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ssure le Pardon, c’est la foi. Agissez donc, mais
votre
action ne sert de rien. L’hérésie pessimiste et l’hérésie optimiste a
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rit ceci : « Quelles solutions pratiques apportez-
vous
? On voudrait quelque chose de positif… » Nous avons accueilli cette
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mais des malades Doctrine désespérante, dites-
vous
. Oui, et plus encore que vous ne l’imaginez peut-être, car si vous de
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désespérante, dites-vous. Oui, et plus encore que
vous
ne l’imaginez peut-être, car si vous demandez des solutions pratiques
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s encore que vous ne l’imaginez peut-être, car si
vous
demandez des solutions pratiques, vous n’avez pas compris la gravité
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re, car si vous demandez des solutions pratiques,
vous
n’avez pas compris la gravité du cas humain. Nous n’avons à guérir pe
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ous ne pouvons que mettre et remettre en question
vos
sécurités et vos incertitudes, vos solutions et vos questions mêmes.
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e mettre et remettre en question vos sécurités et
vos
incertitudes, vos solutions et vos questions mêmes. Nous ne pouvons q
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re en question vos sécurités et vos incertitudes,
vos
solutions et vos questions mêmes. Nous ne pouvons qu’aggraver à vos y
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s sécurités et vos incertitudes, vos solutions et
vos
questions mêmes. Nous ne pouvons qu’aggraver à vos yeux votre mal. No
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os questions mêmes. Nous ne pouvons qu’aggraver à
vos
yeux votre mal. Nous ne pouvons rien vous apporter d’autre que l’injo
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ons mêmes. Nous ne pouvons qu’aggraver à vos yeux
votre
mal. Nous ne pouvons rien vous apporter d’autre que l’injonction de p
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graver à vos yeux votre mal. Nous ne pouvons rien
vous
apporter d’autre que l’injonction de prendre vous-mêmes au sérieux vo
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que l’injonction de prendre vous-mêmes au sérieux
vos
questions. Car alors, vous approcheriez de la réponse, vous y offrant
15
e vous-mêmes au sérieux vos questions. Car alors,
vous
approcheriez de la réponse, vous y offrant sans défenses humaines. No
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ions. Car alors, vous approcheriez de la réponse,
vous
y offrant sans défenses humaines. Nous avons aussi, à ce moment, à mo
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qui nous a dit : « En vérité, toutes les fois que
vous
avez fait cela à un seul des plus petits parmi mes frères que voici,
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etits parmi mes frères que voici, c’est à moi que
vous
l’avez fait. » Et si ce tu, non seulement possède le droit d’être reç
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xe le plus fou, que l’Évangile nous dit : « Aimez
vos
ennemis » ? 6. Je préfère employer le pronom tu, sujet de son actio
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qui vont demande rayson de l’espérance qui est en
vous
.15 » On n’oserait pas affirmer que le protestant d’aujourd’hui, dans
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Soirée chez Nicodème (mai 1935)l Et puis, je
vous
en supplie, que l’humour ne perde jamais ses droits. Vous ne croyez p
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supplie, que l’humour ne perde jamais ses droits.
Vous
ne croyez pas à l’expérience ! Au nom de quoi ? Au nom de l’expérienc
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nce ! Au nom de quoi ? Au nom de l’expérience que
vous
n’avez pas d’expérience ! W. Monod, Le Problème du Bien, I, p. 512.
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z Nicodème, et l’on apportait le café. Nicodème —
vous
ne l’ignorez pas — c’est cet illustre professeur de théologie dogmati
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dence sur le bureau du maître, — cet ouvrage, que
vous
connaissez sans aucun doute : Le Problème du Bien, du professeur Wilf
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s » de diverses nuances. Je m’étonne seulement de
vous
voir prendre à votre compte un jugement si désobligeant, — si ! si !
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ces. Je m’étonne seulement de vous voir prendre à
votre
compte un jugement si désobligeant, — si ! si ! ne vous excusez pas,
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ompte un jugement si désobligeant, — si ! si ! ne
vous
excusez pas, j’ai surmonté depuis longtemps toute espèce d’amour-prop
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chers. Je serais fort curieux de savoir sur quoi
vous
appuyez, précisément, ce jugement-là : « L’homme qui ne veut pas mour
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ente-six-mille autres dans l’ouvrage de M. Monod.
Vous
savez qu’il a 3000 pages. Mais que dites-vous de ces deux phrases qui
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od. Vous savez qu’il a 3000 pages. Mais que dites-
vous
de ces deux phrases qui me sont tombées sous les yeux tandis que je p
32
n concret de l’humble bon sens cartésien. » Étiez-
vous
vraiment « cartésien » en ce temps-là, cher Monsieur Nicodème ? Ou bi
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temps-là, cher Monsieur Nicodème ? Ou bien l’êtes-
vous
devenu ? Peut-on dire que l’homme de la table rase se soit placé sur
34
n étudiant. — Tenez, je tombe sur le passage dont
vous
aviez perdu la référence. Permettez-moi de vous le lire. C’est à la p
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t vous aviez perdu la référence. Permettez-moi de
vous
le lire. C’est à la page 512 du premier tome : « … n’avoir pas fait u
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saint Chrysostome prenait le terme). Et puis, je
vous
, en supplie, que l’humour ne perde jamais ses droits. Vous ne croyez
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supplie, que l’humour ne perde jamais ses droits.
