1 1963, {Title}. L’Europe entière, ou la première force (1963)
1 s et un destin global qui déterminent pour eux le sens civique et les distinguent tous tant qu’ils sont, et dans ce qu’ils o
2 un parti, par un État ou par des mass médias. Ce sens de la mesure humaine, et de l’équilibre en tension de la personne et
3 le serait nécessairement une force « neutre », au sens mesquin ou hypocrite du terme ? Elle serait simplement une force auto
2 1966, {Title}. « J’essaie d’imaginer mes lecteurs japonais… » (janvier 1966)
4 s les réflexes, les sentiments, les idéaux, et le sens même de la vie, dépendent très largement de leurs traditions, mais so
5 e l’équilibre entre méditation et activité, entre sens de la vie et efficience… Mais nous savons aussi que la technique, si
6 tradition ritualiste et un ferment de révolution critique , une propension à la sagesse théologique ou spirituelle, et une passi
7 es, provoquant l’homme au choix et au pari sur le sens même de sa vie. On retrouve ces deux phénomènes dans l’histoire du Ja
8 nu l’esclave de sa voiture, et c’est vrai dans ce sens que l’homme moyen croit qu’il ne pourrait plus se passer de cet objet
3 1968, {Title}. Message pour la Grèce (3 avril 1968)
9 nd nous pensons, quand nous exerçons notre esprit critique et notre astuce inventive, nos devoirs civiques et notre droit d’oppo
10 te espérance autant que de cet héritage que je me sens pressé de parler ce soir. Il n’y a pas d’Europe imaginable sans la Gr
11 léry, c’est la tradition de liberté, de réflexion critique , de discours cohérent héritée de l’Attique et des penseurs d’Ionie. M
4 1969, {Title}. L’esprit romand (années 1960)
12 t à Schelling par Hegel, et cela, peu après qu’en sens inverse, l’École suisse de Zurich ait introduit dans le monde germani
13 et se caractérise par des œuvres philosophiques, critiques et théologiques plutôt que purement littéraires. Les deux grands noms
14 u courtoise que fourbe ; chez le Fribourgeois, un sens du terroir trop facilement taxé de « réactionnaire » ; chez le Valais
5 1969, {Title}. L’union de l’Europe, modèle d’union dans la liberté (fin des années 1960)
15 tat, auquel on ne saurait reprocher de manquer du sens de ses responsabilités, et de n’avoir pas mesuré les risques de ses d
16 de notre continent. Ce texte est important en ce sens qu’il démontre qu’un des Européens les plus conscients de son rôle de
17 nts de son rôle devant l’Histoire, ignore le vrai sens du fédéralisme, écarte donc par erreur cette solution, et se conduit
18 « développement » C’est en définitive sur les sens différents du mot liberté que devront s’opérer les choix politiques n
19 on fédéraliste dans et pour la liberté, modèle au sens de maquette, non d’exemple, que l’Europe se doit de mettre au point,
6 1969, {Title}. Les chances de l’Europe : huit ans après (novembre 1969)
20 . Pour ma part, c’est un des seuls progrès que je sens avoir fait depuis ce livre : je localise beaucoup mieux l’obstacle, e
21 a Haye, présidé par Churchill, 1948), c’est à mon sens — et là je plaide coupable, comme tous ceux qui se sont occupés de l’
22 vite, de toutes sortes de côtés différents, à une critique fondamentale de la conception même de l’État-nation comme communauté.
23 ion même de l’État-nation comme communauté. Cette critique tient en quelques mots — et vous la retrouverez identique chez au moi
24 ommes politiques ou des mouvements qui en font la critique , mais par les faits eux-mêmes. On observe en effet dans le monde, à l
25 ècle des nations » — si l’on prend nation dans le sens ancien du mot, qui désignait un peuple, une ethnie, un groupe de gens
26 ez dans la pensée fédéraliste, laquelle est à mon sens la plus ancienne tradition ou forme de pensée de l’esprit humain tel
27 culier de la méthode fédéraliste. Celle-ci, à mon sens , commence déjà dans la personne humaine — définie comme une antinomie
28 s concepts. Il faut que nous arrivions à faire la critique de ce concept d’État-nation, que nous voyions à quel point il est en
29 n’y a pas de doute, c’est de maintenir un certain sens de l’équilibre — cet équilibre en tension dont je vous parlais, cet a
30 s empires un déséquilibre permanent, une perte du sens de la mesure, et que notre rôle, à nous Européens, c’est, en recréant
31 et en les mettant en équilibre, de manifester ce sens de la mesure que nous n’avons pas toujours respecté, beaucoup plus qu
32 s, mais dont nous avons le secret dans un certain sens , dont nous avons le dépôt, et dont la Suisse pourrait mettre au point
33 intéresser les jeunes aux tâches qui vont dans le sens de l’union européenne. Que peuvent faire les élèves ? Que peuvent fai
34 la création de l’Europe ? IV. 1. Après une telle critique de l’état actuel de l’Europe, l’Europe a-t-elle encore des chances ?
35 olides tout de même, si je n’avais pas exagéré ma critique de l’État-nation, s’il n’avait pas rendu des services. Et puis, comme
36 ntrale. De sorte que l’on aboutira, dans un autre sens que celui où Marx l’entendait, à un véritable dépérissement de l’État
7 1970, {Title}. 1931-1937 ou les années tournantes (années 1970)
37 s : l’Allemagne et la Russie. Plus, en un certain sens , l’Italie. La Grande Dépression économique a frappé d’abord et le plu
38 fin commune à l’action et à la pensée. Et dans ce sens , ils sont les vrais génies du siècle, dès lors qu’il s’agit de constr
39 si ces fins se réalisent, échapperont-elles à la critique passionnée des meilleurs et des plus humains des hommes, qui s’y sero
40 ensemble : liés par une foi, par une religion au sens étymologique du mot (de religare). Et cela résume la situation de l’E
8 1970, {Title}. Discours au Cercle de la presse et des amitiés étrangères (13 octobre 1970)
41 tant qu’autres. Réflexion à la fois religieuse au sens le plus large du mot, poétique dans ses sources, morale et politique
42 arde-chasse de Voltaire : constellation pleine de sens à mes yeux, et dont chaque élément corrige ou pimente l’autre. Je m’i
43 is éventuellement des disciples, cet appui que je sens si chaleureux ce soir et sans lequel je n’aurais rien pu faire, n’aur
44 et chiffrable, mais le plus de saveur, le plus de sens à la vie ! j. Édition réalisée sur la base d’un tapuscrit conservé
9 1970, {Title}. La Suisse et la CEE (28 novembre 1970)
45 vouloir l’utopie par excellence, l’utopie au pire sens du mot, c’est prétendre fonder l’union sur les obstacles à toute unio
46 nciation à toute espèce de politique nationale au sens actuel du terme — dont nous venons de voir qu’il est militaire en fin
47 a moindre allusion à des finalités politiques, au sens que la Suisse déclarait inacceptable. Il y est question de politique
48 rope ? Pour l’Europe : la CEE doit devenir (à mon sens ) ce qu’elle est en puissance et très partiellement en fait : l’agence
49 e traité de Rome n’a pas de finalité politique au sens idéologique et militaire du terme. 2° Rien ne m’empêche donc d’adhére