1
et leur lieu spirituel. Pareille constatation ne
peut
nous signifier rien d’autre qu’une invitation pressante à créer ce li
2
éer ce lien et ce lieu : ce lieu de témoignage où
puissent
être dites avec tout le sérieux, toute l’ironie, toute la décence, to
3
s raisons humaines ces démons que seule la prière
peut
délivrer d’eux-mêmes ; en face d’une pensée religieuse qui, pour tout
4
de Descartes à Kant, ou de Hegel à Marx, ont cru
pouvoir
nous sauver de l’angoisse en fondant l’être humain sur soi-même, sur
5
mps que nous-mêmes. Avant tout, après tout, il ne
peut
s’agir que d’une chose : témoigner, aussi fortement que possible, d’u
6
rité donc essentiellement concrète, vérité qui ne
peut
s’accomplir dans une synthèse satisfaisante en soi, mais qui se manif
7
s plus tarder en obéissance révolutionnaire. Ceci
pourra
paraître orgueil et vanité aux yeux des hommes. Ceci n’est rien, en v
8
la relation d’un être déchu avec son Créateur ne
puisse
être que paradoxale, cela est clair, d’une clarté proprement aveuglan
9
dire de contempteurs absolus des mérites humains,
pourraient
-ils, s’ils prennent au sérieux leur foi, participer à un effort polit
10
icultés naturelles. Mais la foi, bien souvent, ne
peut
qu’aiguiser ces oppositions naturelles ; bien plus, elle crée des con
11
elle crée des conflits là où l’homme naturel n’en
pouvait
distinguer ; et surtout elle impose un choix d’ailleurs humainement i
12
ue les deux termes de l’antinomie s’équivalent et
peuvent
s’annuler. La logique n’a le droit de conclure qu’à partir de concept
13
s la durée ; elle « survient », et jamais nous ne
pouvons
en tirer argument, comme d’une force à notre disposition ; elle survi
14
ans son principe, la seule attitude politique que
puisse
adopter le protestant : la politique du pessimisme actif, — ou si l’o
15
tre vis-à-vis d’eux seulement que notre politique
pourra
se fixer un programme : la devise de Guillaume d’Orange est l’arrêt d
16
anscendant. Quel dieu fait de nos désirs d’hommes
pourrait
nous certifier dans le fond de nos âmes un salut qui se rit des ultim
17
ne suit pas de là, bien au contraire, que nous ne
puissions
collaborer à aucune révolution. L’iconoclaste est un type assez pur d
18
est un type assez pur de révolutionnaire. Nous ne
pouvons
être ni conformistes — les ordres de la foi sont absolus — ni réformi
19
» de la question, c’est un procédé électoral qui
peut
être utile à son heure, mais nous avons tout autre chose à faire. Nou
20
rer toute action « pratique ». Ceci marqué, nous
pourrons
répondre plus clairement à ceux qui croient à leur question, j’entend
21
d’abord un programme, mais d’abord une force. On
peut
affirmer sans crainte d’erreur une telle maxime : tout l’Évangile la
22
a donner à son frère : c’est la foi. Tout au plus
pouvons
-nous, par des affirmations qui troublent notre sécurité, par des ques
23
trop imprécise pour que l’homme, faible créature,
puisse
s’y « fier » et se passer de recettes morales inventées par les ancie
24
sponible entre nos mains incertaines, et que nous
pourrions
appliquer — oh ! avec quelle humilité et quelles précautions oratoire
25
ui se place en dehors du cas. Cette révélation ne
peut
pas être formulée en termes généraux, n’étant pas autre chose qu’un o
26
tien n’a donc rien à répondre, en principe. Il ne
peut
que renvoyer à la seule force d’où provient l’ordre véritable. La déc
27
e. La décision éthique est toujours choix : on ne
peut
choisir pour un autre. Mais on peut, dans le cas, et pour soi-même, p
28
choix : on ne peut choisir pour un autre. Mais on
peut
, dans le cas, et pour soi-même, prouver la foi par l’acte qu’elle ord
29
eurs. On nous demande des réponses ? Mais nous ne
