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ouffles océaniques, chargés de sel et d’aventure,
viennent
frapper les verticalités granitiques et argentées de l’Empire State,
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ges dalles de granit. Autrefois les glaciers sont
venus
jusqu’ici ! Ils couvraient la moitié de l’île, et la moraine s’étenda
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les circonstances s’y étaient prêtées. Êtes-vous
venu
en Suisse directement ? Oui, à part un arrêt de quelques jours à Pari
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Dante à Paul Claudel ou à James Joyce — que j’en
viens
à me demander si la condition normale du « bon écrivain » (j’entends
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mportance. La possibilité d’agir nous est ôtée. »
Venez
donc à Lausanne, et nous en discuterons. (L’Europe existe encore, là
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t humain, le génie créateur dans tous les ordres,
vient
ajouter à la nature. L’Europe, c’est très peu de chose plus une cultu
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ée cubicles sont réservées aux moines laïques qui
viennent
y passer une année d’études personnelles et de conversations approfon
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ec plusieurs d’entre eux, puis une vingtaine sont
venus
discuter le plan d’une conférence sur l’Europe et le monde que je leu
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ans une confusion telle que tous ceux qui étaient
venus
à l’œuvre parlant une seule et même langue, dussent la quitter parlan
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a terre entière, et personne d’autre n’est jamais
venu
la découvrir. L’Europe gréco-romaine et judéo-chrétienne a conçu la n
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européenne, mais aussi des hommes d’outre-mer qui
viennent
chez nous en pèlerinage aux sources vives de la nouvelle culture mond
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c’est par l’Université que les hommes d’outre-mer
viennent
au contact de la culture européenne, et c’est là qu’ils se posent à e
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quand les hommes nourris de cultures différentes
viennent
nous poser leurs grandes questions naïves et pénétrantes : pourquoi l
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s plus grands pays comme les États-Unis et l’URSS
viennent
loin derrière, ou même en queue de liste. Je n’en dis pas plus sur ce
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né, et sa profonde méfiance à l’endroit de ce qui
vient
, de notre monde moderne en général, mais son goût puissant de la vie
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rare, tellement plus exemplaire pour l’humanité à
venir
que le « dictateur… ». (Mais j’allais oublier de dire que « C.J.B. »,
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entait notre vieux continent. En août 1947 on est
venu
me demander de parler à un congrès de fédéralistes européens à Montre
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enant se dessine en France un grand mouvement qui
vient
d’être appuyé par de Gaulle pour diviser le pays en un certain nombre
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ent des tensions renouvelées sans répit. Et de là
vient
l’irrépressible dynamisme qui a porté la civilisation européenne sur
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nous, pour le meilleur et pour le pire. Et de là
viennent
aussi nos divisions mortelles, nos efforts pour les surmonter par le
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es classiques d’Athènes, de Rome et de Jérusalem,
viennent
confluer dans le haut Moyen Âge la source germanique et la source cel
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ce de ce qui les distingue. C’est ainsi qu’ils en
viennent
à penser sincèrement qu’ils ne pourront jamais s’unir, même s’il le f
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que de notre temps. Précisons : des vingt ans qui
viennent
. Car à ce prix seulement nous ferons l’Europe, et nous la ferons pour
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s xénophobes des Européens, et les étrangers sont
venus
chez eux depuis des siècles en plus grand nombre relatif que partout
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— La pire menace contre notre mode de vie suisse
vient
-elle de la présence d’étrangers parmi nous, ou de nous-mêmes, qui tol
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oin d’imiter ce qui, dans un poème ou une pensée,
vient
d’éveiller en vous une émotion : pour la prolonger, la faire vôtre, e
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glise et contre la famille. Cet état de fait nous
vient
tout droit de Napoléon, qui a légué au monde entier, à peu près, l’éc
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spire », ou c’est que vous n’êtes jamais vraiment
venu
, n’avez jamais existé dans ce lieu. Tout ce qui touche à un centre et
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Dixence Cathédrale, que l’on doit un ouvrage qui
vient
à point nommé : Merveillleux Lavaux. Sauver cette unique contrée n’es
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i. Certains penseront que cela me préparait mal à
venir
vous parler ce matin. J’irai plus loin qu’eux. Je pense que ces décla