1 1973, Tapuscrits divers (1980-1985). De la « culture nationale » (mars 1973)
1 au seul profit de l’unification impérialiste des régions . Qu’en est-il de nos vraies diversités ? Je proposerai là-dessus deux
2 1973, Tapuscrits divers (1980-1985). Une éducation européenne (13 mai 1973)
2 tés quotidiennes, qui vont de la commune et de la région à la communauté continentale — du local à l’universel. Mais nous avon
3 mon sens, une fédération européenne basée sur les régions , elles-mêmes basées sur les communes, c’est-à-dire sur le cadre natur
3 1975, Tapuscrits divers (1980-1985). La Suisse et l’Europe : projet de résolution (septembre 1975)
4 utonomie des groupes sociaux, des communes et des régions (ou actuellement des cantons). Ils ignorent que la Suisse serait deme
4 1977, Tapuscrits divers (1980-1985). Les trois révolutions (14 octobre 1977)
5 isie, au régime de la répression armée contre les régions à l’intérieur et à la « diplomatie des canonnières » à l’extérieur. T
5 1978, Tapuscrits divers (1980-1985). Le Grandchamp des Bovet (5 juin 1978)
6 proche, au milieu de la plaine de l’Areuse. De la région de Bovétie, Areuse sera donc le premier pôle, Grandchamp, le second.
6 1978, Tapuscrits divers (1980-1985). Obstacles et chances du nouvel ordre économique international (NOEI) : l’Europe de l’Ouest (8 décembre 1978)
7 nisation des échanges entre continents et grandes régions . — la gestion communautaire des ressources naturelles. — le développ
8 olonté d’autonomie des groupes, des communes, des régions . Ils rejettent les présupposés de tout modèle occidental impliquant l
9 sociales, économiques, civiques. Ils veulent des régions non des nations. Symboliquement : des communautés mesurées par la por
10 ie, c’est-à-dire l’Europe fédérée sur la base des régions , ne se fera qu’en dépit des partis existants, presque tous héritiers
7 1979, Tapuscrits divers (1980-1985). Continuité des politiques nationales en Europe (8 février 1979)
11 rovinces. En même temps, il faudra promouvoir les régions et les pôles de développement qui correspondent aux nécessités, mais
12 le tissu toujours plus serré des relations entre régions  : transports et culture, mobilité professionnelle et défense locale.
13 r sera celle des réalités en création : Écologie, Régions , Fédération : même Avenir. 3. Les trois presqu’îles et île, en reva
8 1979, Tapuscrits divers (1980-1985). Conférence de presse Ecoropa (7 mai 1979)
14 e écologique, ce qui revient à faire l’Europe des régions et, en même temps, l’Europe de la fédération continentale. L’écologie
15 nos États-nations. Pratiquement, plus petit égale région , plus grand égale fédération, et l’une sans l’autre ne sera jamais po
16 e. C’est la renaissance et parfois la révolte des régions qui ont remis les choses en mouvement depuis quelques années. Et nous
17 depuis quelques années. Et nous entendons ici par régions non seulement les minorités ethniques et linguistiques auxquelles on
18 , Euskadi, Corse ou Sud-Tyrol ; non seulement les régions économiques « de développement », comme le Mezzogiorno, mais plus gén
19 fiques géo-historico-culturels et économiques. La région est le contraire absolu de l’u-topie ! C’est ce que les Européens ont
20 en vigueur en 1970 sa constitution prévoyant des régions autonomes, la Grande-Bretagne est aux prises avec le grave problème d
21 les affres de la gestation combien difficile, des régions et des sous-régions qu’on a même proposé de nommer des « fédérations
22 e pays ». Je le répète : cette évolution vers les régions est issue des possibilités de dépassement par en haut de nos souverai
23 CA et enfin de la CEE. En retour, la formation de régions autonomes — dépassement par en bas des cadres étatiques centralisés —
24 ent la plupart des membres d’Ecoropa : Écologie —  Régions — Europe fédérée : même Avenir. Bien sûr, la fédération ne sera pas l
9 1979, Tapuscrits divers (1980-1985). Rapport intérimaire pour Ecoropa (27 juillet 1979)
25 re avec eux, peut-on l’imaginer sans eux ?   Des régions se dessinent peu à peu dans la réalité continentale. Oblitérées depui
26 e hasard des guerres et le jeu des traités. « Une région ne se délimite pas, elle se reconnaît », écrivait Vidal de la Blache.
