1
courage de l’affirmer ; il n’est pas de réponse à
cette
question pour ceux qui ne savent pas ce que c’est que la foi. Si l’on
2
oi que nous parlons. C’est de la foi vivante. Or,
cette
foi, nul homme n’est capable de la posséder dans la durée ; elle « su
3
ur entreprendre, ni de réussir pour persévérer. »
Cette
absence d’illusions quant à la valeur absolue du résultat sinon de l’
4
e songe ici à l’armature catholique, qui condamne
cette
Église au réformisme modéré, c’est-à-dire à un effort pour durer par
5
e la foi. Il ne s’agit jamais pour nous de rendre
cette
vie possible, mais tout au plus d’abattre les obstacles à la foi, les
6
quelque chose de positif… » Nous avons accueilli
cette
question de la façon dont nous voudrions que toutes les questions que
7
’une question, c’est tout simplement de se dire :
cette
question est justifiée par le fait même qu’elle a surgi à l’occasion
8
ives venaient à nous manquer, que ferions-nous de
cette
« foi » que nous prétendions posséder ? Aurions-nous l’honnêteté de r
9
avions rien, — puisque la foi, précisément, c’est
cette
force qui me dit : « Tu dois, ici et maintenant. » — Mieux vaudrait c
10
oi existe, existe le savoir. Entendons maintenant
cette
phrase capitale de Kierkegaard : « L’Éthique ne commence pas dans une
11
ce donc qu’une grande lumière leur est venue dans
cette
nuit ? Est-ce qu’ils ont, eux, la clef du mystère ou du scandale ? No
12
a. Ils savent simplement ce qu’il faut faire dans
cette
nuit pour en sortir un jour. Ils savent que le Christ leur promet la
13
cevable pour celui qui se place en dehors du cas.
Cette
révélation ne peut pas être formulée en termes généraux, n’étant pas
14
la question que Dieu lui adresse. À la faveur de
cette
« conversion », la notion même de positif est bouleversée. Critiquer
15
es philosophies de l’Occident mettent le comble à
cette
gigantesque pagaille dont naquit bizarrement au xviiie siècle l’idée
16
ompris la sagesse de celui qui croit trouver dans
cette
sentence la justification de son refus de vivre. Mais il existe une s
17
a dégradation immanente à toute solution humaine.
Cette
sagesse dit oui à toutes les contradictions du monde. Elle les assume
18
l’actualité permanente. Elle provoque sans répit
cette
mise en question personnelle que signifie la coefficience en nous-mêm
19
roublante avec les thèses barthiennes, et si pour
cette
raison précisément elles ne constituaient un terme de comparaison tou
20
sement qu’il permet ? Et le rendement créateur de
cette
éthique de la personne, par quoi, au bout du temps, se trouve-t-il à
21
ensemble de ces affirmations et de ces négations,
cette
éthique et cette actualité, ce refus de toutes les synthèses et ce pr
22
ffirmations et de ces négations, cette éthique et
cette
actualité, ce refus de toutes les synthèses et ce principe de synthès
23
orte pas sur le détail ni sur la valeur morale de
cette
méthode, mais qui tombe perpendiculairement sur le plan humain et rie
24
être ni appréhendé, ni contemplé. » Et pourtant,
cette
impossibilité radicale s’est incarnée. Mais alors, si nous voulons pa
25
it de déduire par la voie logique. C’est pourtant
cette
inconcevable réalité qui donne un sens si grave à ce oui et à ce non
26
ernier et tous nos sic et non ? Qu’y a-t-il entre
cette
condamnation globale et tous les jugements quotidiens que nous pouvon
27
ieuse » ? Il y a la mort, et notre acceptation de
cette
mort. Et qu’y a-t-il entre ce oui dernier et tous nos sic et non, qu’
28
dernier et tous nos sic et non, qu’y a-t-il entre
cette
justification totale et toutes les affirmations orgueilleuses ou mode
29
ée par l’ironie dont le professeur nous accable à
cette
occasion. Erreur qui lèse à la fois l’histoire littéraire, la dialect
30
désespoir et la joie de la Promesse invisible, —
cette
vision donnée à l’homme, est la plus propre à créer en lui l’organe d
31
qu’elle saisit en une seule image, indiquant par
cette
image beaucoup plus que ce qu’il y a dans chacun de ses termes, désig
32
ar la question concrète qu’elles m’adressent ; et
cette
question ne peut être concrète — ne peut être un conflit véritable —
33
, à portée d’imagination, peu importe, pourvu que
cette
prise, cette vue, cette image, soient pour moi une « deuxième personn
34
imagination, peu importe, pourvu que cette prise,
cette
vue, cette image, soient pour moi une « deuxième personne », un tu su
35
, peu importe, pourvu que cette prise, cette vue,
cette
image, soient pour moi une « deuxième personne », un tu sujet d’une p
36
ment aux ils des sociologues et des positivistes.
