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olitiques. Quelque chose qui n’est pas limité aux
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des trois grandes dictatures mais qui nous concerne nous aussi, à l’i
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appelle chez nous : la volonté de rester dans ses
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et de ne pas embêter ses voisins. Signe de décadence, aux yeux du Duc
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se révolution totalitaire a refermé autour de nos
frontières
un cercle sans fissures, qui nous isole du monde. La Suisse est rédui
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tat suisse ; religieusement à une Église dont les
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sont bien plus vastes que celles de l’État ; intellectuellement, à l’
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ie maxima est celle de l’État qui prétend que ses
frontières
douanières et politiques soient en même temps celles de la religion d
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un : l’œcuménicité, la volonté de relativiser les
frontières
politiques. (Nul besoin d’abolir celles-ci, comme le voulaient les In
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plus, l’occupation des nids de résistance sur les
frontières
, assurée par des brigades spéciales dont les hommes habitent la régio
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ées dans un même État et encadrées dans les mêmes
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. Les minorités n’ont donc de choix qu’entre la suppression plus ou mo
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tains d’entre vous tiennent encore au système des
frontières
rigides entre les nations. Ce système simple me paraît absurde. Je ne
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aît absurde. Je ne vois aucune raison pour que la
frontière
de deux langues soit aussi la frontière de deux économies, alors qu’e
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ur que la frontière de deux langues soit aussi la
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de deux économies, alors qu’elle passe au beau milieu d’un bassin de
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de notre confédération l’ont toujours refusé. Les
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de nos cantons sont ouvertes ; elles ne limitent qu’une administratio
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e fédéralisme a duré, il a réussi. Le système des
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rigides a échoué. Il rend le problème des minorités insoluble, sauf d
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habitudes politiques, religions, langues : leurs
frontières
ne sont pas les mêmes. Cessez de penser cadres, pensez foyers rayonna