Vous
ne croyez pas à l’expérience ! Au nom de quoi ? Au nom de l’expérienc
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nce ! Au nom de quoi ? Au nom de l’expérience que
vous
n’avez pas d’expérience… » Mme Nicodème. — Comme c’est bien dit ! Ce
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t c’est tellement juste, ce qu’il dit, ne trouvez-
vous
pas ? La seule expérience qu’on fait, c’est qu’on n’a pas d’expérienc
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ns profondément. Quand on entend des évangélistes
vous
ressasser leurs expériences, on se croit toujours au-dessous des autr
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vine ! — que reste-t-il de la vie chrétienne ? Je
vous
le demande ! Mme Nicodème (sèchement). — C’est exactement ce que je
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re nature que ceux de M. Dürrleman… Je ne sais si
vous
sentez comme moi, mais cette « clarté latine » me donne toujours envi
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selle du même auteur. Cette espèce de cacophonie,
vous
le savez, est assez habituelle dans les entretiens de l’élite. Soudai
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sons ; ce que nous avons vu nous l’attestons ; et
vous
ne recevez pas notre témoignage. » Un silence pesant et solennel accu
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iens avec leurs arguments impitoyables, — écartez-
vous
, ne dites plus un mot, vous ne pouvez pas savoir ce que c’est que mon
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pitoyables, — écartez-vous, ne dites plus un mot,
vous
ne pouvez pas savoir ce que c’est que mon expérience… Vous êtes devan
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ouvez pas savoir ce que c’est que mon expérience…
Vous
êtes devant Nicodème, suspect à toute la tradition, ah ! que c’est do
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dème qui refusait si méchamment de comprendre, et
vous
, vous comprenez si bien, n’est-ce pas, si facilement ! Vous n’êtes qu
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ui refusait si méchamment de comprendre, et vous,
vous
comprenez si bien, n’est-ce pas, si facilement ! Vous n’êtes que deva
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comprenez si bien, n’est-ce pas, si facilement !
Vous
n’êtes que devant Nicodème, et moi j’étais devant Celui… Celui qui m’
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vérité, je te le dis ! »… Ô mes amis, qui d’entre
vous
a fait une telle expérience ? N’est-ce pas assez « existentiel », peu
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est cela que j’atteste et professe, et que voulez-
vous
donc qu’un professeur enseigne, si ce n’est ce qu’il a vécu, entendu
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fait une expérience de plus, j’ose le dire ! Ah !
vous
savez trop ce qu’elle est — l’expérience qu’on ne peut faire cette ex
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lle que je veux attester. Galopins ! voilà ce que
vous
êtes, — et maintenant, je veux vous embrasser. Nicodème se leva, au m
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voilà ce que vous êtes, — et maintenant, je veux
vous
embrasser. Nicodème se leva, au milieu d’un silence ému, et donna l’a
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essifs, tantôt de véhémentes protestations. Je ne
vous
rapporterai que le dernier de ces passages : — « Qui est vainqueur du
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lança, tourné vers moi : « Je retiens en tous cas
votre
définition de l’auteur du Problème du Bien ! “L’homme qui ne veut pas
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ire d’avoir lâché cette méchante boutade, si elle
vous
est une occasion de triompher, ici, dans la maison de Nicodème ! Tene
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bien que nous délirons à qui mieux mieux. Voulez-
vous
que je vous le prouve ? Il suffira de résumer notre débat. Quel est l
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us délirons à qui mieux mieux. Voulez-vous que je
vous
le prouve ? Il suffira de résumer notre débat. Quel est le problème q
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’il ne veut parler que de ce qu’il a vécu — et je
vous
ferai remarquer qu’il a vécu, de fait, certaines expériences dont nou
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’un coup, voilà qu’il ne sait plus ce qu’il dit !
Vous
l’avez entendu tout à l’heure. Il répétait : Qu’est-ce que j’ai vu ?
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res expériences qu’ils appellent « religieuses ».