Cette
opération magistrale porte un nom en politique. C’est le fascisme. Le
37
principe, l’erreur fasciste consiste à considérer
cette
communion non plus comme un acte, mais comme un état. C’est faire sim
38
n question d’un je par un tu, donc une rencontre,
cette
rencontre n’a lieu que dans le je et dans le tu. Deux hommes ne se re
39
un isolé9, mais je reste un solitaire. C’est dans
cette
« solitude menacée » que viennent en fin de compte retentir tous les
40
’il me demande, fût-ce ma mort, n’est-ce pas pour
cette
seule raison, où bat le cœur du paradoxe le plus fou, que l’Évangile
41
corps amoureux ou meurtrier. Je n’existe que par
cette
tension. Elle est ma seule différence et je n’échappe point au règne
42
être, un vis-à-vis dont il pourrait se détourner,
cette
indifférence n’est rien que le rêve d’un atome abandonné qui se croit
43
ort d’une révolte rationnelle contre la Nature, —
cette
dialectique fondamentale de l’univers antique, ne pouvait se résoudre
44
rdre originel. À cet instant, parce qu’il possède
cette
réponse, l’homme comprend le sens de la question. Et dans l’élan déso
45
Nouvel Adam vit : il ne vit que dans la promesse.
Cette
Promesse est certaine, mais son accomplissement est hors du temps, bi
46
le ressort de toute invention ; et le symbole de
cette
activité, c’est la machine. D’autre part, il devait aboutir à une dis
47
compte du péché ni de la grâce. Et le symbole de
cette
passivité, proclamé par la Renaissance, c’est l’individu autonome. L’
48
l ; par une charité dernière, jardin public. Mais
cette
forme grossière de la mutilation cosmique n’est pas plus dangereuse q
49
Rousseau ne s’en glorifie pas, et qu’il se voit à
cette
époque « dans la plus étrange position, où se puisse jamais trouver u
50
nous aurons deux images d’un semblable égarement.
Cette
espèce-là de paganisme rassuré n’est pas le fait des seuls païens de
51
ng et des Schlegel philosophe ardemment autour de
cette
« question » du monde, alors que les lyriques anglais nourrissent leu
52
epter, et sa réponse n’est encore qu’une évasion.
Cette
« partie de son être inconnue à lui-même », il en fait aussitôt une r
53
devant la Nature. La Résurrection nous délivre de
cette
angoisse en nous révélant l’éternité perdue de notre être. Mais par l
54
in, le contenu des dogmes de l’Église chrétienne.
Cette
indifférence est si profonde qu’elle rend parfois inefficaces non seu
55
dit. Ainsi le sel perd sa saveur. Les ravages de
cette
indifférence théologique sont tels qu’on se demande parfois si nos te
56
ien édifiant de les entendre… Le seul avantage de
cette
situation, c’est qu’elle a quelque peu immunisé les fidèles contre le
57
t être autrement exigeant. Nous renoncerons, dans
cette
nouvelle série de Hic et Nunc , à polémiser directement contre les h
58
. Notre ambition serait d’être relus. Nous aimons
cette
maxime de Nietzsche : « Ne rien écrire d’autre que ce qui pourrait dé
59
ianisme, le « scandale » du Christ s’est atténué.
Cette
longue tradition nous aurait habitués à admettre que l’homme Jésus ét
60
on, l’accoutumance religieuse nous faciliteraient
cette
reconnaissance, et se substitueraient ainsi, sans que nous nous en do
61
t ni voir, ni toucher, ni comprendre humainement.