pouvons
que mettre et remettre en question vos sécurités et vos incertitudes,
30
es, vos solutions et vos questions mêmes. Nous ne
pouvons
qu’aggraver à vos yeux votre mal. Nous ne pouvons rien vous apporter
31
pouvons qu’aggraver à vos yeux votre mal. Nous ne
pouvons
rien vous apporter d’autre que l’injonction de prendre vous-mêmes au
32
che véritablement positive que notre effort, ici,
peut
s’assigner sans fol orgueil. « Positif » est ce qui rapproche du Réel
33
prend bien souvent l’aspect d’une destruction. Il
peut
paraître étrange que l’on doive rappeler de telles choses, mais la ra
34
férons demander aux hommes ces ordres que l’on ne
peut
attendre que de Dieu : parce qu’avec les hommes, nous pourrons discut
35
ndre que de Dieu : parce qu’avec les hommes, nous
pourrons
discuter… 2. « Mais oui ! malgré l’impopularité du terme ! » 3. C
36
rsonne accède à une plus dangereuse réalité. Ceci
peut
rappeler le jeune Hegel, mais s’oppose nettement au Hegel des hégélie
37
i ne paraît point faire de doute. Ailleurs4, j’ai
pu
marquer mon choix et quelles conséquences il entraîne dans l’ordre po
38
e sorte de « contre-Hegel » radical, voilà qui ne
peut
manquer d’évoquer l’attitude d’un Kierkegaard et par là même de ses d
39
vant ? Le vrai dialecticien sait que ce centre ne
peut
être ni appréhendé, ni contemplé. » Et pourtant, cette impossibilité
40
une telle incarnation du oui dans le non, nous ne
pouvons
que recourir au langage du paradoxe. Car tout autre langage traduirai
41
globale et tous les jugements quotidiens que nous
pouvons
porter sur nos actions, nos doctrines et notre « vie religieuse » ? I
42
arole de Dieu : acte de la Parole, que l’homme ne
peut
saisir que dans la foi ; choix de l’élection, c’est-à-dire d’une poss
43
nt nouvelle, dans un instant dont nulle morale ne
peut
prévoir le sens dernier. ⁂ Une synthèse qui précède et dépasse à la f
44
te la poésie de la Réforme jusqu’au xviie siècle
peut
être qualifiée de dialectique : c’est le « wit » des poètes métaphysi
45
hen thou hast done, thou hast not done » (vers 5)
peut
signifier aussi : « Quand tu auras ce Donne, tu n’auras pas encore Do
46
t au troisième vers de la dernière strophe, Sonne
peut
signifier, dans la langue de l’époque, Soleil ou Fils. hymne à dieu
47
d’une part l’identité de la personne, telle qu’on
peut
l’opposer à cet individu, et du prochain, tel que le définit l’Évangi
48
un problème n’est jamais réel que pour celui qui
peut
l’incarner dans sa vie, le résoudre au concret, ou bien périr par lui
49
dité, de cécité et de mutisme. Par ailleurs, elle
pourrait
être aussi laïque ou religieuse qu’on voudrait. Mais l’individu a véc
50
crète qu’elles m’adressent ; et cette question ne
peut
être concrète — ne peut être un conflit véritable — que si c’est un a
51
nt ; et cette question ne peut être concrète — ne
peut
être un conflit véritable — que si c’est un autre homme, en face de m
52
n principe transcendant, — et tant qu’il règne on
peut
mépriser la police ; puis vient un temps où l’on se lasse d’obéir à l
53
les que morale ou socialisme 10, entités que l’on
peut
considérer en soi comme des systèmes, indépendamment du rapport actue
54
ni d’aucune réalité humaine. ⁂ Ces considérations
peuvent
paraître assez arides, et curieusement abstraites, s’agissant du conc
55
ransposées dans une actualité dont le moins qu’on
puisse
dire est qu’elle nous assaille de toutes parts avec ses grands pannea
56
rquer la dépendance théologique d’une analyse qui
peut
paraître strictement humaine. On peut parler en termes de philosophie
57
analyse qui peut paraître strictement humaine. On
peut
