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se disqualifie dans ses efforts pour concilier la
révélation
et la psychologie, pour réfuter par des raisons humaines ces démons q
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urs dernières où l’attend l’espoir éclatant de la
révélation
. La Croix, signe éternel de la contradiction et de l’« agonie », est
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lors les chrétiens qui viennent nous parler d’une
Révélation
. Est-ce donc qu’une grande lumière leur est venue dans cette nuit ? E
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e de leur obéissance. Ils n’ont donc pas reçu une
révélation
ésotérique, que l’homme d’aujourd’hui, sans doute, ne serait pas capa
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, d’interpréter. Ils n’ont pas davantage reçu une
révélation
éthique, un étalon universel fournissant la mesure exacte du bien et
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esure exacte du bien et du mal en toute chose. La
révélation
qu’ils ont reçue et qu’ils reçoivent est purement « pratique », c’est
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e pour celui qui se place en dehors du cas. Cette
révélation
ne peut pas être formulée en termes généraux, n’étant pas autre chose
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c’est alors celui qu’encourt l’homme jeté par la
révélation
de la Parole dans une situation absolument nouvelle, dans un instant
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e lui demander précisément ce qu’il lui doit : la
révélation
salutaire. Il faut voir que ce mouvement suppose encore une indiffére
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arler direct et originel de Dieu lui-même dans sa
Révélation
, le temps de Jésus-Christ, le temps de celui qui a été annoncé aux pr
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Sur une page de Bossuet (ou Tradition et
Révélation
) (janvier 1936)m Que nos amis catholiques nous permettent de relev
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que » et la conception papale ; entre la foi à la
Révélation
parfaite et suffisante, et le recours à la Tradition comme critère de
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e, et le recours à la Tradition comme critère des
révélations
évangéliques. Ce qui s’oppose en réalité, c’est une doctrine du salut
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ut par la foi au sein d’une Église obéissant à la
Révélation
, et une doctrine du salut par l’Église, par une Église qui prend barr
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el, Dieu de l’homme, la grâce de la nature, et la
Révélation
de notre raison ? Au point qu’on en arrive à se demander pourquoi le
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ire que tout autre moyen, fût-il « déduit » de la
Révélation
, ne voile la réalité de l’abîme, et ne détourne les fidèles de cette
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e, de l’analogia entis, de la grâce infuse, de la
révélation
progressive : termes transitifs introduits pour voiler, pour atténuer
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il, par “fidèle” ? — Nous entendons : fidèle à la
Révélation
donnée une fois pour toutes par Dieu lui-même dans son incarnation un
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finitionum de Denzinger, « l’autre source » de la
Révélation
, la première source étant la Bible (fons revelationis alter est tradi
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adition considérée comme « l’autre source » de la
Révélation
. En réalité, c’est l’Église de Rome qui nous paraît à cet égard aband
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la question de la tradition et par là même de la
Révélation
. Résumons brièvement ce développement : L’Écriture dit, à propos de l
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audra la chercher alors dans l’autre source de la
Révélation
: la tradition. Nous avons vu que, pratiquement, la tradition est ind
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étude catholique procède de ce doute profond : la
Révélation
évangélique éclairée par l’Esprit est-elle vraiment suffisante ? Ne f
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ent Aristote à une tradition qui se fonde dans la
Révélation
; pas plus qu’on ne peut faire une synthèse de l’eau et du feu sans é
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is de, « Sur une page de Bossuet (ou Tradition et
Révélation
) », Hic et Nunc, Paris, janvier 1936, p. 8-18.