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e. Et certes notre activité serait injustifiable
si
nous tentions de la justifier par des arguments, au lieu d’entrer san
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arté proprement aveuglante et même insupportable,
si
nous n’avions le Christ, seul médiateur et seul espoir, seulement acc
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r ceux qui ne savent pas ce que c’est que la foi.
Si
l’on entend par vie non seulement la vie naturelle, mais l’ensemble d
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ut autant qu’on leur montre la vanité d’une chose
si
nécessaire. Telle est, dans son principe, la seule attitude politique
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otestant : la politique du pessimisme actif, — ou
si
l’on veut de l’activisme sans illusions. Et sa devise n’est autre que
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pas à nous garantir à l’avance par un programme,
si
« chrétien » qu’on le veuille. Un certain nombre de compromissions no
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oient accueillies : avec un sérieux et un respect
si
peu feints qu’ils n’excluent nullement la bonne humeur. Le sérieux ne
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sitives, « discutables, certes, mais positives ».
Si
nous avions écrit, dans notre premier numéro, que la solution des pro
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s apportions quelque chose de « positif » ! Comme
si
le christianisme n’était qu’une politique possible, entre autres ! Co
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t qu’une politique possible, entre autres ! Comme
si
les situations humaines comportaient, en général, une solution chréti
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galement prévisibles et classées d’avance ! Comme
si
la foi était une espèce de puissance continuellement disponible entre
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ègles et certaines directives « positives »… Mais
si
ces directives venaient à nous manquer, que ferions-nous de cette « f
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plus encore que vous ne l’imaginez peut-être, car
si
vous demandez des solutions pratiques, vous n’avez pas compris la gra
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onne, mais à montrer que la maladie est sérieuse,
si
sérieuse qu’il serait ridicule d’attendre de nous ou de qui que ce so
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e serais pas attardé à développer ici ces thèses,
si
dans leur expression elles ne comportaient, à première vue, une simil
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s ne comportaient, à première vue, une similitude
si
troublante avec les thèses barthiennes, et si pour cette raison préci
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ude si troublante avec les thèses barthiennes, et
si
pour cette raison précisément elles ne constituaient un terme de comp
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u bout du temps, se trouve-t-il à son tour jugé ?
Si
l’on récusait ces questions, on affirmerait par là même que l’acte cr
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te créateur se crée soi-même et se suffit en soi.
Si
l’on refusait de poser la question de l’Origine et de la Fin, on supp
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thétique5 et au « concept d’angoisse ». Car enfin
si
le paradoxe n’est pas dans la situation même de l’homme devant Dieu,
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récier humainement l’expression la plus directe ;
si
au contraire le paradoxe est bien réel, s’il est bien tel que l’ont f
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mpossibilité radicale s’est incarnée. Mais alors,
si
nous voulons parler en vérité d’une telle incarnation du oui dans le
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tant cette inconcevable réalité qui donne un sens
si
grave à ce oui et à ce non qui, au travers de toute l’œuvre de Barth,
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raît : il reconnaît la Vie au travers de sa mort.
Si
, par un souci peut-être vain, en tous cas dangereux, de simplificatio
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te seulement notre recherche, mais en même temps,
si
elle est vraie, notre salut. Et c’est Pascal, traduisant Augustin : «
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traduisant Augustin : « Tu ne Me chercherais pas
si
tu ne m’avais déjà trouvé. » 4. Dans les travaux du groupe politiqu
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étique des huguenots contemporains de la Pléiade,
si
méchamment enterrés par les jésuites dans leurs Histoires de la litté
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idents, des inventions, des religions, des êtres,
si
ce savoir n’est pas pour moi, à tel moment, un ordre ou une tentation
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oncrète — ne peut être un conflit véritable — que
si
c’est un autre homme, en face de moi, qui me la pose. Qu’il soit là,
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nous, en vérité, ont fait erreur sur la personne.
Si
la personne est la mise en question d’un je par un tu, donc une renco
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endre et le vivre, dans son paradoxe profond, que
si
l’on se réfère au rapport primitif qui fonde la personne humaine : le
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re fondement que l’ordre révélé par Jésus-Christ.
