1 insi le débat au-dessus des polémiques partisanes où il était en train de s’épuiser. « La culture est une forme commune de

2 nir au fait présent, entre l’esprit totalitaire d’ où qu’il provienne, et l’esprit de liberté qui s’y oppose, et que j’aura

3 t alors vers l’État, or l’État était en faillite. Où était donc la société ? Sur quelles valeurs, sur quelles mesures, sur

4 rieuse. ⁂ Or dans toutes les périodes historiques où la société se défait, l’on assiste au même phénomène. Les individus i

5 us obtus rationaliste. Dans l’état d’atomisation où se trouvait la société moderne, il était aisé de prévoir qu’un formid

6 es — le tsar n’était que le Petit Père — , poèmes où il est affirmé que la pluie ne féconde les champs que par la volonté

7 longtemps cru moi-même. Je l’ai cru jusqu’au jour où à Francfort, en 1936, j’ai assisté à un discours d’Hitler. Permettez-

8 intérêt de la nation. On le tolère dans la mesure où il peut lui rendre service. « Pour le fascisme, écrit Mussolini, l’Ét

9 catholicisme, on le « respectera » dans la mesure où il fait partie du folklore italien et des bons vieux usages. Jugez pl

10 l’a crucifié. Et elle l’a crucifié dès l’instant où elle a compris que le Christ refusait de servir ses desseins, et de s

11 communisme. — Même couplet au sujet de l’Italie, où les trains, comme on sait, partent à l’heure. Et ne voyez-vous pas, m

12 bonnes intentions. La Suisse est le pays du monde où l’on se méfie le moins des bonnes intentions. C’est précisément pour

13 actuel seraient les premiers à regretter le temps où ils avaient encore au moins un droit : le droit de se plaindre. Nous

14 e exemplaire des libertés civiques. Jusqu’au jour où les peuples satisfaits de leurs conquêtes viendront nous demander les

15 fions-nous dans cette conviction, afin qu’au jour où l’on nous attaquerait par l’intérieur, rien ne puisse ébranler notre

16 absorber nos esprits dans l’actualité immédiate, où se perdent les grandes lignes de l’histoire. Les causes directes de l

17 use de montrer ce que signifierait la victoire. D’ où les erreurs de sa politique et l’inefficacité de sa propagande. Il pa

18 . Ils ne veulent plus d’un régime qui les a menés où ils en sont. Ils ne veulent pas davantage du régime qui prétend le re

19 de prêcher le fédéralisme, il nous faut savoir d’ où il vient, à quoi il tend, et quelle est son essence. Dans le temps, d

20 artificiel, plus utopique, que le matérialisme, d’ où qu’il vienne. Cette doctrine n’est en fait qu’un ressentiment. Elle n

21 phique que le massif du Gothard est le seul point où un seul col permette de traverser les Alpes suffit à expliquer ce gra

22 une théorie. Nous vivons ce moment de l’histoire où le fédéralisme, s’il veut durer, doit devenir à son tour missionnaire

23 oire, pour l’autre seulement de non-agression.) D’ où vient que cette fédération ait triomphé de toutes les crises d’une hi

24 es pays. La crise réelle ne commencera qu’au jour où ce sentiment sera dit, traduit en lois, et par là même, soumis au ris

25 e des régions fédérées. Car une personne, au sens où je l’ai définie, sait qu’elle doit normalement sacrifier à l’ensemble

26 ue de sauvegarder les libertés individuelles, par où j’entends l’exercice libre des vocations. Pour la personne, point de

27 libre une main-d’œuvre à bas prix ou gratuite. D’ où la possibilité de supprimer la condition prolétarienne ; la suppressi

28 fait son apparition en Suisse à partir du moment où les cantons ont conclu une alliance unique et uniforme, au lieu qu’au

29 st trouvé isolé en présence de tous les autres. D’ où sa timidité déguisée en prudence et tolérance, par gain de paix ou pa

30 t tolérance, par gain de paix ou par faiblesse. D’ où sa crainte de s’affirmer trop nettement différent. D’où finalement l’

31 crainte de s’affirmer trop nettement différent. D’ où finalement l’espèce de gêne morale, puis d’intolérance sourde et larv

