1
pensée religieuse qui s’épuise et se disqualifie
dans
ses efforts pour concilier la révélation et la psychologie, pour réfu
2
intellectuelles, forcer certains à se retrancher
dans
des positions que, peut-être, ils étaient bien près d’abandonner. Il
3
opposition ne prendra jamais son point de départ
dans
ces idées mêmes, mais bien dans une réalité qui les domine et qui les
4
n point de départ dans ces idées mêmes, mais bien
dans
une réalité qui les domine et qui les juge, en même temps que nous-mê
5
ellement concrète, vérité qui ne peut s’accomplir
dans
une synthèse satisfaisante en soi, mais qui se manifeste au contraire
6
mée par l’homme. Sortir du paradoxe pour s’évader
dans
une synthèse quelconque, rationaliste, catholique, ou marxiste, c’est
7
comme le système romain, enfermer les antinomies
dans
un cadre hiérarchique qui préserve l’homme du désespoir et lui fourni
8
, et que, enfermant les conflits purement humains
dans
le jeu de synthèses successives, il achemine l’espèce vers un équilib
9
rions-nous à leur opposer ? Tout notre espoir est
dans
un désespoir tellement « substantiel » qu’il nous rende à leur tour i
10
autres — ou parfois les mêmes — de vouloir fonder
dans
ce monde un Royaume de Dieu qui pour capitale, plutôt que Genève, cho
11
fait chrétien lui-même, — s’il n’est pas attesté
dans
l’acte de la foi. Qu’est-ce donc, en effet, que l’effort humain ? Sin
12
la politique est l’art d’accommoder les relations
dans
le sens de la plus grande facilité de réalisation. La politique est u
13
synthèses pratiques ; son office est de résoudre
dans
la mesure de l’utile des difficultés naturelles. Mais la foi, bien so
14
cette foi, nul homme n’est capable de la posséder
dans
la durée ; elle « survient », et jamais nous ne pouvons en tirer argu
15
e la vanité d’une chose si nécessaire. Telle est,
dans
son principe, la seule attitude politique que puisse adopter le prote
16
ps le meilleur ressort de l’action. La preuve est
dans
tous les livres d’histoire. Les peuples calvinistes ont été les plus
17
it de nos désirs d’hommes pourrait nous certifier
dans
le fond de nos âmes un salut qui se rit des ultimes efforts et des ul
18
e politique ; il est bien clair qu’elle condamne,
dans
la mesure où ces idolâtries sont suspendues à la réussite matérielle
19
réalisme « tragique » de l’Évangile, et qui même,
dans
certains cas extrêmes, nous tient quitte de la foi. Il ne s’agit jama
20
les obstacles à la foi, les idoles, les synthèses
dans
lesquelles l’homme cherche sa sécurité, et qui n’ont pas de vérité. ⁂
21
ation » ailleurs qu’en Dieu : notre action baigne
dans
l’« angoisse de l’espérance »1. 1. Expression qu’Arnaud Dandieu opp
22
ce »1. 1. Expression qu’Arnaud Dandieu opposait
dans
un intéressant article de la Revue d’Allemagne (oct. 1932), à la conc
23
meur. Le sérieux ne consistera jamais, pour nous,
dans
une attitude d’humilité lugubre. Le sérieux et le respect, en présenc
24
iétude naturelles, et les rend enfin responsables
dans
l’obéissance à la seule force nécessaire ; tout ce qui leur fiche un
25
t ce qui les désarme devant Dieu et les jette nus
dans
la foi. 2. Un homme qui est dans la foi sait bien qu’il n’y a pas à d
26
et les jette nus dans la foi. 2. Un homme qui est
dans
la foi sait bien qu’il n’y a pas à demander de « solutions pratiques
27
décourageant du paganisme contemporain. Il sévit
dans
nos églises, avec une virulence sourde, attisée de temps à autre par
28
, certes, mais positives ». Si nous avions écrit,
dans
notre premier numéro, que la solution des problèmes sociaux réside, p
29
lution des problèmes sociaux réside, par exemple,
dans
un embrassement général et sans condition, beaucoup de personnes aura
30
lle humilité et quelles précautions oratoires ! —
dans
tous les cas dûment prévus, selon certaines règles et certaines direc
31
tale de Kierkegaard : « L’Éthique ne commence pas
dans
une ignorance qu’il faudrait muer en savoir, mais dans un savoir qui
32
une ignorance qu’il faudrait muer en savoir, mais
dans
un savoir qui exige sa réalisation. » Nature du « savoir » chrétie
33
Nature du « savoir » chrétien Nous marchons
dans
la nuit, ne connaissant, de par notre nature, ni le pourquoi, ni le «
34
Est-ce donc qu’une grande lumière leur est venue
dans
cette nuit ? Est-ce qu’ils ont, eux, la clef du mystère ou du scandal
35
e cela. Ils savent simplement ce qu’il faut faire
dans
cette nuit pour en sortir un jour. Ils savent que le Christ leur prom
36
: on ne peut choisir pour un autre. Mais on peut,
dans
le cas, et pour soi-même, prouver la foi par l’acte qu’elle ordonne.
