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isante en soi, mais qui se manifeste au contraire
comme
un ordre, personnellement adressé à chacun de nous. Vérité actuelle a
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stème rationaliste du monde, soit qu’il prétende,
comme
le système romain, enfermer les antinomies dans un cadre hiérarchique
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s doute l’une des composantes ; soit qu’il refuse
comme
le marxisme l’antinomie centrale de notre condition, et que, enferman
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in abstracto, intenable en logique rationaliste,
comme
toutes les positions existentielles, qu’ici nous défendrons ; intenab
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xistentielles, qu’ici nous défendrons ; intenable
comme
le fait chrétien lui-même, — s’il n’est pas attesté dans l’acte de la
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t », et jamais nous ne pouvons en tirer argument,
comme
d’une force à notre disposition ; elle survient, et c’est alors un or
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ement appelée esthétique, qui consistait à dire :
comme
elles sont bien peintes ! (ou mal). — Pauvre type ! Peut-être aurai-j
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le ou à des systèmes d’assurances, le capitalisme
comme
le stalinisme, tous les nationalismes, et toute révolution qui préten
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re à un effort pour durer par des moyens humains,
comme
à l’abri des touches fulgurantes du Saint-Esprit. La politique romain
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mieux d’humour, qui se mêle au tragique quotidien
comme
un rappel de la seule grandeur transcendante. Nous ne sommes pas cond
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! nous apportions quelque chose de « positif » !
Comme
si le christianisme n’était qu’une politique possible, entre autres !
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n’était qu’une politique possible, entre autres !
Comme
si les situations humaines comportaient, en général, une solution chr
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nes, également prévisibles et classées d’avance !
Comme
si la foi était une espèce de puissance continuellement disponible en
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t prier de toute sa pauvreté, plutôt que de dire,
comme
certains : « J’ai la foi, mais dites-moi ce qu’il faut que j’en fasse
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en tant que ce prochain lui apparaît précisément
comme
la question que Dieu lui adresse. À la faveur de cette « conversion »
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sque. Il n’y a plus qu’à compter un, deux, trois,
comme
le dit Kierkegaard dans La Répétition. Qu’il y ait une virtu dans l’a
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exemple, que notre temps croit devoir considérer
comme
plus réel que le spirituel. Il me paraît certain qu’une dialectique f
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par toi-même qu’à ma mort ton Soleil Resplendira
comme
aujourd’hui, et à jamais ! Et cela fait, tu as fini, Je n’ai plus peu
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et qui n’est le prochain de personne. Ou encore,
comme
le dit Keyserling, c’est l’homme pour lequel le prochain est devenu t
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te consiste à considérer cette communion non plus
comme
un acte, mais comme un état. C’est faire simplement abstraction de la
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érer cette communion non plus comme un acte, mais
comme
un état. C’est faire simplement abstraction de la responsabilité réci
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e ainsi formé est défini par sa circonférence. Et
comme
le veut la géométrie euclidienne, il est plus grand que chacun des él
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lisme 10, entités que l’on peut considérer en soi
comme
des systèmes, indépendamment du rapport actuel d’un je et d’un tu, ne
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magine dégagé d’un tel choix, et qui le considère
comme
une alternative extérieure à son être, un vis-à-vis dont il pourrait
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a mauvaise conscience. « De la raison considérée
comme
un assassinat », écrit un jour un philosophe. Mais c’est encore une i
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êverie, comment le décrit-il, sinon, précisément,
comme
« le sentiment de l’existence dépouillé de toute autre affection » (e
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affection » (entendons : dégagé de toute passion,
comme
aussi de toute responsabilité !) ; il note bien que ce sentiment perm
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llusion à saint Paul est évidente. Mais Constant,
comme
les romantiques allemands, s’il voit bien la question ne va pas jusqu
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t, que celui de nos essais critiques. Mais Ramuz,
comme
ses héros, s’arrête encore au seuil du Nouveau Testament… 11. On co
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; mais il se soucie peu d’examiner « librement »,
comme
le veut la formule rationaliste, ou fidèlement, comme le voulait Calv
