisse. J’écrivais contre les nazis, pour les
25
Et vous, lecteurs, vous gardez le droit de juger
toute
cette affaire, mon livre en main, selon votre conscience de citoyens
26
embre 1949)j k Questions 1 et 2. — Nous avons
tout
ce qu’il faut, en Suisse romande, pour nourrir une littérature. Nous
27
anciers. Je ne sais trop s’il faut s’en plaindre.
Tout
cela se crée naturellement autour des « grands », et ils sont à Paris
28
r la situation des écrivains romands comme un cas
tout
à fait singulier. Je suis prêt à le croire. Mais enfin, cela ne va pa
29
re preuve de l’urgence de notre congrès. Elle dit
tout
haut ce que pensent des millions. Et elle le dit sans précautions, av
30
avez presque raison. Mais dans ce presque il y a
tout
notre espoir, bien plus, il y a le ressort de notre action. Je voudra
31
rer que ce presque est une réalité, et qui change
tout
. Mon argument sera simple, le voici : Si notre Europe n’existait plus
32
ascinante qu’elle risque bien de provoquer, comme
tout
vertige, la chute qu’elle imagine. Cette illusion d’optique consiste
33
ine. Cette illusion d’optique consiste à voir une
toute
petite Europe ruinée entre deux colosses agressifs. Secouons-nous, dé
34
resse, autant qu’un procédé de construction. Dans
toutes
les choses humaines, elle est une illusion. Il est vrai que l’Amériqu
35
famine européenne, et de la guerre endémique dans
tout
l’Orient, et de la méfiance et de la peur réciproques qui président a
36
mars 1962)q r Deux erreurs de méthode menacent
toute
tentative de réveil culturel en Suisse romande : l’esprit de clocher
37
elle d’activités qui par essence, ne le sont pas.
Tout
le secret du fédéralisme réside dans l’art de distinguer, de cas en c
38
os réflexes jalousement égalitaires, décourageant
toutes
les initiatives hardies et protégeant en revanche trop de médiocrité
39
ssant, qu’une parodie du vrai fédéralisme — c’est
tout
cela qui mérite aujourd’hui d’inquiéter les amis de la culture, et c’
40
’inquiéter les amis de la culture, et c’est aussi
tout
cela qui menace dans ses sources notre vitalité fédéraliste. On parle
41
qu’il s’agit de fédéralisme ! Me faire dire que «
tout
le secret du fédéralisme » réside dans l’art de distinguer ce qui mar
42
reux de ne pas être l’auteur. Voici mon texte : «
Tout
le secret du fédéralisme réside dans l’art de distinguer, de cas en c
43
les autres continents, et continue à rayonner sur
toute
la terre par la civilisation dont elle est l’origine et le cœur. Voil
44
’imagine que l’Europe, dont discutent aujourd’hui
toute
la presse et tous les parlements, est essentiellement une réalité éco
45
inisme. Mais qu’est-ce que le chauvinisme ? C’est
tout
simplement le nationalisme des autres. Quand le nationalisme des autr
46
faut et s’il suffit, pour « faire l’Europe », que
toutes
les nations du continent s’intègrent dans le Marché commun, c’est-à-d
47
lle respecte nos diversités traditionnelles, dans
toute
la mesure où elles sont encore fécondes, et enfin qu’elle se subordon
48
nos diversités locales, régionales, idéologiques.
Tout
système centralisé ou institution qui aurait pour effet de déprimer l
49
ebré, ne pensait qu’à l’Europe des États, qui est
tout
à fait autre chose.) Les modes d’emploi Enfin, l’Europe unie ne
50
agrandi et transposé aux limites géographiques et
toutes
provisoires de l’Ouest du continent. L’Europe a découvert la Terre en
51
e doit d’en transmettre aussi les modes d’emploi.