27 le crise concrète. Mais à cause de cela même, ces régions prennent conscience à la fois de leur identité particulière, et de le
28 ns au récit de mon rêve.   Je voyais les quarante régions qui naissent sur notre continent : du Schleswig à Bâle par la Frise e
29 la Bretagne, Euskadi, les Catalans… Je voyais des régions décrétées par la capitale nationale (comme Rhône-Alpes) ou au contrai
30 iquées contre la capitale (comme la Savoie) ; des régions en pleine renaissance historique, ou seulement révélées par une crise
31 ent révélées par une crise socio-économique ; des régions naturelles homogènes ; des régions ethniques brimées ou transfrontali
32 onomique ; des régions naturelles homogènes ; des régions ethniques brimées ou transfrontalières divisées. Je les voyais en tra
33 vigueur dans nos États démocratiques, toutes ces régions , si elles le désirent, de se retrouver une fois par an au cours d’ass
34 ide de contributions financières fournies par les régions , ne créent, pour remplir leur mission, une série d’agences européenne
35 rts et l’écologie, l’éducation et la culture, les régions et les communes, les relations extracontinentales… Rien n’empêchera
36 par chacune des agences ne soient reçues par les régions de la même manière que les ordonnances du médecin par celui qui l’a c
37 t comme des Chambres — et d’abord comme Sénat des régions  ; que ces agences ne jouent le rôle de ministères fédéraux, certes no
38 il européen, un exécutif collégial au service des régions , et selon leurs besoins. Un beau jour, on s’apercevra que l’Europe fé
39 il fédéral ou exécutif — et avec ses délégués des régions administratives, correspondant aux cantons, et des régions fonctionne
40 dministratives, correspondant aux cantons, et des régions fonctionnelles, correspondant aux organisations professionnelles, les
41 épondront que les liens concrets tissés entre les régions , le tissu des relations nouées entre elles sont devenus plus solides
42 raditionnels et abstraits subsistant entre chaque région et sa capitale nationale — ce jour-là, la révolution européenne sera
43 er qu’ils soient considérés par les habitants des régions comme des subsistances superflues et gênantes d’un passé de chicanes,
44 ficacité et de guerres. En revanche, si plusieurs régions choisissent de conserver et de renouveler entre elles des liens plus
45 « réunies » de gré ou de force — et je pense aux régions françaises, espagnoles ou britanniques — , rien ne les empêchera de l
46 imensions européennes — mais là seulement — , les régions restant autonomes pour toutes les tâches de dimensions régionales ou
47 le cadre des plans continentaux.   Supposons des régions organisées, et les agences fédérales qu’elles ont fondées leur envoya
48 es quand trois frontières politiques divisent une région de main-d’œuvre… Les directives paraissent raisonnables et justes, le
49 es autonomies municipales, sans lesquelles pas de régions ni de fédération, — mais qui sont beaucoup plus faciles à conquérir q
50 erait, dans le cas qui me fascine… Si le rêve des régions se réalise, lui aussi, on dira dans dix ans, dans vingt ans, que c’ét
51 oser trois séries de problèmes. A. Identifier les régions . On sait à peu près où elles sont, combien elles sont. Mais avant de
52 avoir : — Où sont celles qui méritent le titre de région  ? C’est-à-dire quels critères autorisent cette dénomination ? — Quell
53 s et leurs affinités et complémentarités avec les régions voisines. Ceci suppose une enquête dans tous nos pays, un personnel c
54 des instituts déjà existants). B. Convaincre les régions de coopérer à l’échelle européenne, à la création d’une fédération co
55 a que moyennant l’accord expressément déclaré des régions s’exprimant par les responsables de leurs mouvements, de militants, o
56 nt déjà. C. Convoquer l’Assemblée européenne des régions . Le processus de nomination des délégués n’est pas très important dan
57 très important dans les débuts, et variera d’une région à l’autre. Il y aura des années de tâtonnements et d’à peu près, mais
58 s d’organisation, ou plutôt de mise en réseau des régions frontalières ont été esquissées, avec des succès divers par la Confér
59 ionaux — à l’instauration d’un Sénat européen des régions . Mais la nature intergouvemementale du Conseil de l’Europe, et donc d
60 s réalisations concrètes (élection d’un Sénat des régions sous les auspices des gouvernements stato-nationaux), les espoirs des
61 ème sur la base d’une organisation européenne des régions par elles-mêmes ; — trouver le moteur ou « principe motivant majeur »
62 « principe motivant majeur » de la fédération des régions . C’est ici qu’Ecoropa me paraît susceptible d’intervenir. Les partis
63 ctuellement, pour assumer la tâche de fédérer les régions européennes. Le problème est de savoir si, assumant ce but, elle trou
64 e invitant à la première Assemblée européenne des régions . 6. Comment, sur ce programme, réunir des fonds ? 6. Le texte ci-d
10 1979, Tapuscrits divers (1980-1985). Obstacles au nouvel ordre économique international (NOEI) en Europe du Centre (24 septembre 1979)
65 taine : Les obstacles au NOEI dans telle ou telle région du monde, cela implique que ce qui fait obstacle devrait être écarté,
66 nisation des échanges entre continents et grandes régions . — la gestion communautaire des ressources naturelles. — le développe
67 mble continental ou mondial. Question de taille : régions substituées à États-nations ; défense locale à l’échelon communal ou
68 olonté d’autonomie des groupes, des communes, des régions , c’est-à-dire d’une population de citoyens libres et responsables. Il
69 sociales, économiques, civiques. Ils veulent des régions non des nations. Symboliquement, ils veulent des communautés mesurées
70 e trouve donc lié à l’avenir d’une fédération des régions ethniques, écologiques et civiques de l’Europe occidentale, comme exe
71 ns alimentaires, diversifiées et optimalisées par régions , bien plutôt qu’échangées d’un continent à l’autre ; b) des technique
72 a défense sur place, et pour l’aide technique aux régions en crise. 6. Dans son dernier rapport, la World Bank (1979), contre t