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ous sauver de l’angoisse en fondant l’être humain
sur
soi-même, sur l’intelligence et la volonté supposées non déchues, il
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l’angoisse en fondant l’être humain sur soi-même,
sur
l’intelligence et la volonté supposées non déchues, il y a lieu et or
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en plus soumise à ce dieu imbécile qu’elle honore
sur
les « places » et qui s’appelle Production, il y a lieu et ordre d’at
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t que nous devons travailler à établir le Royaume
sur
la terre, mais elle oublie que cela nous est à jamais impossible. C’e
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ute révolution qui prétendrait fonder notre salut
sur
une organisation terrestre quelle qu’elle soit. Il ne suit pas de là,
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spect du résultat en soi. Pessimisme rétablissant
sur
un plan supérieur une sorte de jeu, ou mieux d’humour, qui se mêle au
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l’esprit. Nous n’avons pas à prendre d’assurances
sur
l’avenir. Nous n’avons pas à nous garantir à l’avance par un programm
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ces messieurs qui nous interrogent avec politesse
sur
nos intentions et nos buts, à seule fin de « causer un peu ». Qu’on l
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l. Il me paraît certain qu’une dialectique fondée
sur
l’actualité permanente de la personne nous oppose d’une part à l’idéa
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thèse qu’il contient. Accusation qui ne porte pas
sur
le détail ni sur la valeur morale de cette méthode, mais qui tombe pe
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ent. Accusation qui ne porte pas sur le détail ni
sur
la valeur morale de cette méthode, mais qui tombe perpendiculairement
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té vivante, le contenu décisif d’un vrai discours
sur
Dieu. Mais comment établir le rapport nécessaire de ces deux aspects
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n par le oui, sans jamais nous arrêter un instant
sur
le oui ou sur le non. » Car la réalité dépassera toujours le oui et l
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sans jamais nous arrêter un instant sur le oui ou
sur
le non. » Car la réalité dépassera toujours le oui et le non, et ce q
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les jugements quotidiens que nous pouvons porter
sur
nos actions, nos doctrines et notre « vie religieuse » ? Il y a la mo
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ssez pour qu’il soit inutile d’insister davantage
sur
ce fait : nos dialectiques humaines et la dialectique chrétienne sont
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il y a plus. J’ai un péché de peur : mourrai-je
sur
la rive Lorsque mon dernier fil aura été filé ? Oh ! Jure par toi-mêm
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éléments qui le composent. Il s’arroge des droits
sur
eux, bien qu’à la vérité il ne résulte que de la somme de leurs altér
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e la force véritable. Mais elle ne règne plus que
sur
des automates. ⁂ Les partisans du nous, en vérité, ont fait erreur su
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Les partisans du nous, en vérité, ont fait erreur
sur
la personne. Si la personne est la mise en question d’un je par un tu
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Précisions
sur
la mort du Grand Pan (avril 1934)i C’est en notre vie seule que l
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bêtes, couper les arbres et peupler les déserts ;
sur
le principe animateur des choses, elle est sans prise. Elle ne règne
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, elle est sans prise. Elle ne règne vraiment que
sur
ses propres créatures. Alors il faut refaire un monde. L’arbre devien
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il faudrait s’en prendre. Rousseau n’a pas trompé
sur
son état. Le sentiment extatique de la nature, dans la Cinquième Rêve
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ce rationaliste, catholique et citadine, théorise
sur
le sentiment de la Nature, sans jamais atteindre au pathétique existe
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e problème dans sa réalité. Lisons ses Réflexions
sur
le Théâtre allemand. Il y décrit un état d’âme tout voisin de la « pa
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. 13. Cf. la remarquable étude de Charles Du Bos
sur
Wordsworth, dans Vigile, IV, 1931. Elle est riche en documents signif
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nne, je le pense, qui, laissant errer ses regards
sur
un horizon sans bornes, ou se promenant sur les rives de la mer que v
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gards sur un horizon sans bornes, ou se promenant
sur
les rives de la mer que viennent battre les vagues, ou levant les yeu
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bêtes sauvages. » (Benjamin Constant : Réflexions
sur
le Théâtre allemand). i. Rougemont Denis de, « Précisions sur la mo
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allemand). i. Rougemont Denis de, « Précisions
sur
la mort du grand Pan », Hic et Nunc, Paris, avril 1934, p. 41-50.