Cette
thèse de Kierkegaard, sous la forme polémique et non systématique qu’
62
en dispenser. Lorsque nous nous laissons aller à
cette
tendance de notre esprit — car c’est bien de la même tendance qu’il s
63
e, précisément, qui nous pousse à vouloir établir
cette
contemporanéité illusoire, dans le temps, à travers et par-dessus le
64
nstamment la vraie nature, le caractère absolu de
cette
difficulté. La question précise que nous nous poserons sera donc simp
65
bâtit son Église…, — autre encore est le temps de
cette
Église même, le temps de la prédication dérivée de la parole des prop
66
arole des prophètes et des apôtres, orientée vers
cette
parole et recevant d’elle sa norme. » Or, ces temps différents ne son
67
entent trois activités de Dieu bien distinctes. «
Cette
position différente dans la hiérarchie de Dieu distingue les trois te
68
la chair, ni le sang n’auraient pu lui faire dire
cette
parole (Matt. 16, 17). C’est Dieu lui-même qui agit en lui à ce momen
69
rait nous rendre « contemporains » de Christ. Car
cette
méthode, par elle-même, ne peut nous conduire qu’à revivre la situati
70
le mouvement naturel et perverti de nos pensées.
Cette
position du problème, que nous venons d’esquisser, nous permettra de
71
rleman… Je ne sais si vous sentez comme moi, mais
cette
« clarté latine » me donne toujours envie de dire des grossièretés, —
72
en allemand, par-dessus le marché. Or, le ton de
cette
soirée avait été jusqu’à ce moment des plus polis, peut-être même tro
73
od, tantôt la science universelle du même auteur.
Cette
espèce de cacophonie, vous le savez, est assez habituelle dans les en
74
gnage. » Un silence pesant et solennel accueillit
cette
brève lecture. Nicodème paraissait perdu dans son rêve. Ses lèvres re
75
erai jusqu’à ma dernière heure… Car elle viendra,
cette
heure absurde. J’ai vu… Mais qu’ai-je donc vu ?… J’ai vu que l’homme
76
… À mon âge, j’en ai même le devoir, vis-à-vis de
cette
jeunesse ! J’étais un homme religieux, et c’est cela que je suis rest
77
ce qu’elle est — l’expérience qu’on ne peut faire
cette
expérience-là, celle-là justement — rentrer dans le sein de sa mère !
78
. Il faut aussi que je les aime. Je n’ai pas fait
cette
expérience qu’ils exigent — oui vraiment on dirait que c’est eux qui
79
oudain, cachant sa figure vénérable, il sortit. ⁂
Cette
scène, si imprévue pour la plupart des hôtes de ce soir-là, ne laissa
80
e paraissait pas avoir fait grande impression sur
cette
enfant, trop habituée sans doute à la confession paternelle. Un des j
81
infuse ! et si toute notre humanité est soumise à
cette
fécondation permanente par je ne sais quelle radio céleste, pourquoi
82
de Nicodème m’avait profondément ému, en dépit de
cette
légère pointe de cabotinage pieux qu’il met, hélas, dans ses moindres
83
n voudrais plus que je ne puis dire d’avoir lâché
cette
méchante boutade, si elle vous est une occasion de triompher, ici, da
84
e j’ai vu ? Qu’est-ce que j’ai donc vécu, pendant
cette
fameuse nuit ?… Toute son expérience échouait devant l’apparition du
85
ouait devant l’apparition du souvenir terrible de
cette
seule expérience impossible, humainement impossible, à jamais, religi
86
ble ! Ne riez pas de leurs efforts pour remplacer
cette
unique expérience par d’autres expériences qu’ils appellent « religie
87
de l’Évangile ! Mais vous, avez-vous donc dépassé
cette
angoisse ? Vraiment, l’avez-vous surmontée ? Quelquefois, lorsque je
88
le disait : On croirait que c’est vous qui exigez
cette
expérience unique, au nom d’une théologie… Je ne vous reproche pas d’
89
ist autrement ou plus réellement qu’il ne le fut,
cette
nuit-là ? Faisons-nous autre chose que de répéter formellement des vé
90
s et non des morts. Et comment osez-vous affirmer
cette
impossible exigence de la mort, si vous ne vivez pas de cette mort !