37
les rôles se renversent dès qu’on regarde l’homme
dans
la perspective chrétienne. Ce n’est plus l’homme qui pose des questio
38
, y compris la sagesse de celui qui croit trouver
dans
cette sentence la justification de son refus de vivre. Mais il existe
39
utes les contradictions du monde. Elle les assume
dans
une vue sobre et courageuse et cherche en elles la tension, le ressor
40
te l’exigence de la personne lorsqu’elle s’insère
dans
le donné hostile du monde ambiant. Elle ne veut ni la thèse seule, ni
41
n n’est pas orientée vers quelque troisième terme
dans
lequel elle s’annulerait, non sans soulagement, mais bien vers l’acte
42
e conflit lorsqu’il voulut en étaler les éléments
dans
le temps et l’Histoire. Sa dialectique est devenue une espèce de basc
43
vanouit, le choix s’élude, la personne se dissout
dans
un processus qui nie l’acte et le risque. Il n’y a plus qu’à compter
44
compter un, deux, trois, comme le dit Kierkegaard
dans
La Répétition. Qu’il y ait une virtu dans l’acceptation volontaire du
45
kegaard dans La Répétition. Qu’il y ait une virtu
dans
l’acceptation volontaire du conflit permanent ; qu’il y ait au contra
46
t au contraire un principe de dégradation éthique
dans
toute recherche de la synthèse et plus sûrement dans la croyance en u
47
s toute recherche de la synthèse et plus sûrement
dans
la croyance en une synthèse possible, voilà qui ne paraît point faire
48
uer mon choix et quelles conséquences il entraîne
dans
l’ordre politique, par exemple, que notre temps croit devoir considér
49
erais pas attardé à développer ici ces thèses, si
dans
leur expression elles ne comportaient, à première vue, une similitude
50
d’angoisse ». Car enfin si le paradoxe n’est pas
dans
la situation même de l’homme devant Dieu, notre foi est vaine et c’es
51
ité centrale d’une telle dialectique est formulée
dans
ce passage de Barth : « Que Dieu (mais vraiment Dieu) devienne homme
52
s parler en vérité d’une telle incarnation du oui
dans
le non, nous ne pouvons que recourir au langage du paradoxe. Car tout
53
es de synthèse, l’objectiverait, le ferait tomber
dans
l’histoire. « Ainsi donc, il ne nous reste — émouvant spectacle pour
54
ravers de toute l’œuvre de Barth, nous entraînent
dans
une oscillation gigantesque, entre deux infinis contradictoires. On c
55
e fidèle habitué à venir chaque dimanche chercher
dans
un sermon consolateur le droit de ne pas trop prendre au sérieux les
56
’homme comprend non, se découvrant soudain plongé
dans
la négation radicale. Mais aussitôt, s’il accepte ce non, l’affirmati
57
n équivoque, puisque tout cela n’a de réalité que
dans
l’instant éternel, dans le contact mortel du temps et de l’éternité ;
58
t cela n’a de réalité que dans l’instant éternel,
dans
le contact mortel du temps et de l’éternité ; puisque tout cela, enco
59
rie vertigineuse : la place qui nous est assignée
dans
ce monde « nous situe plus profondément dans le non que dans le oui »
60
gnée dans ce monde « nous situe plus profondément
dans
le non que dans le oui » ; mais la promesse qui nous est faite dans l
61
de « nous situe plus profondément dans le non que
dans
le oui » ; mais la promesse qui nous est faite dans l’instant de la f
62
ns le oui » ; mais la promesse qui nous est faite
dans
l’instant de la foi, c’est la promesse de la victoire éternelle. ⁂ Lo
63
te, le risque et le choix dont parle la théologie
dans
sa dialectique absolue. Il n’y a plus ici d’opération réelle que par
64
acte de la Parole, que l’homme ne peut saisir que
dans
la foi ; choix de l’élection, c’est-à-dire d’une possibilité qui n’es
65
court l’homme jeté par la révélation de la Parole
dans
une situation absolument nouvelle, dans un instant dont nulle morale
66
la Parole dans une situation absolument nouvelle,
dans
un instant dont nulle morale ne peut prévoir le sens dernier. ⁂ Une s
67
non sans raison. Traduisez-nous un peu tout cela
dans
notre parler quotidien. Nous dirons donc : Dieu premier et dernier, e
68
rcherais pas si tu ne m’avais déjà trouvé. » 4.
