1 1963, {Title}. L’Europe entière, ou la première force (1963)
1 noyau libre et autonome, et lui-même de structure fédérale . Mais alors, dira-t-on, vous proposez une « troisième force » europée
2 1966, {Title}. Situation de l’Europe en 1966 (1966)
2 apparue en 1966, c’est qu’on ne fera pas l’Europe fédérale sans le vouloir. L’économique ne conduit pas nécessairement au politi
3 ndésirable toute union qui ne serait pas de forme fédérale , c’est-à-dire qui ne respecterait pas ces diversités ; et en retour,
4 aître qu’aucun projet d’union selon cette formule fédérale , seule possible, n’a encore été proposé. On a souvent parlé de « rela
5 de montrer les voies nouvelles d’une intégration fédérale réalisée à l’échelle d’un continent. C’est en prenant conscience de
3 1967, {Title}. L’intellectuel suisse et la politique (juillet 1967)
6 t demander que l’Europe s’unisse selon la formule fédérale , sur la base des régions non des nations, des réalités non des mythes
7 ous permettre de rénover à son échelle la formule fédérale , l’œuvre d’art immortelle, traditionnelle et futuriste du peuple suis
4 1969, {Title}. L’esprit romand (années 1960)
8 Longueville, par les quelque douze familles, d’un conseil d’État qui s’appuie tantôt sur la France, tantôt sur Berne, pour écha
9 tons décident enfin de se donner une constitution fédérale . Ils la rédigent, la ratifient et la mettent en vigueur en neuf mois,
10 re 1848. C’est en somme la formation de la Suisse fédérale , en 1848 (phénomène proprement politique), qui a créé la Suisse roman
5 1969, {Title}. L’union de l’Europe, modèle d’union dans la liberté (fin des années 1960)
11 rnier millénaire. ⁂ Naissance de l’idée d’union fédérale de l’Europe L’idée d’union européenne est apparue dans le temps mê
12 division continentale À cette formule d’union fédérale de l’Europe, à la fois chrétienne et libertaire ou libérale, préconis
13 ux dépens de leur identité même, a sur la formule fédérale l’avantage décisif de la simplicité. Elle est d’une application facil
14 financière ou électorale), tandis que la formule fédérale requiert un art et des talents, un génie ou au moins une longue patie
15 ale, quoique opposée point par point à la formule fédérale (dont nous disions plus haut qu’elle était spécifiquement européenne
16 a sauvegarde des autonomies et pour moyen l’union fédérale dans la paix, la seconde ayant pour fin la puissance et pour moyens l
17 ’épanouir. Accessoirement d’ailleurs, cette union fédérale serait en mesure — et elle seule — d’assurer l’indépendance des Europ
18 partout où le besoin s’en manifeste, des agences fédérales , à compétences précises dans des domaines bien définis ; que ces agen
19 oprement politique, dont auraient à délibérer des conseils élus par les peuples, groupements professionnels, régions, États, et
20 mbreux cabinets de ministres puis de trusts et de conseils d’administration ; et d’autre part, d’entretenir le principe même de
6 1969, {Title}. Les chances de l’Europe : huit ans après (novembre 1969)
21 tales). Donc, tout indique la nécessité de formes fédérales d’union, c’est-à-dire de formes d’union qui respectent deux choses ap
22 entralisation totale autour d’Ottawa, la capitale fédérale  ! J’ai été obligé d’expliquer à mon tour que pour nous, Suisses, c’ét
23 cela, quand on commençait à parler de subventions fédérales aux universités, le recteur de Lausanne déclara : « Nous n’accepteron
24 lara : « Nous n’accepterons jamais de subventions fédérales , parce qu’ici nous sommes fédéralistes ! » D’autres exemples : au cou
25 existence entre les autonomies locales et l’union fédérale , l’union étant le moyen de sauvegarder les autonomies, qui mettent en
26 rre. J’entends encore Paul Ramadier, président du Conseil français, s’écriant, avec une belle éloquence : « L’Europe unie ou la
27 e central, il faut faire attention ! — un pouvoir fédéral , ou mieux : des pouvoirs fédéraux, qui réunissent ces régions dans ce
28 n ! — un pouvoir fédéral, ou mieux : des pouvoirs fédéraux , qui réunissent ces régions dans certains domaines, à certains niveau
29 s réel, il faut absolument maintenir des pouvoirs fédéraux , maintenir un État et un gouvernement. Mais ici cela se complique un
30 omique, qui relèveraient par exemple d’une agence fédérale économique, laquelle dirigerait le plan à l’échelle européenne. Cela,
31 n mondial, serait amenée, si elle avait un organe fédéral politique commun, à prendre des positions de neutralité, par exemple
7 1970, {Title}. 1931-1937 ou les années tournantes (années 1970)
32 au pouvoir en 1936, Léon Blum étant président du Conseil . Mais la gauche ne réalisera pas mieux que la droite ses idéaux. Elle
33 istance qu’allait sortir la campagne pour l’union fédérale de l’Europe, objectif majeur de cette génération. Entretemps, on le s
8 1970, {Title}. Discours au Cercle de la presse et des amitiés étrangères (13 octobre 1970)
34 ttes entre nos chambres pour porter la subvention fédérale à notre CEC de 10 à 20 000 francs. Mais je lis dans un journal du déb
35 de ce mois les deux informations suivantes : « Le Conseil communal de la ville de Berne (législatif) a accepté, jeudi soir, un
9 1970, {Title}. La Suisse et la CEE (28 novembre 1970)
36 able. Imagine-t-on, en Suisse, que le Département fédéral de l’économie (ou sa Division du commerce) déclare sa volonté de « s’
37 uissance et très partiellement en fait : l’agence fédérale de l’économie, ayant pouvoir de décision sur les problèmes économique
38 ues de dimensions continentales. D’autres agences fédérales doivent être créées, dans tous les autres domaines où une politique c
39 mographie, défense, etc. Les chefs de ces agences fédérales formeront tout naturellement le collège exécutif de la fédération eur
40 rouve être précisément le système du gouvernement fédéral suisse. Le problème majeur, pour la Suisse, aujourd’hui, n’est donc p
41 ontribuer activement à l’instauration d’un régime fédéral européen conforme au régime que les Suisses ne sauraient qu’approuver