Toutes
les cultures traditionnelles, y compris la nôtre, se voient en effet
52
le suisse, assurerait le degré d’union nécessaire
tout
en sauvegardant les autonomies et diversités qui ont fait notre cultu
53
t en découler : 1. Le Marché commun doit englober
toutes
les nations qui participent à l’unité de culture nommée Europe. 2. Ce
54
mercial, mais s’étendre aux problèmes immenses et
tout
nouveaux que posent le contact des cultures, la technique, l’expansio
55
e néo-colonialisme ! Et elle est mieux placée que
tout
autre pour faire valoir les avantages d’une union de type fédéral, co
56
t le mieux couvé dans l’inconscient des hommes de
toute
race dont les pères ont conquis la Prairie. Hors des hauts murs en fa
57
res. Le « station-vagon » roule à 100, comme font
toutes
les autres voitures, pas un problème de dépassement, pas une injure,
58
nes et un carnet d’adresses d’amis anciens. (Mais
tout
bouge ici, où seront-ils ?) Harvard Déjeuner avec Paul Tillich.
59
e. Un VIP2 de New York me disait l’autre jour : «
Toutes
les personnes de mon espèce s’arrangent pour avoir des maisons, caban
60
je récupère. Je ne trouverais pas cela en Europe,
toutes
vos maisons se touchent, vous n’êtes plus jamais seuls. » Je lui ai d
61
et spacieuses. Au fond, l’église au clocher fin,
toute
blanche elle aussi, sur un tertre. Et subitement voici tomber de tout
62
t rouge sur un fond noir, signée Georges Mathieu.
Tout
en haut, notre appartement pour quelques jours. Une musique bien ryth
63
en additionnant les divers campuses dispersés sur
tout
l’État. Ici, à Berkeley, ils sont plus de 25 000. Je vais y rencontre
64
rches des divers halls. Beaucoup sont de couleur,
toute
nuance. Tous portent le même accoutrement si commode et si négligé, q
65
bruit, d’une côte à l’autre, mais c’est vraiment
tout
ce que j’en sais. La série de mes rendez-vous commence quelques secon
66
ès, je n’ai plus le temps de m’inquiéter de rien.
Tout
occupé à satisfaire d’ardentes curiosités sur l’union de l’Europe et
67
nos chères valeurs occidentales sont détruites de
toute
façon. » « Admettez-vous que l’État-nation est une conception archaïq
68
unions, piscine, en style champêtre ultramoderne.
Tout
autour, sur les pentes, des rangées de cabanes d’une seule pièce déno
69
t professeurs choisis parmi les plus brillants de
tout
le continent (il y a 3000 candidatures par an) composent l’écurie de
70
se romand qui veut écrire n’aurait-il pas besoin,
tout
simplement, de ce qu’on appelle en France la classe de rhétorique ? J
71
bale cultivée par l’école primaire et secondaire.
Tout
cela n’a rien à voir avec Calvin, spirituel de plein vent, et de lang
72
ste et pluraliste, qui lui permet de participer à
tout
un jeu de dimensions spirituelles et physiques, les unes très vastes
73
s… Ils sommeillent. Ils attendent que nous soyons
tout
à fait sortis de cette période d’anarchie, que nous mettions en place
74
fester par quelques signes avant-coureurs ? C’est
tout
à fait possible. Ici s’est terminé notre entretien, ici commence la c
75
confusion proprement insensée de religions jamais
tout
à fait mortes, et rarement tout à fait comprises et pratiquées ; de m
76
religions jamais tout à fait mortes, et rarement
tout
à fait comprises et pratiquées ; de morales jadis exclusives, mais qu
77
rpasser son Créateur. Tant et si bien que presque
tout
le genre humain collabora à cette œuvre d’iniquité. Une partie d’entr
78
ais comme inspirés de créer une forme d’existence
tout
artificielle… » Au-delà de cette Europe décrite par Valéry, l’interpr
79
de Dante me paraît valable pour le monde moderne
tout
entier. Et, à l’intérieur de l’Europe, elle fait songer irrésistiblem
80
s encore, c’est la culture occidentale qui domine
tout
, unifie tout, uniformise les apparences de la vie quotidienne sur tou
81
st la culture occidentale qui domine tout, unifie
tout
, uniformise les apparences de la vie quotidienne sur toute la terre.
