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s à dire, un certain ordre de vérités qu’il n’est
plus
possible de taire. Mais c’est en vain que nous cherchons autour de no
2
ent des hommes et ne voient même pas qu’ils n’ont
plus
de réponses à offrir à leurs perpétuelles et urgentes questions ; en
3
’est pas d’imposer des idées, un système nouveau,
plus
ou moins cohérent. Ce serait alimenter de nouvelles discussions, exci
4
ustifier par des arguments, au lieu d’entrer sans
plus
tarder en obéissance révolutionnaire. Ceci pourra paraître orgueil et
5
ous est paradoxal. Le paradoxe est la réalité, ou
plus
exactement le paradoxe est la marque et la preuve de toute réalité en
6
médiateur et seul espoir, seulement accessible au
plus
profond du désespoir et de la nuit, par la foi seule, — qui ne vient
7
iteront jamais le Pardon ; ils mériteront tout au
plus
d’être eux-mêmes pardonnés. Ce qui nous assure le Pardon, c’est la fo
8
nous voici maintenant en présence de l’accusation
plus
subtile des partisans de la synthèse. Comment des gens qui se réclame
9
art d’accommoder les relations dans le sens de la
plus
grande facilité de réalisation. La politique est un art de synthèses
10
eut qu’aiguiser ces oppositions naturelles ; bien
plus
, elle crée des conflits là où l’homme naturel n’en pouvait distinguer
11
s d’histoire. Les peuples calvinistes ont été les
plus
« actifs » des temps modernes. Il s’est même produit ceci (corruptio
12
r nous de rendre cette vie possible, mais tout au
plus
d’abattre les obstacles à la foi, les idoles, les synthèses dans lesq
13
che sa sécurité, et qui n’ont pas de vérité. ⁂ La
plus
grande liberté d’action et de révolution est promise à celui que n’em
14
quoi il s’agit, ils s’écrient : « Je ne comprends
plus
! » En réalité, ils nous demandent des thèmes de discussion, c’est-à-
15
pratique ». Ceci marqué, nous pourrons répondre
plus
clairement à ceux qui croient à leur question, j’entends à ceux qui n
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de la donner à son frère : c’est la foi. Tout au
plus
pouvons-nous, par des affirmations qui troublent notre sécurité, par
17
des Doctrine désespérante, dites-vous. Oui, et
plus
encore que vous ne l’imaginez peut-être, car si vous demandez des sol
18
l’homme dans la perspective chrétienne. Ce n’est
plus
l’homme qui pose des questions, mais c’est Dieu, seul Sujet. Et alors
19
fins dernières (juillet 1933)e L’honnêteté la
plus
élémentaire oblige à reconnaître que nos vies comportent d’autant moi
20
rtent d’autant moins de solutions que nous sommes
plus
exigeants. Tout idéal atteint se retourne aussitôt contre notre bonhe
21
s l’auteur de l’Ecclésiaste jusqu’au romancier le
plus
moderne, la littérature universelle semble n’avoir voulu mettre en fi
22
s l’acte créateur par où la personne accède à une
plus
dangereuse réalité. Ceci peut rappeler le jeune Hegel, mais s’oppose
23
n processus qui nie l’acte et le risque. Il n’y a
plus
qu’à compter un, deux, trois, comme le dit Kierkegaard dans La Répéti
24
on éthique dans toute recherche de la synthèse et
plus
sûrement dans la croyance en une synthèse possible, voilà qui ne para
25
le, que notre temps croit devoir considérer comme
plus
réel que le spirituel. Il me paraît certain qu’une dialectique fondée
26
ue dialectique de Barth se laissera-t-il d’autant
plus
clairement définir qu’on le définira par son opposition globale à la
27
umaniste qui paraît à nos yeux s’en rapprocher le
plus
. ⁂ Cet acte dont nous parlions, à quoi se suspend-il en dernière anal
28
arthienne. Nous disons « la critique » au sens le
plus
littéral de ce mot : l’accusation qui met en état de crise l’ensemble
29
