1
ce lieu de témoignage où puissent être dites avec
tout
le sérieux, toute l’ironie, toute la décence, toute la violence qu’el
2
nage où puissent être dites avec tout le sérieux,
toute
l’ironie, toute la décence, toute la violence qu’elles imposent, des
3
être dites avec tout le sérieux, toute l’ironie,
toute
la décence, toute la violence qu’elles imposent, des vérités actuelle
4
out le sérieux, toute l’ironie, toute la décence,
toute
la violence qu’elles imposent, des vérités actuelles, personnelles, d
5
qui les juge, en même temps que nous-mêmes. Avant
tout
, après tout, il ne peut s’agir que d’une chose : témoigner, aussi for
6
, en même temps que nous-mêmes. Avant tout, après
tout
, il ne peut s’agir que d’une chose : témoigner, aussi fortement que p
7
ctement le paradoxe est la marque et la preuve de
toute
réalité en tant que saisie et vécue, c’est-à-dire assumée par l’homme
8
ialectique », de la vie chrétienne : elle rejette
tout
espoir qui ne serait pas le seul espoir ; toute promesse qui ne serai
9
te tout espoir qui ne serait pas le seul espoir ;
toute
promesse qui ne serait pas la seule promesse : espoir et promesse de
10
dre des choses, la dialectique chrétienne rejette
tout
désespoir qui ne serait pas le seul désespoir réel : celui qui dévast
11
ns par ces deux mots l’antinomie hors de laquelle
toute
méditation constructive reste vaine, évasive et mortelle. Nous sommes
12
ous sommes au monde, nous ne sommes pas du monde.
Toute
construction politique qui ne prend pas au sérieux ce qu’impliquent l
13
in ». 3° L’hérésie de la synthèse est inhérente à
tout
système rationaliste du monde, soit qu’il prétende, comme le système
14
antes, établies. Qu’aurions-nous à leur opposer ?
Tout
notre espoir est dans un désespoir tellement « substantiel » qu’il no
15
girait de s’entendre ; mais pour cela il faudrait
tout
d’abord connaître la position du calvinisme dialectique en face de l’
16
stracto, intenable en logique rationaliste, comme
toutes
les positions existentielles, qu’ici nous défendrons ; intenable comm
17
nous mériteront jamais le Pardon ; ils mériteront
tout
au plus d’être eux-mêmes pardonnés. Ce qui nous assure le Pardon, c’e
18
hysiques et morales. Doit-on conclure au refus de
toute
activité politique ? Ce serait admettre que les deux termes de l’anti
19
ue pour suppléer à leur faiblesse, qui ont besoin
tout
autant qu’on leur montre la vanité d’une chose si nécessaire. Telle e
20
pas moins d’agir en vertu du principe d’inertie (
tout
corps en mouvement tend à conserver son mouvement). C’est ainsi que c
21
e comme le stalinisme, tous les nationalismes, et
toute
révolution qui prétendrait fonder notre salut sur une organisation te
22
nion » (terme de l’encyclique Quadragesimo anno),
tout
à fait étranger au réalisme « tragique » de l’Évangile, et qui même,
23
mais pour nous de rendre cette vie possible, mais
tout
au plus d’abattre les obstacles à la foi, les idoles, les synthèses d
24
ompromissions nous sont à jamais impossibles : et
tout
le reste est affaire d’obéissance aux ordres imprévisibles et concret
25
ette question de la façon dont nous voudrions que
toutes
les questions que nous poserons ici soient accueillies : avec un séri
26
et le respect, en présence d’une question, c’est
tout
simplement de se dire : cette question est justifiée par le fait même
27
qui peut être utile à son heure, mais nous avons
tout
autre chose à faire. Nous ne cherchons pas à avoir raison contre quel
28
discussion, c’est-à-dire des prétextes à différer
toute
action « pratique ». Ceci marqué, nous pourrons répondre plus claire
29
affirmer sans crainte d’erreur une telle maxime :
tout
l’Évangile la confirme et l’illustre. Or, la force, pour le chrétien,
30
n mesure de la donner à son frère : c’est la foi.
