2
hui la troisième année d’activité de l’Institut d’
études
européennes (à quelques semaines près) et son quatrième semestre d’en
3
nseignement de notre Institut dans l’ensemble des
études
européennes, qui se poursuivent et s’élargissent d’une manière si réj
4
directeur de l’Institut universitaire des hautes
études
internationales et à ce titre membre de notre commission exécutive. I
5
stratif de l’Institut frère de la villa Barton. «
Études
européennes » : l’expression déjà a cessé de frapper, est passée dans
6
supérieur expressément et nommément consacrés aux
études
européennes ne remontent guère qu’à 1949 et 1950, comme le Collège d’
7
haft à Francfort. Cette apparition si tardive des
études
européennes s’explique en somme d’une manière assez simple. Jusqu’à l
8
ples et des cultures différentes l’objet de leurs
études
. Ils ont créé l’ethnographie en tant qu’étude des ethnies non europée
9
rs études. Ils ont créé l’ethnographie en tant qu’
étude
des ethnies non européennes, l’anthropologie en tant qu’étude des « p
10
hnies non européennes, l’anthropologie en tant qu’
étude
des « primitifs » d’abord, des Autres, de ceux qui différaient de la
11
ont créé dans toutes les grandes universités, des
études
d’indologie, d’islamisme, de sinologie, de civilisations tropicales.
12
n Afrique, on ne voyait aucune contrepartie à ces
études
, j’entends : aucune chaire universitaire d’européologie, ni aucune ét
13
ne chaire universitaire d’européologie, ni aucune
étude
systématique de l’Europe en tant que telle. Mieux encore : on ne voya
14
en Europe même ! Le grand tournant, la création d’
études
européennes, en Europe d’abord, a été pris vers les années 1950, et i
15
eignement ou de recherche qui se consacrent à des
études
juridiques et économiques sur le fonctionnement des institutions euro
16
nt des institutions européennes, mais aussi à des
études
historiques et de science politique sur les données générales du prob
17
s en fonction. Au total, on compte 37 instituts d’
études
européennes actuellement existants, le nôtre n’occupant que le 34e ra
18
s ou assimilés sont consacrés essentiellement à l’
étude
des conditions de l’union européenne et de ses mécanismes institution
19
tiennent une place prépondérante, suivies par les
études
juridiques et plus récemment, sociologiques. Les études plus générale
20
juridiques et plus récemment, sociologiques. Les
études
plus générales d’histoire, d’histoire des idées, de théorie politique
21
autres ensembles, les prenait comme objet de ses
études
ethnographiques, anthropologiques, historiques et culturelles. Cette
22
ne européologie s’est manifestée d’abord dans les
études
historiques (Mayence et Bruges). Selon la formule célèbre de A. Toynb
23
ee, on a considéré l’Europe entière comme champ d’
études
historiques intelligibles, en lieu et place de l’addition d’histoires
24
irection pour l’Europe : car ce sont en effet les
études
historiques qui avaient créé au xix e siècle l’illusion littéralement
25
, etc.). Ici s’ouvre, désormais, un vaste champ d’
études
nouvelles. Il s’agit d’étudier l’Europe en tant que réalité globale d
26
Bâle devrait et peut marquer le point de départ d’
études
comparatives sur les ensembles culturels, — et d’un dialogue des cult
27
à Salzbourg, notamment). Mais il est clair que l’
étude
approfondie de la culture européenne, de sa spécificité, donc le déve
28
e européologie, est la condition préalable de ces
études
comparatives. Tant il est vrai qu’on ne se connaît bien qu’en se comp
29
s fondamentales. ⁂ Dans cette vaste évolution des
études
européennes — si rapide en somme, puisqu’elle s’est dessinée au cours
30
connaissances théoriques que vous dispensent vos
études
de base dans les facultés. Les brefs exposés que vont vous donner mes