1 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
1 ant revêtus de l’imprimatur. Finalement, faute du concile qui aurait seul qualité pour m’éclairer, et qu’on ne saurait convoque
2 ecueil des formules dogmatiques élaborées par les conciles et les bulles papales, donc simple catalogue de résultats, sans comme
3 re et simple copie des formules élaborées par les conciles , est bien forcé de parler un langage personnel, dont il sera toujours
4 chise ? Il ne dit rien dans ce que je cite que le concile de Trente n’ait dit ou n’ait permis de dire28. Seulement, il le dit e
5 gine du secret que l’Église, selon Bossuet et les conciles , détient et possède si bien qu’elle a sur lui ce jus uti et abutendi
6 ca). Nous la trouvons définie tout d’abord par le concile d’Éphèse (431) comme étant la fidem definitam a sanctis Patribus qui
7 to congregati fuerunt. Aux formules de ce premier concile de Nicée, s’ajoutent ensuite celles des conciles d’Éphèse, de Chalcéd
8 r concile de Nicée, s’ajoutent ensuite celles des conciles d’Éphèse, de Chalcédoine, etc., etc. Puis, dès 514, les écrits d’Augu
9 et, sur quelle autorité se fonde-t-elle ? Sur les conciles . Et ceux-ci à leur tour ? Prenons le concile de Trente : « Sacrosanct
10 les conciles. Et ceux-ci à leur tour ? Prenons le concile de Trente : « Sacrosancta œcumenica et generalis Tridentina Synodus i
11 eclarat. » Cela est clair encore : l’autorité des conciles se fonde sur l’inspiration du Saint-Esprit. Comment ce Saint-Esprit s
12 le ruiner plus tard en droit. C’est ce que fit le concile du Vatican (1869-1870. Cap. 2 : de revelatione, de interpretatione S.
13 ’Église, et en particulier selon les décisions du concile de Trente. La tradition est ainsi substituée à l’Écriture comme critè
14 de l’Esprit saint. Mais la tradition, ce sont les conciles . Inspirés par l’Esprit saint, ils ne sauraient être, en bonne logique
15 ses juges. Il faut donc admettre ou bien que les conciles sont le seul critère des conciles ; ou bien que l’Esprit saint est le
16 ou bien que les conciles sont le seul critère des conciles  ; ou bien que l’Esprit saint est le seul critère de l’Esprit saint. L
17 ’ancienneté » des erreurs les plus manifestes des conciles  ? La question peut paraître brutale, simpliste. Elle manque certainem
18 aine, la tradition ? Tout l’effort dogmatique des conciles se fonde dans cette inquiétude32, qui a conduit l’Église de Rome à st
19 e, une autre source. Tout l’effort dogmatique des conciles consiste à accumuler des assurances contre tous les « dangers », poss
20 t Canones 1 et 2. La seule raison alléguée par ce concile pour interdire la communion sous les deux espèces est celle-ci : Jésu
21 u’ils pensent réellement de cette… raison, car le concile a pris soin de déclarer par avance anathème celui qui dirait que l’Ég