ps que d’en apprécier humainement l’expression la
plus
directe ; si au contraire le paradoxe est bien réel, s’il est bien te
30
llement inconfortable, dont, au surplus, il n’est
plus
possible de se défaire au nom de l’« action » ou de la « piété du cœu
31
qui nous est assignée dans ce monde « nous situe
plus
profondément dans le non que dans le oui » ; mais la promesse qui nou
32
a théologie dans sa dialectique absolue. Il n’y a
plus
ici d’opération réelle que par la Parole de Dieu : acte de la Parole,
33
nvisible, — cette vision donnée à l’homme, est la
plus
propre à créer en lui l’organe d’une haute poésie. 3° Enfin toute po
34
e seule image, indiquant par cette image beaucoup
plus
que ce qu’il y a dans chacun de ses termes, désignant au-delà d’elle-
35
aduction d’un hymne de John Donne (1573-1661), le
plus
grand des « poètes métaphysiciens » de l’école anglaise. Une première
36
nd tu auras fini, tu n’auras rien fini Car il y a
plus
. Pardonneras-tu ce péché par lequel j’entraînai D’autres pécheurs,
37
d tu auras fini, tu n’auras rien fini, Car il y a
plus
. J’ai un péché de peur : mourrai-je sur la rive Lorsque mon dernier
38
, et à jamais ! Et cela fait, tu as fini, Je n’ai
plus
peur. John Donne f. Rougemont Denis de, « Poésie dialectique »,
39
es de l’erreur individualiste, et surtout, de ses
plus
récents succédanés. Le lieu de toute décision qui crée, c’est la pe
40
i domine la moitié de l’Europe, n’a pas d’origine
plus
certaine que ce renversement de l’individualisme. Ramener la question
41
du « prochain » ? L’erreur fasciste est peut-être
plus
grave que les erreurs qu’elle combat, parce qu’elle figure l’image du
42
asciste consiste à considérer cette communion non
plus
comme un acte, mais comme un état. C’est faire simplement abstraction
43
que le tu, considérés d’un point de vue qui n’est
plus
ni celui du je ni celui du tu, c’est-à-dire considérés dans leur rapp
44
Et comme le veut la géométrie euclidienne, il est
plus
grand que chacun des éléments qui le composent. Il s’arroge des droit
45
ons. Les hommes qui constituent ce groupe ne sont
plus
des hommes véritablement humains, puisque l’un des pôles de leur être
46
umains, puisque l’un des pôles de leur être n’est
plus
visible ni concret, échappe aux prises de leurs mains. Pour chacun d’
47
elle-même la force véritable. Mais elle ne règne
plus
que sur des automates. ⁂ Les partisans du nous, en vérité, ont fait e
48
ce à face avec le prochain que j’aime, je ne suis
plus
un isolé9, mais je reste un solitaire. C’est dans cette « solitude me
49
es les fois que vous avez fait cela à un seul des
plus
petits parmi mes frères que voici, c’est à moi que vous l’avez fait.
50
cette seule raison, où bat le cœur du paradoxe le
plus
fou, que l’Évangile nous dit : « Aimez vos ennemis » ? 6. Je préfèr
51
onom tu, sujet de son action — plutôt que le toi,
plus
couramment employé par certains philosophes français. (Cf. G. Marcel,
52
st à la raison seule qu’il se révèle, et ce n’est
plus
la peur du sang qui lui répond, mais la crainte majestueuse, mêlée d’
53
aire un monde. L’arbre devient colonne et ne pose
plus
de question. Enfermé maintenant dans ses architectures, l’homme se re
54
Elle veut la mort de l’homme parce qu’il ne sait
plus
la faire vivre. L’homme se défend brutalement, et plus il se défend,
55
la faire vivre. L’homme se défend brutalement, et
plus
il se défend, plus il impose à la Nature sa tyrannie, moins il compre
56
omme se défend brutalement, et plus il se défend,
plus
il impose à la Nature sa tyrannie, moins il comprend le sens de sa ha
57
reçu et accepté la mort. Il peut aimer : ce n’est
plus
un défi, c’est une soumission à l’Éternel. « Christ est ressuscité !