82
iformise les apparences de la vie quotidienne sur
toute
la terre. Les langues elles-mêmes, ce plus ancien symbole des divisio
83
formisation… Voilà le premier mouvement, mondial.
Tout
se rapproche, tout interfère, tout coopère ou tout se mêle, pour le m
84
le premier mouvement, mondial. Tout se rapproche,
tout
interfère, tout coopère ou tout se mêle, pour le meilleur et pour le
85
ment, mondial. Tout se rapproche, tout interfère,
tout
coopère ou tout se mêle, pour le meilleur et pour le pire. Arrêtons-n
86
out se rapproche, tout interfère, tout coopère ou
tout
se mêle, pour le meilleur et pour le pire. Arrêtons-nous quelques ins
87
— de l’esclavage. Le droit des gens valable pour
toute
race est une création de l’Europe, durant l’époque colonialiste et to
88
tion de l’Europe, durant l’époque colonialiste et
tout
d’abord en réaction à ses outrages : las Casas, Vitoria et Suárez, Gr
89
in l’Europe, par sa technique, a mis en relations
toutes
les parties du monde, devenu désormais unité théorique et système de
90
ions pratiques. L’Europe et l’Europe seule a fait
tout
cela, par sa religion, par ses grands philosophes et par ses sciences
91
le phénomène de Babel : la disparition rapide de
toute
langue commune, remplacée par une multiplicité de langages spéciaux d
92
t dans les nuées de l’inconcevable. Mais dire que
tout
langage commun se perd, entre les branches sans cesse multipliées du
93
nnées d’études, il y a 30 à 35 ans, avions appris
toute
la chimie et n’en avions rien oublié, nous ne saurions qu’un dixième
94
tres. Mais cette disparité n’a rien de rassurant,
tout
au contraire : elle accroît la séparation et les distances entre le s
95
cts de la personne totale, jadis but et module de
tout
l’effort de l’Université au plein sens de son nom (Univers, universit
96
ère à Claudel, veut dire « version à l’unité »…).
Toute
l’évolution que j’ai dite conduit inévitablement à la confusion des l
97
le juger comme l’Église jugea Galilée, parce que,
tout
simplement, il ne comprendrait pas de quoi parle le physicien, et a f
98
si, sans nul danger sérieux de catastrophe. Après
tout
, la tour de Babel ne s’est pas écroulée sur ses bâtisseurs, ils l’ont
99
re de disciplines forcément partielles, pouvant à
tout
instant être mises en question, radicalement, par d’autres discipline
100
s-mêmes, acceptant ainsi de n’être peut-être plus
tout
à fait vraies — mais tant pis, cela ne se sait pas encore ! Cette esp
101
ficaces, c’est-à-dire bien spécialisés ? Ou enfin
tout
cela à la fois, sans choix bien motivé sur lequel on se soit accordé
102
ul domaine de l’Université, et qu’elles affectent
tout
l’ensemble de la culture européenne. Mais c’est par l’Université que
103
ment spécifique de l’Europe. Seule en effet parmi
toutes
les grandes cultures qui ont fait l’histoire de l’humanité, l’Europe
104
u de l’Amérique précolombienne. Dans ces cultures
tout
est sacré. La distinction sacré-profane n’existe pas, en ce sens que
105
ste se récuse méthodiquement et met dans ce refus
tout
son sérieux. Et je vois peu de généralistes qui aient osé relever, pa
106
e générale, un studium generale, aux étudiants de
toutes
les facultés et instituts spécialisés. Je n’y crois pas. La presque t
107
ui nous conduisent le plus sûrement au général ou
tout
au moins au seuil des synthèses nécessaires. c) Mais ces synthèses ne
108
des résultats en soi acquis par les spécialistes.