Tout
au plus pouvons-nous, par des affirmations qui troublent notre sécuri
31
autres, ce qui rassure. Pour le chrétien, ce sera
tout
ce qui trouble en vérité les hommes et les délivre de leurs tourments
32
livre de leurs tourments mesquins et dégradants ;
tout
ce qui les libère de leur férocité ou de leur quiétude naturelles, et
33
s dans l’obéissance à la seule force nécessaire ;
tout
ce qui leur fiche un désespoir pour une fois réel ; tout ce qui les d
34
qui leur fiche un désespoir pour une fois réel ;
tout
ce qui les désarme devant Dieu et les jette nus dans la foi. 2. Un ho
35
moralisateur2, ou résolument antibolchévique, ou
tout
simplement pacifiste. Et les fidèles de se congratuler à la sortie, s
36
je n’ai pas la foi ! » et alors vraiment prier de
toute
sa pauvreté, plutôt que de dire, comme certains : « J’ai la foi, mais
37
fournissant la mesure exacte du bien et du mal en
toute
chose. La révélation qu’ils ont reçue et qu’ils reçoivent est puremen
38
il y a la foi qui vient nous prendre au point où
tout
espoir apparaît vain, — en ce point justement, et nulle part ailleurs
39
dre humainement les conflits essentiels ; rejeter
toutes
les solutions fabriquées par la « pensée chrétienne », et qui voudrai
40
voudraient donner aux hommes une bonne conscience
tout
à fait inconcevable ; dénoncer tous les codes existants de morale, pa
41
oins de solutions que nous sommes plus exigeants.
Tout
idéal atteint se retourne aussitôt contre notre bonheur. Depuis l’aut
42
ois, les religions conservent l’orgueil bigot ; «
tout
n’est que vanité et poursuite du vent », y compris la sagesse de celu
43
n’être pas affectée de la dégradation immanente à
toute
solution humaine. Cette sagesse dit oui à toutes les contradictions d
44
à toute solution humaine. Cette sagesse dit oui à
toutes
les contradictions du monde. Elle les assume dans une vue sobre et co
45
l’antithèse. Avec Kierkegaard, elle répète que «
toute
prétention à une unité supérieure qui harmoniserait les contradiction
46
contraire un principe de dégradation éthique dans
toute
recherche de la synthèse et plus sûrement dans la croyance en une syn
47
nt elles ne constituaient un terme de comparaison
tout
à fait privilégié. Peut-être le point de vue dialectique de Barth se
48
finalement la solution au nom de quoi l’on refuse
toutes
les autres solutions. À ce moment précis, intervient la critique bart
49
ns, cette éthique et cette actualité, ce refus de
toutes
les synthèses et ce principe de synthèse qu’il contient. Accusation q
50
ou Jérémie. Que cela suffise aussi à écarter les
toutes
superficielles appréciations portées ici ou là contre la théologie di
51
uther, un Calvin, ce sont alors ces appréciations
toutes
humaines qui trahissent une vanité, et la vraie joie n’est pas avec c
52
pouvons que recourir au langage du paradoxe. Car
tout
autre langage traduirait l’impossible en termes de synthèse, l’object
53
si grave à ce oui et à ce non qui, au travers de
toute
l’œuvre de Barth, nous entraînent dans une oscillation gigantesque, e
54
e. Chronologie d’ailleurs bien équivoque, puisque
tout
cela n’a de réalité que dans l’instant éternel, dans le contact morte
55
ontact mortel du temps et de l’éternité ; puisque
tout
cela, encore une fois, ne concerne que l’origine et la fin, ou, pour
56
, qu’y a-t-il entre cette justification totale et
toutes
les affirmations orgueilleuses ou modestes de notre vie mortelle ? Il
57
épasse à la fois l’antithèse et la thèse, et dont
toutes
les deux procèdent ? Langage affreux, dira-t-on non sans raison. Trad
58
dira-t-on non sans raison. Traduisez-nous un peu
tout
cela dans notre parler quotidien. Nous dirons donc : Dieu premier et
59
littéraire, la dialectique et la poésie. Car : 1°
Toute
la poésie de la Réforme jusqu’au xviie siècle peut être qualifiée de
60
Goulard, admirable commentateur de Du Bartas, et
toute
une école de poètes calvinistes imbus des théories cosmologiques de P
61
éer en lui l’organe d’une haute poésie. 3° Enfin
toute
poésie ne serait-elle pas, dans son essence, dialectique ? La métapho
62
c’est l’homme pour lequel le prochain est devenu
tout
simplement « le voisin inévitable », celui que définit, d’ailleurs, l
63
out, de ses plus récents succédanés. Le lieu de
toute
décision qui crée, c’est la personne. Toute l’agitation du monde n’es
64
eu de toute décision qui crée, c’est la personne.
