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, nous ne sommes pas du monde. Toute construction
politique
qui ne prend pas au sérieux ce qu’impliquent les deux termes de l’ant
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pe. Ainsi se trouvent définies les trois hérésies
politiques
que nous avons à dénoncer. 1° L’hérésie pessimiste abandonne à lui-mê
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nnent au sérieux leur foi, participer à un effort
politique
quelconque ? Ayons le courage de l’affirmer ; il n’est pas de réponse
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es exigences absolues), tandis qu’au contraire la
politique
est l’art d’accommoder les relations dans le sens de la plus grande f
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ens de la plus grande facilité de réalisation. La
politique
est un art de synthèses pratiques ; son office est de résoudre dans l
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ales. Doit-on conclure au refus de toute activité
politique
? Ce serait admettre que les deux termes de l’antinomie s’équivalent
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ls qu’ils sont, — des hommes qui ont besoin d’une
politique
pour suppléer à leur faiblesse, qui ont besoin tout autant qu’on leur
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. Telle est, dans son principe, la seule attitude
politique
que puisse adopter le protestant : la politique du pessimisme actif,
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e politique que puisse adopter le protestant : la
politique
du pessimisme actif, — ou si l’on veut de l’activisme sans illusions.
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est peut-être vis-à-vis d’eux seulement que notre
politique
pourra se fixer un programme : la devise de Guillaume d’Orange est l’
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.) Je ne veux parler ici que du principe de notre
politique
; il est bien clair qu’elle condamne, dans la mesure où ces idolâtrie
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’abri des touches fulgurantes du Saint-Esprit. La
politique
romaine est la recherche d’une harmonie statique des relations humain
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la foi. c. Rougemont Denis de, « Principe d’une
politique
du pessimisme actif », Hic et Nunc, Paris, novembre 1932, p. 23-29.