32 ontée autour du drapeau rouge à la croix blanche, où le rouge est couleur d’empire, c’est-à-dire d’union des nations, et l

33 ce de soi, et d’espérance. Gardienne des cols par où s’échangent les richesses, gardienne de l’idéal d’où renaîtra la paix

34 s’échangent les richesses, gardienne de l’idéal d’ où renaîtra la paix si Dieu le veut, la Suisse tient les clés de l’Europ

35 mmettre l’adultère. Ils vivent dans un état d’âme où les catégories du bien et du mal ont perdu leur réalité. Ceux qui ont

36 ortement des mouvements collectifs dans la mesure où ils sont fondés sur une perte de la conscience individuelle, dans la

37 e la conscience individuelle, dans la mesure donc où ils constituent des masses. Parce qu’ils ne prirent pas au sérieux ce

38 a l’heure la plus favorable, c’est-à-dire l’heure où l’individu offrira le moins de résistance consciente. L’orateur chois

39 e consciente. L’orateur choisira aussi un endroit où il aura le plus de chance de créer l’atmosphère favorable.8 Dans to

40 la technique de l’hypnose collective ; à l’époque où le Führer tint ses discours les plus importants, il créa un nouveau g

41 es responsabilités de guerre […]. À cette époque, où tous voyaient encore dans cette paix (le traité de Versailles) une vi

42 détruire ses empoisonneurs internationaux.16 D’ où le racisme et l’exaltation du pur germanisme : la communauté allemand

43 e de se battre ; on peut dire aussi que le moment où un mouvement aura atteint sa force maxima est celui où la victoire co

44 mouvement aura atteint sa force maxima est celui où la victoire complète se sera rangée à son côté. Un mouvement ne deman

45 lus en plus dans un monde d’affolement collectif, où il ne participe que par des manières étrangères à son expérience indi

46 le droit de vivre, mais seulement dans la mesure où il cesse d’être lui-même et où il collabore aveuglément à l’effort pa

47 ent dans la mesure où il cesse d’être lui-même et où il collabore aveuglément à l’effort passionné du Parti pour achever p

48 acclame comme son « libérateur » au moment précis où il la rend esclave et en fait sa chose. VI. Impuissance des démocr

49 on tapuscrite, Rougemont ajoutant en marge : « Là où l’homme veut être total, l’État ne sera jamais totalitaire. »

50 ’un cyclone, il y a toujours un espace circulaire où règne un calme étrange. C’est le cœur du cataclysme, et les oiseaux c

51 et placés dans les greniers des édifices publics, où ils seraient les premières victimes des bombardements. (Il y a plus d

52 aussi géographiquement le seul endroit des Alpes où un seul col permet de passer au Nord et au Sud. Ce col, ouvert au xii

53 le gros de l’armée se retirerait dans ce massif, où des vivres ont été accumulés pour plus d’une année, tandis que des fa

54 me, flatte la paresse et l’impatience d’esprit. D’ où son succès dans notre époque. Broyer ensemble toutes les couleurs de

55 t devenus de bons Américains, dans la mesure même où ils oubliaient ces querelles. C’est pourquoi l’Amérique sera exposée,

56 s politiques. Cependant, nous vivons dans une ère où les mouvements collectivistes vont nous forcer à prendre au sérieux l

57 ne fut pas une lutte violente comme en Allemagne, où Luther pour résister à l’empereur, dut se mettre sous la protection c

58 constatons une évolution analogue en Angleterre, où toutes les formes traditionnelles furent conservées, toutefois au pri

59 outefois au prix d’oscillations plus violentes, d’ où la sécession des puritains. Or, de nos jours, un processus exactement

60 e la Renaissance, qui le pousse à se prodiguer là où la lutte promet d’être la plus ardente, que ce soit dans les arts ou

61 mœurs, se trouve être en même temps l’un des pays où les traditions aristocratiques sont le plus jalousement gardées. Les

62 rives les plus internationales du monde. Du parc où l’on trouvait l’été dernier M. Churchill en train de peindre, on peut

63 . 1°) « Au temps de Vichy », j’étais en Amérique, où je rédigeais les émissions de l’Office of War Information, retransmis

64 es françaises (décembre 1947)p Il fut un temps où toutes les grandes idées étaient françaises, sans qu’il y eut besoin