Toute
synthèse est un acte créateur, intervenant au carrefour de plusieurs
109
e vide, ou au ciel des Idées, — car là sans doute
toutes
les synthèses imaginables existent déjà en puissance — et pas non plu
110
e module des relations personnelles, condition de
toute
existence communautaire et de tout bon travail en commun, l’on sera c
111
condition de toute existence communautaire et de
tout
bon travail en commun, l’on sera conduit à préférer la multiplication
112
donné, cité, pays ou université. Ce n’est pas du
tout
par hasard que dans le tableau qu’a établi le sociologue belge Léo Mo
113
dis pas plus sur ce point : dans les petits pays,
tout
est petit, y compris les universités. Mais sur le problème de l’explo
114
t ces « hommes de synthèse » dont je vous parlais
tout
à l’heure : professeurs de tous âges et de toutes spécialités, et fut
115
s tout à l’heure : professeurs de tous âges et de
toutes
spécialités, et futurs professeurs déjà gradués, d’une part ; respons
116
férence, le soir, c’est à ses risques et périls :
toute
déclaration publique est obligatoirement suivie d’une discussion régl
117
d’entretenir ou de former une image cohérente du
Tout
. Vraiment européenne, puisqu’elle aurait pour fin de recréer l’union
118
ns une de ces super-provinces qu’on nomme nations
toutes
leurs cités, tous leurs pays. Pourtant je vois cette possibilité s’il
119
ts, juger sans illusion mais servir avec force en
toute
indépendance d’esprit, peut-on dire que ces traits composent une pers
120
s chez quelques-uns des hommes les mieux liés par
toutes
leurs fibres aux traditions civiques et culturelles des Suisses. Voil
121
aussi, je l’ai eu ! m’écriai-je — jusqu’à Soglio
tout
proche et ses palais alpestres. Et quel paysage autour de nous ! Le c
122
sur des pentes bosselées et semées de rochers, et
tout
en haut les futs très effilés du Piz Duan, des pics de la Sciora. Vol
123
longue aliénation parfois libératrice, il a fallu
tout
cela pour que celui qui avait été l’un des « phares » baudelairiens d
124
mouvements personnalistes où je militais, cessât
tout
d’un coup d’être un mythe pour devenir du même coup mon ami, après un
125
entends au mieux avec tel homme, telle femme dont
tout
me sépare en fait, ou avec qui j’ai rompu sans retour. Ce soir-là, au
126
aître ces prochains jours. C’est que Breton, pour
toute
la haine vigilante qu’il n’a cessé de vouer sa vie durant aux manifes
127
, et il poursuit : « À travers leurs outrances et
tout
ce qui procède chez eux de la griserie imaginative, on ne peut refuse
128
t exemplaire à tant d’égards, c’est qu’il voulait
tout
à la fois changer la vie par une sédition passionnelle (« la beauté s
129
croyaient dur comme fer à « l’unité », l’unité à
tout
prix, fût-ce au prix de l’ennui — un peu comme dans le Nouveau Roman.
130
opique. (Ils ravissaient Valéry Larbaud, et c’est
tout
dire.) Cette suite d’une quarantaine de portraits-souvenirs, de renco
131
isage presque sans couleur, posé sur un col haut,
tout
droit, empesé. Le regard ne me quittait pas. — Quel travail préféreri
132
quoique l’attention soit évidente, concentrée. »
Tout
s’étant bien passé, les délégués s’en vont. « Je ne pus me retenir de
133
était arrêté devant la table officielle. Plus du
tout
cambré, il piquait des raisins avec une surprenante prestesse. » Plus
134
re de la phrase, le sérieux de la littérature. Et
tout
le reste est linguistique, dirait Verlaine s’il revenait parmi nous.