Si
le tu a le droit de venir troubler ma quiétude, n’est-ce pas, en défi
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que voici, c’est à moi que vous l’avez fait. » Et
si
ce tu, non seulement possède le droit d’être reçu par moi, mais encor
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es astres et les arêtes du cristal. Ou, du moins,
si
l’architecture des pierres et des constellations à son tour, fait ent
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usion d’orgueil. Le grand Pan n’est pas mort pour
si
peu, et sa domination terrifie les provinces autour de la cité. ⁂ Com
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es de l’Église chrétienne. Cette indifférence est
si
profonde qu’elle rend parfois inefficaces non seulement des affirmati
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ce théologique sont tels qu’on se demande parfois
si
nos temples sont encore fréquentés par des protestants, et si la préd
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es sont encore fréquentés par des protestants, et
si
la prédication de Calvin ressuscité y provoquerait autre chose qu’une
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ur talent ! Nous déplorons poliment leurs excès ;
si
seulement ils parlaient un peu moins fort, ce serait bien édifiant de
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petit espace dont nous disposons pour aborder de
si
grands sujets, force nous est de condenser, de couper court à des dév
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avers et par-dessus le temps, avec ce Jésus-homme
si
cher à la théologie moderniste (de Lessing à Fosdick), si cher aux hi
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à la théologie moderniste (de Lessing à Fosdick),
si
cher aux historiens, aux psychologues, aux partisans de l’expérience
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l’expérience religieuse « sentie et vécue ». Mais
si
c’est le péché qui nous sépare de Christ, pensons-nous rejoindre Jésu
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er à poser clairement le problème, et à formuler,
si
possible, le principe critique qui nous rappellera constamment la vra
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ux que la plupart des jeunes gens qu’il accueille
si
généreusement, chaque semaine, en son logis. Il se tourna vers moi en
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t de vous voir prendre à votre compte un jugement
si
désobligeant, — si ! si ! ne vous excusez pas, j’ai surmonté depuis l
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dre à votre compte un jugement si désobligeant, —
si
! si ! ne vous excusez pas, j’ai surmonté depuis longtemps toute espè
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votre compte un jugement si désobligeant, — si !
si
! ne vous excusez pas, j’ai surmonté depuis longtemps toute espèce d’
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e d’amour-propre en ces matières ! —, un jugement
si
désobligeant, dis-je, pour l’un de mes collègues et amis les plus che
50
s de coude significatifs.) Enfin, mes chers amis,
si
le christianisme n’est pas une expérience, et je dis bien une expérie
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erkegaard, ce prince du paradoxe, comme l’appelle
si
joliment mon ami Monod. » Selon Nicodème, le terme d’existentiel n’ét
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ui donner raison. Et je l’eusse fait avec plaisir
si
les arguments invoqués à l’appui de sa thèse, assez juste, eussent ét
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autre nature que ceux de M. Dürrleman… Je ne sais
si
vous sentez comme moi, mais cette « clarté latine » me donne toujours
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personne ne peut faire ces miracles que tu fais,
si
Dieu n’est avec lui. Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te
55
ui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis,
si
un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu. Nico
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us répondit : En vérité, en vérité, je te le dis,
si
un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le Royaume
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e ! Nicodème, l’orgueilleux Nicodème qui refusait
si
méchamment de comprendre, et vous, vous comprenez si bien, n’est-ce p
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méchamment de comprendre, et vous, vous comprenez
si
bien, n’est-ce pas, si facilement ! Vous n’êtes que devant Nicodème,
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e, et vous, vous comprenez si bien, n’est-ce pas,
si
facilement ! Vous n’êtes que devant Nicodème, et moi j’étais devant C
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t que voulez-vous donc qu’un professeur enseigne,
si
ce n’est ce qu’il a vécu, entendu et vu de ses yeux, son expérience l
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fonde, la seule chose dont il puisse parler… Mais
si
c’était aussi la seule chose dont justement on ne puisse pas parler ?
