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er dans des positions que, peut-être, ils étaient
bien
près d’abandonner. Il nous est indifférent, en principe, de nous oppo
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is son point de départ dans ces idées mêmes, mais
bien
dans une réalité qui les domine et qui les juge, en même temps que no
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l’utile des difficultés naturelles. Mais la foi,
bien
souvent, ne peut qu’aiguiser ces oppositions naturelles ; bien plus,
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ne peut qu’aiguiser ces oppositions naturelles ;
bien
plus, elle crée des conflits là où l’homme naturel n’en pouvait disti
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hétique, qui consistait à dire : comme elles sont
bien
peintes ! (ou mal). — Pauvre type ! Peut-être aurai-je pourtant la fo
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r ici que du principe de notre politique ; il est
bien
clair qu’elle condamne, dans la mesure où ces idolâtries sont suspend
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restre quelle qu’elle soit. Il ne suit pas de là,
bien
au contraire, que nous ne puissions collaborer à aucune révolution. L
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quelqu’un : l’esprit de vérité n’est à personne.
Bien
souvent, parmi nous, on répond mal aux questions parce qu’on se borne
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réel, maladroitement exprimé par ces mots. Mais,
bien
souvent aussi, on répond mal parce qu’on prend au sérieux des fumiste
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le besoin et la soif d’une telle force. Et voilà
bien
la seule acception chrétienne du mot « positif ». Pour les uns, « pos
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étalon universel fournissant la mesure exacte du
bien
et du mal en toute chose. La révélation qu’ils ont reçue et qu’ils re
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ositif » est ce qui rapproche du Réel. Cela prend
bien
souvent l’aspect d’une destruction. Il peut paraître étrange que l’on
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de telles choses, mais la raison en est pourtant
bien
claire. Nous préférons demander aux hommes ces ordres que l’on ne peu
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s de vivre. Mais il existe une sagesse qui semble
bien
n’être pas affectée de la dégradation immanente à toute solution huma
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veut ni la thèse seule, ni l’antithèse seule, et
bien
moins encore la synthèse. Elle veut le risque permanent, l’actualité
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uel elle s’annulerait, non sans soulagement, mais
bien
vers l’acte créateur par où la personne accède à une plus dangereuse
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la plus directe ; si au contraire le paradoxe est
bien
réel, s’il est bien tel que l’ont formulé un Paul, un Luther, un Calv
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au contraire le paradoxe est bien réel, s’il est
bien
tel que l’ont formulé un Paul, un Luther, un Calvin, ce sont alors ce
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d précisément les mettre en cause. C’est qu’aussi
bien
ce oui, c’est la Vie en Dieu, et ce non c’est la mort où nous sommes.
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e par la thèse simultanée. Chronologie d’ailleurs
bien
équivoque, puisque tout cela n’a de réalité que dans l’instant éterne
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ert-Marie Schmidt dans notre premier numéro « est
bien
la première poésie dialectique qui lui soit tombée sous les yeux » !
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de tension, en chaque point du cercle. Il faudra
bien
la compenser par une rigidité accrue de la circonférence. Et c’est l’
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aine, mais son accomplissement est hors du temps,
bien
plus, il est la fin du temps. Or, le temps suit son cours, et nous so
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ractère, cet « inconstant », ce païen calviniste,
bien
moins romain que grec — hélas d’un hellénisme style Empire — voilà pe
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stant, comme les romantiques allemands, s’il voit
bien
la question ne va pas jusqu’à l’accepter, et sa réponse n’est encore
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testant d’aujourd’hui, dans la moyenne, soit trop
bien
appareillé. Il advient même que l’argutie papiste le jette dans l’inc
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atisme cordial, sous le couvert duquel renaissent
bien
des hérésies, et celles-là mêmes que les réformateurs combattirent le
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églises, qui proclame le salut par la foi seule.
Bien
plus, quand un théologien fidèle vient rappeler avec force l’exigence
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gien, et affirmer innocemment qu’il n’y a rien de
bien
nouveau dans ce message ; que c’est là ce qu’ils ont toujours dit. Ai
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lement ils parlaient un peu moins fort, ce serait
bien
édifiant de les entendre… Le seul avantage de cette situation, c’est
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tort, souvent, d’attaquer des erreurs auxquelles
bien
des fidèles tiennent aussi peu qu’aux vérités qui les réfutent. D’aut
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mation historique et psychologique nous y invite.