Dans
les travaux du groupe politique et philosophique de L’Ordre nouveau.
69
are que le sonnet publié par Albert-Marie Schmidt
dans
notre premier numéro « est bien la première poésie dialectique qui lu
70
Pléiade, si méchamment enterrés par les jésuites
dans
leurs Histoires de la littérature française (pour ne rien dire des la
71
olyeucte… 2° La vision dialectique jetant l’homme
dans
une situation dramatique ; lui révélant le néant de ses idoles et la
72
oésie. 3° Enfin toute poésie ne serait-elle pas,
dans
son essence, dialectique ? La métaphore ne tire-t-elle pas sa puissan
73
nt par cette image beaucoup plus que ce qu’il y a
dans
chacun de ses termes, désignant au-delà d’elle-même une réalité d’un
74
cet hymne, dont nous nous sommes inspirés, a paru
dans
la Nouvelle Revue française du 1er avril 1923 (trad. Jean de Menasce)
75
ers de la dernière strophe, Sonne peut signifier,
dans
la langue de l’époque, Soleil ou Fils. hymne à dieu le père Pardonn
76
st jamais réel que pour celui qui peut l’incarner
dans
sa vie, le résoudre au concret, ou bien périr par lui. Il n’y a pas a
77
morphose. L’individu n’est mort que pour renaître
dans
le collectif. La mystique de la masse ou du groupe qui domine la moit
78
exigeant une réponse ne se pose pas ailleurs que
dans
le je aux prises avec le tu. Ses données me sont extérieures, certes.
79
a communion du tu et du je se résout pratiquement
dans
un nous, qu’on oppose alors fièrement aux ils des sociologues et des
80
éritable entre les hommes, mais qu’elle la figure
dans
l’abstrait, dans le plan même de ce qu’elle croit mépriser. Le rappor
81
s hommes, mais qu’elle la figure dans l’abstrait,
dans
le plan même de ce qu’elle croit mépriser. Le rapport véritable entre
82
chose que par ce centre. Elle est le rayonnement
dans
la durée de l’acte instantané qui unit un je et un tu par un lien de
83
lui du je ni celui du tu, c’est-à-dire considérés
dans
leur rapport objectivé, vu par un tiers, se trouvent du même coup obj
84
donc une rencontre, cette rencontre n’a lieu que
dans
le je et dans le tu. Deux hommes ne se rencontrent pas, spirituelleme
85
ontre, cette rencontre n’a lieu que dans le je et
dans
le tu. Deux hommes ne se rencontrent pas, spirituellement, à mi-dista
86
spirituellement, à mi-distance l’un de l’autre —
dans
le nous 8. Pour nous aimer, nous devons faire chacun tout le chemin q
87
hain. Ainsi le phénomène personnel demeure situé
dans
l’individu, mais dans un individu transformé, orienté, animé par une
88
ène personnel demeure situé dans l’individu, mais
dans
un individu transformé, orienté, animé par une présence extérieure. F
89
plus un isolé9, mais je reste un solitaire. C’est
dans
cette « solitude menacée » que viennent en fin de compte retentir tou
90
idu moral, l’individu social par excellence. Mais
dans
son acte seulement, c’est-à-dire dans l’instant présent, non point da
91
lence. Mais dans son acte seulement, c’est-à-dire
dans
l’instant présent, non point dans la durée psychologique et descripti
92
t, c’est-à-dire dans l’instant présent, non point
dans
la durée psychologique et descriptible ; c’est pourquoi des généralit
93
ère toutefois que le lecteur les aura transposées
dans
une actualité dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle nous assail
94
par les rues allemandes et italiennes, et jusque
dans
les pages illustrées de nos quotidiens. Il me reste à marquer la dépe
95
un tu. Mais on ne peut le comprendre et le vivre,
dans
son paradoxe profond, que si l’on se réfère au rapport primitif qui f
96
t pas autonome. 7. Ainsi l’Église : le chrétien,
dans
l’acte de la communion avec le Christ, fonde véritablement l’Église u
97
L’Église est universelle parce qu’elle s’enracine
dans
l’acte qui confère à tout homme son être véritable, devant Dieu. 8.
