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du pessimisme actif (novembre 1932)c …que nous
faisons
du paradoxe ? Non. Dieu nous est paradoxal. Le paradoxe est la réalit
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sme anarchique ; point de vue qui rend absurde le
fait
même d’être né, c’est-à-dire d’avoir été « mis au monde ». 2° L’hérés
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lles, qu’ici nous défendrons ; intenable comme le
fait
chrétien lui-même, — s’il n’est pas attesté dans l’acte de la foi. Qu
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les. Elle suppose un Dieu transcendant. Quel dieu
fait
de nos désirs d’hommes pourrait nous certifier dans le fond de nos âm
5
(terme de l’encyclique Quadragesimo anno), tout à
fait
étranger au réalisme « tragique » de l’Évangile, et qui même, dans ce
6
e la foi et ce qui nous paraît la « défier ». Que
faire
donc ? Briser d’abord les idoles, menaçantes. Et puis rester aux ordr
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de se dire : cette question est justifiée par le
fait
même qu’elle a surgi à l’occasion de ce que j’écris ; il s’agit, avan
8
e à son heure, mais nous avons tout autre chose à
faire
. Nous ne cherchons pas à avoir raison contre quelqu’un : l’esprit de
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des, par des exigences qui révoltent le bon sens,
faire
naître le besoin et la soif d’une telle force. Et voilà bien la seule
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is si ces directives venaient à nous manquer, que
ferions
-nous de cette « foi » que nous prétendions posséder ? Aurions-nous l’
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’ai la foi, mais dites-moi ce qu’il faut que j’en
fasse
? » Car, où la foi existe, existe le savoir. Entendons maintenant cet
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eux que cela. Ils savent simplement ce qu’il faut
faire
dans cette nuit pour en sortir un jour. Ils savent que le Christ leur
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is du temps et de l’espace : voici ce que tu dois
faire
. À celui qui demande : que dois-je faire ? le chrétien n’a donc rien
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tu dois faire. À celui qui demande : que dois-je
faire
? le chrétien n’a donc rien à répondre, en principe. Il ne peut que r
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ent donner aux hommes une bonne conscience tout à
fait
inconcevable ; dénoncer tous les codes existants de morale, parce qu’
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nter celui qui s’imagine être debout quand il n’a
fait
que truquer les repères ; désespérer les optimistes en leur montrant
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une synthèse possible, voilà qui ne paraît point
faire
de doute. Ailleurs4, j’ai pu marquer mon choix et quelles conséquence
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s ne constituaient un terme de comparaison tout à
fait
privilégié. Peut-être le point de vue dialectique de Barth se laisser
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l est question chez Barth ; et que cela suffise à
faire
voir que Barth ne saurait en être tenu pour l’inventeur, pas plus que
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ssible en termes de synthèse, l’objectiverait, le
ferait
tomber dans l’histoire. « Ainsi donc, il ne nous reste — émouvant spe
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que dans le oui » ; mais la promesse qui nous est
faite
dans l’instant de la foi, c’est la promesse de la victoire éternelle.
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ur qu’il soit inutile d’insister davantage sur ce
fait
: nos dialectiques humaines et la dialectique chrétienne sont séparée
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ui soit tombée sous les yeux » ! Petite erreur de
fait
, voulons-nous croire, mais aggravée par l’ironie dont le professeur n
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e péché par lequel j’entraînai D’autres pécheurs,
faisant
de mon péché leur porte ? Pardonneras-tu ce péché que j’ai fui Un an
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plendira comme aujourd’hui, et à jamais ! Et cela
fait
, tu as fini, Je n’ai plus peur. John Donne f. Rougemont Denis d
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jet d’une parole qui m’advient6. On voudrait nous
faire
croire aujourd’hui que le conflit fécond, la communion du tu et du je
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non plus comme un acte, mais comme un état. C’est
faire
simplement abstraction de la responsabilité réciproque. Il en résulte
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utomates. ⁂ Les partisans du nous, en vérité, ont
fait
erreur sur la personne. Si la personne est la mise en question d’un j
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re — dans le nous 8. Pour nous aimer, nous devons
faire
chacun tout le chemin qui nous sépare l’un de l’autre. Et c’est au se
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dit : « En vérité, toutes les fois que vous avez
