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a lu par hasard mon Journal d’un intellectuel en
chômage
. Il entreprend de justifier le régime qu’il sert. Il m’explique tout
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e d’aujourd’hui, avec ses crises économiques, son
chômage
chronique, sa lutte pour la vie et ses guerres totales. Nous ne voyon
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e qui précède. Nous démobilisons : le problème du
chômage
se repose. La Suisse se trouve aujourd’hui, ce mois-ci, en présence d
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gime fédéraliste. Si elle parvient à supprimer le
chômage
dans le cadre des entreprises sans perdre l’essentiel des libertés ci
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onder tout l’avenir. Si elle ne sait combattre le
chômage
qu’en créant un prolétariat étatisé et déraciné, elle formera elle-mê
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ifie pour chacun le mot d’ordre : « Supprimons le
chômage
à tout, prix ! » Je conjure les ouvriers de consentir à des réduction
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er la condition prolétarienne ; la suppression du
chômage
périodique et technologique ; la possibilité d’adapter la production