98
étymologiquement le « particulier » qui s’enferme
dans
sa particularité, — qui refuse donc d’être le prochain de son frère.
99
dge. Car nous sommes là pour deviner les choses
dans
leurs natures particulières : alors elles nous en sont reconnaissante
100
z (Adam et Ève). La plénitude du monde n’est pas
dans
la contemplation d’un esprit immobile. La plénitude du monde est un é
101
nitude du monde est un événement. Elle a son lieu
dans
la question que nous adressent les créatures, lorsque nous distinguon
102
t répondre au-delà de la question. ⁂ L’homme jeté
dans
la diversité de l’univers, aux aguets des tentations et des menaces q
103
e et ne pose plus de question. Enfermé maintenant
dans
ses architectures, l’homme se retrouve seul aux prises avec lui-même.
104
c’est aussi, à travers l’homme désormais restauré
dans
sa condition éternelle, une réponse à toute la création, désormais re
105
e réponse à toute la création, désormais replacée
dans
l’ordre originel. À cet instant, parce qu’il possède cette réponse, l
106
onse, l’homme comprend le sens de la question. Et
dans
l’élan désordonné des êtres et des choses, il découvre une « attente
107
Grand Pan11. ⁂ Le Nouvel Adam vit : il ne vit que
dans
la promesse. Cette Promesse est certaine, mais son accomplissement es
108
emps. Or, le temps suit son cours, et nous sommes
dans
l’histoire, et l’histoire temporelle est la succession de nos chutes,
109
is non pas pour ce temps. Restaurés, mais non pas
dans
la forme visible de ce monde. Ainsi la lutte se poursuit, entre les f
110
is sans connaître l’Homme — peut être caractérisé
dans
ses effets bons et mauvais par le mot de séparation. D’une part, il c
111
tique entre l’homme et la nature, mais transposée
dans
le déchirement personnel. Lutte stérile, et dont l’absurdité tragique
112
ment de la Nature. L’Occidental rationaliste naît
dans
une ambiance chrétienne qui le rassure d’une manière vague et suffisa
113
ur son état. Le sentiment extatique de la nature,
dans
la Cinquième Rêverie, comment le décrit-il, sinon, précisément, comme
114
Enfin, il précise qu’on y atteint le mieux couché
dans
un bateau « qui dérive au gré de l’eau ». Image assez frappante de l’
115
n glorifie pas, et qu’il se voit à cette époque «
dans
la plus étrange position, où se puisse jamais trouver un mortel ». Ma
116
sfaction pauvrette d’une âme flattée de s’admirer
dans
l’infini d’un paysage. « Un paysage est un état d’âme », disait Amiel
117
hnique, plaçons ce capitaine qui ne voyait jamais
dans
un paysage que le plan d’une possible stratégie12 : nous aurons deux
118
ne un lyrisme qu’elle n’osait plus aller chercher
dans
l’invective prophétique ou dans la joie de la doctrine du salut. Song
119
us aller chercher dans l’invective prophétique ou
dans
la joie de la doctrine du salut. Songez à ces pasteurs qui, chaque pr
120
ent le premier rayon de soleil venu et s’envolent
dans
une apologétique naturaliste, dont peu d’auditeurs soupçonnent qu’ell
121
là peut-être le seul auteur qui situe le problème
dans
sa réalité. Lisons ses Réflexions sur le Théâtre allemand. Il y décri
122