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nt sa figure vénérable, il sortit. ⁂ Cette scène,
si
imprévue pour la plupart des hôtes de ce soir-là, ne laissa pas de no
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ferma brusquement le gros volume et s’exclama : «
Si
ce n’est pas là du catholicisme tout pur, je déclare ne plus rien com
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pelle, en bonne scolastique, la grâce infuse ! et
si
toute notre humanité est soumise à cette fécondation permanente par j
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fait qui demeure, c’est celui que Barth exprimait
si
magnifiquement dans une de ses réponses aux objections des humanistes
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i-je ? Ce dialogue, ces rires et ces affirmations
si
délibérément tragiques ne firent qu’aviver en moi l’espèce d’angoisse
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blait-il : entre ces jeunes barthiens d’une part,
si
convaincus et si merveilleusement inconscients de l’insondable gravit
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ces jeunes barthiens d’une part, si convaincus et
si
merveilleusement inconscients de l’insondable gravité de leurs parole
69
e puis dire d’avoir lâché cette méchante boutade,
si
elle vous est une occasion de triompher, ici, dans la maison de Nicod
70
nt d’agiter des pensées… Eh bien, je vous demande
si
nous faisons autre chose ? Oui, même quand nous condamnons Nicodème a
71
us affirmer cette impossible exigence de la mort,
si
vous ne vivez pas de cette mort ! Or, vous n’en vivez pas, j’en suis
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tendus. Et c’est aussi pourquoi nos disputes sont
si
vaines… Minuit sonna, dans ce silence. Il était temps de prendre cong
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érité ne soit point facile à entendre. Je ne sais
si
c’est un « barthien », au sens que certains « libéraux » prêtent à ce
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vrait nous empêcher tous de parler, c’est-à-dire,
si
je vous entends bien, devrait nous empêcher tous de dire des choses c
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e père Congar en une fort belle définition24. Or,
si
je cite une formule d’Augustin, qui est un grand saint, on me répond
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ur m’éclairer, et qu’on ne saurait convoquer pour
si
peu, j’ai recours à quelque « Enchiridion », ou recueil des formules
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e répondre à l’objection de nos frères romanisés.
Si
les formules par lesquelles je résume leurs croyances ne sont pas « à
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ue la sagesse antique pouvait fournir l’amorce de
si
belles synthèses ! « Blasphème ! me dit alors un catholique. Ces synt
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ur : elles seraient au contraire tout imparfaites
si
la raison des scolastiques, éclairée par la grâce, n’avait su les ach
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inué entre des réalités radicalement hétérogènes.
Si
l’on croit sérieusement que le sacrifice du Christ est éternellement
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ce qu’ils comprennent que leur attitude la pose ?
Si
mes reproches leur paraissent porter à faux et révéler une simple méc
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en vérité, mais très « catholique » je le crains,
si
la « prudence » catholique consiste, comme je le montrais plus haut,
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anière claire et nette, et à choisir. Car, enfin,
si
Bossuet, en écrivant cette page, a déformé la vérité, il le faut décl
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même que ceux qui lui donnèrent l’imprimatur. Et
si
Bossuet n’a pas déformé la vérité, pourquoi serait-on gêné par sa fra
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ble, que pourraient nous opposer les catholiques,
si
nous les pressions de nous rassurer sur un texte qui nous inquiète, n
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et de Jésus-Christ ! — Et d’où l’a-t-elle appris,
si
ce n’est de l’Écriture ? — Relisez-moi : « Instruite par le Saint-Esp
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même de condamner sévèrement cette pratique. » —
Si
nous comprenons bien, l’Église prouve qu’elle sait le secret de Jésus
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le vieux droit romain, caractérise la propriété.
Si
l’Église a le secret du Christ, c’est « qu’instruite par le Saint-Esp
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tradition, ce sont des textes. On peut les lire,
si
l’on sait le latin, réunis et classés dans n’importe quel Enchiridion
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prit. Comment ce Saint-Esprit sera-t-il contrôlé,
si
j’ose dire, et « différencié de la nature » des prélats, de leur époq
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us croyiez en celui qu’il a envoyé. » (Jean 6:29)
Si
vous croyez cela sérieusement, si vous croyez à cette autre parole qu
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. » (Jean 6:29) Si vous croyez cela sérieusement,
si
vous croyez à cette autre parole qui est comme un commentaire de la p
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De même — personne ne connaît ce qui est en Dieu,
si
ce n’est l’Esprit de Dieu. » I Cor. 2:10. 32. On le voit bien à ce t