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au seul profit de l’unification impérialiste des
régions
. Qu’en est-il de nos vraies diversités ? Je proposerai là-dessus deux
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tés quotidiennes, qui vont de la commune et de la
région
à la communauté continentale — du local à l’universel. Mais nous avon
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mon sens, une fédération européenne basée sur les
régions
, elles-mêmes basées sur les communes, c’est-à-dire sur le cadre natur
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utonomie des groupes sociaux, des communes et des
régions
(ou actuellement des cantons). Ils ignorent que la Suisse serait deme
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isie, au régime de la répression armée contre les
régions
à l’intérieur et à la « diplomatie des canonnières » à l’extérieur. T
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proche, au milieu de la plaine de l’Areuse. De la
région
de Bovétie, Areuse sera donc le premier pôle, Grandchamp, le second.
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nisation des échanges entre continents et grandes
régions
. — la gestion communautaire des ressources naturelles. — le développ
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olonté d’autonomie des groupes, des communes, des
régions
. Ils rejettent les présupposés de tout modèle occidental impliquant l
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sociales, économiques, civiques. Ils veulent des
régions
non des nations. Symboliquement : des communautés mesurées par la por
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ie, c’est-à-dire l’Europe fédérée sur la base des
régions
, ne se fera qu’en dépit des partis existants, presque tous héritiers
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rovinces. En même temps, il faudra promouvoir les
régions
et les pôles de développement qui correspondent aux nécessités, mais
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le tissu toujours plus serré des relations entre
régions
: transports et culture, mobilité professionnelle et défense locale.
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r sera celle des réalités en création : Écologie,
Régions
, Fédération : même Avenir. 3. Les trois presqu’îles et île, en reva
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e écologique, ce qui revient à faire l’Europe des
régions
et, en même temps, l’Europe de la fédération continentale. L’écologie
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nos États-nations. Pratiquement, plus petit égale
région
, plus grand égale fédération, et l’une sans l’autre ne sera jamais po
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e. C’est la renaissance et parfois la révolte des
régions
qui ont remis les choses en mouvement depuis quelques années. Et nous
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depuis quelques années. Et nous entendons ici par
régions
non seulement les minorités ethniques et linguistiques auxquelles on
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, Euskadi, Corse ou Sud-Tyrol ; non seulement les
régions
économiques « de développement », comme le Mezzogiorno, mais plus gén
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fiques géo-historico-culturels et économiques. La
région
est le contraire absolu de l’u-topie ! C’est ce que les Européens ont
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en vigueur en 1970 sa constitution prévoyant des
régions
autonomes, la Grande-Bretagne est aux prises avec le grave problème d
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les affres de la gestation combien difficile, des
régions
et des sous-régions qu’on a même proposé de nommer des « fédérations
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e pays ». Je le répète : cette évolution vers les
régions
est issue des possibilités de dépassement par en haut de nos souverai
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CA et enfin de la CEE. En retour, la formation de
régions
autonomes — dépassement par en bas des cadres étatiques centralisés —
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ent la plupart des membres d’Ecoropa : Écologie —
Régions
— Europe fédérée : même Avenir. Bien sûr, la fédération ne sera pas l
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re avec eux, peut-on l’imaginer sans eux ? Des
régions
se dessinent peu à peu dans la réalité continentale. Oblitérées depui
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e hasard des guerres et le jeu des traités. « Une
région
ne se délimite pas, elle se reconnaît », écrivait Vidal de la Blache.