parler en termes de philosophie du rapport d’un je à un tu. Mais on n
58
hilosophie du rapport d’un je à un tu. Mais on ne
peut
le comprendre et le vivre, dans son paradoxe profond, que si l’on se
59
ain a peut-être raison de refuser à mon voisin le
pouvoir
de me questionner, puisque ce pouvoir n’a pas d’autre fondement que l
60
n voisin le pouvoir de me questionner, puisque ce
pouvoir
n’a pas d’autre fondement que l’ordre révélé par Jésus-Christ. Si le
61
strait. 9. Aux individualistes rationalistes, on
peut
faire remarquer que le nom d’idiot désigne étymologiquement le « part
62
ative extérieure à son être, un vis-à-vis dont il
pourrait
se détourner, cette indifférence n’est rien que le rêve d’un atome ab
63
êve d’un atome abandonné qui se croit je. Ce rêve
peut
remplir nos journées : il n’est pas notre vie. Il n’est qu’un abandon
64
st qu’un abandon aux lois de la poussière. ⁂ Ceci
peut
définir l’Antiquité : la panique de l’homme environné par les voix in
65
use, mêlée d’orgueil, de l’esprit qui connaît son
pouvoir
et son acte, mesure la grandeur du danger, sait qu’il s’y offre armé,
66
le sait. Et sa dictature n’est pas l’ordre. Elle
peut
tuer les bêtes, couper les arbres et peupler les déserts ; sur le pri
67
sans quelque injustice à une question dont on ne
peut
saisir le sens exact ? Ainsi se défend la Logique. Elle n’a pas tort.
68
-il pas d’une plainte qui s’adresse, en lui, à ce
pouvoir
qu’il sait avoir perdu ? La Nature se révolte en désordre. Elle veut
69
dialectique fondamentale de l’univers antique, ne
pouvait
se résoudre sur le plan humain et rien qu’humain. Elle devait conduir
70
ir, et suivant l’ordre d’une Histoire dont la loi
peut
paraître souverainement illogique, nous voici contraints de nous arrê
71
lui ressuscite, ayant reçu et accepté la mort. Il
peut
aimer : ce n’est plus un défi, c’est une soumission à l’Éternel. « Ch
72
ordre « humain » — mais sans connaître l’Homme —
peut
être caractérisé dans ses effets bons et mauvais par le mot de sépara
73
on a « retranché de la société humaine, et qui ne
peut
plus rien faire ici-bas d’utile et de bon pour autrui ni pour soi ».
74
tte époque « dans la plus étrange position, où se
puisse
jamais trouver un mortel ». Mais depuis ! À mesure que le sort se fai
75
ais qui, dans cet esprit nourri des Écritures, ne
peut
manquer d’évoquer aussitôt la réponse de l’Épître aux Romains : « Tou
76
sponsabilité vis-à-vis de la Nature. 12. Mais on
peut
dire que la bataille qu’imaginait ce capitaine était en somme son éta
77
ables d’expliquer ce qu’ils croient ? Combien qui
puissent
donner raison de ce que dans la communion, et non pas dans le pain et
78
e Nietzsche : « Ne rien écrire d’autre que ce qui
pourrait
désespérer l’espèce d’hommes qui “se hâte”. » 15. I Pierre 3 :15. V
79
ar la foi consiste justement à croire ce qu’on ne
peut
ni voir, ni toucher, ni comprendre humainement. Cette thèse de Kierke
80
polémique et non systématique qu’il lui a donnée,
peut
prêter à de graves malentendus. À celui-ci en particulier : certains
81
e notre esprit nous y pousse. D’une part, nous ne
pouvons
nous empêcher de nous « transporter par la pensée » à l’époque et aux
82
vie de Jésus s’est écoulée. D’autre part, nous ne
pouvons
nous empêcher, après tant d’auteurs religieux — qui ne sont pas tous
83
à nos proportions idéalisées. Ce double mouvement
pourrait
être confondu, par certains, avec l’exigence de la « contemporanéité
84
de temps distinctes. D’où il résulte que l’on ne
peut
pas passer de l’un à l’autre par un mouvement continu, de proche en p
85
vivant. » Or, ni la chair, ni le sang n’auraient
pu
lui faire dire cette parole (Matt. 16, 17). C’est Dieu lui-même qui a
86
