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pérée du millenium chrétien. Nous n’en sommes pas
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: Hic et nunc, nous voici, protestants, en face de deux solutions syn
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ns naturelles ; bien plus, elle crée des conflits
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où l’homme naturel n’en pouvait distinguer ; et surtout elle impose u
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mpose un choix d’ailleurs humainement impossible,
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où l’homme naturel s’abandonnait en paix à ses déterminations physiqu
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terrestre quelle qu’elle soit. Il ne suit pas de
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, bien au contraire, que nous ne puissions collaborer à aucune révolut
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outes superficielles appréciations portées ici ou
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contre la théologie dialectique incriminée de pessimisme romantique,
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homme, en face de moi, qui me la pose. Qu’il soit
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, proche ou lointain, à portée de ma main, à portée de mes yeux, à por
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que la Nature vit. Coleridge. Car nous sommes
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pour deviner les choses dans leurs natures particulières : alors elle
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duire l’humanité à des impasses mortelles, celles-
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mêmes où se désespère le xxe siècle. Mais avant que d’y venir, et su
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eux images d’un semblable égarement. Cette espèce-
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de paganisme rassuré n’est pas le fait des seuls païens de notre époq
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ui viennent à l’appui de notre point de vue. Mais
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encore la funeste doctrine de l’analogia entis empêche l’auteur de co
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rt duquel renaissent bien des hérésies, et celles-
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mêmes que les réformateurs combattirent le plus âprement. Le « protes
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rien de bien nouveau dans ce message ; que c’est
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ce qu’ils ont toujours dit. Ainsi le sel perd sa saveur. Les ravages
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es, — le temps de l’Église (notre temps). Ce sont
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les trois temps de la Parole. Jésus-Christ est la Parole de Dieu (Jea
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la Parole faite chair. ⁂ On dira qu’il ne s’agit
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que d’un schéma. Certes, et j’ai dû schématiser encore les pages que
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. Mais faut-il le redire ? La théologie n’est pas
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pour résoudre concrètement nos problèmes. Elle a pour but de les pose
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r sur quoi vous appuyez, précisément, ce jugement-
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: « L’homme qui ne veut pas mourir. » Moi. — Il y aurait de l’impert
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. » Étiez-vous vraiment « cartésien » en ce temps-
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, cher Monsieur Nicodème ? Ou bien l’êtes-vous devenu ? Peut-on dire q
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nd bien. Certes, il y a des abus partout, mais de
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à condamner la notion même d’expérience ! N’est-ce pas au récit de se
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n humanité, et je le dis, et je l’atteste ! C’est
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mon expérience, mon expérience re-li-gieuse ! N’étais-je pas en face
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l’expérience qu’on ne peut faire cette expérience-
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, celle-là justement — rentrer dans le sein de sa mère ! Et tous ces g
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si imprévue pour la plupart des hôtes de ce soir-
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, ne laissa pas de nous plonger dans la gêne, dont quelques-uns ne cru
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croit que Jésus est le Fils de Dieu ? Nous sommes
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en pleine et absolue certitude ; nous apercevons le sommet d’un gigan
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t le gros volume et s’exclama : « Si ce n’est pas
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du catholicisme tout pur, je déclare ne plus rien comprendre à rien.
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ort au monde et à soi-même, comme s’il s’agissait
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de thèses à imposer ! Nicodème le disait : On croirait que c’est vous
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dit quels miracles faisait Jésus. C’étaient bien
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des expériences, n’est-ce pas ? Et l’expérience religieuse de ce gran
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nt ou plus réellement qu’il ne le fut, cette nuit-
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? Faisons-nous autre chose que de répéter formellement des vérités qu
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l’avoir éprouvée jusqu’aux moelles, et que c’est
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notre expérience religieuse, proprement dite. Mais nous avons le devo
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ésurrection de Jésus-Christ. Certes, ce n’est pas
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une expérience ! Ou plutôt, les sentiments que nous éprouvons lors du
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eule expérience nécessaire. Oui, cette expérience-
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nous reste à jamais impossible, c’est pour cela qu’il faut la croire
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s, sans commentaires ni justifications. Serait-ce
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le langage orthodoxe que je cherche ? Il est souvent contraire aux éc
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traire de ce qu’il a dit ? — Exactement, et c’est
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sa grandeur, ou, comme je l’écrivais, son grand pouvoir. » Les positi