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créer ce lien et ce lieu : ce lieu de témoignage
où
puissent être dites avec tout le sérieux, toute l’ironie, toute la dé
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nature humaine jusqu’à ces profondeurs dernières
où
l’attend l’espoir éclatant de la révélation. La Croix, signe éternel
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naturelles ; bien plus, elle crée des conflits là
où
l’homme naturel n’en pouvait distinguer ; et surtout elle impose un c
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se un choix d’ailleurs humainement impossible, là
où
l’homme naturel s’abandonnait en paix à ses déterminations physiques
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l est bien clair qu’elle condamne, dans la mesure
où
ces idolâtries sont suspendues à la réussite matérielle ou à des syst
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s dites-moi ce qu’il faut que j’en fasse ? » Car,
où
la foi existe, existe le savoir. Entendons maintenant cette phrase ca
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ncipe. Il ne peut que renvoyer à la seule force d’
où
provient l’ordre véritable. La décision éthique est toujours choix :
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ais il y a la foi qui vient nous prendre au point
où
tout espoir apparaît vain, — en ce point justement, et nulle part ail
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s soulagement, mais bien vers l’acte créateur par
où
la personne accède à une plus dangereuse réalité. Ceci peut rappeler
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iculairement sur le plan humain et rien qu’humain
où
opère la méthode. Accusation qui consiste simplement à rapporter tous
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ui, c’est la Vie en Dieu, et ce non c’est la mort
où
nous sommes. Ce oui, c’est l’éternité, et ce non, c’est notre durée.
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s idoles et la nouveauté inénarrable de l’instant
où
la Parole lui est adressée ; enfin, excitant en lui l’espoir infini a
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s. hymne à dieu le père Pardonneras-tu ce péché
où
j’ai pris naissance, Ce péché mien, bien qu’avant moi commis ? Pardon
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rdonneras-tu ce péché que j’ai fui Un an ou deux,
où
vingt ans j’ai croupi ? Quand tu auras fini, tu n’auras rien fini, Ca
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essée, et qui ne se précise en moi qu’à l’instant
où
elle me contraint d’agir. Peut-être qu’il est inutile de rien savoir
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on peut mépriser la police ; puis vient un temps
où
l’on se lasse d’obéir à la force vivante, — et l’on institue la polic
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s sépare l’un de l’autre. Et c’est au seul moment
où
je t’atteins en toi, où tu m’atteins en moi, que nous devenons deux p
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. Et c’est au seul moment où je t’atteins en toi,
où
tu m’atteins en moi, que nous devenons deux personnes, et l’un pour l
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ce ma mort, n’est-ce pas pour cette seule raison,
où
bat le cœur du paradoxe le plus fou, que l’Évangile nous dit : « Aime
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umanité à des impasses mortelles, celles-là mêmes
où
se désespère le xxe siècle. Mais avant que d’y venir, et suivant l’o
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t à cette époque « dans la plus étrange position,
où
se puisse jamais trouver un mortel ». Mais depuis ! À mesure que le s
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homme, vers les prémices de l’Esprit. En ce lieu
où
la Poésie devient prière et prophétie, où l’homme, environné par le d
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ce lieu où la Poésie devient prière et prophétie,
où
l’homme, environné par le désordre ardent des choses, des plantes éph
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me son attachement au libre examen dans la mesure
où
cela le dispense de répondre d’une façon précise et autorisée aux que
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finir à nouveau l’Église chrétienne comme le lieu
où
la Parole est prêchée, on voit des pasteurs qui, chaque dimanche pour
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r la pensée » à l’époque et aux lieux historiques
où
la vie de Jésus s’est écoulée. D’autre part, nous ne pouvons nous emp
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le de nous arrêter de penser… Telle est l’impasse
où
nous conduisent non seulement la pensée « libérale », mais aussi, je
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plus frappant est peut-être fourni par le passage
où
Barth traite précisément de la notion de contemporanéité avec la Paro
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s, mais bien trois espèces de temps distinctes. D’
où
il résulte que l’on ne peut pas passer de l’un à l’autre par un mouve
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e « contemporain » du Fils de Dieu qu’à l’instant
où
, par la foi, il prononce : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.
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ls ne deviennent ses contemporains qu’à l’instant
où
lui-même se révèle à eux. Et des deux brigands du Calvaire, l’un seul
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duire sur le plan véritable et dans le temps réel
où
ces témoins sont apparus. Dans un certain sens, on peut dire que l’éc
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disciples sur le chemin, mais non pas cet instant
où
Christ se révèle. C’est sous ce signe critique radical que nous plaço
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tien ne peut se dégager de sa “divinité” (au sens
où
saint Chrysostome prenait le terme). Et puis, je vous, en supplie, qu
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et d’un gigantesque pylône, d’un poste émetteur d’
où
émanent depuis quasi deux-mille années, intarissablement, à travers l
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r, quand vous en faites un argument théologique !
Où
donc est-il, celui qui accepte de mourir ? Oui, maintenant, je vais v
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us des Nicodèmes ! et jamais plus qu’en ce moment
où
nous condamnons Nicodème… Voilà pourquoi Nicodème n’est pas mort : il
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se ainsi. Mais nous vivons dans un monde troublé,
où
la parole n’a plus le même sens pour tous. C’est pourquoi nous multip
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ertes, ces paroles nous condamnent dans la mesure
où
nous les prononçons sans foi, hors de toute « crainte et tremblement
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comme le Baptême et comme la Cène, dans la mesure
où
la foi les anime, l’événement central de notre vie chrétienne. Elles
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e aux interprétations, aux distinguos infinis par
où
le pire subjectivisme, celui de la prudence opportuniste, s’insinue j
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pensatrice des sacrements » dans la mesure exacte
où
elle demeure la « fidèle interprète » des volontés de Dieu. Mais c’es
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ture, qui sait le secret de Jésus-Christ ! — Et d’
où
l’a-t-elle appris, si ce n’est de l’Écriture ? — Relisez-moi : « Inst