Toute
l’agitation du monde n’est rien de plus qu’une certaine question qui
65
upe, le faisceau. On l’oppose à la masse anonyme,
tout
autant qu’à l’individu atomique. Le vœu humain paraît comblé… Mais ce
66
ccrue de la circonférence. Et c’est l’histoire de
toute
association humaine : on s’unit par la force d’un principe transcenda
67
nous 8. Pour nous aimer, nous devons faire chacun
tout
le chemin qui nous sépare l’un de l’autre. Et c’est au seul moment où
68
nifie qu’elle est le lieu, l’origine et la fin de
toute
incarnation, de toute création, de tout risque. La personne est aussi
69
ieu, l’origine et la fin de toute incarnation, de
toute
création, de tout risque. La personne est aussi, par conséquent, l’in
70
a fin de toute incarnation, de toute création, de
tout
risque. La personne est aussi, par conséquent, l’individu moral, l’in
71
arce qu’elle s’enracine dans l’acte qui confère à
tout
homme son être véritable, devant Dieu. 8. Le groupe fasciste n’est q
72
use donc d’être le prochain de son frère. 10. ou
tout
autre « isme » qu’on voudra. g. Rougemont Denis de, « Grammaire de
73
oriales de l’esprit. Mais cet esprit n’est pas le
tout
de l’homme, — l’homme le sait. Et sa dictature n’est pas l’ordre. Ell
74
stauré dans sa condition éternelle, une réponse à
toute
la création, désormais replacée dans l’ordre originel. À cet instant,
75
éparation. D’une part, il constitue le ressort de
toute
invention ; et le symbole de cette activité, c’est la machine. D’autr
76
comme « le sentiment de l’existence dépouillé de
toute
autre affection » (entendons : dégagé de toute passion, comme aussi d
77
de toute autre affection » (entendons : dégagé de
toute
passion, comme aussi de toute responsabilité !) ; il note bien que ce
78
tendons : dégagé de toute passion, comme aussi de
toute
responsabilité !) ; il note bien que ce sentiment permet l’économie d
79
l note bien que ce sentiment permet l’économie de
tout
« concours actif de l’âme » ; il pousse la lucidité jusqu’à marquer q
80
tions fortes que la Nature est censée dispenser à
toute
âme un peu cultivée, fournit à la prédication chrétienne un lyrisme q
81
ient intraduisibles en notre langue13 ? Alors que
toute
l’Allemagne des Novalis, des Schelling et des Schlegel philosophe ard
82
ur le Théâtre allemand. Il y décrit un état d’âme
tout
voisin de la « panique » antique14, mais qui, dans cet esprit nourri
83
r aussitôt la réponse de l’Épître aux Romains : «
Tout
l’univers s’adresse à l’homme dans un langage ineffable qui se fait e
84
elle aussi, dans ce refus de croire à la réalité
tout
invisible de « l’homme nouveau » — réalité de foi ? ⁂ Seule, l’attitu
85
uvre qu’est son dernier roman, Adam et Ève. C’est
toute
la simple grandeur calvinienne retrouvée, — par ce vieil ennemi de la
86
ultiver la terre et à la peupler, et n’ayant avec
tout
ce qui n’est pas de son espèce que les rapports arides et fixes que l
87
tre chose qu’une curiosité passagère, alors qu’en
toute
honnêteté, elle devrait provoquer le scandale chez la très grande maj
88
trines plus ou moins autorisées, de préjugés, que
tout
fidèle porte en soi. Nous essaierons de reconstituer l’« appareil » d
89
avec quelle insistance Kierkegaard revient, dans
toutes
ses œuvres proprement religieuses, sur la notion de « contemporanéité
90
la notion de « contemporanéité » avec le Christ.
