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y aura tout lieu de le regretter. Un savoir reçu
sans
effort et passivement représenterait une sérieuse atteinte à l’intégr
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, et plus souvent encore j’entends que l’on pense
sans
le dire : — notre petite Suisse ne va-t-elle pas se perdre dans l’Eur
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lus de vingt ans leur intention de faire l’Europe
sans
sacrifier leurs souverainetés. Je ne crois pas à cette amicale des mi
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dynamique, et des foyers locaux de création, qui
sans
cesse remettent en question et renouvellent les données communes. Or
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les attaque plus. Nous ne ferons jamais l’Europe
sans
un immense effort d’éducation des futurs citoyens européens. Dans cet
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nicien. Alors ? Alors, j’ai tout de même accepté,
sans
hésiter, de venir soutenir l’action de Franz Weber. J’y ai même vu un
7
e la conférence a probablement été mis au propre,
sans
être publié à notre connaissance.
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’être parmi vous, mais non pas avec vous, cela va
sans
dire, et cela va encore mieux en le disant. À vos côtés à tant de rep
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lions ? Car notre genre humain ne se sauvera pas
sans
eux. Nous avons à redécouvrir ce grand mystère. On nous dira : l’Afri
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ses fins, et cela fait peut-être cent mille ans,
sans
preuves écrites, et à tout le moins quatre mille ans au témoignage de
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que tout érotisme en suppose — pour les violer :
sans
gênes, il n’est pas de plaisir. Le christianisme, religion de l’Amour
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plaisir. Le christianisme, religion de l’Amour de
Dieu
et du prochain comme de soi-même, n’a pas de textes sacrés sur l’amou
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e qu’un rôle quelconque, à peu près invisible, et
sans
drame. (Paroles de Jésus à une prostituée, ou à la femme de cinq mari
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ntre sans que la censure intervienne, on en parle
sans
se voir accusé de pornographie, et les Églises elles-mêmes révisent l
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des méthodes que la Suisse saura mettre en œuvre
sans
plus tarder pour faire entendre sa voix et influencer les travaux pré
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profité. Les Suisses ont profité du fédéralisme
sans
le savoir. Ils ignorent généralement que c’est le seul système politi
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ermette de surmonter les conflits et les tensions
sans
réduire l’un des protagonistes au silence, le seul qui entretienne l’
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tons). Ils ignorent que la Suisse serait demeurée
sans
rayonnement dans le monde, si le fédéralisme n’avait été le levier de
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ier. Il lui faut une méthode capable de surmonter
sans
éliminer, de concilier sans détruire ; il lui faut des stratégies, du
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capable de surmonter sans éliminer, de concilier
sans
détruire ; il lui faut des stratégies, du gouvernement et de l’autori
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l’une d’entre elles. Ils se partagent aujourd’hui
sans
nul reste — sauf au pôle Sud — les territoires de la planète. Mais l
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et même mouvement et ne sauraient subsister l’un
sans
l’autre. Lénine lui-même va l’illustrer avec une étonnante célérité.
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production et de consommation illimitées, de PNB
sans
cesse accru aux dépens du bonheur de vivre, et de gaspillage d’énergi
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de notre mémoire individuelle, vers ce passé qui
sans
relâche se passe en nous et faute duquel il n’y aurait pas de plénitu
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ses particulières, d’autant plus nous connaissons
Dieu
. » Mais avant tout et après tout, par-dessus tout, Pierre Bovet fut
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les Européens du xx e siècle ont été formés (même
sans
le savoir) par des traditions de pensée et des mentalités typiques au
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blement marqué par l’utopie si longtemps acceptée
sans
critiques de la croissance industrielle illimitée, servie par une pro
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istes, rejettent tous les notions de productivité
sans
freins sociaux ni culturels, de rentabilité qui ignore les coûts huma
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Empire romain : les pays à l’ouest du limes sont,
sans
contestation possible, européens et trouvent dans l’héritage romain l
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st. Elles ne peuvent ni lutter contre l’inflation
sans
augmenter le chômage qui progresse en proportion du progrès technolog
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n du progrès technologique, ni réduire le chômage
sans
augmenter l’inflation… Ni maintenir la valeur de la monnaie… Ni faire
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Ni faire face à leurs besoins allégués en énergie
sans
menacer l’environnement et s’opposer par la force à l’exercice des dr
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ale région, plus grand égale fédération, et l’une
sans
l’autre ne sera jamais possible : elles sont en interaction créatrice
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différemment sur n’importe quel pays de la Terre,
sans
tenir compte de ses résultats spécifiques géo-historico-culturels et
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ne peut pas la faire avec eux, peut-on l’imaginer
sans
eux ? Des régions se dessinent peu à peu dans la réalité continent
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aires ministérielles, bien vite classées, parfois
sans
avoir été lues, puisqu’on ne les avait pas sollicitées et qu’elles se
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agit de lutter : pour les autonomies municipales,
sans
lesquelles pas de régions ni de fédération, — mais qui sont beaucoup
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es décisions d’abandon de souveraineté, peut-être
sans
lendemain, même obtenues. Si nous voulons l’Europe — et nous pourrons
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a Lune, parler à grande distance, tuer de même et
sans
risques, voir ce qui n’est pas là, entendre Mozart ou Bach ou la voix
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: elle serait pour notre société une catastrophe
sans
précédent. Mais rien de pareil, bien au contraire, ne menacerait, dan
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travail. Je les formulerai donc d’entrée de jeu,
sans
précautions diplomatiques, ou autres, en m’excusant du caractère quel
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’une manière générale et pour ainsi dire absolue (
sans
référence à un état — previous — antérieur bien défini) est devenue v
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tale. L’opportunité de l’étendre et de l’imposer (
sans
avertir) au monde entier n’est nullement évidente. Elle ne se défend
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’État-nation de modèle jacobin-napoléonien, imité
sans
question par plus de 150 autres pays au cours des xix e et xx e siècl
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s continuent d’être copiés par le reste du Monde,
sans
critique fondamental et sans innovation, voire sans rupture créatrice
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r le reste du Monde, sans critique fondamental et
sans
innovation, voire sans rupture créatrice, ils risquent d’aboutir très
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ns critique fondamental et sans innovation, voire
sans
rupture créatrice, ils risquent d’aboutir très vite au déclenchement
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les. Les Européens du xx e siècle ont été formés (
sans
le savoir) par des structures de pensée et des mentalités typiques au
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sant la Foi à la Loi, la « liberté des enfants de
Dieu
» au légalisme) et solidariste, qui aboutit à la démocratie fédéralis
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ement marqué par l’utopie — si longtemps acceptée
sans
nul esprit critique — de la croissance industrielle illimitée servie
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consiste à poser que l’infrastructure économique (
sans
aller beaucoup plus loin dans l’analyse de ces termes) « détermine »
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tre idéal s’agit-il ? D’un modèle de société qui,
sans
imaginer la suppression définitive de tous les conflits, dispose et d
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istes, rejettent tous les notions de productivité
sans
freins sociaux ni culturels, de rentabilité qui ignore les coûts huma
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a solidarité des autonomes, l’élément décisif est
sans
nul doute possible l’élimination de l’obstacle principal et final que
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, éminemment lisible, de près de 800 pages, tient
sans
nul doute à l’art du romancier qui a su transformer cette réflexion c
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se déroulera d’une manière très originale, voire
sans
exemple, que je sache, en partie double dirait-on, entre le monde ger