s de la présence. Ou encore : c’est Dieu seul qui
peut
faire passer l’homme d’un temps à l’autre, c’est par le « bon plaisir
87
’est par le « bon plaisir » de Dieu seul que nous
pouvons
devenir contemporains de sa Parole. Nicodème a beau vivre en même tem
88
» de Christ. Car cette méthode, par elle-même, ne
peut
nous conduire qu’à revivre la situation du brigand qui refuse. Christ
89
Parole ou de ses témoins bibliques ; 2° qu’ils ne
peuvent
avoir d’utilité que s’ils concrétisent à nos yeux les limites de nos
90
s voyages en Palestine, réels ou figurés. Nous ne
pouvons
nous empêcher d’imaginer. Le sermon le plus sec, le plus littéralemen
91
entation : puisqu’aussi bien, tous ces efforts ne
pourront
jamais nous conduire sur le plan véritable et dans le temps réel où c
92
es témoins sont apparus. Dans un certain sens, on
peut
dire que l’échec seul de ces efforts leur confère, s’il est déclaré e
93
e que ce récit d’une soirée passée dans son salon
pourra
faire deviner quelques-unes d’entre elles. La conversation qui s’étai
94
ne. » (Tome III, p. 287.) Et ceci : « Un homme ne
peut
se dépouiller de son humanité. » Par malheur, j’ai oublié la référenc
95
Monsieur Nicodème ? Ou bien l’êtes-vous devenu ?
Peut
-on dire que l’homme de la table rase se soit placé sur le « terrain c
96
es téméraires) je dirais volontiers : un homme ne
peut
se dépouiller de son humanité ; un chrétien ne peut se dégager de sa
97
ut se dépouiller de son humanité ; un chrétien ne
peut
se dégager de sa “divinité” (au sens où saint Chrysostome prenait le
98
e tu es un docteur venu de Dieu ; car personne ne
peut
faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui. Jésus lui rép
99
te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne
peut
voir le Royaume de Dieu. Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il
100
aume de Dieu. Nicodème lui dit : Comment un homme
peut
-il naître quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mèr
101
ment un homme peut-il naître quand il est vieux ?
Peut
-il rentrer dans le sein de sa mère et naître ? Jésus répondit : En vé
102
dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne
peut
entrer dans le Royaume de Dieu… Nicodème lui dit : Comment cela peut-
103
Royaume de Dieu… Nicodème lui dit : Comment cela
peut
-il se faire ? Jésus lui répondit : Tu es docteur d’Israël, et tu ne s
104
… Mais qu’ai-je donc vu ?… J’ai vu que l’homme ne
peut
pas se dépouiller de son humanité, et je le dis, et je l’atteste ! C’
105
es, — écartez-vous, ne dites plus un mot, vous ne
pouvez
pas savoir ce que c’est que mon expérience… Vous êtes devant Nicodème
106
périence la plus profonde, la seule chose dont il
puisse
parler… Mais si c’était aussi la seule chose dont justement on ne pui
107
c’était aussi la seule chose dont justement on ne
puisse
pas parler ?… Des expériences. Oui, j’en ai fait bien d’autres. J’en
108
savez trop ce qu’elle est — l’expérience qu’on ne
peut
faire cette expérience-là, celle-là justement — rentrer dans le sein
109
longer dans la gêne, dont quelques-uns ne crurent
pouvoir
secouer l’effet qu’en s’étonnant subitement de l’heure tardive. Mais
110
x objections des humanistes : “Christ n’a pas cru
pouvoir
sauver les hommes autrement qu’en mourant pour eux”. Que pourrions-no
111
les hommes autrement qu’en mourant pour eux”. Que
pourrions
-nous donc faire de plus que lui ? L’imitation du Christ, c’est de mou
112
le divine qui, selon les uns, subsiste en nous et
pourrait
rallumer d’un nouveau feu toute notre humanité, plus ou moins consumé
113
est en tous cas ce que le ton de vos affirmations
pourrait
faire croire. Voilà votre folie à vous : vous proférez des vérités li
