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a démarche paradoxale, « dialectique », de la vie
chrétienne
: elle rejette tout espoir qui ne serait pas le seul espoir ; toute p
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en vertu du même ordre des choses, la dialectique
chrétienne
rejette tout désespoir qui ne serait pas le seul désespoir réel : cel
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iction et de l’« agonie », est au centre du monde
chrétien
, parce qu’elle est le signe même de notre condition. Et lorsque nous
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final, réplique morne et désespérée du millenium
chrétien
. Nous n’en sommes pas là : Hic et nunc, nous voici, protestants, en f
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qu’ici nous défendrons ; intenable comme le fait
chrétien
lui-même, — s’il n’est pas attesté dans l’acte de la foi. Qu’est-ce d
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à nous garantir à l’avance par un programme, si «
chrétien
» qu’on le veuille. Un certain nombre de compromissions nous sont à j
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la confirme et l’illustre. Or, la force, pour le
chrétien
, quelle est-elle ? Il se trouve que nul homme n’est en mesure de la d
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une telle force. Et voilà bien la seule acception
chrétienne
du mot « positif ». Pour les uns, « positif », c’est ce qui rapporte.
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apporte. Pour les autres, ce qui rassure. Pour le
chrétien
, ce sera tout ce qui trouble en vérité les hommes et les délivre de l
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sont rien. On dirait, à entendre parler certains
chrétiens
, que la foi est une espèce d’inspiration flottante, difficile à local
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s humaines comportaient, en général, une solution
chrétienne
et des solutions humaines, également prévisibles et classées d’avance
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i exige sa réalisation. » Nature du « savoir »
chrétien
Nous marchons dans la nuit, ne connaissant, de par notre nature, n
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du cours de l’histoire terrestre. Voici alors les
chrétiens
qui viennent nous parler d’une Révélation. Est-ce donc qu’une grande
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re. À celui qui demande : que dois-je faire ? le
chrétien
n’a donc rien à répondre, en principe. Il ne peut que renvoyer à la s
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ent dès qu’on regarde l’homme dans la perspective
chrétienne
. Ce n’est plus l’homme qui pose des questions, mais c’est Dieu, seul
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r toutes les solutions fabriquées par la « pensée
chrétienne
», et qui voudraient donner aux hommes une bonne conscience tout à fa
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ait : nos dialectiques humaines et la dialectique
chrétienne
sont séparées par la mort éternelle. Qu’un philosophe, qu’un moralist
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t, il n’est pas autonome. 7. Ainsi l’Église : le
chrétien
, dans l’acte de la communion avec le Christ, fonde véritablement l’Ég
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L’Occidental rationaliste naît dans une ambiance
chrétienne
qui le rassure d’une manière vague et suffisante quant aux intentions
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ute âme un peu cultivée, fournit à la prédication
chrétienne
un lyrisme qu’elle n’osait plus aller chercher dans l’invective proph
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question. Un seul, peut-être, a pressenti le sens
chrétien
de la Nature, c’est Benjamin Constant : on l’accusa de panthéisme. Co
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nouveau » — réalité de foi ? ⁂ Seule, l’attitude
chrétienne
dit « oui » au monde avec une intrépide plénitude. Alors que la raiso
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voulait Calvin, le contenu des dogmes de l’Église
chrétienne
. Cette indifférence est si profonde qu’elle rend parfois inefficaces
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mort à soi-même, vient définir à nouveau l’Église
chrétienne
comme le lieu où la Parole est prêchée, on voit des pasteurs qui, cha
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derons le simple effort de confronter la doctrine
chrétienne
telle que les bons docteurs de la Réforme nous l’enseignent, avec l’e
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ement orgueilleuses ont cruellement privé tant de
chrétiens
de bonne volonté. Scientifiquement, il y faudrait de gros volumes. Ma
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t tentés de croire que tout l’effort de la pensée
chrétienne
doit être de remonter l’Histoire, de se transporter en imagination au
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mes » — le mot est bien faible — qui se posent au
chrétien
en tout temps : mort à soi-même, obéissance, attente active du Christ
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ssance, attente active du Christ vivant, pensée «
chrétienne
». Et ces témoins, ces vis-à-vis, nous jugent, ce n’est pas nous qui
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(cartésien ?), et de la quotidienne “expérience”
chrétienne
. » (Tome III, p. 287.) Et ceci : « Un homme ne peut se dépouiller de
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ire table rase de ce qu’il appelle « l’expérience
chrétienne
». Un étudiant. — Tenez, je tombe sur le passage dont vous aviez pe
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homme ne peut se dépouiller de son humanité ; un
chrétien
ne peut se dégager de sa “divinité” (au sens où saint Chrysostome pre
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’ailleurs, un partisan impénitent de l’expérience
chrétienne
, de sa piété vécue et chaque jour expérimentée tout à nouveau ! J’ai
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is humaine et divine ! — que reste-t-il de la vie
chrétienne
? Je vous le demande ! Mme Nicodème (sèchement). — C’est exactement
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thien (agressif). — Ôtez la soi-disant expérience
chrétienne
: eh bien, il reste simplement le message existentiel de la Parole de
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aine politesse bourgeoise stérilise toute réalité
chrétienne
. Cependant, les esprits s’échauffaient peu à peu. Les répliques se fa
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disait et répétait sans cesse Kierkegaard ? Être
chrétien
, c’est devenir contemporain de Jésus-Christ dans son abaissement. Con
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a foi les anime, l’événement central de notre vie
chrétienne
. Elles sont, avec les sacrements, la promesse de l’accomplissement en
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la main le critère dernier de toute « formulation
chrétienne
», les évangiles et les écrits apostoliques. Mais mon propos est ici