1
s c’est en vain que nous cherchons autour de nous
leur
lien actuel et leur lieu spirituel. Pareille constatation ne peut nou
2
nous cherchons autour de nous leur lien actuel et
leur
lieu spirituel. Pareille constatation ne peut nous signifier rien d’a
3
même pas qu’ils n’ont plus de réponses à offrir à
leurs
perpétuelles et urgentes questions ; en face de philosophies qui de D
4
sibles », imposantes, établies. Qu’aurions-nous à
leur
opposer ? Tout notre espoir est dans un désespoir tellement « substan
5
poir tellement « substantiel » qu’il nous rende à
leur
tour intenables les dernières ruses de la sécurité. ⁂ Il faut les ent
6
umains, pourraient-ils, s’ils prennent au sérieux
leur
foi, participer à un effort politique quelconque ? Ayons le courage d
7
es qui ont besoin d’une politique pour suppléer à
leur
faiblesse, qui ont besoin tout autant qu’on leur montre la vanité d’u
8
leur faiblesse, qui ont besoin tout autant qu’on
leur
montre la vanité d’une chose si nécessaire. Telle est, dans son princ
9
l aux questions parce qu’on se borne à répondre à
leurs
mots, alors qu’il eût fallu répondre à un tourment réel, maladroiteme
10
ons répondre plus clairement à ceux qui croient à
leur
question, j’entends à ceux qui nous la posent parce qu’elle se pose à
11
ui trouble en vérité les hommes et les délivre de
leurs
tourments mesquins et dégradants ; tout ce qui les libère de leur fér
12
esquins et dégradants ; tout ce qui les libère de
leur
férocité ou de leur quiétude naturelles, et les rend enfin responsabl
13
s ; tout ce qui les libère de leur férocité ou de
leur
quiétude naturelles, et les rend enfin responsables dans l’obéissance
14
issance à la seule force nécessaire ; tout ce qui
leur
fiche un désespoir pour une fois réel ; tout ce qui les désarme devan
15
ler à la sortie, se figurant qu’on vient enfin de
leur
donner des directives pratiques et des solutions positives, « discuta
16
une Révélation. Est-ce donc qu’une grande lumière
leur
est venue dans cette nuit ? Est-ce qu’ils ont, eux, la clef du mystèr
17
pour en sortir un jour. Ils savent que le Christ
leur
promet la lumière à la mesure de leur obéissance. Ils n’ont donc pas
18
e le Christ leur promet la lumière à la mesure de
leur
obéissance. Ils n’ont donc pas reçu une révélation ésotérique, que l’
19
ruquer les repères ; désespérer les optimistes en
leur
montrant de quel prix dérisoire ils ont cru payer leur salut, — telle
20
montrant de quel prix dérisoire ils ont cru payer
leur
salut, — telle est la seule tâche véritablement positive que notre ef
21
ort nécessaires à l’acte créateur. Loin de tenter
leur
réduction à quelque idéale synthèse, elle s’exalte des conflits sans
22
pas attardé à développer ici ces thèses, si dans
leur
expression elles ne comportaient, à première vue, une similitude si t
23
ort nécessaire de ces deux aspects de la vérité à
leur
centre vivant ? Le vrai dialecticien sait que ce centre ne peut être
24
épassera toujours le oui et le non, et ce que, de
leur
simultanéité, nous croirons être en droit de déduire par la voie logi
25
ade, si méchamment enterrés par les jésuites dans
leurs
Histoires de la littérature française (pour ne rien dire des lamentab
26
entraînai D’autres pécheurs, faisant de mon péché
leur
porte ? Pardonneras-tu ce péché que j’ai fui Un an ou deux, où vingt
27
ue les personnes : elle n’est que l’expression de
leurs
rapports spécifiques. Elle a son centre en chacune des personnes qui
28
u je ni celui du tu, c’est-à-dire considérés dans
leur
rapport objectivé, vu par un tiers, se trouvent du même coup objectiv
29
n qu’à la vérité il ne résulte que de la somme de
leurs
altérations. Les hommes qui constituent ce groupe ne sont plus des ho
30
véritablement humains, puisque l’un des pôles de
leur
être n’est plus visible ni concret, échappe aux prises de leurs mains
31
st plus visible ni concret, échappe aux prises de
leurs
mains. Pour chacun d’eux, le tu es devenu le nous, c’est-à-dire a ces
32
Car nous sommes là pour deviner les choses dans
leurs
natures particulières : alors elles nous en sont reconnaissantes. C.