135
e regard rayonnant et ce sens mystique étranger à
toute
espèce de religion des prêtres. « Nous devons être absolument séculie
136
ssait à fond notre littérature, où il préférait à
tout
François Villon. Jeune homme, il avait rêvé un sonnet en français : i
137
Horn. Infiniment scrupuleux, par bonté, il voyait
tout
, pensait à tout pour ses amis, et savait écouter comme personne, tout
138
scrupuleux, par bonté, il voyait tout, pensait à
tout
pour ses amis, et savait écouter comme personne, tout en vous envelop
139
pour ses amis, et savait écouter comme personne,
tout
en vous enveloppant d’un regard bleu qui allait interroger au-delà de
140
re un ordre, là où menaçait la guerre, qui résume
toutes
les injustices. Nous étions frappés par l’anarchie des pays dits démo
141
communauté spirituelle le protestantisme. Rien de
tout
cela n’a les mêmes frontières et il se produit là un jeu complexe d’e
142
usions, qui s’oppose d’une manière systématique à
toute
idée de nationalisme. Il faut multiplier les communautés d’aires diff
143
nt leur journée sous le soleil, je me sens encore
tout
imprégné de la sagesse, à la fois moderne et profonde, d’un maître au
144
hampions étudient les sept arts, et réussissent à
tout
savoir.) En fonction d’un certain sens de la vie 2. Au sens du m
145
nationalisme cantonal, ne consiste pas à vouloir
tout
partout et à tout prix, mais à répartir les activités selon leurs dim
146
onal, ne consiste pas à vouloir tout partout et à
tout
prix, mais à répartir les activités selon leurs dimensions aux étages
147
qu’un centre de contestation est indispensable à
toute
société de type européen, d’une part pour faire progresser le savoir
148
t, sans parler de la peur d’imaginer). Par-dessus
tout
cela, il faut réinventer une Université digne du nom. Car sans elle,
149
coles professionnelles, l’économie, et la société
tout
entière sont menacées de perdre le sens, en même temps que les moyens
150
ition publique. L’engagement supposait à mon sens
tout
le contraire : responsabilité pleine et entière — non seulement publi
151
t de négation d’un certain type de société, ou de
toute
société humaine. On peut contester comme Érasme et Voltaire, ou comme
152
écation lyrique ou le masochisme transcendantal :
tout
cela, en tant qu’écrivain, par les moyens propres à l’écrivain. On pe
153
prophète, que certains nomment l’utopiste, c’est
toute
la grande poésie d’Isaïe à l’Apocalypse, d’Eschyle à Dante, de Hölder
154
derlin à Nietzsche et à Rimbaud, mais c’est aussi
toute
l’imagination de la « vraie vie », de Thomas More et Tommaso Campanel
155
— mais l’ai-je assez laissé entendre — il y a de
tout
dans chaque catégorie, cela va du pire au meilleur, mais le meilleur
156
elairien de son époque, la révolte contre elle de
tout
homme qui se veut tel, et l’annonce admirable d’un monde équilibré.
157
des festivals de musique européens que je préside
tout
à fait par hasard. Nous avons coordonné les instituts d’études europé
158
même l’Allemagne fédérale, afin de faire repartir
toute
l’affaire européenne sur la base des régions, puisque vingt ans de te
159
té absolue, devenant ainsi eux-mêmes l’obstacle à
toute
espèce d’union. On ne peut bâtir une union de l’Europe sur les obstac
160
t bâtir une union de l’Europe sur les obstacles à
toute
union ! Notre espoir réside dans une politique des régions. Par exemp
161
s sur une base économique, historique, ethnique —
tout
cela mêlé à doses variables — qui seront de plus en plus les vrais ce
162
intellectuelle et auront entre elles des liens de
toutes
natures. Elles constitueront de proche en proche un tissu plus solide
163
cela dans la littérature dont il nous paraissait
tout
à fait évident que Paulhan détenait les clefs et les mesures. (Mais c
164
e de chacun des auteurs de la revue n’eût pas été
tout
à fait le même sans sa présence et sans son attention. Il était à lui
165
traiter d’éminence grise de nos lettres. Il était
tout
le contraire : un maître socratique, indemne de toute secrète volonté
166
t le contraire : un maître socratique, indemne de
toute
secrète volonté de puissance, attentif à ne rien nous imposer qui ne
167
e la revue : c’était toujours vif et pressant, et
tout
à trac ; comme la reprise d’un entretien interrompu par un coup de té
168
re du manuscrit, et je m’efforcerai d’y répondre.