out voisin de la « panique » antique14, mais qui,
dans
cet esprit nourri des Écritures, ne peut manquer d’évoquer aussitôt l
123
ux Romains : « Tout l’univers s’adresse à l’homme
dans
un langage ineffable qui se fait entendre dans l’intérieur de son âme
124
me dans un langage ineffable qui se fait entendre
dans
l’intérieur de son âme, dans une partie de son être inconnue à lui-mê
125
qui se fait entendre dans l’intérieur de son âme,
dans
une partie de son être inconnue à lui-même, et qui tient à la fois de
126
de l’inconscient ne serait-elle pas, elle aussi,
dans
ce refus de croire à la réalité tout invisible de « l’homme nouveau »
127
vec une intrépide plénitude. Alors que la raison,
dans
son orgueil haineux, renie le monde et trompe son attente ; et que le
128
nté de suivre la logique fatale, isole l’individu
dans
un monde désert ; alors que l’un et l’autre divisent l’homme en espri
129
té. Et ce rapport est orienté vers l’homme. Mais,
dans
l’homme, vers le nouvel homme, vers les prémices de l’Esprit. En ce l
130
ain mieux que C. F. Ramuz n’a su replacer l’homme
dans
la perspective biblique de la Création. Il faut lire ce chef-d’œuvre
131
marquable étude de Charles Du Bos sur Wordsworth,
dans
Vigile, IV, 1931. Elle est riche en documents significatifs et qui vi
132
de l’analogia entis empêche l’auteur de conclure
dans
le sens paulinien, et « naturalise » les réalités eschatologiques. 1
133
il semble y avoir je ne sais quoi de prophétique
dans
le vol pesant du corbeau, dans les cris funèbres des oiseaux de la nu
134
uoi de prophétique dans le vol pesant du corbeau,
dans
les cris funèbres des oiseaux de la nuit, dans les rugissements éloig
135
u, dans les cris funèbres des oiseaux de la nuit,
dans
les rugissements éloignés des bêtes sauvages. » (Benjamin Constant :
136
ait pas affirmer que le protestant d’aujourd’hui,
dans
la moyenne, soit trop bien appareillé. Il advient même que l’argutie
137
é. Il advient même que l’argutie papiste le jette
dans
l’incertitude. Il ne lui reste alors que le refuge d’un antidogmatism
138
t moyen » affirme son attachement au libre examen
dans
la mesure où cela le dispense de répondre d’une façon précise et auto
139
s plus vives des hérésies qui se sont introduites
dans
la piété de nos églises au cours des deux derniers siècles. Non seule
140
rmer innocemment qu’il n’y a rien de bien nouveau
dans
ce message ; que c’est là ce qu’ils ont toujours dit. Ainsi le sel pe
141
nt ? Combien qui puissent donner raison de ce que
dans
la communion, et non pas dans le pain et le vin, il y a la présence r
142
er raison de ce que dans la communion, et non pas
dans
le pain et le vin, il y a la présence réelle du Seigneur mort pour no
143
crainte païenne de se présenter à la table sainte
dans
un état « moral » insuffisant ; mais sait-il bien que seul l’aveu de
144
udrait être autrement exigeant. Nous renoncerons,
dans
cette nouvelle série de Hic et Nunc , à polémiser directement contre
145
r directement contre les hérésies qui fourmillent
dans
la croyance moderne. Nous avons eu le tort, souvent, d’attaquer des e
146
ains arguments ; de les grouper en brefs traités.