fait
cela à un seul des plus petits parmi mes frères que voici, c’est à mo
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mes frères que voici, c’est à moi que vous l’avez
fait
. » Et si ce tu, non seulement possède le droit d’être reçu par moi, m
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t. 9. Aux individualistes rationalistes, on peut
faire
remarquer que le nom d’idiot désigne étymologiquement le « particulie
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ure des pierres et des constellations à son tour,
fait
entendre un langage qui n’est pas celui des humains, c’est à la raiso
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ut la mort de l’homme parce qu’il ne sait plus la
faire
vivre. L’homme se défend brutalement, et plus il se défend, plus il i
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monde, nous est donnée. C’est d’abord une réponse
faite
à l’homme. Mais c’est aussi, à travers l’homme désormais restauré dan
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é de la société humaine, et qui ne peut plus rien
faire
ici-bas d’utile et de bon pour autrui ni pour soi ». Enfin, il précis
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n mortel ». Mais depuis ! À mesure que le sort se
faisait
plus clément, qui conduisait un homme aux solitudes naturelles, la co
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nce de l’« étrangeté » d’un tel cas se voilait et
faisait
bientôt place à la satisfaction pauvrette d’une âme flattée de s’admi
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Cette espèce-là de paganisme rassuré n’est pas le
fait
des seuls païens de notre époque. Le recours aux émotions fortes que
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dresse à l’homme dans un langage ineffable qui se
fait
entendre dans l’intérieur de son âme, dans une partie de son être inc
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« partie de son être inconnue à lui-même », il en
fait
aussitôt une réalité psychologique, « et qui tient à la fois des sens
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lités eschatologiques. 14. « La nature n’a point
fait
de l’homme un être isolé, destiné seulement à cultiver la terre et à
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sprit historique ou historiciste, qui tend à nous
faire
croire qu’après 19 siècles de christianisme, le « scandale » du Chris
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es appris, nous dispenseraient progressivement de
faire
en présence du Verbe divin incarné dans un homme juif, l’acte de foi
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cte de foi impossible à l’homme, celui que Pierre
fit
lorsqu’il dit à Jésus : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! »
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Jésus-Christ. Mais ne jouons pas sur le mot pour
faire
dire à Kierkegaard exactement le contraire de ce qu’il entendait. Car
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e d’aujourd’hui. Nous oublions tout simplement ce
fait
: c’est qu’entre le Christ et nous, il n’y a pas 19 siècles, mais une
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eu distingue les trois temps d’une manière tout à
fait
particulière, qui n’est pas celle dont se distinguent les temps de l’
49
. » Or, ni la chair, ni le sang n’auraient pu lui
faire
dire cette parole (Matt. 16, 17). C’est Dieu lui-même qui agit en lui
50
ieu lui-même qui agit en lui à ce moment, qui lui
fait
faire le « pas », le saut du temps de la prophétie au temps de la pré
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ui-même qui agit en lui à ce moment, qui lui fait
faire
le « pas », le saut du temps de la prophétie au temps de la présence.
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la présence. Ou encore : c’est Dieu seul qui peut
faire
passer l’homme d’un temps à l’autre, c’est par le « bon plaisir » de
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e contemporain de son Sauveur. Ce dernier exemple
fait
sentir l’échec final de toute méthode historique qui voudrait nous re
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ce temps des apôtres, ou à ce temps de la Parole
faite
chair. ⁂ On dira qu’il ne s’agit là que d’un schéma. Certes, et j’ai
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point faible d’un raisonnement, qu’il se borne à
faire
apparaître par une simple question de bon sens, a fait toute la céléb
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apparaître par une simple question de bon sens, a
fait
toute la célébrité. On se plaît à le dire : il n’a pas d’âge. Sa barb
57
e récit d’une soirée passée dans son salon pourra
faire
deviner quelques-unes d’entre elles. La conversation qui s’était égar
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ueilleux paradoxe ». Il ne nous pardonne guère de
faire
table rase de ce qu’il appelle « l’expérience chrétienne ». Un étud
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t à la page 512 du premier tome : « … n’avoir pas
