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ore en titre — à l’École libre des hautes études,
université
française en exil dirigée à ses débuts par Maritain et feu Focillon,
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s se suffise à elle-même dans tous les domaines :
université
, radio, publications, etc. Et plutôt que de reconnaître que cela n’es
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es mois par an ou en permanence, dans les petites
universités
les mieux dotées de la côte Est ou de la Californie. Ils y enseignent
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une heure de San Francisco, l’une de plus grandes
universités
du monde : 36 000 étudiants en additionnant les divers campuses dispe
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.) Un couvent laïque. — Près de Stanford, autre
université
voisine de San Francisco, 9000 étudiants seulement, mais un très haut
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ation ou les affaires. u. Rougemont Denis de, «
Universités
américaines : notes d’un journal de voyage », Gazette de Lausanne (su
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ivain de questions sur Marx et l’Europe, dans des
universités
très différentes des nôtres. Elles ressemblent à des couvents laïques
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i bientôt ne se comprendront plus, je veux dire l’
Université
et ses diverses facultés, et les subdivisions de ces facultés, et tou
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le et plus facile à observer, hélas, que dans nos
universités
. Tout le monde sait ici de quoi je veux parler : nous assistons en fa
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du savoir Ainsi les dimensions physiques et l’
université
tendent à devenir impraticables, cependant que les distances intellec
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dire aussi, très concrètement, qu’il n’y a plus d’
Université
aux deux sens primitifs de l’universitas, qui sont le sens corporatif
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ire, et le sens synthétique ou universalisée. Nos
universités
ne sont plus guère, en fait, que des agglomérats ou juxtapositions so
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osition de facultés étanches ne fait pas plus une
université
qu’une addition d’organes ne fait un corps vivant. Regardons cela d’u
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totale, jadis but et module de tout l’effort de l’
Université
au plein sens de son nom (Univers, universitas, selon l’étymologie ch
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ngages, dissous en terminologies incomparables. L’
université
, que l’on pourrait considérer comme un grand appareil distributeur d’
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our quelles fins ils l’avaient entreprise. Mais l’
Université
, dans nos pays, paraît plus florissante que jamais : loin d’être aban
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idéale, correspond aujourd’hui l’entreprise de l’
Université
occidentale ? Quel type d’homme a-t-elle en vue, veut-elle former ? J
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de le déduire d’une observation attentive de nos
universités
, l’on ne trouve qu’une sorte de monstre, assemblage de pièces et de m
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que ces questions débordent le seul domaine de l’
Université
, et qu’elles affectent tout l’ensemble de la culture européenne. Mais
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semble de la culture européenne. Mais c’est par l’
Université
que les hommes d’outre-mer viennent au contact de la culture européen
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l’époque justement qui a vu naître les premières
universités
européennes, en Italie puis à Paris. (Quant à savoir dans quelle mesu
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ant à savoir dans quelle mesure l’apparition de l’
Université
est liée à ce phénomène, soit qu’elle l’exprime, soit qu’elle réagiss
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dans la diversité n’est pas seulement celui de l’
Université
, mais celui de notre politique d’intégration européenne, dans sa form
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dans le cadre qui nous intéresse ici, celui de l’
Université
? Trois solutions me paraissent concevables. a) La première, souvent
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n’en reste pas moins que la spécialisation dans l’
Université
ne peut aller qu’en croissant, sous la double pression que j’ai dite
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u’exige l’état présent de notre culture et de nos
universités
, devrait d’abord être confiée à des groupes de chercheurs représentan
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semble que le seul moyen de sauver la qualité des
universités
existantes et leur efficacité pédagogique, menacées l’une et l’autre
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sements d’enseignement supérieur. D’une part, les
universités
existantes seraient progressivement libérées de leur engorgement, d’a
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leur engorgement, d’autre part les dimensions des
universités
nouvelles pourraient librement s’accorder aux optima que votre Confér
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a conduit à préférer la multiplication de petites
universités
à la multiplication des facultés, des chaires et des postes d’assista
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es postes d’assistants dans les déjà trop grandes
universités
. L’adjectif petit me paraît intimement lié en Europe, non seulement à
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pouvoir créateur d’un milieu donné, cité, pays ou
université
. Ce n’est pas du tout par hasard que dans le tableau qu’a établi le s
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ns les petits pays, tout est petit, y compris les
universités
. Mais sur le problème de l’explosion du savoir, dont je vous ai plus
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qui n’ait été d’abord rêvé. La multiplication des
universités
, maintenues dans les petites dimensions qu’exige leur rendement optim
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éologie. Il existe dans la plupart de nos grandes