Vous
voyez bien qu’ils cherchent à se rassurer, à grand renfort d’images i
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e infuse et de radioactivité de l’Évangile ! Mais
vous
, avez-vous donc dépassé cette angoisse ? Vraiment, l’avez-vous surmon
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de radioactivité de l’Évangile ! Mais vous, avez-
vous
donc dépassé cette angoisse ? Vraiment, l’avez-vous surmontée ? Quelq
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us donc dépassé cette angoisse ? Vraiment, l’avez-
vous
surmontée ? Quelquefois, lorsque je vous entends, il me semble que vo
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, l’avez-vous surmontée ? Quelquefois, lorsque je
vous
entends, il me semble que vous essayez plutôt de la conjurer par des
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uefois, lorsque je vous entends, il me semble que
vous
essayez plutôt de la conjurer par des formules théologiques. Je ne ni
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nt la vérité, comme telles, de ces formules. Mais
vous
tenez le mot d’une énigme qui ne vous a pas longtemps empêchés de dor
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mules. Mais vous tenez le mot d’une énigme qui ne
vous
a pas longtemps empêchés de dormir ! C’est en tous cas ce que le ton
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és de dormir ! C’est en tous cas ce que le ton de
vos
affirmations pourrait faire croire. Voilà votre folie à vous : vous p
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de vos affirmations pourrait faire croire. Voilà
votre
folie à vous : vous proférez des vérités littéralement terrifiantes,
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ations pourrait faire croire. Voilà votre folie à
vous
: vous proférez des vérités littéralement terrifiantes, l’exigence de
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pourrait faire croire. Voilà votre folie à vous :
vous
proférez des vérités littéralement terrifiantes, l’exigence de la mor
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oser ! Nicodème le disait : On croirait que c’est
vous
qui exigez cette expérience unique, au nom d’une théologie… Je ne vou
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expérience unique, au nom d’une théologie… Je ne
vous
reproche pas d’être fous, je vous reproche de dire sans nulle angoiss
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héologie… Je ne vous reproche pas d’être fous, je
vous
reproche de dire sans nulle angoisse des choses folles et follement v
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ngoisse des choses folles et follement vraies. Je
vous
reproche tout simplement — de les dire ! et surtout de les dire contr
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dire ! et surtout de les dire contre quelqu’un. «
Vous
souvenez-vous de ce que disait et répétait sans cesse Kierkegaard ? Ê
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out de les dire contre quelqu’un. « Vous souvenez-
vous
de ce que disait et répétait sans cesse Kierkegaard ? Être chrétien,
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Jésus un docteur envoyé par Dieu ! « Mais voyez-
vous
, nous sommes ici au nœud de ce mystère étourdissant. Nicodème a recon
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mais seulement d’agiter des pensées… Eh bien, je
vous
demande si nous faisons autre chose ? Oui, même quand nous condamnons
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ont des vivants et non des morts. Et comment osez-
vous
affirmer cette impossible exigence de la mort, si vous ne vivez pas d
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affirmer cette impossible exigence de la mort, si
vous
ne vivez pas de cette mort ! Or, vous n’en vivez pas, j’en suis trop
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la mort, si vous ne vivez pas de cette mort ! Or,
vous
n’en vivez pas, j’en suis trop sûr, quand vous en faites un argument
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r, vous n’en vivez pas, j’en suis trop sûr, quand
vous
en faites un argument théologique ! Où donc est-il, celui qui accepte
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qui accepte de mourir ? Oui, maintenant, je vais
vous
dire la vérité : Nous sommes tous des Nicodèmes ! et jamais plus qu’e
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emptoire que celui dont les autres avaient usé. —
Vous
avez dit — commença-t-il d’une voix très calme — que l’angoisse de Ni
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nous empêcher tous de parler, c’est-à-dire, si je
vous
entends bien, devrait nous empêcher tous de dire des choses complètem
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s complètement impossibles. Je ne pense pas comme
vous
, bien que je croie vous comprendre dans une certaine mesure, — humain
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es. Je ne pense pas comme vous, bien que je croie
vous
comprendre dans une certaine mesure, — humainement. Je pense que nous
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u la nier dès le principe ! Car je reconnais avec
vous
qu’il faut d’abord l’avoir éprouvée jusqu’aux moelles, et que c’est l
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ns sur l’Évangile, lve jour.) Bossuet ajoute :
Vous
vous étonnez de ce qu’on sépare ce que Jésus-Christ a mis ensemble, e
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r l’Évangile, lve jour.) Bossuet ajoute : Vous
vous
étonnez de ce qu’on sépare ce que Jésus-Christ a mis ensemble, et qu’
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ans donner en même temps le sang à boire. Étonnez-
vous
donc aussi de ce que la Cène sacrée est séparée du souper commun ! Ma
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rée est séparée du souper commun ! Mais plutôt ne
vous
étonnez jamais de ce que l’Église fait. Instruite par le Saint-Esprit
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c’est ici que Bossuet nous arrête : « Qu’entendez-
vous
, nous dit-il, par “fidèle” ? — Nous entendons : fidèle à la Révélatio
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Écriture témoigne. — C’est, rétorque Bossuet, que
vous
n’entendez pas que c’est l’Église, et non pas la seule Écriture, qui
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me sauve ? Frères catholiques, à la question que
vous
adressez à la Réforme, du haut d’une grandeur traditionnelle mal assu
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ui n’est pas nôtre : « L’œuvre de Dieu, c’est que
vous
croyiez en celui qu’il a envoyé. » (Jean 6:29) Si vous croyez cela sé
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croyiez en celui qu’il a envoyé. » (Jean 6:29) Si
vous
croyez cela sérieusement, si vous croyez à cette autre parole qui est
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(Jean 6:29) Si vous croyez cela sérieusement, si
vous
croyez à cette autre parole qui est comme un commentaire de la premiè
103
ntaire de la première : « Ma grâce te suffit »33,
vous
retrouvez le sens de la vraie tradition : celle qui n’est pas une « a