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le crise concrète. Mais à cause de cela même, ces
régions
prennent conscience à la fois de leur identité particulière, et de le
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ns au récit de mon rêve. Je voyais les quarante
régions
qui naissent sur notre continent : du Schleswig à Bâle par la Frise e
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la Bretagne, Euskadi, les Catalans… Je voyais des
régions
décrétées par la capitale nationale (comme Rhône-Alpes) ou au contrai
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iquées contre la capitale (comme la Savoie) ; des
régions
en pleine renaissance historique, ou seulement révélées par une crise
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ent révélées par une crise socio-économique ; des
régions
naturelles homogènes ; des régions ethniques brimées ou transfrontali
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onomique ; des régions naturelles homogènes ; des
régions
ethniques brimées ou transfrontalières divisées. Je les voyais en tra
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vigueur dans nos États démocratiques, toutes ces
régions
, si elles le désirent, de se retrouver une fois par an au cours d’ass
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ide de contributions financières fournies par les
régions
, ne créent, pour remplir leur mission, une série d’agences européenne
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rts et l’écologie, l’éducation et la culture, les
régions
et les communes, les relations extracontinentales… Rien n’empêchera
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par chacune des agences ne soient reçues par les
régions
de la même manière que les ordonnances du médecin par celui qui l’a c
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t comme des Chambres — et d’abord comme Sénat des
régions
; que ces agences ne jouent le rôle de ministères fédéraux, certes no
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il européen, un exécutif collégial au service des
régions
, et selon leurs besoins. Un beau jour, on s’apercevra que l’Europe fé
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il fédéral ou exécutif — et avec ses délégués des
régions
administratives, correspondant aux cantons, et des régions fonctionne
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dministratives, correspondant aux cantons, et des
régions
fonctionnelles, correspondant aux organisations professionnelles, les
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épondront que les liens concrets tissés entre les
régions
, le tissu des relations nouées entre elles sont devenus plus solides
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raditionnels et abstraits subsistant entre chaque
région
et sa capitale nationale — ce jour-là, la révolution européenne sera
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er qu’ils soient considérés par les habitants des
régions
comme des subsistances superflues et gênantes d’un passé de chicanes,
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ficacité et de guerres. En revanche, si plusieurs
régions
choisissent de conserver et de renouveler entre elles des liens plus
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« réunies » de gré ou de force — et je pense aux
régions
françaises, espagnoles ou britanniques — , rien ne les empêchera de l
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imensions européennes — mais là seulement — , les
régions
restant autonomes pour toutes les tâches de dimensions régionales ou
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le cadre des plans continentaux. Supposons des
régions
organisées, et les agences fédérales qu’elles ont fondées leur envoya
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es quand trois frontières politiques divisent une
région
de main-d’œuvre… Les directives paraissent raisonnables et justes, le
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es autonomies municipales, sans lesquelles pas de
régions
ni de fédération, — mais qui sont beaucoup plus faciles à conquérir q
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erait, dans le cas qui me fascine… Si le rêve des
régions
se réalise, lui aussi, on dira dans dix ans, dans vingt ans, que c’ét
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oser trois séries de problèmes. A. Identifier les
régions
. On sait à peu près où elles sont, combien elles sont. Mais avant de
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avoir : — Où sont celles qui méritent le titre de
région
? C’est-à-dire quels critères autorisent cette dénomination ? — Quell
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s et leurs affinités et complémentarités avec les
régions
voisines. Ceci suppose une enquête dans tous nos pays, un personnel c
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des instituts déjà existants). B. Convaincre les
régions
de coopérer à l’échelle européenne, à la création d’une fédération co
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a que moyennant l’accord expressément déclaré des
régions
s’exprimant par les responsables de leurs mouvements, de militants, o
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nt déjà. C. Convoquer l’Assemblée européenne des
régions
. Le processus de nomination des délégués n’est pas très important dan
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très important dans les débuts, et variera d’une
région
à l’autre. Il y aura des années de tâtonnements et d’à peu près, mais
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s d’organisation, ou plutôt de mise en réseau des
régions
frontalières ont été esquissées, avec des succès divers par la Confér
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ionaux — à l’instauration d’un Sénat européen des
régions
. Mais la nature intergouvemementale du Conseil de l’Europe, et donc d
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s réalisations concrètes (élection d’un Sénat des
régions
sous les auspices des gouvernements stato-nationaux), les espoirs des
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ème sur la base d’une organisation européenne des
régions
par elles-mêmes ; — trouver le moteur ou « principe motivant majeur »
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« principe motivant majeur » de la fédération des
régions
. C’est ici qu’Ecoropa me paraît susceptible d’intervenir. Les partis
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ctuellement, pour assumer la tâche de fédérer les
régions
européennes. Le problème est de savoir si, assumant ce but, elle trou
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e invitant à la première Assemblée européenne des
régions
. 6. Comment, sur ce programme, réunir des fonds ? 6. Le texte ci-d
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taine : Les obstacles au NOEI dans telle ou telle
région
du monde, cela implique que ce qui fait obstacle devrait être écarté,
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nisation des échanges entre continents et grandes
régions
. — la gestion communautaire des ressources naturelles. — le développe
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mble continental ou mondial. Question de taille :
régions
substituées à États-nations ; défense locale à l’échelon communal ou
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olonté d’autonomie des groupes, des communes, des
régions
, c’est-à-dire d’une population de citoyens libres et responsables. Il
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sociales, économiques, civiques. Ils veulent des
régions
non des nations. Symboliquement, ils veulent des communautés mesurées
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e trouve donc lié à l’avenir d’une fédération des
régions
ethniques, écologiques et civiques de l’Europe occidentale, comme exe
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ns alimentaires, diversifiées et optimalisées par
régions
, bien plutôt qu’échangées d’un continent à l’autre ; b) des technique
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a défense sur place, et pour l’aide technique aux
régions
en crise. 6. Dans son dernier rapport, la World Bank (1979), contre t