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e le veut la formule rationaliste, ou fidèlement,
comme
le voulait Calvin, le contenu des dogmes de l’Église chrétienne. Cett
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même, vient définir à nouveau l’Église chrétienne
comme
le lieu où la Parole est prêchée, on voit des pasteurs qui, chaque di
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religion, et qui définissent volontiers l’Église
comme
une force au service de la civilisation, s’étonner des rudesses de ce
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Peut-être le fidèle d’aujourd’hui n’a-t-il plus,
comme
ses pères, la crainte païenne de se présenter à la table sainte dans
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de l’espérance qui est en nous ». À nos lecteurs
comme
à nous-mêmes, nous demanderons le simple effort de confronter la doct
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s’il est éprouvé par l’orateur et par l’auditeur
comme
une nécessité de notre nature, leur sens de prédication. Par le véhic
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, et peu importe que les personnages soient vêtus
comme
jamais aucun juif ne l’a été. k. Rougemont Denis de, « Les trois te
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vous n’avez pas d’expérience… » Mme Nicodème. —
Comme
c’est bien dit ! Ce M. Monod a vraiment le don de la formule. Et quel
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onod ne voulait pas dire ce que tu crois. Il est,
comme
moi d’ailleurs, un partisan impénitent de l’expérience chrétienne, de
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sa thèse : « Kierkegaard, ce prince du paradoxe,
comme
l’appelle si joliment mon ami Monod. » Selon Nicodème, le terme d’exi
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e ceux de M. Dürrleman… Je ne sais si vous sentez
comme
moi, mais cette « clarté latine » me donne toujours envie de dire des
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pte, et qu’ils font table rase de tout le reste !
Comme
s’ils étaient… Je ne veux pas blasphémer. Il faut aussi que je les ai
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s il fit un grand geste de ses deux bras levés, —
comme
pour bénir les circonstants, — et soudain, cachant sa figure vénérabl
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t avec lui, — non pas de s’emparer de son message
comme
d’un prétexte à ne plus mourir tout à fait. » Le dirai-je ? Ce dialog
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théologiques. Je ne nie pas un instant la vérité,
comme
telles, de ces formules. Mais vous tenez le mot d’une énigme qui ne v
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es, l’exigence de la mort au monde et à soi-même,
comme
s’il s’agissait là de thèses à imposer ! Nicodème le disait : On croi
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i Nicodème n’est pas mort : il demeure parmi nous
comme
le vivant symbole de l’homme qui ne peut pas mourir !… Plaise à Dieu
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n’avait presque rien dit, prit soudain la parole
comme
nous allions nous séparer ; et je ne suis pas loin de croire qu’il ex
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choses complètement impossibles. Je ne pense pas
comme
vous, bien que je croie vous comprendre dans une certaine mesure, — h
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et tremblement ». Mais elles n’en sont pas moins,
comme
le Baptême et comme la Cène, dans la mesure où la foi les anime, l’év
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is elles n’en sont pas moins, comme le Baptême et
comme
la Cène, dans la mesure où la foi les anime, l’événement central de n
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faite et suffisante, et le recours à la Tradition
comme
critère des révélations évangéliques. Ce qui s’oppose en réalité, c’e
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es, elle sait ce que Jésus-Christ a voulu faire…
Comme
je citais cette page à un abbé fort écouté, dont les travaux marient
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e crains, si la « prudence » catholique consiste,
comme
je le montrais plus haut, à récuser l’une après l’autre toutes les fo
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dit ? — Exactement, et c’est là sa grandeur, ou,
comme
je l’écrivais, son grand pouvoir. » Les positions sont nettes mainten
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éfinie tout d’abord par le concile d’Éphèse (431)
comme
étant la fidem definitam a sanctis Patribus qui in Nicaea cum spiritu
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de la croyance romaine en la tradition considérée
comme
« l’autre source » de la Révélation. En réalité, c’est l’Église de Ro
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e. La tradition est ainsi substituée à l’Écriture
comme
critère des inspirations de l’Esprit saint. Mais la tradition, ce son
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ment, si vous croyez à cette autre parole qui est
comme
un commentaire de la première : « Ma grâce te suffit »33, vous retrou
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ils pas plus « cohérents » que toute dogmatique ?
Comme
cela ressemble au rationalisme ou au psychologisme ou à l’historisme