58
mais son accomplissement est hors du temps, bien
plus
, il est la fin du temps. Or, le temps suit son cours, et nous sommes
59
lle par les philosophes dès qu’ils ne tiendraient
plus
réellement compte du péché ni de la grâce. Et le symbole de cette pas
60
primé définitivement la question. La Nature n’est
plus
que matières premières, surfaces d’exploitations, richesses du sous-s
61
rme grossière de la mutilation cosmique n’est pas
plus
dangereuse que la perversion spiritualiste qu’on lui oppose depuis le
62
« retranché de la société humaine, et qui ne peut
plus
rien faire ici-bas d’utile et de bon pour autrui ni pour soi ». Enfin
63
ie pas, et qu’il se voit à cette époque « dans la
plus
étrange position, où se puisse jamais trouver un mortel ». Mais depui
64
». Mais depuis ! À mesure que le sort se faisait
plus
clément, qui conduisait un homme aux solitudes naturelles, la conscie
65
prédication chrétienne un lyrisme qu’elle n’osait
plus
aller chercher dans l’invective prophétique ou dans la joie de la doc
66
longuement du « barthisme » d’une telle œuvre, —
plus
réel sans doute, parce qu’il est plus inconscient, que celui de nos e
67
le œuvre, — plus réel sans doute, parce qu’il est
plus
inconscient, que celui de nos essais critiques. Mais Ramuz, comme ses
68
les-là mêmes que les réformateurs combattirent le
plus
âprement. Le « protestant moyen » affirme son attachement au libre ex
69
nouvelées du dogme, mais encore les critiques les
plus
vives des hérésies qui se sont introduites dans la piété de nos églis
70
ses, qui proclame le salut par la foi seule. Bien
plus
, quand un théologien fidèle vient rappeler avec force l’exigence évan
71
s grande majorité des auditeurs. Nous ne lapidons
plus
les prophètes : nous savons respecter leur talent ! Nous déplorons po
72
pies ? Peut-être le fidèle d’aujourd’hui n’a-t-il
plus
, comme ses pères, la crainte païenne de se présenter à la table saint
73
de sentiments, d’habitudes pieuses, de doctrines
plus
ou moins autorisées, de préjugés, que tout fidèle porte en soi. Nous
74
n historique et psychologique nous y invite. Bien
plus
, la pente naturelle de notre esprit nous y pousse. D’une part, nous n
75
us séparent de Jésus-homme, et que nous parvenons
plus
ou moins aisément à survoler, quitte à retomber soudain, profondément
76
thèses parfois fort équivoques de Kierkegaard. Le
plus
frappant est peut-être fourni par le passage où Barth traite précisém
77
ne pouvons nous empêcher d’imaginer. Le sermon le
plus
sec, le plus littéralement biblique, comportera toujours une part de
78
us empêcher d’imaginer. Le sermon le plus sec, le
plus
littéralement biblique, comportera toujours une part de « littérature
79
e d’exactitude historique, archéologique, etc. La
plus
grande fantaisie nous est permise dans nos efforts de représentation
80
e et au monde est l’un de ceux qui préoccupent le
plus
, et à très juste titre, nos jeunes barthiens, kierkegaardiens et « ré
81
t, dis-je, pour l’un de mes collègues et amis les
plus
chers. Je serais fort curieux de savoir sur quoi vous appuyez, précis
82
il pense que les jeunes « réacteurs » se placent
plus
volontiers sur le « terrain abstrait de l’orgueilleux paradoxe ». Il
83
es expériences, et leurs récits t’eussent fait le
plus
grand bien. Certes, il y a des abus partout, mais de là à condamner l
84
n de cette soirée avait été jusqu’à ce moment des
plus
