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et nunc, nous voici, protestants, en face de deux
solutions
synthétiques « possibles », imposantes, établies. Qu’aurions-nous à l
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e premier cahier, nous ont écrit ceci : « Quelles
solutions
pratiques apportez-vous ? On voudrait quelque chose de positif… » Nou
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ce qu’elle se pose à eux-mêmes. Il n’y a pas de
solutions
, — il y a des ordres 1. Celui qui veut vraiment agir ne demande pa
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la foi sait bien qu’il n’y a pas à demander de «
solutions
pratiques », car la foi est précisément une force qui se manifeste pa
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in de leur donner des directives pratiques et des
solutions
positives, « discutables, certes, mais positives ». Si nous avions éc
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s avions écrit, dans notre premier numéro, que la
solution
des problèmes sociaux réside, par exemple, dans un embrassement génér
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situations humaines comportaient, en général, une
solution
chrétienne et des solutions humaines, également prévisibles et classé
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aient, en général, une solution chrétienne et des
solutions
humaines, également prévisibles et classées d’avance ! Comme si la fo
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ne l’imaginez peut-être, car si vous demandez des
solutions
pratiques, vous n’avez pas compris la gravité du cas humain. Nous n’a
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n question vos sécurités et vos incertitudes, vos
solutions
et vos questions mêmes. Nous ne pouvons qu’aggraver à vos yeux votre
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ment les conflits essentiels ; rejeter toutes les
solutions
fabriquées par la « pensée chrétienne », et qui voudraient donner aux
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ire capable de prière. d. Rougemont Denis de, «
Solutions
pratiques ? », Hic et Nunc, Paris, mars 1933, p. 37-42.
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nnaître que nos vies comportent d’autant moins de
solutions
que nous sommes plus exigeants. Tout idéal atteint se retourne aussit
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pas affectée de la dégradation immanente à toute
solution
humaine. Cette sagesse dit oui à toutes les contradictions du monde.
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e. Ce serait dire qu’elle constitue finalement la
solution
au nom de quoi l’on refuse toutes les autres solutions. À ce moment p
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tion au nom de quoi l’on refuse toutes les autres
solutions
. À ce moment précis, intervient la critique barthienne. Nous disons «
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ibéraux spiritualistes qui aimaient à dire : « La
solution
des grands problèmes sociaux est une question de morale individuelle.