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les, dangereuses. Dites à nous-mêmes, d’abord ; à
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ceux qui voudront les entendre ; à ceux auxquels, peut-être mieux qu’
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meilleur ressort de l’action. La preuve est dans
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les livres d’histoire. Les peuples calvinistes ont été les plus « act
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d’assurances, le capitalisme comme le stalinisme,
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les nationalismes, et toute révolution qui prétendrait fonder notre s
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umilité et quelles précautions oratoires ! — dans
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les cas dûment prévus, selon certaines règles et certaines directives
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ne conscience tout à fait inconcevable ; dénoncer
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les codes existants de morale, parce qu’ils dénaturent ou refoulent l
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e. Accusation qui consiste simplement à rapporter
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ces problèmes à la réalité de Dieu telle qu’elle nous apparaît, c’est
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u’elle nous apparaît, c’est-à-dire au problème de
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nos problèmes, au problème absolument insoluble, puisque notre rappor
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étranges et cruelles que poserait sinon la vie de
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les jours, — on conçoit que ce brave homme s’effare, et vitupère une
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rnières. Qu’y a-t-il donc entre ce non dernier et
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nos sic et non ? Qu’y a-t-il entre cette condamnation globale et tous
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? Qu’y a-t-il entre cette condamnation globale et
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les jugements quotidiens que nous pouvons porter sur nos actions, nos
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ette mort. Et qu’y a-t-il entre ce oui dernier et
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nos sic et non, qu’y a-t-il entre cette justification totale et toute
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ématiques, voulu décrire une dialectique qui juge
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nos mots. Je voudrais simplement en avoir dit assez pour qu’il soit i
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menacée » que viennent en fin de compte retentir
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les problèmes sociaux et spirituels. C’est en elle, et c’est en elle
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iste n’est que le lieu des points équidistants de
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les individus qui composent le groupe. Un lieu parfaitement abstrait.
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peint par un primitif flamand. L’humanité pâtit à
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les coups, soit que triomphe un spiritualisme sans corps ou que s’ins
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ux et lui. Une grande correspondance existe entre
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les êtres moraux et physiques. Il n’y a personne, je le pense, qui, l
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après tant d’auteurs religieux — qui ne sont pas
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américains — de nous représenter un « Jésus-homme », un « ami suprême
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os efforts de représentation : puisqu’aussi bien,
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ces efforts ne pourront jamais nous conduire sur le plan véritable et
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du patriarche. Et l’entretien que nous attendions
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s’amorça, je l’avoue, par une mauvaise boutade qui m’échappa : « Wilf
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justement — rentrer dans le sein de sa mère ! Et
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ces galopins viennent aujourd’hui prétendre que c’est cela seul qui c
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entends exactement : aucun de nous ! Nous parlons
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avec beaucoup de conviction, mais je crois bien que nous délirons à q
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mort, il n’y a peut-être aucune différence : car
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les deux sont des vivants et non des morts. Et comment osez-vous affi
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tenant, je vais vous dire la vérité : Nous sommes
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des Nicodèmes ! et jamais plus qu’en ce moment où nous condamnons Nic
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troublé, où la parole n’a plus le même sens pour
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. C’est pourquoi nous multiplions les commentaires, et par là même les
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que l’angoisse de Nicodème devrait nous empêcher
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de parler, c’est-à-dire, si je vous entends bien, devrait nous empêch
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e, si je vous entends bien, devrait nous empêcher
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de dire des choses complètement impossibles. Je ne pense pas comme vo
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u fait pour nous, à ce moment, ce que Nicodème et
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les hommes reconnaissent qu’ils ne peuvent pas faire, — et c’est pour
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e leur théologie est de combler tant bien que mal
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les abîmes : ceux qui séparent l’éternel du temporel, Dieu de l’homme
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truite par le Saint-Esprit et par la tradition de
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les siècles, elle sait ce que Jésus-Christ a voulu faire… Comme je c
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truite par le Saint-Esprit et par la tradition de
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les siècles, elle sait ce que Jésus-Christ a voulu faire. Elle a donc
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truite par le Saint-Esprit et par la tradition de
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les siècles, elle sait ce que Jésus-Christ a voulu faire ». (Elle sai
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il a fait.) Qu’est-ce donc que cette tradition de
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les siècles ? C’est, nous répond l’Enchiridion symbolorum et definiti
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propos de la coupe de la Sainte-Cène : « Buvez-en
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! » L’intention « secrète » du Christ, intention que Bossuet loue l’É
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ion de leur temps (qui était encore le « Buvez-en
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») un démenti formel (le prêtre seul peut en boire), devenu par la su
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nciles consiste à accumuler des assurances contre
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les « dangers », possibles, qui se ramènent au seul danger que la Par