Toute
la polémique de Kierkegaard est dirigée contre un certain esprit hist
91
articulier : certains seront tentés de croire que
tout
l’effort de la pensée chrétienne doit être de remonter l’Histoire, de
92
oque, soit en le transportant dans la nôtre, tend
tout
naturellement à ramener ce Jésus sur notre plan, à nous « faciliter »
93
s la réalité profane d’aujourd’hui. Nous oublions
tout
simplement ce fait : c’est qu’entre le Christ et nous, il n’y a pas 1
94
is pour toutes d’une telle impasse. Au contraire,
toutes
nos théories nous y ramènent. Notre ambition doit donc se limiter à p
95
e de Dieu distingue les trois temps d’une manière
tout
à fait particulière, qui n’est pas celle dont se distinguent les temp
96
. Ce dernier exemple fait sentir l’échec final de
toute
méthode historique qui voudrait nous rendre « contemporains » de Chri
97
e. L’important, c’est qu’il soit bien entendu que
tout
cela n’exprime encore que notre réalité humaine. L’important, c’est q
98
ot est bien faible — qui se posent au chrétien en
tout
temps : mort à soi-même, obéissance, attente active du Christ vivant,
99
r des philosophes « existentiels », qui ont mis à
toutes
les sauces humanistes et romantiques la notion, chère à Kierkegaard,
100
aître par une simple question de bon sens, a fait
toute
la célébrité. On se plaît à le dire : il n’a pas d’âge. Sa barbe blan
101
vous excusez pas, j’ai surmonté depuis longtemps
toute
espèce d’amour-propre en ces matières ! —, un jugement si désobligean
102
ment le don de la formule. Et quelle charité dans
tout
ce qu’il écrit ! Poupette (fille de Nicodème, 20 ans). — C’est extrê
103
ne, de sa piété vécue et chaque jour expérimentée
tout
à nouveau ! J’ai connu des évangélistes qui avaient fait d’admirables
104
on qu’une certaine politesse bourgeoise stérilise
toute
réalité chrétienne. Cependant, les esprits s’échauffaient peu à peu.
105
: Poupette avait les joues en feu et approuvait à
tout
hasard tantôt l’un tantôt l’autre parti, émue par tant de conviction,
106
expérience… Vous êtes devant Nicodème, suspect à
toute
la tradition, ah ! que c’est donc facile et rassurant de jeter la pie
107
que je suis resté. Je l’affirme solennellement !
Toutes
les expériences sont possibles, et certaines sont merveilleuses… « On
108
ela seul qui compte, et qu’ils font table rase de
tout
le reste ! Comme s’ils étaient… Je ne veux pas blasphémer. Il faut au
109
s’exclama : « Si ce n’est pas là du catholicisme
tout
pur, je déclare ne plus rien comprendre à rien. Ces “ondes radioactiv
110
le, en bonne scolastique, la grâce infuse ! et si
toute
notre humanité est soumise à cette fécondation permanente par je ne s
111
à nous-mêmes ? Laissons-nous donc radiographier,
tout
simplement ! S’il existe une cure moins radicale que la mort, on sera
112
d’ajouter : « Quoi qu’il en soit, d’ailleurs, de
toutes
ces métaphores, le seul fait qui demeure, c’est celui que Barth expri
113
son message comme d’un prétexte à ne plus mourir
tout
à fait. » Le dirai-je ? Ce dialogue, ces rires et ces affirmations si
114
ait laissé le monologue de Nicodème. Au point que
tout
d’abord, je n’osai pas élever la voix. Je sentais cependant, que je d
115
« Non ! non ! et non ! ce n’est pas excellent du
tout
, c’est même tout simplement odieux ! m’écriai-je. Et je m’en voudrais
116
non ! ce n’est pas excellent du tout, c’est même
tout
simplement odieux ! m’écriai-je. Et je m’en voudrais plus que je ne p
117
e pas mourir. Mourir totalement, ou ne pas mourir
tout
à fait, c’est-à-dire revivre avant d’être tout à fait mort, — souffle
118
ir tout à fait, c’est-à-dire revivre avant d’être
tout
à fait mort, — souffler sur la petite étincelle divine qui, selon les
119
ste en nous et pourrait rallumer d’un nouveau feu
toute
notre humanité, plus ou moins consumée par le péché. Pourquoi donc Ni
120
a religion vécue, c’est-à-dire expérimentée. Mais
tout