Toute
la première moitié de Penser avec les mains a été composée pour pré
169
l’énergie bien menée mais l’humour amusé (pas du
tout
noir) qui restent les vertus majeures de l’œuvre entière : Victor Hu
170
ire, que l’écrivain maintienne au-dessus de l’eau
toute
une civilisation qui sombre. Je ne dis rien d’Alerte : la poésie lui
171
que les Lettres soient devenues moins donnantes.
Tout
se passe comme s’il y avait à leur endroit je ne sais quoi de libre,
172
usqu’au souvenir et à l’idée. Mais non pas perdu
tout
à fait ni pour toujours, puisque ce « je ne sais quoi de libre, de jo
173
libre, de joyeux et peut-être d’insensé », c’est
toute
son œuvre, justement, qui nous en restitue mieux que l’idée : la prés
174
rit Paulhan comme « ce petit homme sec et ridé ».
Tout
le reste à l’avenant. La presse est allergique à tout ce qui n’est pa
175
le reste à l’avenant. La presse est allergique à
tout
ce qui n’est pas « le petit fait faux » qui seul intéressera, croit-e
176
o Je n’avais pas encore vingt ans et je lisais
tout
ce qui paraissait aux deux enseignes du plus sûr prestige, en cette h
177
r par le recours à des instances universelles, et
toutes
les créations qui ne cessent de jaillir de cette discorde permanente.
178
s belle harmonie. » ⁂ De ce temps jusqu’au nôtre,
tout
concourt à nourrir ce paradoxe qui paraît bien être la loi constituti
179
, et dans l’inconscient collectif. Elles agissent
toutes
, sans exception, dans la vie des hommes d’aujourd’hui. Un seul exempl
180
istes, ou sans croyance aucune… Mais ce n’est pas
tout
. Avec les trois sources classiques d’Athènes, de Rome et de Jérusalem
181
ain et le jazz nègre américain au xxe siècle ? ⁂
Tout
cela dure, agit et vit en nous de mille manières. Tout cela se combin
182
cela dure, agit et vit en nous de mille manières.
Tout
cela se combine en figures et en structures variées à l’infini, mais
183
eurs, originalité qui les conteste et les rénove.
Tout
cela préforme, dès avant notre naissance, nos sensibilités et nos jug
184
nos réflexes sociaux et nos besoins économiques.
Tout
cela nous incite aussi à remettre en question ces déterminations, et
185
erminations, et nous en fournit les moyens. Enfin
tout
cela dénote l’Europe comme patrie de la diversité. L’Européen moyen d
186
uropéens qu’il les porte à exagérer d’une manière
tout
à fait extravagante l’importance de ce qui les distingue. C’est ainsi
187
nsi formulé : car l’unité différenciée se traduit
tout
naturellement par l’union dans la diversité, et cette forme d’union p
188
dans l’histoire des régimes politiques, c’est de
toute
évidence : fédéralisme.as aq. Rougemont Denis de, « Le discours d
189
r. Rien de plus limpide que la déduction qui fait
toute
ma thèse : étant donné que la base de notre unité est une culture plu
190
tacle apparemment insurmontable à cette union que
tout
indique, que tout exige, que tout le monde admet qu’il faut faire — e
191
insurmontable à cette union que tout indique, que
tout
exige, que tout le monde admet qu’il faut faire — et que pourtant per
192
sait, rien n’est moins mystérieux : l’obstacle à
toute
union possible de l’Europe (donc à toute union fédérale) n’est autre
193
stacle à toute union possible de l’Europe (donc à
toute
union fédérale) n’est autre que l’État-nation, tel que Napoléon en a
194
e, grands et petits, ont imité l’un après l’autre
tout
au long du xixe siècle, suivis de nos jours par le reste du monde, n
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mme qu’instituer un État-nation ? C’est soumettre
toute
une nation aux pouvoirs absolus de l’État. C’est vouloir faire coïnci
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e barbelés électrifiés. C’est livrer sans recours
toute
l’existence humaine aux seules décisions de bureaux installés dans un
197
x installés dans une seule capitale, et interdire
toute
allégeance des citoyens à des entités plus petites (comme les régions
198
e ses frontières, qu’il déclare naturelles contre
toute
évidence, l’État-nation n’admet aucune autonomie, aucune diversité ré
199
aucune diversité réelle. À l’extérieur, il refuse
toute
union, alléguant une indépendance et une souveraineté absolues aussi
200
ait au xxe siècle. Rien, donc, de plus hostile à
toute
espèce d’union tant soit peu sérieuse ou sincère, que cet État-nation
201
ire : c’est sur la base de cet obstacle radical à
toute
union que l’on s’efforce depuis vingt-cinq ans d’unir l’Europe ! Voil