33
adressent les créatures, lorsque nous distinguons
leur
véritable angoisse, et qu’elle nous dresse pour une réponse. La pléni
34
les de l’univers, et son recours à la raison pour
leur
imposer le silence. Ordre géométrique, loi des choses muettes, mesure
35
monde, alors que les lyriques anglais nourrissent
leur
flamme d’une connaissance voluptueuse de l’antagonisme cosmique, la F
36
fin, l’homme et les choses accèdent au concret de
leur
existence, assumant leur rapport de mutuelle responsabilité. Et ce ra
37
s accèdent au concret de leur existence, assumant
leur
rapport de mutuelle responsabilité. Et ce rapport est orienté vers l’
38
pidons plus les prophètes : nous savons respecter
leur
talent ! Nous déplorons poliment leurs excès ; si seulement ils parla
39
s respecter leur talent ! Nous déplorons poliment
leurs
excès ; si seulement ils parlaient un peu moins fort, ce serait bien
40
ses doctrines modernistes. Malgré ce que certains
leur
ont prêché16, il se trouve encore des protestants pour ne pas croire
41
n temps, est le vis-à-vis absolu des apôtres dans
leur
temps. Et de même, le témoignage des apôtres, la Bible, est le vis-à-
42
sans cesse ces tentatives inévitables, et déclare
leur
vraie signification19. Quand nous parlons des témoins de la Bible, no
43
ens, on peut dire que l’échec seul de ces efforts
leur
confère, s’il est déclaré expressément, s’il est éprouvé par l’orateu
44
r l’auditeur comme une nécessité de notre nature,
leur
sens de prédication. Par le véhicule de l’histoire ou de notre imagin
45
, nous jugent, ce n’est pas nous qui les jugeons.
Leurs
erreurs même nous enseigneront bien mieux que nos meilleures raisons.
46
oins en apparence, entraînés par l’exagération de
leurs
formules téméraires) je dirais volontiers : un homme ne peut se dépou
47
. Quand on entend des évangélistes vous ressasser
leurs
expériences, on se croit toujours au-dessous des autres. On s’imagine
48
tes qui avaient fait d’admirables expériences, et
leurs
récits t’eussent fait le plus grand bien. Certes, il y a des abus par
49
e et le concept d’existentiel, Nicodème soutenait
leur
identité et alla même jusqu’à citer certaines paroles de Kierkegaard
50
face de Celui… Oh non ! pas ces théologiens avec
leurs
arguments impitoyables, — écartez-vous, ne dites plus un mot, vous ne
51
leusement inconscients de l’insondable gravité de
leurs
paroles, — et Mme Nicodème d’autre part, dont je craignais qu’elle n’
52
sincérité, qu’elle soit possible ! Ne riez pas de
leurs
efforts pour remplacer cette unique expérience par d’autres expérienc
53
. Les « barthiens » qui avaient parlé regagnèrent
leur
lieu véritable : inventés par Wilfred Monod, ils rentrèrent dans son
54
a position des catholiques eux-mêmes vis-à-vis de
leurs
grands docteurs, on est obligé de constater que cette objection ne po
55
manisés. Si les formules par lesquelles je résume
leurs
croyances ne sont pas « à la lettre » catholiques, je dis : 1° que ce
56
l’Église romaine, mais le degré de sérieux qu’on
leur
accorde en fait, mais l’opinion commune qu’elles sont censées enregis
57
uand l’effort perpétuel et d’ailleurs émouvant de
leur
théologie est de combler tant bien que mal tous les abîmes : ceux qui
58
la posent parfois ? Est-ce qu’ils comprennent que
leur
attitude la pose ? Si mes reproches leur paraissent porter à faux et
59
nent que leur attitude la pose ? Si mes reproches
leur
paraissent porter à faux et révéler une simple méconnaissance des pos
60
ssibilités infinies d’interprétation dont dispose
leur
apologétique, s’ils me convainquent enfin de mon erreur, je m’en réjo
61
utement. Et je me sentirai d’autant plus libre de
leur
demander sérieusement, c’est-à-dire sans aucune intention polémique,
62
a-t-il voulu laisser aux hommes à distinguer par
leur
propre sens ce qui était la substance de l’institution d’avec ce qui
63
in : « Le Sauveur n’a-t-il pas voulu au contraire
leur
faire voir [aux apôtres] qu’il leur laissait son Église pour être une
64
au contraire leur faire voir [aux apôtres] qu’il
leur
laissait son Église pour être une fidèle interprète de ses volontés,
65
se fonde-t-elle ? Sur les conciles. Et ceux-ci à
leur
tour ? Prenons le concile de Trente : « Sacrosancta œcumenica et gene
66
, et « différencié de la nature » des prélats, de
leur
époque et de leur formation ? Par la Bible ? En principe, oui. Mais l
67
de la nature » des prélats, de leur époque et de
leur
formation ? Par la Bible ? En principe, oui. Mais le principe a beau
68
objectif, la Bible, alors qu’ils ont tout fait de
leur
côté pour évincer ou, en tout cas, pour relativiser ce seul critère ?
69
ues se sont fondés pour opposer à la tradition de
leur
temps (qui était encore le « Buvez-en tous ») un démenti formel (le p