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ir. Entendons maintenant cette phrase capitale de
Kierkegaard
: « L’Éthique ne commence pas dans une ignorance qu’il faudrait muer
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en nous-mêmes de la thèse et de l’antithèse. Avec
Kierkegaard
, elle répète que « toute prétention à une unité supérieure qui harmon
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a plus qu’à compter un, deux, trois, comme le dit
Kierkegaard
dans La Répétition. Qu’il y ait une virtu dans l’acceptation volontai
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ilà qui ne peut manquer d’évoquer l’attitude d’un
Kierkegaard
et par là même de ses descendants directs, les théologiens dialectiqu
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urait en être tenu pour l’inventeur, pas plus que
Kierkegaard
, pas plus que Luther et Calvin, pas plus que Paul ou Jérémie. Que cel
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ole (mai 1935)k On sait avec quelle insistance
Kierkegaard
revient, dans toutes ses œuvres proprement religieuses, sur la notion
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poranéité » avec le Christ. Toute la polémique de
Kierkegaard
est dirigée contre un certain esprit historique ou historiciste, qui
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oucher, ni comprendre humainement. Cette thèse de
Kierkegaard
, sous la forme polémique et non systématique qu’il lui a donnée, peut
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ins, avec l’exigence de la « contemporanéité » de
Kierkegaard
. Il a bien pour objet de nous rendre, d’une façon ou d’une autre, « c
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. Mais ne jouons pas sur le mot pour faire dire à
Kierkegaard
exactement le contraire de ce qu’il entendait. Car il est évident que
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théologique des thèses parfois fort équivoques de
Kierkegaard
. Le plus frappant est peut-être fourni par le passage où Barth traite
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uces humanistes et romantiques la notion, chère à
Kierkegaard
, de saut. 18. ou cinématographique ! Voir le film Golgotha. Ou encor
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é et alla même jusqu’à citer certaines paroles de
Kierkegaard
à l’appui de sa thèse : « Kierkegaard, ce prince du paradoxe, comme l
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paroles de Kierkegaard à l’appui de sa thèse : «
Kierkegaard
, ce prince du paradoxe, comme l’appelle si joliment mon ami Monod. »
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enez-vous de ce que disait et répétait sans cesse
Kierkegaard
? Être chrétien, c’est devenir contemporain de Jésus-Christ dans son