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out d’abord qu’il n’en serait pas question si les
frontières
étaient ouvertes, et l’union fédérale de l’Europe réalisée. Nos cultu
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airement à des conflits amers, à des incidents de
frontière
quotidiennement renouvelés, et trop souvent enfin, au triomphe légal
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comme entité géographique et historique, car ses
frontières
n’ont pas cessé de se déplacer au cours des temps. Elle ne serait don
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découpage abstrait pratiqué (selon le dessin des
frontières
étatiques) dans le grand corps de la culture européenne, laquelle est
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dans son évolution historique, à l’intérieur des
frontières
actuelles d’un seul des 26 pays qui forment l’Europe. Je sais bien q
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n de nos arts, prise en soi, ne coïncide avec les
frontières
d’aucune de nos nations d’aujourd’hui. Si vous prenez, par exemple, l
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l n’existe pas une culture suisse définie par les
frontières
de notre Confédération, telles qu’elles ont été établies en 1848. Nou