91
ible exigence de la mort, si vous ne vivez pas de
cette
mort ! Or, vous n’en vivez pas, j’en suis trop sûr, quand vous en fai
92
vérité la plus certaine de la soirée, encore que
cette
vérité ne soit point facile à entendre. Je ne sais si c’est un « bart
93
nement. Je pense que nous devons parler au nom de
cette
angoisse, — justement, en son nom ! Et non pas pour la condamner ou l
94
us avons le devoir et la mission de proclamer que
cette
angoisse a été surmontée, une fois pour toutes, par la résurrection d
95
ors à dire et à prêcher ce que sont ce Baptême et
cette
Cène. Certes, ces paroles nous condamnent dans la mesure où nous les
96
ns la joie : la seule expérience nécessaire. Oui,
cette
expérience-là nous reste à jamais impossible, c’est pour cela qu’il f
97
s grands docteurs, on est obligé de constater que
cette
objection ne porte guère. En effet, « l’Église ne reconnaît une expre
98
ugustin, qui est un grand saint, on me répond que
cette
formule lui est tout à fait personnelle, et l’on m’oppose une thèse t
99
catholiques, je dis : 1° que cela tient à ce que
cette
« lettre » est, pour nous tout au moins, pratiquement insaisissable ;
100
out au moins, pratiquement insaisissable ; 2° que
cette
« lettre » ne saurait m’importer davantage qu’au théologien catholiqu
101
pinion commune qu’elles sont censées enregistrer.
Cette
opinion commune, je suis certain de la traduire sans la fausser quand
102
moins du monde l’antithèse lorsque j’affirme que
cette
opinion commune est un négatif absolu des positions fondamentales de
103
ien typique de la méthode romaine de médiation27.
Cette
tradition n’est, à vrai dire, qu’une transition, un terme transitif i
104
réalité de l’abîme, et ne détourne les fidèles de
cette
seule chose nécessaire, de cette foi au seul moyen de salut qui ait é
105
e les fidèles de cette seule chose nécessaire, de
cette
foi au seul moyen de salut qui ait été donné aux hommes. Il en va de
106
ore elle a pris la liberté d’interdire sévèrement
cette
pratique… Quand donc on veut s’imaginer qu’en ne recevant qu’une espè
107
que Jésus-Christ a voulu faire… Comme je citais
cette
page à un abbé fort écouté, dont les travaux marient avec aisance thé
108
et à choisir. Car, enfin, si Bossuet, en écrivant
cette
page, a déformé la vérité, il le faut déclarer hérétique, de même que
109
iques préférés29. ⁂ Une fois définie la valeur de
cette
objection préalable, que pourraient nous opposer les catholiques, si
110
es apôtres suivi, et même de condamner sévèrement
cette
pratique. » — Si nous comprenons bien, l’Église prouve qu’elle sait l
111
contraire de ce qu’il a fait.) Qu’est-ce donc que
cette
tradition de tous les siècles ? C’est, nous répond l’Enchiridion symb
112
ter sans cesse toute prédication vraiment fidèle.
Cette
méconnaissance profonde de la Réforme est la rançon fatale de la croy
113
. Le cercle n’est-il pas vicieux ? Le scandale de
cette
innovation (et de tant d’autres) serait-il devenu moins grand, avec l
114
ut l’effort dogmatique des conciles se fonde dans
cette
inquiétude32, qui a conduit l’Église de Rome à statuer qu’il existe,
115
i vous croyez cela sérieusement, si vous croyez à
cette
autre parole qui est comme un commentaire de la première : « Ma grâce
116
r peuvent le croire ? Sommes-nous déjà prêts pour
cette
unité ? 22. Je ne veux envisager que la controverse sérieuse. Je la
117
r aux catholiques ce qu’ils pensent réellement de
cette
… raison, car le concile a pris soin de déclarer par avance anathème c
118
es raisons justes (iustis causis et rationibus) à
cette
décision dogmatique (Canon 2). 29. « Ce grand Docteur », — « ce père
119
la libre grâce que Dieu nous fait ; et non point
cette
infusio, ce principium divinum que Rome appelle grâce. Voir l’article