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. Imaginez alors, quelque part en Europe, un lieu
où
notre action puisse être méditée, clarifiée, où son orientation moral
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u où notre action puisse être méditée, clarifiée,
où
son orientation morale et spirituelle puisse être continuellement dég
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quelle nous sommes engagés. À son point de crise,
où
nous sommes, il dépend en partie de nous que l’espoir ait raison du d
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rendront qu’il est certains moments de l’Histoire
où
l’on ne peut renverser les destins qu’en y allant tous ensemble, et t
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, le romancier hésite à s’engager dans une action
où
le meilleur de lui-même ne saurait s’exprimer. Il y a des gouffres, d
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destin de la communauté dont il écrit la langue,
où
sa voix porte, qui peut le nourrir ou l’asservir, l’écouter ou le cen
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cles, permettant de délimiter des zones critiques
où
concentrer l’effort. Puis, des études plus détaillées sur des projets
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nfin soyons francs, voyons l’histoire récente : d’
où
viennent les « mesures pratiques » aujourd’hui discutées ? Qui veut l
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neutre, et même démocratique : car dès l’instant
où
la culture se subordonne à une politique quelconque, cette politique
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qué, et il n’est pas du tout abstrait : à l’heure
où
les grandes dictatures raillent notre « art dégénéré » et lui opposen
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t seul dans des régions nouvelles et périlleuses,
où
la grande masse ne peut le suivre sans retard, et cela au moment même
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eut le suivre sans retard, et cela au moment même
où
des moyens modernes de diffusion et de publication lui permettaient d
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même de l’homme en tant qu’humain. Dans la mesure
où
j’y crois, les autres hommes ne sont plus des « voisins inévitables »
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en Asie et en Occident, et cela au moment précis
où
se dresse devant nous, contre nos libertés, un système qui se dit pur
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au fait que nous sommes trop serrés dans un pays
où
tout se touche, et par suite, trop préoccupés du voisin et de son jug
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que mûr, et va se réaliser, nous promet un avenir
où
l’homme, enfin, pourra se voir délivré du travail mécanique et de ses
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e manifeste comme Européen dans la mesure précise
où
il doute qu’il le soit, et prétend au contraire s’identifier soit ave
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que s’il n’est plus aucun moyen de les éviter. D’
où
, je l’espère, une force convaincante qu’on ne saurait attendre d’aucu
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comme d’une œuvre d’art : est-elle née de ce jour
où
l’on a fait son plan, ou reçu sa commande, ou senti son climat ? Ou d
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commande, ou senti son climat ? Ou de cette heure
où
fut écrite la première page, posée la première touche, noté son premi
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l faut attendre les xiv e et xv e siècles, époque
où
la chrétienté perd nos prolongements proche-orientaux, occupés par le
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ute l’existence même de la forêt. (« Sait-on bien
où
elle s’arrête ? Sait-on quand elle est née ? Et combien d’arbres il f
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et au temps, — en somme, par une culture, au sens
où
j’emploie le mot. Entre la politique et la culture, conçues comme on
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pal de notre créativité, dans la mesure toutefois
où
elles ne s’isolent pas ni ne se mélangent indiscernablement, mais dem
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de vivre son grand rôle historique dès l’an 1204,
où
l’armée des croisés pilla sa capitale et viola son sanctuaire. Chute
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tes faites. Elle est libre non pas dans la mesure
où
elle a le droit de dire n’importe quoi, en vertu d’une permission don
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ission donnée de l’extérieur, mais dans la mesure
où
elle se donne elle-même le droit (à ses risques et périls) de dire ce
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ique) immédiat. 7. Mais surtout : dans une époque
où
tout est permis, l’action libératrice de la littérature consistera à
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mation idéalement réalisée dans tous les domaines
où
elle peut l’être. Cela revient à poser la question des fins humaines
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du tiers-monde pourraient passer du stade arriéré
où
ils sont à un stade de productivité très haute, en sautant le stade o
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nes et seigneurs féodaux. Du creuset d’alchimiste
où
s’opère cette synthèse d’une culture originale, des énergies incalcul
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nu de l’Océan. Elles y frayent des voies idéales,
où
l’imagination s’élance. Les hommes et les bateaux suivront. Et ce ser
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Toute ville est un piège… plus ou moins efficace,
où
se prend l’inconscient collectif, un labyrinthe offert à la rêverie d
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d d’une gorge, dans cette rue de briques noircies
où
circulait un vent âpre et salubre. La mer et la montagne se ressemble
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s d’ornements. Beekman Place est un de ces lieux
où
l’exilé s’écrie : mais c’est l’Europe ! parce qu’il y trouve un charm
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ses, du dixième au trentième étage du River Club,
où
vivent les milliardaires et les acteurs. Et tout près, ces jardins su
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les acteurs. Et tout près, ces jardins suspendus
où
circulent de jeunes femmes en maillot de bain. Elles se penchent sur
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on range après usage gratuit à peu près n’importe
où
, dans les zones de parcage. Mais entre ces rivières au flot facile et