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vader dans une synthèse quelconque, rationaliste,
catholique
, ou marxiste, c’est sortir de la réalité même. Car la réalité est pré
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ion continue de la foi. Je songe ici à l’armature
catholique
, qui condamne cette Église au réformisme modéré, c’est-à-dire à un ef
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e l’antagonisme cosmique, la France rationaliste,
catholique
et citadine, théorise sur le sentiment de la Nature, sans jamais atte
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et autorisée aux questions des incroyants ou des
catholiques
; mais il se soucie peu d’examiner « librement », comme le veut la fo
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on et Révélation) (janvier 1936)m Que nos amis
catholiques
nous permettent de relever tout d’abord un défaut très courant de la
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est forcée et que mes définitions de la position
catholique
ne sont pas formulées en termes catholiques. Je comprends parfaitemen
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sition catholique ne sont pas formulées en termes
catholiques
. Je comprends parfaitement à quel souci très légitime d’honnêteté, à
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t pourtant, pour peu qu’on adopte la position des
catholiques
eux-mêmes vis-à-vis de leurs grands docteurs, on est obligé de consta
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marquer que le fidèle protestant a, sur le fidèle
catholique
, l’avantage sans prix d’avoir toujours à portée de la main le critère
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ésume leurs croyances ne sont pas « à la lettre »
catholiques
, je dis : 1° que cela tient à ce que cette « lettre » est, pour nous
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ne saurait m’importer davantage qu’au théologien
catholique
, lequel, s’il ne veut pas se borner à la pure et simple copie des for
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ssible d’affirmer qu’il n’est pas littéralement «
catholique
» (même s’il a reçu l’imprimatur !) ; 3° que ce n’est pas la lettre e
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e la traduire sans la fausser quand je dis que le
catholique
, en tant que tel, croit que l’Église est au-dessus de l’Évangile, qu’
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position réelle, du noir au blanc, que nos frères
catholiques
ont tant de peine à distinguer. Et comment la distingueraient-ils qua
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belles synthèses ! « Blasphème ! me dit alors un
catholique
. Ces synthèses ne remplaceront jamais les mérites acquis, par les sou
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’existe pas, ou n’a pas d’importance aux yeux des
catholiques
? Est-ce qu’ils se la posent parfois ? Est-ce qu’ils comprennent que
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’est au sujet de la Messe, pour expliquer que les
catholiques
la célèbrent tout autrement que le Christ n’a institué la Cène) : Qu
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n académicien ! » Boutade, en vérité, mais très «
catholique
» je le crains, si la « prudence » catholique consiste, comme je le m
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s « catholique » je le crains, si la « prudence »
catholique
consiste, comme je le montrais plus haut, à récuser l’une après l’aut
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ection préalable, que pourraient nous opposer les
catholiques
, si nous les pressions de nous rassurer sur un texte qui nous inquièt
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es en droit de poursuivre l’examen des « réflexes
catholiques
» que ce texte trahit. Reprenons donc la page de Bossuet : « … Le Sau
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is et classés dans n’importe quel Enchiridion. Le
catholique
se tourne alors vers nous et nous exprime une sorte de pitié : « À qu
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fournit son critère objectif. Pourquoi nos frères
catholiques
nous reprochent-ils notre subjectivisme, à nous qui reconnaissons un
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base « objective » ou « subjective » les docteurs
catholiques
se sont fondés pour opposer à la tradition de leur temps (qui était e
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our qu’on l’écarte ? Ne se pose-t-elle jamais aux
catholiques
? Pourtant, je les sens inquiets, et c’est pourquoi j’espère. ⁂ L’inq
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uiets, et c’est pourquoi j’espère. ⁂ L’inquiétude
catholique
procède de ce doute profond : la Révélation évangélique éclairée par
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, que je lui obéisse et qu’elle me sauve ? Frères
catholiques
, à la question que vous adressez à la Réforme, du haut d’une grandeur
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» cela ? Croyons-nous assez sérieusement que les
catholiques
un jour peuvent le croire ? Sommes-nous déjà prêts pour cette unité ?
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» (Jean 6:55 et 6:59). On n’ose pas demander aux
catholiques
ce qu’ils pensent réellement de cette… raison, car le concile a pris
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Bossuet dans des articles récents de chroniqueurs
catholiques
, qui ne sont nullement de l’Académie ! 30. Vie intellectuelle, numé