1 1969, {Title}. L’esprit romand (années 1960)
1 romande, bien plutôt que la géographie (point de frontières naturelles à l’est), ou l’histoire (intérêts divergents de nos cinq c
2 1969, {Title}. Les chances de l’Europe : huit ans après (novembre 1969)
2 . Notre fédéralisme doit continuer au-delà de nos frontières , comme cela s’est fait dans le cas du CERN que je citais tout à l’heu
3 n géographique, économique, linguistique ? 3. Les frontières des États actuels devraient-elles disparaître, ou au contraire être m
4 ? 4. Quelle conception M. de Rougemont a-t-il des frontières des régions et du rôle des frontières actuelles des États ? 5. Pourra
5 a-t-il des frontières des régions et du rôle des frontières actuelles des États ? 5. Pourrait-on envisager l’existence de régions
6 que tout cela se concrétisera si nous parlons des frontières , frontières des États actuels et frontières des régions. Il y a là un
7 a se concrétisera si nous parlons des frontières, frontières des États actuels et frontières des régions. Il y a là une série de c
8 s des frontières, frontières des États actuels et frontières des régions. Il y a là une série de concepts à mettre au point. Il y
9 gions se définissent, se constituent, non par des frontières — j’y reviendrai, c’est un point très important — , mais par une cert
10 rain de faire dans beaucoup de cas par-dessus les frontières . Donc, une espèce de coagulation — le mot n’est peut-être pas très bo
11 ation qui négligera, par la force des choses, les frontières nationales. Le meilleur exemple qu’on puisse donner aujourd’hui c’est
12 st ultra-industrialisé et bâti, et puis il y a la frontière française, et au-delà le désert complet, des champs et quelques maiso
13 es de difficultés de transport et de passage à la frontière pour la main-d’œuvre. Toutes ces réalités indiquent très nettement un
14 nir, les choses les plus diverses, dans les mêmes frontières . C’est une chose qu’on nous a inculquée depuis cent cinquante ans à t
15 monstrueuse, si on y réfléchit : poser les mêmes frontières à toutes les réalités les plus hétéroclites, comme la langue, l’écono
16 de l’Italie et qui se répand, indépendamment des frontières nationales, sur cinq ou six pays. Autre type d’allégeance : religieus
17 uisse, ni la francophonie, qui ont de tout autres frontières ou n’en ont pas du tout. De plus, je fais partie d’un certain nombre
18 auxquelles je cotise et qui n’ont pas du tout de frontières communes, qui sont répandues n’importe comment sur toute la surface d
19 prétendait réunir toutes ces allégeances dans des frontières communes, d’après les vieilles devises de l’État souverain et indivis
3 1970, {Title}. 1931-1937 ou les années tournantes (années 1970)
20 y était faux, dans le détail et le principe. Les frontières des langues passaient au beau milieu d’un village (et parfois même d’
21 s, des mœurs, des esprits, et cela dans les mêmes frontières . On multiplia par dix ou vingt la longueur des frontières nationales,
22 es. On multiplia par dix ou vingt la longueur des frontières nationales, et du même coup, des litiges ethniques ou linguistiques,
23 tés par la Révolution française et par Napoléon : frontières « naturelles » définies par les fleuves et les crêtes montagneuses ;
24 nies par les fleuves et les crêtes montagneuses ; frontières linguistiques ; frontières et « débouchés » économiques ; frontières
25 crêtes montagneuses ; frontières linguistiques ; frontières et « débouchés » économiques ; frontières politiques enfin ; et tous,
26 iques ; frontières et « débouchés » économiques ; frontières politiques enfin ; et tous, ils exprimaient les rapports de forces mi
27 in de l’armistice de 1918. L’ennui, c’est que ces frontières prétendues « naturelles », géographiques ou historiques, linguistique
28 Et il est aberrant de vouloir faire coïncider les frontières linguistiques avec les frontières d’économies nationales, quand chacu
29 e coïncider les frontières linguistiques avec les frontières d’économies nationales, quand chacun voit que les bassins de la Ruhr,