202
plans en conséquence. Voulons-nous par exemple à
tout
prix notre niveau de vie, quantitatif — ou plutôt voulons-nous sauveg
203
de de vie, qualitatif ? Voulons-nous contribuer à
tout
prix à l’accroissement indéfini du PNB (produit national brut) — ou p
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iberté des personnes. Il nous faut le décider, en
toute
conscience, et vite, car le choix de la fin implique évidemment celui
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aire de nos États autant de départements. Il faut
tout
unifier par des lois inflexibles, sans égard aux diversités ethniques
206
ttre en commun à l’échelle fédérale continentale,
tout
ce qui est nécessaire pour garantir les autonomies de tous ordres, ré
207
ur fin réelle la puissance ; et je crois bien que
toutes
les civilisations que nous connaissons ont choisi la puissance comme
208
res, doublement déficient, est caractéristique de
tout
ce qui touche à l’État-nation : néfaste dans la mesure où il est enco
209
des manuels scolaires, il n’y a que des divisions
tout
arbitraires opérées dans l’ensemble vivant de la culture européenne.
210
ment nous ferons l’Europe, et nous la ferons pour
toute
l’humanité, nous lui devons cela ! Une Europe qui ne sera pas nécessa
211
ndispensable au monde de demain, où les hommes de
toutes
races pourront trouver non pas le plus de bonheur, peut-être, mais le
212
« argyrotropisme », c’est-à-dire suivraient avant
tout
les routes du gain maximal, où qu’elles aillent, est fausse et irréel
213
vée M. James Schwarzenbach dépasse très largement
tout
ce qui peut résulter d’un refus ou d’une acceptation de l’initiative.
214
Plus chevalier que militaire, plus efficace à lui
tout
seul par la passion et le mépris que tous les autres par le calcul et
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des Français, et de Gaulle a toujours distingué.
Toute
ma vie, je me suis fait une certaine idée de la France… vouée à une d
216
zsche a dit cela on ne peut mieux dans Aurore : «
Toutes
les choses qui vivent longtemps sont peu à peu tellement imbibées de
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quelqu’un, au public d’une revue littéraire ou à
toute
une nation par la TV. C’est le pour quoi qui devient alors le vrai po
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rivant pour tel usage bien défini, pour tel objet
tout
extérieur à l’écriture, et qui ne dépend nullement du processus de la
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mes écrits, mais il n’est plus seul discernable,
tout
mêlé qu’il se trouve à des courants violents chargés de matériaux lit
220
rticle qu’il s’agit de donner à date fixe — et de
tout
ce qu’il faut bien ajouter à quelque ouvrage obscurément jailli, pour
221
nale devient ma vraie motivation, et me libère de
toutes
les causes intimes, trop intimes. ⁂ Arrivé aux deux tiers de ma cours
222
ompte. Un sens qui ne peut être défini que par le
tout
— que pas un scientifique n’appréhende et par suite ne saurait nier,
223
par suite ne saurait nier, et qui est au-delà de
tout
— comme le corps transcendant aux organes. Je cherche Dieu. b) J’écri
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ce qui empêcherait de généraliser cette formule à
toute
l’Europe. Autant il devient clair aux yeux de tous que la formule de
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l’État-nation napoléonien s’oppose radicalement à
toute
union de l’Europe, et que sa généralisation ne conduirait qu’à la gue
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fédération s’étend de proche en proche à l’Europe
tout
entière, la Suisse ne va-t-elle pas s’y perdre ? — C’est oublier ce q
227
is je gardais pour cet anniversaire un éloge dont
tout
me faisait craindre qu’il fût de nature — si plus tôt exprimé, sans p
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beaucoup de respect pour les maîtres, et ils ont
toute
mon amitié. J’ai reçu une lettre, récemment, où une dame me reproche
229
en 1929 je parlais de mon expérience. Elle était
tout
à fait suisse, puisque j’ai fait l’école primaire, jusqu’à l’âge de 1
230
et contre la famille. Cet état de fait nous vient
tout
droit de Napoléon, qui a légué au monde entier, à peu près, l’école m
231
me Illich. On dresserait contre soi, par exemple,
toutes
les femmes qui travaillent à l’extérieur. Mais l’école doit changer.
