1
rien pour notre salut. Elle se souvient que nous
devons
travailler à établir le Royaume sur la terre, mais elle oublie que ce
2
n paix à ses déterminations physiques et morales.
Doit
-on conclure au refus de toute activité politique ? Ce serait admettre
3
précisément, c’est cette force qui me dit : « Tu
dois
, ici et maintenant. » — Mieux vaudrait cent-mille fois s’écrier : « N
4
précis du temps et de l’espace : voici ce que tu
dois
faire. À celui qui demande : que dois-je faire ? le chrétien n’a don
5
ce que tu dois faire. À celui qui demande : que
dois
-je faire ? le chrétien n’a donc rien à répondre, en principe. Il ne p
6
ne destruction. Il peut paraître étrange que l’on
doive
rappeler de telles choses, mais la raison en est pourtant bien claire
7
dre politique, par exemple, que notre temps croit
devoir
considérer comme plus réel que le spirituel. Il me paraît certain qu’
8
e l’autre — dans le nous 8. Pour nous aimer, nous
devons
faire chacun tout le chemin qui nous sépare l’un de l’autre. Et c’est
9
soudre sur le plan humain et rien qu’humain. Elle
devait
conduire l’humanité à des impasses mortelles, celles-là mêmes où se d
10
ette activité, c’est la machine. D’autre part, il
devait
aboutir à une distinction entre l’esprit et le corps qui, d’accidente
11
s’en aille lui demander précisément ce qu’il lui
doit
: la révélation salutaire. Il faut voir que ce mouvement suppose enco
12
sité passagère, alors qu’en toute honnêteté, elle
devrait
provoquer le scandale chez la très grande majorité des auditeurs. Nou
13
croire que tout l’effort de la pensée chrétienne
doit
être de remonter l’Histoire, de se transporter en imagination aux pre
14
utes nos théories nous y ramènent. Notre ambition
doit
donc se limiter à poser clairement le problème, et à formuler, si pos
15
’il ne s’agit là que d’un schéma. Certes, et j’ai
dû
schématiser encore les pages que Barth consacre à ce problème. Mais f
16
le droit d’en parler… À mon âge, j’en ai même le
devoir
, vis-à-vis de cette jeunesse ! J’étais un homme religieux, et c’est c
17
ssibles, et certaines sont merveilleuses… « On ne
doit
pas prêcher l’expérience ! », disent-ils. Que font-ils donc de Ses mi
18
x » prêtent à ce terme malheureux. Assurément, il
doit
avoir lu Barth mieux que la plupart de ses confrères. C’est peut-être
19
’une voix très calme — que l’angoisse de Nicodème
devrait
nous empêcher tous de parler, c’est-à-dire, si je vous entends bien,
20
de parler, c’est-à-dire, si je vous entends bien,
devrait
nous empêcher tous de dire des choses complètement impossibles. Je ne
21
certaine mesure, — humainement. Je pense que nous
devons
parler au nom de cette angoisse, — justement, en son nom ! Et non pas
22
e religieuse, proprement dite. Mais nous avons le
devoir
et la mission de proclamer que cette angoisse a été surmontée, une fo
23
pas faire, — et c’est pourquoi je pense qu’on ne
doit
pas s’opposer au baptême des enfants, c’est-à-dire de ceux qui ne peu
24
u’on en arrive à se demander pourquoi le Christ a
dû
mourir pour triompher de notre péché, alors que la sagesse antique po
25
artient essentiellement à son institution, ce qui
doit
être dispensé diversement, selon les temps et les conjonctures différ
26
s-à-vis » de l’Église dont parle Barth, et auquel
doit
se rapporter sans cesse toute prédication vraiment fidèle. Cette méco
27
oi, mais à une ignorance totale de ce qu’il croit
devoir
attaquer périodiquement. Le diable sait pourquoi. 23. Vie intellect