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t, dans toutes ses œuvres proprement religieuses,
sur
la notion de « contemporanéité » avec le Christ. Toute la polémique d
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l’apparition de Jésus-Christ. Mais ne jouons pas
sur
le mot pour faire dire à Kierkegaard exactement le contraire de ce qu
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nôtre, tend tout naturellement à ramener ce Jésus
sur
notre plan, à nous « faciliter » la foi, c’est-à-dire à nous en dispe
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a prophétie et de l’apostolat, le temps de Pierre
sur
lequel Christ bâtit son Église…, — autre encore est le temps de cette
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ant, mais non pas Abraham partant ; les disciples
sur
le chemin, mais non pas cet instant où Christ se révèle. C’est sous c
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iant feuilletait un gros ouvrage posé en évidence
sur
le bureau du maître, — cet ouvrage, que vous connaissez sans aucun do
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les plus chers. Je serais fort curieux de savoir
sur
quoi vous appuyez, précisément, ce jugement-là : « L’homme qui ne veu
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s les yeux tandis que je parcourais les chapitres
sur
Barth ? (Je tirai mon petit carnet) : « Je reste sur le terrain concr
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Barth ? (Je tirai mon petit carnet) : « Je reste
sur
le terrain concret de l’humble “bon sens” (cartésien ?), et de la quo
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n dire que l’homme de la table rase se soit placé
sur
le « terrain concret de l’humble bon sens » ? Pardonnez-moi d’ergoter
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s jeunes « réacteurs » se placent plus volontiers
sur
le « terrain abstrait de l’orgueilleux paradoxe ». Il ne nous pardonn
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ce chrétienne ». Un étudiant. — Tenez, je tombe
sur
le passage dont vous aviez perdu la référence. Permettez-moi de vous
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z ! — Ici s’engagea un débat extrêmement confus
sur
la distinction délicate que voulait établir le barthien entre la noti
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e. Je m’emparai d’une Bible qui se trouvait posée
sur
le bureau et qui s’ouvrit d’elle-même à la page que je cherchais. Je
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me ne paraissait pas avoir fait grande impression
sur
cette enfant, trop habituée sans doute à la confession paternelle. Un
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es ne firent qu’aviver en moi l’espèce d’angoisse
sur
laquelle m’avait laissé le monologue de Nicodème. Au point que tout d
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revivre avant d’être tout à fait mort, — souffler
sur
la petite étincelle divine qui, selon les uns, subsiste en nous et po
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tremblement, son espérance. ⁂ Nous nous séparâmes
sur
ces mots. Les « barthiens » qui avaient parlé regagnèrent leur lieu v
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Sur
une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)m Q
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alut par l’Église, par une Église qui prend barre
sur
l’Écriture. Précisons encore ce schéma, qui ne prétend qu’à indiquer
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On pourrait remarquer que le fidèle protestant a,
sur
le fidèle catholique, l’avantage sans prix d’avoir toujours à portée
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lise est au-dessus de l’Évangile, qu’elle a barre
sur
lui, qu’elle dispose de critères qui ne sont pas tirés de lui26 et au
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mps et les conjonctures différentes. (Méditations
sur
l’Évangile, lve jour.) Bossuet ajoute : Vous vous étonnez de ce qu
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tholiques, si nous les pressions de nous rassurer
sur
un texte qui nous inquiète, nous sommes en droit de poursuivre l’exam
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es conciles, détient et possède si bien qu’elle a
sur
lui ce jus uti et abutendi qui, selon le vieux droit romain, caractér
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t que représenterait la « tradition ». En effet,
sur
quelle autorité se fonde-t-elle ? Sur les conciles. Et ceux-ci à leur
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En effet, sur quelle autorité se fonde-t-elle ?
Sur
les conciles. Et ceux-ci à leur tour ? Prenons le concile de Trente :
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t clair encore : l’autorité des conciles se fonde
sur
l’inspiration du Saint-Esprit. Comment ce Saint-Esprit sera-t-il cont
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ition est index sui et falsi. On se demande alors
sur
quelle base « objective » ou « subjective » les docteurs catholiques
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numentales âneries qui aient jamais été proférées
sur
la réforme luthérienne. Nous ne croyons pas, dans son cas, à la mauva
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360. 24. Vie intell., numéro cit., p. 363. 25.
Sur
des points de dogme aussi importants que la prédestination (pour Augu
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ien qu’elle ne repose toujours, en fin de compte,
sur
la méconnaissance de l’un des termes qu’on entend concilier. On ne pe
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article de R. de Pury. m. Rougemont Denis de, «
Sur
une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) », Hic et Nunc, Pari