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romande, bien plutôt que la géographie (point de
frontières
naturelles à l’est), ou l’histoire (intérêts divergents de nos cinq c
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. Notre fédéralisme doit continuer au-delà de nos
frontières
, comme cela s’est fait dans le cas du CERN que je citais tout à l’heu
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n géographique, économique, linguistique ? 3. Les
frontières
des États actuels devraient-elles disparaître, ou au contraire être m
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? 4. Quelle conception M. de Rougemont a-t-il des
frontières
des régions et du rôle des frontières actuelles des États ? 5. Pourra
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a-t-il des frontières des régions et du rôle des
frontières
actuelles des États ? 5. Pourrait-on envisager l’existence de régions
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que tout cela se concrétisera si nous parlons des
frontières
, frontières des États actuels et frontières des régions. Il y a là un
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a se concrétisera si nous parlons des frontières,
frontières
des États actuels et frontières des régions. Il y a là une série de c
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s des frontières, frontières des États actuels et
frontières
des régions. Il y a là une série de concepts à mettre au point. Il y
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gions se définissent, se constituent, non par des
frontières
— j’y reviendrai, c’est un point très important — , mais par une cert
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rain de faire dans beaucoup de cas par-dessus les
frontières
. Donc, une espèce de coagulation — le mot n’est peut-être pas très bo
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ation qui négligera, par la force des choses, les
frontières
nationales. Le meilleur exemple qu’on puisse donner aujourd’hui c’est
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st ultra-industrialisé et bâti, et puis il y a la
frontière
française, et au-delà le désert complet, des champs et quelques maiso
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es de difficultés de transport et de passage à la
frontière
pour la main-d’œuvre. Toutes ces réalités indiquent très nettement un
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nir, les choses les plus diverses, dans les mêmes
frontières
. C’est une chose qu’on nous a inculquée depuis cent cinquante ans à t
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monstrueuse, si on y réfléchit : poser les mêmes
frontières
à toutes les réalités les plus hétéroclites, comme la langue, l’écono
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de l’Italie et qui se répand, indépendamment des
frontières
nationales, sur cinq ou six pays. Autre type d’allégeance : religieus
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uisse, ni la francophonie, qui ont de tout autres
frontières
ou n’en ont pas du tout. De plus, je fais partie d’un certain nombre
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auxquelles je cotise et qui n’ont pas du tout de
frontières
communes, qui sont répandues n’importe comment sur toute la surface d
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prétendait réunir toutes ces allégeances dans des
frontières
communes, d’après les vieilles devises de l’État souverain et indivis
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y était faux, dans le détail et le principe. Les
frontières
des langues passaient au beau milieu d’un village (et parfois même d’
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s, des mœurs, des esprits, et cela dans les mêmes
frontières
. On multiplia par dix ou vingt la longueur des frontières nationales,
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es. On multiplia par dix ou vingt la longueur des
frontières
nationales, et du même coup, des litiges ethniques ou linguistiques,
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tés par la Révolution française et par Napoléon :
frontières
« naturelles » définies par les fleuves et les crêtes montagneuses ;
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nies par les fleuves et les crêtes montagneuses ;
frontières
linguistiques ; frontières et « débouchés » économiques ; frontières
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crêtes montagneuses ; frontières linguistiques ;
frontières
et « débouchés » économiques ; frontières politiques enfin ; et tous,
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iques ; frontières et « débouchés » économiques ;
frontières
politiques enfin ; et tous, ils exprimaient les rapports de forces mi
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in de l’armistice de 1918. L’ennui, c’est que ces
frontières
prétendues « naturelles », géographiques ou historiques, linguistique
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Et il est aberrant de vouloir faire coïncider les
frontières
linguistiques avec les frontières d’économies nationales, quand chacu
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e coïncider les frontières linguistiques avec les
frontières
d’économies nationales, quand chacun voit que les bassins de la Ruhr,