Dans
le petit espace dont nous disposons pour aborder de si grands sujets,
147
s développements qui parfois mettraient de l’aise
dans
nos pages. Notre ambition serait d’être relus. Nous aimons cette maxi
148
sait avec quelle insistance Kierkegaard revient,
dans
toutes ses œuvres proprement religieuses, sur la notion de « contempo
149
ement de faire en présence du Verbe divin incarné
dans
un homme juif, l’acte de foi impossible à l’homme, celui que Pierre f
150
ère, en Judée, de nous remettre tant bien que mal
dans
la situation de Pierre devant Jésus, bref, de nous rendre contemporai
151
ransportant à son époque, soit en le transportant
dans
la nôtre, tend tout naturellement à ramener ce Jésus sur notre plan,
152
— car c’est bien de la même tendance qu’il s’agit
dans
les deux cas — nous ne pensons qu’aux 19 siècles qui nous séparent de
153
r, quitte à retomber soudain, profondément déçus,
dans
la réalité profane d’aujourd’hui. Nous oublions tout simplement ce fa
154
vouloir établir cette contemporanéité illusoire,
dans
le temps, à travers et par-dessus le temps, avec ce Jésus-homme si ch
155
mps du parler direct et originel de Dieu lui-même
dans
sa Révélation, le temps de Jésus-Christ, le temps de celui qui a été
156
Dieu bien distinctes. « Cette position différente
dans
la hiérarchie de Dieu distingue les trois temps d’une manière tout à
157
ole. » Autrement dit, ces trois temps ne sont pas
dans
le prolongement historique l’un de l’autre ; ce ne sont pas trois por
158
sont pas trois portions successives du même temps
dans
lequel nous vivons, mais bien trois espèces de temps distinctes. D’où
159
Pierre à Césarée de Philippe. Certes, Pierre vit
dans
le même temps que Jésus, le rabbi de Nazareth, mais il ne devient le
160
vivre la situation du brigand qui refuse. Christ,
dans
son temps, est le vis-à-vis absolu des apôtres dans leur temps. Et de
161
ns son temps, est le vis-à-vis absolu des apôtres
dans
leur temps. Et de même, le témoignage des apôtres, la Bible, est le v
162
es, la Bible, est le vis-à-vis absolu de l’Église
dans
notre temps. Il dépend de Dieu seul, et nullement de nos efforts, que
163
e, etc. La plus grande fantaisie nous est permise
dans
nos efforts de représentation : puisqu’aussi bien, tous ces efforts n
164
ont jamais nous conduire sur le plan véritable et
dans
le temps réel où ces témoins sont apparus. Dans un certain sens, on p
165
t dans le temps réel où ces témoins sont apparus.
Dans
un certain sens, on peut dire que l’échec seul de ces efforts leur co
166
d’âme, j’espère que ce récit d’une soirée passée
dans
son salon pourra faire deviner quelques-unes d’entre elles. La conver
167
affirmation choisie entre trente-six-mille autres
dans
l’ouvrage de M. Monod. Vous savez qu’il a 3000 pages. Mais que dites-
168
vraiment le don de la formule. Et quelle charité
dans
tout ce qu’il écrit ! Poupette (fille de Nicodème, 20 ans). — C’est
169
pe de jeunes barthiens très excités qui échangent
dans
un coin des coups de coude significatifs.) Enfin, mes chers amis, si
170
e cacophonie, vous le savez, est assez habituelle
dans
les entretiens de l’élite. Soudain, j’eus une idée paradoxale : je pr
171
ut-il naître quand il est vieux ? Peut-il rentrer
dans
le sein de sa mère et naître ? Jésus répondit : En vérité, en vérité,
172
omme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer
dans
le Royaume de Dieu… Nicodème lui dit : Comment cela peut-il se faire
173
it cette brève lecture. Nicodème paraissait perdu
dans
son rêve. Ses lèvres remuaient pourtant. Il nous sembla qu’il murmura
174
cette expérience-là, celle-là justement — rentrer
dans
le sein de sa mère ! Et tous ces galopins viennent aujourd’hui préten
175
ôtes de ce soir-là, ne laissa pas de nous plonger
dans
la gêne, dont quelques-uns ne crurent pouvoir secouer l’effet qu’en s
176
c’est celui que Barth exprimait si magnifiquement
dans
une de ses réponses aux objections des humanistes : “Christ n’a pas c
177
l’accent de controverse de mes amis qui me jetait
dans
une sorte de honte… La confession de Nicodème m’avait profondément ém
178
gère pointe de cabotinage pieux qu’il met, hélas,
dans
ses moindres propos… J’en étais donc à hésiter assez lâchement, lorsq
179
si elle vous est une occasion de triompher, ici,
dans
la maison de Nicodème ! Tenez, j’ai l’impression, depuis que nous nou
180
ntes, de métaphores mystiques, d’influx spirituel
dans
le vieil homme, de grâce infuse et de radioactivité de l’Évangile ! M
181
étien, c’est devenir contemporain de Jésus-Christ
dans
son abaissement. Contemporains ! Mais Nicodème aussi fut contemporain
182
in de considérer la chose ainsi. Mais nous vivons
dans
un monde troublé, où la parole n’a plus le même sens pour tous. C’est
183
urquoi nos disputes sont si vaines… Minuit sonna,
dans