polis, peut-être même trop poli. Je ne sais trop pourquoi j’ai toujou
85
chauffaient peu à peu. Les répliques se faisaient
plus
mordantes et plus sèches, du côté des jeunes barthiens. Nicodème, au
86
peu. Les répliques se faisaient plus mordantes et
plus
sèches, du côté des jeunes barthiens. Nicodème, au contraire, devenai
87
arguments impitoyables, — écartez-vous, ne dites
plus
un mot, vous ne pouvez pas savoir ce que c’est que mon expérience… Vo
88
écu, entendu et vu de ses yeux, son expérience la
plus
profonde, la seule chose dont il puisse parler… Mais si c’était aussi
89
st pas là du catholicisme tout pur, je déclare ne
plus
rien comprendre à rien. Ces “ondes radioactives du Salut”, cela s’app
90
s’emparer de son message comme d’un prétexte à ne
plus
mourir tout à fait. » Le dirai-je ? Ce dialogue, ces rires et ces aff
91
plement odieux ! m’écriai-je. Et je m’en voudrais
plus
que je ne puis dire d’avoir lâché cette méchante boutade, si elle vou
92
t rallumer d’un nouveau feu toute notre humanité,
plus
ou moins consumée par le péché. Pourquoi donc Nicodème défend-il l’ex
93
imentée. Mais tout d’un coup, voilà qu’il ne sait
plus
ce qu’il dit ! Vous l’avez entendu tout à l’heure. Il répétait : Qu’e
94
scuter avec cet homme de nuit, quand il ne s’agit
plus
d’agir, mais seulement d’agiter des pensées… Eh bien, je vous demande
95
Sommes-nous contemporains du Christ autrement ou
plus
réellement qu’il ne le fut, cette nuit-là ? Faisons-nous autre chose
96
rité : Nous sommes tous des Nicodèmes ! et jamais
plus
qu’en ce moment où nous condamnons Nicodème… Voilà pourquoi Nicodème
97
us vivons dans un monde troublé, où la parole n’a
plus
le même sens pour tous. C’est pourquoi nous multiplions les commentai
98
uis pas loin de croire qu’il exprima la vérité la
plus
certaine de la soirée, encore que cette vérité ne soit point facile à
99
op ecclésiastique, mais je ne puis pas m’exprimer
plus
clairement. Voici donc, en peu de mots, ce que je crois, pour mon com
100
es durant la moitié de ce temps. Ne serait-il pas
plus
conforme à la probité historique et plus fécond pour la théologie de
101
t-il pas plus conforme à la probité historique et
plus
fécond pour la théologie de mettre en regard du catholicisme romain l
102
n réjouirai hautement. Et je me sentirai d’autant
plus
libre de leur demander sérieusement, c’est-à-dire sans aucune intenti
103
dence » catholique consiste, comme je le montrais
plus
haut, à récuser l’une après l’autre toutes les formules qui pourraien
104
e nous parle. Serions-nous donc d’accord ? Lisons
plus
loin : « Le Sauveur n’a-t-il pas voulu au contraire leur faire voir [
105
dus in Spiritu sancto legitime congregata… », et,
plus
loin : « Itaque ipsa Synodus a Spiritu sancto… edocta… declarat. » Ce
106
tive revient à consacrer en droit l’arbitraire le
plus
absolu. Pratiquement : un opportunisme qui nous apparaîtra toujours e
107
e de promotion « à l’ancienneté » des erreurs les
plus
manifestes des conciles ? La question peut paraître brutale, simplist
108
aul Claudel. Ce très grand poète est l’auteur des
plus
monumentales âneries qui aient jamais été proférées sur la réforme lu
109
ierge (pour Thomas d’Aquin), par exemple. 26. Le
plus
étonnant, aux yeux d’un protestant, c’est peut-être le critère de coh
110
gmes ! Hegel, et Spinoza, et Marx ne sont-ils pas
plus
« cohérents » que toute dogmatique ? Comme cela ressemble au rational