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parfaite liberté de l’imagination : voilà ce qui
donne
à la parole de Coudenhove ce pouvoir convaincant dont tous les milita
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s idéologiques — ce fut l’objet du cours que j’ai
donné
pendant les trois premiers semestres et que je compte poursuivre et t
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ans les facultés. Les brefs exposés que vont vous
donner
mes collègues de l’Institut sur leur propre discipline illustreront d
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te, rien. Mais je vois bien ce que nous pourrions
donner
. Le Suisse qui réfléchit, imagine et publie, s’il éprouve le besoin d
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e viable sans l’Europe. Or, le spectacle que nous
donne
la présente dictature militaire est justement celui d’une Grèce qui s
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manique et à la Suisse italophone du Tessin. Pour
donner
une idée de la diversité des communautés qui formeront plus tard la R
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alie, nos vingt-deux cantons décident enfin de se
donner
une constitution fédérale. Ils la rédigent, la ratifient et la metten
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ret domine la Réforme vaudoise. Leurs descendants
donneront
naissance à un complexe de philosophie et de doctrine politique qu’il
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ns et projets auxquels les crises européennes ont
donné
naissance, de Pierre Dubois à Coudenhove-Kalergi, de Podiebrad à Chur
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ve. J’en veux pour preuve la conférence de presse
donnée
le 9 septembre 1965 par le général de Gaulle. Ce chef d’État, auquel
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e Gaulle note l’absence dans un contexte qui peut
donner
à croire que c’est un mal — César, Napoléon, Hitler, Staline — ont ét
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t devenu missionnaire, donc impérialiste, et cela
donne
au xix e siècle le colonialisme ; puis il a dégénéré en chauvinisme,
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isme ; puis il a dégénéré en chauvinisme, et cela
donne
les rivalités souvent absurdes des « puissances européennes » et la P
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ussi économiques, psychologiques, éducatives, qui
donnent
à un nombre sans cesse croissant d’individus les meilleures chances d
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ombinées avec une cinquième composante mongole ne
donneraient
-elles pas en résultante un portrait-robot de Lénine plus ressemblant
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e la France. Ce n’est pas par hasard. La France a
donné
le modèle même de l’État-nation centralisé avec Napoléon. La France e
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e continentale. Les essais pour unir l’Europe ont
donné
comme premiers résultats restreints le Marché commun ou le Conseil de
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-Orient dans la Ligue arabe, qui n’ont pas encore
donné
grand-chose. Partout, même en Afrique, on sent ce besoin de grandes c
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uble mouvement contradictoire, disais-je. On peut
donner
raison en partie à Proudhon quand il disait dans son grand livre Du P
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iècle ouvrira l’ère des fédérations. » Ou on peut
donner
raison, à l’inverse, à André Malraux, qui disait récemment : « Le xx
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i donne lieu à pires malentendus. Je vais vous en
donner
quelques exemples. Je reviens du Canada, où vous savez que la questio
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sses, c’était à peu près le contraire. Je leur ai
donné
l’exemple suivant : il y a six ou sept ans de cela, quand on commença
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ure, Naissance de l’Europe des régions , où nous
donnons
une bibliographie dos principaux ouvrages parus depuis une dizaine d’
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ères nationales. Le meilleur exemple qu’on puisse
donner
aujourd’hui c’est l’exemple de la Regio Basiliensis, dont on entend s
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ent simple et facile à sentir. J’ai l’habitude de
donner
l’exemple suivant, parce qu’il m’est personnel et que je le connais b
26
uand cela s’était fait… Mais qu’est-ce que cela a
donné
? Cela a donné 38 millions de morts en deux guerres. Ce n’est pas mal
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it fait… Mais qu’est-ce que cela a donné ? Cela a
donné
38 millions de morts en deux guerres. Ce n’est pas mal. Je trouve qu’
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ous l’identifiant 671. Il s’agit d’une conférence
donnée
à Crêt-Bérard dans le cadre de la Campagne d’éducation civique europé
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justifiant le titre d’années tournantes que leur
donnait
à bout portant un lucide et sensible observateur de l’époque14. Nous
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solutions que les différentes nations prétendent
donner
ou se révèlent incapables de donner au problème principal du siècle :
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ns prétendent donner ou se révèlent incapables de
donner
au problème principal du siècle : celui de la communauté, celui de la
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r des majorités qui frôlaient le 100 %. Ce qui me
donnait
le frisson de l’horreur sacrée, ce fut la certitude, éprouvée jusqu’a
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traités de banlieue » avaient sottement dissoute,
donne
à l’Occident, à la veille de l’Anschluss, dans un dernier éclat de gl
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uvement européen, j’ai dit « Bon ; je suis prêt à
donner
à la cause deux ans de ma vie » — et me voilà : cela fait 22 ans, et
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titut privé de ces solides soutiens que les États
donnent
volontiers à n’importe quel club de gymnastique ou de pompiers en ret
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pui matériel, c’est justement parce qu’il ne vous
donne
pas vraiment son appui moral. Et j’ai appris qu’en fin de compte rie