ce silence. Il était temps de prendre congé de nos hôtes. Mais un des
184
mpte. L’angoisse de Nicodème trouve sa résolution
dans
le Baptême. Et nous confirmons ce Baptême chaque fois que nous prenon
185
choses demeurent : Par le Baptême et la Communion
dans
la foi, tout est fait, — le salut est donné. Mais nous avons alors à
186
t cette Cène. Certes, ces paroles nous condamnent
dans
la mesure où nous les prononçons sans foi, hors de toute « crainte et
187
ont pas moins, comme le Baptême et comme la Cène,
dans
la mesure où la foi les anime, l’événement central de notre vie chrét
188
— de ce que nous espérons présentement, à la fois
dans
l’angoisse et dans la joie : la seule expérience nécessaire. Oui, cet
189
pérons présentement, à la fois dans l’angoisse et
dans
la joie : la seule expérience nécessaire. Oui, cette expérience-là no
190
l’avoir vue. C’est pour cela qu’il faut prêcher,
dans
la crainte et le tremblement, son espérance. ⁂ Nous nous séparâmes su
191
able : inventés par Wilfred Monod, ils rentrèrent
dans
son bel ouvrage. — Nicodème n’avait pas reparu. 20. Op. cit., I, p
192
uthérien, calviniste et wesleyen, voire anglican,
dans
ce qu’il a de spécifique et de commun au sein de sa diversité ? L’on
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connaît une expression exacte de sa substance que
dans
la personne de ses saints », écrit le père Congar en une fort belle d
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ur, contestée par un Newman ou un Laberthonnière,
dans
des livres pourtant revêtus de l’imprimatur. Finalement, faute du con
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pourrait remarquer que tout cela, même simplifié
dans
mon exemple, est bien complexe, bien contradictoire, et sous une appa
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s qui m’importent, mais la manière dont on en use
dans
l’Église romaine, mais le degré de sérieux qu’on leur accorde en fait
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le droit de l’interpréter, voire de le contredire
dans
sa lettre. Je suis certain de ne pas forcer le moins du monde l’antit
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ésus-Christ a donné un grand pouvoir à son Église
dans
la dispensation de ses mystères !… Il a permis à son Église de sépare
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serait-on gêné par sa franchise ? Il ne dit rien
dans
ce que je cite que le concile de Trente n’ait dit ou n’ait permis de
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e que je cherche : l’écho des formules orthodoxes
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la conscience des fidèles, et des fidèles de ce pays de France dont o
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de Dieu que ce qu’il lui a plu de nous en révéler
dans
l’Écriture, et par l’action du Saint-Esprit, grâce auquel l’Écriture
202
elle est la « sûre dispensatrice des sacrements »
dans
la mesure exacte où elle demeure la « fidèle interprète » des volonté
203
ion donnée une fois pour toutes par Dieu lui-même
dans
son incarnation unique, dont l’Écriture témoigne. — C’est, rétorque B
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es lire, si l’on sait le latin, réunis et classés
dans
n’importe quel Enchiridion. Le catholique se tourne alors vers nous e
205
’Église d’avoir exécutée, n’est donc pas contenue
dans
l’Écriture. Il faudra la chercher alors dans l’autre source de la Rév
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enue dans l’Écriture. Il faudra la chercher alors
dans
l’autre source de la Révélation : la tradition. Nous avons vu que, pr
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? Tout l’effort dogmatique des conciles se fonde
dans
cette inquiétude32, qui a conduit l’Église de Rome à statuer qu’il ex
208
’Église historique à son chef, qui lui fut révélé
dans
l’Écriture, et non ailleurs. Il reste à dire ceci : Et nous, croyons-
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les banales invectives contre Luther qui traînent
dans
les hebdomadaires, et dont la recrudescence actuelle ne fait honneur
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sur la réforme luthérienne. Nous ne croyons pas,
dans
son cas, à la mauvaise foi, mais à une ignorance totale de ce qu’il c
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impunément Aristote à une tradition qui se fonde
dans
la Révélation ; pas plus qu’on ne peut faire une synthèse de l’eau et
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ve, au hasard, ces deux qualifications de Bossuet
dans
des articles récents de chroniqueurs catholiques, qui ne sont nulleme
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Cela produit des effets étranges. Ainsi je trouve
dans
Denzinger ce dogme : « brûler les hérétiques n’est pas contraire au S