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ler et exploiter le peuple. Mais aujourd’hui nous
défendons
l’honneur de l’uniforme de l’Armée rouge qui nous protège et nous sav
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sans doute, un désir politique d’abord : celui de
défendre
l’état de choses existant contre le communisme ou l’hitlérisme. Ces d
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ne autre, murmurent-ils, pourquoi chercher à nous
défendre
? Primo, ce n’est pas possible, secundo ce n’est peut-être pas avanta
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nnaires. Et tous en chœur concluant : pourquoi se
défendre
? Réponse aux défaitistes Je ne perdrai pas beaucoup de temps à
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droit : le droit de se plaindre. Nous devons nous
défendre
, comme nous l’avons juré ; nous devons répéter avec les anciens Suiss
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ntable. Une volonté indiscutée et unanime de nous
défendre
jusqu’au bout et à tout prix, voilà la seule garantie qui nous reste,
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atastrophe. Si nous le voulons, nous pouvons nous
défendre
: mais si nous en doutons, nous sommes déjà perdus. Voilà ce qu’il f
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e sentons pas ce qu’est la Suisse que nous devons
défendre
, et ce que sont nos libertés. Il est temps que nous l’apprenions.
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t temps que nous l’apprenions. Qu’avons-nous à
défendre
? Beaucoup de Suisses ne se rendent pas compte de la grandeur uniq
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nous reste à voir qu’en défendant tout cela, nous
défendons
aussi un grand avenir. Peut-être l’avenir de l’Europe. La mission
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enir de l’Europe. La mission des Suisses Se
défendre
n’est pas suffisant, bien que ce soit indispensable. Se défendre n’es
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pas suffisant, bien que ce soit indispensable. Se
défendre
n’est pas enthousiasmant ni créateur. Et certains Suisses me diront m
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créateur. Et certains Suisses me diront même : se
défendre
, c’est bon pour ceux qui ont quelque chose, mais pour ceux qui n’ont
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as devant lui une espérance. D’ailleurs, on ne se
défend
bien qu’en attaquant. On ne maintient un héritage qu’en travaillant à
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n de la Suisse, qu’on ne parle pas non plus de la
défendre
. Ce ne sont pas des capitaux, ou le confort moderne que nous défendo
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pas des capitaux, ou le confort moderne que nous
défendons
: car beaucoup d’entre nous n’en ont pas, et ceux qui en ont savent b
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a dure, nous ne serons même plus capables de nous
défendre
par les armes. Une Suisse armée et surarmée, mais sans esprit de libe
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Voilà la situation. Et maintenant, que faire ? Se
défendre
d’abord. Ce n’est plus une question. Le Conseil fédéral et le chef de
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ont leur tâche fixe, si minime soit-elle. Pour se
défendre
avec succès, pour subsister, la Suisse doit redevenir une communauté
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ité de s’exprimer, quand ce ne serait que pour se
défendre
. En même temps, une possibilité se révèle, d’élargissement continenta
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lité de l’armée suisse et du terrain qu’elle doit
défendre
; l’importance du col du Gothard ; et enfin l’idée suisse, ou pour re