114
reconnaître. C’était conforme à sa théologie, on
pouvait
se risquer à discuter avec cet homme de nuit, quand il ne s’agit plus
115
e de répéter formellement des vérités que nous ne
pouvons
pas vivre ? Vivons-nous autre chose que des “vendredis saints spécula
116
et un homme qui l’affirme unique, sans cependant
pouvoir
la vivre, et sachant qu’on ne peut la vivre. Entre celui qui affirme
117
s cependant pouvoir la vivre, et sachant qu’on ne
peut
la vivre. Entre celui qui affirme qu’on ne peut pas mourir, et celui
118
e peut la vivre. Entre celui qui affirme qu’on ne
peut
pas mourir, et celui qui affirme l’exigence de la mort, il n’y a peut
119
mi nous comme le vivant symbole de l’homme qui ne
peut
pas mourir !… Plaise à Dieu que l’angoisse qui tourmente cet homme de
120
codème et tous les hommes reconnaissent qu’ils ne
peuvent
pas faire, — et c’est pourquoi je pense qu’on ne doit pas s’opposer a
121
baptême des enfants, c’est-à-dire de ceux qui ne
peuvent
rien encore… Ainsi donc, deux choses demeurent : Par le Baptême et la
122
très légitime de me voir combattre une caricature
peut
correspondre une objection de ce genre. Et pourtant, pour peu qu’on a
123
ous restent de la « personne » de ces saints… On
pourrait
remarquer que tout cela, même simplifié dans mon exemple, est bien co
124
nsinue jusqu’au cœur de la dogmatique romaine. On
pourrait
remarquer que le fidèle protestant a, sur le fidèle catholique, l’ava
125
pher de notre péché, alors que la sagesse antique
pouvait
fournir l’amorce de si belles synthèses ! « Blasphème ! me dit alors
126
tué la Cène) : Que Jésus-Christ a donné un grand
pouvoir
à son Église dans la dispensation de ses mystères !… Il a permis à so
127
cuser l’une après l’autre toutes les formules qui
pourraient
amener à poser la question d’une manière claire et nette, et à choisi
128
s, et des fidèles de ce pays de France dont on ne
peut
nier que Bossuet soit l’un des classiques préférés29. ⁂ Une fois défi
129
finie la valeur de cette objection préalable, que
pourraient
nous opposer les catholiques, si nous les pressions de nous rassurer
130
ce que Jésus-Christ a voulu faire. Elle a donc le
pouvoir
de séparer ce qu’il avait mis ensemble, de cesser de faire ce qu’il a
131
à sa grandeur, ou, comme je l’écrivais, son grand
pouvoir
. » Les positions sont nettes maintenant. Examinons alors l’origine du
132
ns mystère : la tradition, ce sont des textes. On
peut
les lire, si l’on sait le latin, réunis et classés dans n’importe que
133
ration de l’Esprit, à laquelle on n’accorde aucun
pouvoir
réel d’éclairer, de faire taire la nature, d’enseigner « objectivemen
134
à un subjectivisme redoutable. C’est ce que l’on
peut
voir aisément par l’examen du critère infaillible de discernement que
135
one S. Scripturae) en déclarant que l’Écriture ne
peut
être interprétée que selon l’Église, et en particulier selon les déci
136
uvez-en tous ») un démenti formel (le prêtre seul
peut
en boire), devenu par la suite partie intégrante de la nouvelle tradi
137
rs les plus manifestes des conciles ? La question
peut
paraître brutale, simpliste. Elle manque certainement d’« onction ».
138
elles pompes cultuelles ou quelles humbles œuvres
pourront
jamais nous garantir ce miracle : que l’Écriture parle, qu’elle parle
139
us assez sérieusement que les catholiques un jour
peuvent
le croire ? Sommes-nous déjà prêts pour cette unité ? 22. Je ne veu
140
de l’un des termes qu’on entend concilier. On ne
peut
pas incorporer impunément Aristote à une tradition qui se fonde dans
141
i se fonde dans la Révélation ; pas plus qu’on ne
peut
faire une synthèse de l’eau et du feu sans éteindre le feu. Celui qui