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it se faire en général que sur la base de quelque
unité
préexistante ; 2. Or, l’Europe que l’on tente aujourd’hui d’unir est
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u à consolider par des institutions communes leur
unité
de base, lorsque celle-ci se trouve menacée par des forces de divisio
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ope est d’abord une entité culturelle, ou que son
unité
la moins contestable réside dans sa culture, je songe à deux faits ma
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souvent contradictoires, proviennent à la fois l’
unité
fondamentale de nos peuples et les extraordinaires diversités qu’ils
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re. Quand ces diversités tournent en divisions, l’
unité
de base et la vitalité de l’ensemble sont en péril. Alors paraît le b
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t englober toutes les nations qui participent à l’
unité
de culture nommée Europe. 2. Cette organisation économique ne saurait
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e naturelle par l’artifice humain. L’oubli de l’
unité
Ceci m’évoque d’abord la description de l’Europe que nous donnait
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ir des autres, et enfin, et surtout, l’oubli de l’
unité
, l’étrange oubli des buts finaux de l’existence dans lequel nous voyo
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ons toutes les parties du monde, devenu désormais
unité
théorique et système de relations pratiques. L’Europe et l’Europe seu
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ymologie chère à Claudel, veut dire « version à l’
unité
»…). Toute l’évolution que j’ai dite conduit inévitablement à la conf
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he. Les jugements d’ensemble, rapportés à quelque
unité
globale de conception, soit originelle soit finale, ne peuvent dès lo
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développement dans la vie publique et privée de l’
unité
culturelle en question. Le problème des possibles convergences entre
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ns ma jeunesse, ils croyaient dur comme fer à « l’
unité
», l’unité à tout prix, fût-ce au prix de l’ennui — un peu comme dans
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sse, ils croyaient dur comme fer à « l’unité », l’
unité
à tout prix, fût-ce au prix de l’ennui — un peu comme dans le Nouveau
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oblème de l’union des Européens sur la base d’une
unité
déjà existante. Je fais une distinction entre unité et union. L’unité
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ité déjà existante. Je fais une distinction entre
unité
et union. L’unité existe ou n’existe pas. L’union est ce que l’on peu
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. Je fais une distinction entre unité et union. L’
unité
existe ou n’existe pas. L’union est ce que l’on peut bâtir. Non pas u
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la solution des problèmes européens, c’est que l’
unité
du genre humain est une invention des Européens. C’est l’Europe chrét
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ur cette raison littéralement fondamentale qu’une
unité
de base existe, sur laquelle fonder cette union. Il s’agit de l’unité
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, sur laquelle fonder cette union. Il s’agit de l’
unité
d’une culture, de laquelle participent tous les Européens, qu’ils soi
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non de ce qu’ils doivent, en fait, à la culture.
Unité
non pas homogène et qui ne résulte pas d’un processus forcé d’uniform
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isive, qu’il faut tenir pour la formule même de l’
unité
européenne : « Ce qui s’oppose coopère, et de la lutte des contraires
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otre pensée : l’antinomie de l’un et du divers, l’
unité
dans la diversité, et la coexistence féconde des contraires. La Grèce
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traduire en termes de structures politiques cette
unité
de culture non unitaire et si hautement diversifiée, je répondrai que
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es termes mêmes du problème ainsi formulé : car l’
unité
différenciée se traduit tout naturellement par l’union dans la divers
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toute ma thèse : étant donné que la base de notre
unité
est une culture pluraliste, on ne peut fonder sur elle qu’une union f
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rsités, et l’ampleur de la fédération exprimera l’
unité
millénaire de sa culture. Dira-t-on que ce programme est révolutionna
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e pays plutôt qu’à d’autres, mais l’inverse. Sans
unité
géographique, ethnique, linguistique, religieuse, économique ou cultu