Bien
plus, la pente naturelle de notre esprit nous y pousse. D’une part, n
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ce de la « contemporanéité » de Kierkegaard. Il a
bien
pour objet de nous rendre, d’une façon ou d’une autre, « contemporain
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ller à cette tendance de notre esprit — car c’est
bien
de la même tendance qu’il s’agit dans les deux cas — nous ne pensons
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l’homme. Ils représentent trois activités de Dieu
bien
distinctes. « Cette position différente dans la hiérarchie de Dieu di
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sives du même temps dans lequel nous vivons, mais
bien
trois espèces de temps distinctes. D’où il résulte que l’on ne peut p
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mposent ce numéro de Hic et Nunc. Qu’il soit donc
bien
établi : 1° que les efforts de notre imagination, qu’ils s’expriment
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oses qu’il annonce. L’important, c’est qu’il soit
bien
entendu que tout cela n’exprime encore que notre réalité humaine. L’i
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dans nos efforts de représentation : puisqu’aussi
bien
, tous ces efforts ne pourront jamais nous conduire sur le plan vérita
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moins de la Bible, les « problèmes » — le mot est
bien
faible — qui se posent au chrétien en tout temps : mort à soi-même, o
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les jugeons. Leurs erreurs même nous enseigneront
bien
mieux que nos meilleures raisons. 17. Barth dit simplement « un pas
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avez pas d’expérience ! W. Monod, Le Problème du
Bien
, I, p. 512. Nous avions dîné chez Nicodème, et l’on apportait le caf
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vous connaissez sans aucun doute : Le Problème du
Bien
, du professeur Wilfred Monod. « Un monument ! » prononça Nicodème en
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prime ici. Le terrain du bon sens, eh oui ! c’est
bien
cela ! Moi. — M. Monod dit même : « Le terrain concret de l’humble b
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pas d’expérience… » Mme Nicodème. — Comme c’est
bien
dit ! Ce M. Monod a vraiment le don de la formule. Et quelle charité
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ces, et leurs récits t’eussent fait le plus grand
bien
. Certes, il y a des abus partout, mais de là à condamner la notion mê
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christianisme n’est pas une expérience, et je dis
bien
une expérience à la fois humaine et divine ! — que reste-t-il de la v
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. — Ôtez la soi-disant expérience chrétienne : eh
bien
, il reste simplement le message existentiel de la Parole de Dieu ! Il
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Mais que sais-je ? Et qu’ai-je donc vu ?… C’était
bien
moi !… Moi, Nicodème, docteur et professeur des choses de Dieu… Ce qu
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hamment de comprendre, et vous, vous comprenez si
bien
, n’est-ce pas, si facilement ! Vous n’êtes que devant Nicodème, et mo
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pas parler ?… Des expériences. Oui, j’en ai fait
bien
d’autres. J’en parle aussi, j’ai le droit d’en parler… À mon âge, j’e
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te une cure moins radicale que la mort, on serait
bien
bête de ne pas y recourir. Mais saint Jean ne se doutait guère que so
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s cas votre définition de l’auteur du Problème du
Bien
! “L’homme qui ne veut pas mourir”, c’est exactement ça ! Vraiment, c
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folie de ceux qui défendent l’expérience, sachant
bien
, cependant, que la seule expérience décisive est justement la seule c
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avait dit quels miracles faisait Jésus. C’étaient
bien
là des expériences, n’est-ce pas ? Et l’expérience religieuse de ce g
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religieuse de ce grand docteur de l’Église avait
bien
su les reconnaître. C’était conforme à sa théologie, on pouvait se ri
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s d’agir, mais seulement d’agiter des pensées… Eh
bien
, je vous demande si nous faisons autre chose ? Oui, même quand nous c
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tous de parler, c’est-à-dire, si je vous entends
bien
, devrait nous empêcher tous de dire des choses complètement impossibl
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e tout cela, même simplifié dans mon exemple, est
bien
complexe, bien contradictoire, et sous une apparence de précision rig
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me simplifié dans mon exemple, est bien complexe,
bien
contradictoire, et sous une apparence de précision rigide, bien propi
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toire, et sous une apparence de précision rigide,
bien
propice aux interprétations, aux distinguos infinis par où le pire su
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opie des formules élaborées par les conciles, est
bien
forcé de parler un langage personnel, dont il sera toujours possible
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uscité ! » Réponse qui justement donne un exemple
bien
typique de la méthode romaine de médiation27. Cette tradition n’est,
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ent, nous sommes d’accord. L’Église véritable est
bien
cela pour nous aussi. Nous ajouterons une simple précision : elle est
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sévèrement cette pratique. » — Si nous comprenons
bien
, l’Église prouve qu’elle sait le secret de Jésus-Christ, en ordonnant
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témoignage intérieur du Saint-Esprit, qu’il sera
bien
incapable de différencier de sa nature à lui, de son époque et de sa
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l’Esprit de Dieu. » I Cor. 2:10. 32. On le voit
bien
à ce trait : le « développement du dogme » n’est en fait qu’une strat