fait
une expérience est à la portée d’un quelconque. À ceux qui préconisen
60
, ne trouvez-vous pas ? La seule expérience qu’on
fait
, c’est qu’on n’a pas d’expérience… Je n’osais pas le dire, mais c’est
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tres. On s’imagine qu’on est la seule qui n’a pas
fait
ces expériences. À la fin, c’est déprimant ! Nicodème. — Ma chère Po
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nouveau ! J’ai connu des évangélistes qui avaient
fait
d’admirables expériences, et leurs récits t’eussent fait le plus gran
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admirables expériences, et leurs récits t’eussent
fait
le plus grand bien. Certes, il y a des abus partout, mais de là à con
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je fus tenté de lui donner raison. Et je l’eusse
fait
avec plaisir si les arguments invoqués à l’appui de sa thèse, assez j
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sprits s’échauffaient peu à peu. Les répliques se
faisaient
plus mordantes et plus sèches, du côté des jeunes barthiens. Nicodème
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es un docteur venu de Dieu ; car personne ne peut
faire
ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui. Jésus lui répondit
67
; car personne ne peut faire ces miracles que tu
fais
, si Dieu n’est avec lui. Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, j
68
Dieu… Nicodème lui dit : Comment cela peut-il se
faire
? Jésus lui répondit : Tu es docteur d’Israël, et tu ne sais pas ces
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je te le dis ! »… Ô mes amis, qui d’entre vous a
fait
une telle expérience ? N’est-ce pas assez « existentiel », peut-être
70
uisse pas parler ?… Des expériences. Oui, j’en ai
fait
bien d’autres. J’en parle aussi, j’ai le droit d’en parler… À mon âge
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oit pas prêcher l’expérience ! », disent-ils. Que
font
-ils donc de Ses miracles, et des actions de ses apôtres, celles que j
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-ce que moi seul, je n’aurais pas ce droit ? J’ai
fait
une expérience de plus, j’ose le dire ! Ah ! vous savez trop ce qu’el
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trop ce qu’elle est — l’expérience qu’on ne peut
faire
cette expérience-là, celle-là justement — rentrer dans le sein de sa
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étendre que c’est cela seul qui compte, et qu’ils
font
table rase de tout le reste ! Comme s’ils étaient… Je ne veux pas bla
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hémer. Il faut aussi que je les aime. Je n’ai pas
fait
cette expérience qu’ils exigent — oui vraiment on dirait que c’est eu
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dirait que c’est eux qui l’exigent ! — mais j’ai
fait
l’expérience de l’amour, et c’est elle que je veux attester. Galopins
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ilence ému, et donna l’accolade à chacun. Puis il
fit
un grand geste de ses deux bras levés, — comme pour bénir les circons
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Le monologue de Nicodème ne paraissait pas avoir
fait
grande impression sur cette enfant, trop habituée sans doute à la con
79
it, d’ailleurs, de toutes ces métaphores, le seul
fait
qui demeure, c’est celui que Barth exprimait si magnifiquement dans u
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qu’en mourant pour eux”. Que pourrions-nous donc
faire
de plus que lui ? L’imitation du Christ, c’est de mourir en lui et av
81
ssage comme d’un prétexte à ne plus mourir tout à
fait
. » Le dirai-je ? Ce dialogue, ces rires et ces affirmations si délibé
82
et ces affirmations si délibérément tragiques ne
firent
qu’aviver en moi l’espèce d’angoisse sur laquelle m’avait laissé le m
83
ourir. Mourir totalement, ou ne pas mourir tout à
fait
, c’est-à-dire revivre avant d’être tout à fait mort, — souffler sur l
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à fait, c’est-à-dire revivre avant d’être tout à
fait
mort, — souffler sur la petite étincelle divine qui, selon les uns, s
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e veut parler que de ce qu’il a vécu — et je vous
ferai
remarquer qu’il a vécu, de fait, certaines expériences dont nous n’av
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écu — et je vous ferai remarquer qu’il a vécu, de
fait
, certaines expériences dont nous n’avons qu’une pâle idée. Il affirme
87
us cas ce que le ton de vos affirmations pourrait
faire
croire. Voilà votre folie à vous : vous proférez des vérités littéral
88
ait-il ? Parce qu’on lui avait dit quels miracles
faisait
Jésus. C’étaient bien là des expériences, n’est-ce pas ? Et l’expérie
89
ter des pensées… Eh bien, je vous demande si nous
faisons
autre chose ? Oui, même quand nous condamnons Nicodème au nom d’une m
90
amnons Nicodème au nom d’une meilleure théologie,
faisons
-nous autre chose que lui ? Sommes-nous contemporains du Christ autrem
91
plus réellement qu’il ne le fut, cette nuit-là ?
