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blé, de coton et d’obus. En face des idoles, il n’
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a que deux attitudes possibles : les adorer ou les fracasser. (Il y a
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casion de ce que j’écris ; il s’agit, avant que d’
y
répondre, de se rendre compte de ce qu’elle signifie pour celui qui m
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posent parce qu’elle se pose à eux-mêmes. Il n’
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a pas de solutions, — il y a des ordres 1. Celui qui veut vraiment
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2. Un homme qui est dans la foi sait bien qu’il n’
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a pas à demander de « solutions pratiques », car la foi est préciséme
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écise pour que l’homme, faible créature, puisse s’
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« fier » et se passer de recettes morales inventées par les anciens j
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Car alors, vous approcheriez de la réponse, vous
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offrant sans défenses humaines. Nous avons aussi, à ce moment, à mont
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; « tout n’est que vanité et poursuite du vent »,
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compris la sagesse de celui qui croit trouver dans cette sentence la
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ns un processus qui nie l’acte et le risque. Il n’
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a plus qu’à compter un, deux, trois, comme le dit Kierkegaard dans La
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arl Barth, se rapporte aux réalités dernières. Qu’
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a-t-il donc entre ce non dernier et tous nos sic et non ? Qu’y a-t-il
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entre ce non dernier et tous nos sic et non ? Qu’
y
a-t-il entre cette condamnation globale et tous les jugements quotidi
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a mort, et notre acceptation de cette mort. Et qu’
y
a-t-il entre ce oui dernier et tous nos sic et non, qu’y a-t-il entre
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l entre ce oui dernier et tous nos sic et non, qu’
y
a-t-il entre cette justification totale et toutes les affirmations or
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le la théologie dans sa dialectique absolue. Il n’
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a plus ici d’opération réelle que par la Parole de Dieu : acte de la
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Lanson parlant de Du Bartas, ce géant — mais nous
y
reviendrons) ; ce sont les sonnets de Goulard, admirable commentateur
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résoudre au concret, ou bien périr par lui. Il n’
y
a pas au monde un seul problème dont la réalité dernière, dont l’exis
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acte, mesure la grandeur du danger, sait qu’il s’
y
offre armé, et connaît ses retraites. Raison géométrique, adoration i
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où se désespère le xxe siècle. Mais avant que d’
y
venir, et suivant l’ordre d’une Histoire dont la loi peut paraître so
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our autrui ni pour soi ». Enfin, il précise qu’on
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atteint le mieux couché dans un bateau « qui dérive au gré de l’eau »
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Lisons ses Réflexions sur le Théâtre allemand. Il
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décrit un état d’âme tout voisin de la « panique » antique14, mais qu
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te entre tous les êtres moraux et physiques. Il n’
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a personne, je le pense, qui, laissant errer ses regards sur un horiz
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des voix descendent du haut des cieux…, il semble
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avoir je ne sais quoi de prophétique dans le vol pesant du corbeau, d
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de ce théologien, et affirmer innocemment qu’il n’
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a rien de bien nouveau dans ce message ; que c’est là ce qu’ils ont t
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stants, et si la prédication de Calvin ressuscité
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provoquerait autre chose qu’une curiosité passagère, alors qu’en tout
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chrétiens de bonne volonté. Scientifiquement, il
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faudrait de gros volumes. Mais il suffit parfois de quelques phrases,
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Calvin. 16. Et malgré certains catéchismes. Nous
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reviendrons au n° 8. j. Rougemont Denis de, « Éditorial », Hic et N
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Notre formation historique et psychologique nous
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invite. Bien plus, la pente naturelle de notre esprit nous y pousse.
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ien plus, la pente naturelle de notre esprit nous
y
pousse. D’une part, nous ne pouvons nous empêcher de nous « transport
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ce fait : c’est qu’entre le Christ et nous, il n’
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a pas 19 siècles, mais une éternité ; il n’y a pas une certaine quant
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il n’y a pas 19 siècles, mais une éternité ; il n’
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a pas une certaine quantité de temps et d’histoire, mais l’abîme abso
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l’abîme absolu d’une différence de qualité ; il n’
y
a pas une distance, mais une rupture — notre péché. Or, le péché, c’e
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e impasse. Au contraire, toutes nos théories nous
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ramènent. Notre ambition doit donc se limiter à poser clairement le p
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dicale que la mort, on serait bien bête de ne pas
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recourir. Mais saint Jean ne se doutait guère que son Évangile serait
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tant bien que mal, mon anxiété. Mais le lieu ne s’
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prêtait guère, me semblait-il : entre ces jeunes barthiens d’une part
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e que des “vendredis saints spéculatifs”21 ? Il n’
y
a pas tant de différence entre un homme qui nie l’Expérience, l’Uniqu
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et celui qui affirme l’exigence de la mort, il n’
y
a peut-être aucune différence : car tous les deux sont des vivants et
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t en fait négligé, et à tel point négligé qu’il n’
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aura pas grand-chose à faire pour le ruiner plus tard en droit. C’est
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u feu sans éteindre le feu. Celui qui affirmerait
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être parvenu ne prouverait-il pas simplement qu’il ignore la nature d