232
, s’il ignore celle de sa région ? À Couvet, j’ai
tout
appris sur les Waldstätten (y compris, beaucoup de choses fausses), r
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urope avec les ministres d’aujourd’hui, parce que
toute
leur manière de penser est prisonnière des schémas nationaux. Souvene
234
toujours étonné. Pourquoi donc à l’Oural ? C’est
tout
, sauf une séparation : une petite chaîne de collines, traversée par u
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x à la fois. Que faire au niveau des États ? Dans
toutes
les discussions que j’ai avec les officiels, on me répète : « Tout ce
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ons que j’ai avec les officiels, on me répète : «
Tout
ce que vous dites là est bien beau, mais on voit que vous n’avez pas
237
x prises avec l’administration. La réalité, c’est
tout
le système scolaire. Mais ils ne peuvent jamais faire face à ce probl
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sortir de l’urgent et du quotidien, pour pouvoir
tout
reconsidérer. Pour en sortir, il faut une véritable révolution. L’
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le de sortir du cercle vicieux dont nous parlions
tout
à l’heure. Une école nouvelle pourrait exploiter des possibilités d’a
240
és à eux-mêmes, les enfants ne tombent en proie à
toutes
les modes successives diffusées par les mass médias, ou sous la coupe
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totale solitude sont deux tortures équivalentes.
Toute
la vie est fondée sur une série de couples antinomiques : communicati
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différents, séparés et unis. C’est la formule de
tout
fédéralisme. Tension entre deux pôles. Vous retrouvez cela à tous les
243
u niveau des cellules, des molécules, des atomes,
toute
vie résulte d’une tension permanente entre des forces d’attraction et
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un équilibre statique s’installe : c’est la mort.
Tout
ce système est cohérent. Vous en trouverez les racines dans la théolo
245
ts à la fois, alors peut-être… Le principal, dans
tout
ce que je vous ai dit, c’est ceci, je le répète : il faut apprendre à
246
lle est mal traduite : « La guerre est la mère de
toute
chose. » Plutôt que « guerre » il faudrait dire « conflit ». À quoi j
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chaque mot français était traduit d’un mot grec.
Tout
cela se gravait merveilleusement dans ma tête, parce que je m’en croy
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aître l’Évangile. La communauté des amish produit
tout
ce dont elle a besoin et refuse le tracteur et l’auto. » 11. « Le so
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Et l’auteur de retrouver dans une série d’écrits
tout
récents l’essentiel de ses critiques quadragénaires. Il cite Ivan Ill
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vraiment venu, n’avez jamais existé dans ce lieu.
Tout
ce qui touche à un centre et tout ce qui respire dans la grâce de son
251
é dans ce lieu. Tout ce qui touche à un centre et
tout
ce qui respire dans la grâce de son rayonnement revêt une importance
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l’autoroute y font déjà leurs longues blessures.
Tout
cela — nul n’y peut rien — aux dépens du paysage. Les « nécessités »
253
s maxima contradictoires, toujours à l’œuvre dans
toute
chose humaine, sont ici comme ailleurs la qualité de la vie et les co
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manière arbitraire et calomnieuse. Il embrouille
tout
, décidément, et beaucoup plus encore qu’on ne le croirait : car l’exp