Faisons
-nous autre chose que de répéter formellement des vérités que nous ne
92
n’en vivez pas, j’en suis trop sûr, quand vous en
faites
un argument théologique ! Où donc est-il, celui qui accepte de mourir
93
de la Cène n’ont aucune espèce d’importance. Dieu
fait
pour nous, à ce moment, ce que Nicodème et tous les hommes reconnaiss
94
us les hommes reconnaissent qu’ils ne peuvent pas
faire
, — et c’est pourquoi je pense qu’on ne doit pas s’opposer au baptême
95
le Baptême et la Communion dans la foi, tout est
fait
, — le salut est donné. Mais nous avons alors à dire et à prêcher ce q
96
nt, on me répond que cette formule lui est tout à
fait
personnelle, et l’on m’oppose une thèse thomiste ; laquelle est, à so
97
e, mais le degré de sérieux qu’on leur accorde en
fait
, mais l’opinion commune qu’elles sont censées enregistrer. Cette opin
98
u’ils pensent d’un texte précis, et comment il se
fait
que le pape n’ait jamais, que je sache, condamné Bossuet pour avoir é
99
is ensemble… Et non seulement l’Église a cessé de
faire
ce que Jésus-Christ avait fait, et les apôtres suivi ; mais encore el
100
Église a cessé de faire ce que Jésus-Christ avait
fait
, et les apôtres suivi ; mais encore elle a pris la liberté d’interdir
101
plutôt ne vous étonnez jamais de ce que l’Église
fait
. Instruite par le Saint-Esprit et par la tradition de tous les siècle
102
es siècles, elle sait ce que Jésus-Christ a voulu
faire
… Comme je citais cette page à un abbé fort écouté, dont les travaux
103
« Le Sauveur n’a-t-il pas voulu au contraire leur
faire
voir [aux apôtres] qu’il leur laissait son Église pour être une fidèl
104
es siècles, elle sait ce que Jésus-Christ a voulu
faire
. Elle a donc le pouvoir de séparer ce qu’il avait mis ensemble, de ce
105
séparer ce qu’il avait mis ensemble, de cesser de
faire
ce qu’il avait fait, et les apôtres suivi, et même de condamner sévèr
106
t mis ensemble, de cesser de faire ce qu’il avait
fait
, et les apôtres suivi, et même de condamner sévèrement cette pratique
107
e sait le secret de Jésus-Christ, en ordonnant de
faire
tout le contraire de ce qu’il a dit ? — Exactement, et c’est là sa gr
108
es siècles, elle sait ce que Jésus-Christ a voulu
faire
». (Elle sait même qu’il a voulu faire le contraire de ce qu’il a fai
109
st a voulu faire ». (Elle sait même qu’il a voulu
faire
le contraire de ce qu’il a fait.) Qu’est-ce donc que cette tradition
110
me qu’il a voulu faire le contraire de ce qu’il a
fait
.) Qu’est-ce donc que cette tradition de tous les siècles ? C’est, nou
111
le on n’accorde aucun pouvoir réel d’éclairer, de
faire
taire la nature, d’enseigner « objectivement » la vérité à l’homme «
112
principe a beau être affirmé en droit, il est en
fait
négligé, et à tel point négligé qu’il n’y aura pas grand-chose à fair
113
el point négligé qu’il n’y aura pas grand-chose à
faire
pour le ruiner plus tard en droit. C’est ce que fit le concile du Vat
114
e pour le ruiner plus tard en droit. C’est ce que
fit
le concile du Vatican (1869-1870. Cap. 2 : de revelatione, de interpr
115
critère objectif, la Bible, alors qu’ils ont tout
fait
de leur côté pour évincer ou, en tout cas, pour relativiser ce seul c
116
bdomadaires, et dont la recrudescence actuelle ne
fait
honneur ni à l’information, ni à la bonne foi de nos écrivains, s’app
117
l, qui ont trouvé, eux aussi, des critères tout à
fait
intéressants pour interpréter les évangiles… 27. Méthode dont je cra
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fonde dans la Révélation ; pas plus qu’on ne peut
faire
une synthèse de l’eau et du feu sans éteindre le feu. Celui qui affir
119
ce trait : le « développement du dogme » n’est en
fait
qu’une stratification de refus, de défenses contre les hérésies. Cela
120
inverse de Luther ! De même l’article suivant : «
Faire
la guerre aux Turcs n’est pas contraire au Saint-Esprit. » 33. L’act
121
libre et parfait de la libre grâce que Dieu nous
fait
; et non point cette infusio, ce principium divinum que Rome appelle