d’un coup, voilà qu’il ne sait plus ce qu’il dit ! Vous l’avez entend
121
l ne sait plus ce qu’il dit ! Vous l’avez entendu
tout
à l’heure. Il répétait : Qu’est-ce que j’ai vu ? Qu’est-ce que j’ai d
122
que j’ai donc vécu, pendant cette fameuse nuit ?…
Toute
son expérience échouait devant l’apparition du souvenir terrible de c
123
t la seule chose impossible et dont ils nient, en
toute
sincérité, qu’elle soit possible ! Ne riez pas de leurs efforts pour
124
oses folles et follement vraies. Je vous reproche
tout
simplement — de les dire ! et surtout de les dire contre quelqu’un. «
125
ent : Par le Baptême et la Communion dans la foi,
tout
est fait, — le salut est donné. Mais nous avons alors à dire et à prê
126
a mesure où nous les prononçons sans foi, hors de
toute
« crainte et tremblement ». Mais elles n’en sont pas moins, comme le
127
e nos amis catholiques nous permettent de relever
tout
d’abord un défaut très courant de la controverse22 avec la Réforme, e
128
n regard du catholicisme romain le protestantisme
tout
entier, luthérien, calviniste et wesleyen, voire anglican, dans ce qu
129
and saint, on me répond que cette formule lui est
tout
à fait personnelle, et l’on m’oppose une thèse thomiste ; laquelle es
130
sonne » de ces saints… On pourrait remarquer que
tout
cela, même simplifié dans mon exemple, est bien complexe, bien contra
131
oujours à portée de la main le critère dernier de
toute
« formulation chrétienne », les évangiles et les écrits apostoliques.
132
la tient à ce que cette « lettre » est, pour nous
tout
au moins, pratiquement insaisissable ; 2° que cette « lettre » ne sau
133
ffrances du Sauveur : elles seraient au contraire
tout
imparfaites si la raison des scolastiques, éclairée par la grâce, n’a
134
séparation originelle. On craint au contraire que
tout
autre moyen, fût-il « déduit » de la Révélation, ne voile la réalité
135
, pour expliquer que les catholiques la célèbrent
tout
autrement que le Christ n’a institué la Cène) : Que Jésus-Christ a d
136
montrais plus haut, à récuser l’une après l’autre
toutes
les formules qui pourraient amener à poser la question d’une manière
137
le secret de Jésus-Christ, en ordonnant de faire
tout
le contraire de ce qu’il a dit ? — Exactement, et c’est là sa grandeu
138
traditio ecclesiastica). Nous la trouvons définie
tout
d’abord par le concile d’Éphèse (431) comme étant la fidem definitam
139
ctivement » la vérité à l’homme « subjectif ». Et
tout
en mentionnant la Bible pour mémoire — « ces pâles écrits », dira le
140
rle Barth, et auquel doit se rapporter sans cesse
toute
prédication vraiment fidèle. Cette méconnaissance profonde de la Réfo
141
second terme, vrai en soi, et que nous croyons de
toute
notre foi31, devient faux et ne traduit qu’un subjectivisme absolu dè
142
s un critère objectif, la Bible, alors qu’ils ont
tout
fait de leur côté pour évincer ou, en tout cas, pour relativiser ce s
143
ls ont tout fait de leur côté pour évincer ou, en
tout
cas, pour relativiser ce seul critère ? Comprennent-ils toute la grav
144
our relativiser ce seul critère ? Comprennent-ils
toute
la gravité de la question ? ⁂ En vérité, la question que pose la page
145
seulement la question capitale de la Cène, c’est
toute
la question de la tradition et par là même de la Révélation. Résumons
146
umaines par une assurance humaine, la tradition ?
Tout
l’effort dogmatique des conciles se fonde dans cette inquiétude32, qu
147
’il existe, à côté de la Bible, une autre source.
Tout
l’effort dogmatique des conciles consiste à accumuler des assurances
148
a, et Marx ne sont-ils pas plus « cohérents » que
toute
dogmatique ? Comme cela ressemble au rationalisme ou au psychologisme
149
libéral, qui ont trouvé, eux aussi, des critères
tout
à fait intéressants pour interpréter les évangiles… 27. Méthode dont
150
numéro cit., p. 413. 31. « Car l’Esprit pénètre
tout
, même les profondeurs de Dieu... De même — personne ne connaît ce qui