universités
des départements d’indianisme, de sinologie, d’islamologie, d’études
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relations entre un tel Centre de synthèse et les
universités
existantes, on les imaginera sans peine. L’introduction si désirable
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date du traité de Rome instituant l’Euratom : une
Université
européenne. Vraie université, puisqu’elle traiterait spécifiquement d
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uant l’Euratom : une Université européenne. Vraie
université
, puisqu’elle traiterait spécifiquement du général, en vue d’entreteni
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Il faut réinventer l’
Université
(29 juin 1968)aj En Suisse (comme en France, naguère encore), celu
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encore), celui qui s’interroge sur le destin de l’
Université
commence par brider sévèrement son imagination, obsédé qu’il est par
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sur le plus actuel des sujets. 1. Qu’est-ce que l’
Université
? À sa naissance, aux xiie et xiiie siècles, c’est une commune auto
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gens de l’époque, Abélard. La substance de cette
Université
est donc la disputatio, confrontation permanente et contestation méth
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e 2. Au sens du mot que je viens de définir, l’
Université
n’existe plus. Ce qu’on persiste à décorer de ce nom n’est que la jux
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à se dire, ni au fond rien à faire ensemble. 3. L’
Université
au vrai sens du terme et les écoles professionnelles ou facultés ont
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nt à des métiers : elles servent la Production. L’
Université
devrait préparer à juger, évaluer, orienter les esprits et les activi
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initiation correcte aux savoirs existants. Pour l’
Université
véritable : évaluation critique, recherche, initiative créatrice donc
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connaissance des débouchés ». Mais le rôle d’une
Université
digne du nom serait plutôt de favoriser de meilleurs débouchés sur la
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e professionnelle ou faculté doit donc précéder l’
Université
, et l’une ne peut se désintéresser des problèmes de l’autre. 7. Je p
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t de se réclamer du fédéralisme. 10. Pourquoi des
universités
? Question universitaire par excellence, et qui définit même la fonct
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, et qui définit même la fonction spécifique de l’
Université
: une école, en effet, ne saurait se la poser. Il faut l’Université p
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cole, en effet, ne saurait se la poser. Il faut l’
Université
parce qu’un centre de contestation est indispensable à toute société
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principes communautaires et ses finalités. 11. L’
Université
doit donc comprendre deux genres ou ordres d’activité distincts mais
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mme créateur intellectuel, s’il enseigne dans une
Université
. 15. Les recherches spécialisées en physique, chimie, astronomie, etc
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t étudiants est donc indispensable à la vie d’une
Université
digne du nom. 16. Il ne faut pas redouter qu’une tension s’institue
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nsion s’institue entre écoles professionnelles et
Université
. Ce qu’il faut redouter, c’est la subordination de la recherche aux b
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ient pas remis en question et « contestés » par l’
Université
, dépérirait ou serait balayée. Tandis qu’une Université subordonnée à
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sité, dépérirait ou serait balayée. Tandis qu’une
Université
subordonnée à la société, donc privée de liberté dans la critique et
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l’imagination, cesserait du même coup d’être une
Université
, et n’aurait plus qu’à disparaître. 17. Une Université digne du nom,
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rsité, et n’aurait plus qu’à disparaître. 17. Une
Université
digne du nom, dont le rôle serait d’orienter les options fondamentale
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facultés) que l’on s’obstine encore à nommer des
universités
. 18. Il ne faut pas détruire ce qui existe — les écoles professionnel
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cantonal, notamment) et ce qui fait croire que l’
Université
existe encore (routines, vanités, ignorance surtout, sans parler de l
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er). Par-dessus tout cela, il faut réinventer une
Université
digne du nom. Car sans elle, les écoles professionnelles, l’économie,
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aj. Rougemont Denis de, « Il faut réinventer l’
université
», Gazette de Lausanne (supplément littéraire), Lausanne, 29 juin 196
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taient en train de se constituer dans différentes
universités
. Nous avons pris contact avec des historiens, des professeurs d’ensei
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as aq. Rougemont Denis de, « Le discours de l’
Université
de Bonn I — La Cité européenne », Gazette de Lausanne (supplément lit
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1970, p. 32. ar. Ce discours a été prononcé à l’
Université
de Bonn, le 15 avril 1970, à l’occasion de la remise du prix Robert S
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ie. at. Rougemont Denis de, « Le discours de l’
Université
de Bonn II — Un programme révolutionnaire : donner un sens à la vie »
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justice, transports, recherches scientifiques et
universités
, armée, relations étrangères. Voilà bien le régime original que je so
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ner. Je l’observe tous les jours sur moi-même à l’
Université
: je ne creuse jamais si bien un problème que quand je dois le présen